Tourisme : 50 milliards de dinars pour réhabiliter le parc hôtelier
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Smail Mimoun a exhorté, hier à Alger, à l’ouverture de la 12e édition du Salon international du Tourisme et des voyages (Sitev 2011), l’ensemble des intervenants dans le secteur du tourisme «à redoubler d’efforts et de synergies pour préserver l’image de marque de l’Algérie et encourager la destination touristique du Sud du pays.
Sous le thème de la «Promotion touristique des régions», cette édition qui se tient jusqu’au au 21 en cours au Palais des expositions des Pins maritimes est organisée conjointement par le ministère du Tourisme et l’Office du Tourisme. Accompagné de MM. Nacer Mehal, Moussa Benhamadi et Mustapha Benbada, respectivement ministres de la Communication, de la Poste et des télécommunication et celui du Commerce, M Smaïl Mimoun, a indiqué, en marge de cette rencontre que «le Sitev 2011est un espace dédié à la reconstruction de la destination Algérie et pour la valorisation des sites touristiques dont dispose l’Algérie».
Pour redorer l’image de l’Algérie, ternie pendant la décennie noire, il faut des moyens matériels colossaux. A cet effet, le ministre a indiqué qu’une enveloppe conséquente de 50 milliards de dinars a été consacrée par l’Etat à la réhabilitation et la modernisation du parc hôtelier public dans le territoire national et qui concerne 70 infrastructures hôtelières tout en respectant le mode architectural authentique de la région. Dans la foulée, il indique que la réhabilitation de l’hôtel El-Aurassi coûte quelque 57 millions d’euros et les travaux sont achevés à 60% et sa réception étant prévue en octobre prochain.Interrogé sur le bilan de l’année 2010, le ministre a indiqué que «le flux touristique vers l’Algérie connaît une croissance de 10% par an». Il dit que «c’est un bilan globalement positif, mais que beaucoup reste à faire». Evoquant le potentiel touristique de l’Algérie, le ministre a indiqué que la baie d’Alger, classée deuxième au monde par sa beauté après celle de Rio de Janeiro du Brésil. Mais quels sont les mécanismes qu’il faudrait mettre pour rendre ces sites plus attractifs? «L’Algérie est présente dans la plupart des grands salons mondiaux de tourisme pour attirer davantage de touristes étrangers», assure Smaïl Mimoune. «Nous voulons professionnaliser cette participation et conquérir de nouveaux marchés. Cela passe par la valorisation des atouts de la destination Algérie et par la promotion des opportunités d’investissement», a-t-il précisé.
Le ministre a reconnu l’existence d’un déficit en matière de structures d’hébergement. «Nous disposons actuellement d’une capacité de 90.000 lits. Nous avons fixé comme objectif d’avoir 70.000 lits supplémentaires en 2014. Des investisseurs étrangers réalisent actuellement des projets dans le domaine du tourisme pour un montant de 54 milliards de dinars». Hormis le déficit dans la logistique, l’insuffisance touche également la qualité, mais surtout la gestion. Il avoue que les opérateurs algériens ne connaissent pas véritablement les bases de la gestion touristique.
Il indique que son département va s’intéresser de plus en plus à la formation. Pour revenir à la 12e édition du Sitev, elle connaît la participation de 250 exposants locaux et étrangers. Il se propose aussi de représenter symboliquement, à travers la répartition de ses espaces, le schéma directeur d’aménagement touristique ses cinq dynamiques à savoir; espace investissement et autres structures d’accompagnement des investisseurs, un espace plan qualité tourisme, un espace bancaire et para-bancaire dans le cadre de la dynamique de financement opérationnel, un espace chaîne touristique qui regroupe tous les intervenants dans le secteur des différents ministère et, à la fin, un espace pour les structures représentants la diversité et l’authenticité de l’Algérie.
Pour redorer l’image de l’Algérie, ternie pendant la décennie noire, il faut des moyens matériels colossaux. A cet effet, le ministre a indiqué qu’une enveloppe conséquente de 50 milliards de dinars a été consacrée par l’Etat à la réhabilitation et la modernisation du parc hôtelier public dans le territoire national et qui concerne 70 infrastructures hôtelières tout en respectant le mode architectural authentique de la région. Dans la foulée, il indique que la réhabilitation de l’hôtel El-Aurassi coûte quelque 57 millions d’euros et les travaux sont achevés à 60% et sa réception étant prévue en octobre prochain.Interrogé sur le bilan de l’année 2010, le ministre a indiqué que «le flux touristique vers l’Algérie connaît une croissance de 10% par an». Il dit que «c’est un bilan globalement positif, mais que beaucoup reste à faire». Evoquant le potentiel touristique de l’Algérie, le ministre a indiqué que la baie d’Alger, classée deuxième au monde par sa beauté après celle de Rio de Janeiro du Brésil. Mais quels sont les mécanismes qu’il faudrait mettre pour rendre ces sites plus attractifs? «L’Algérie est présente dans la plupart des grands salons mondiaux de tourisme pour attirer davantage de touristes étrangers», assure Smaïl Mimoune. «Nous voulons professionnaliser cette participation et conquérir de nouveaux marchés. Cela passe par la valorisation des atouts de la destination Algérie et par la promotion des opportunités d’investissement», a-t-il précisé.
Le ministre a reconnu l’existence d’un déficit en matière de structures d’hébergement. «Nous disposons actuellement d’une capacité de 90.000 lits. Nous avons fixé comme objectif d’avoir 70.000 lits supplémentaires en 2014. Des investisseurs étrangers réalisent actuellement des projets dans le domaine du tourisme pour un montant de 54 milliards de dinars». Hormis le déficit dans la logistique, l’insuffisance touche également la qualité, mais surtout la gestion. Il avoue que les opérateurs algériens ne connaissent pas véritablement les bases de la gestion touristique.
Il indique que son département va s’intéresser de plus en plus à la formation. Pour revenir à la 12e édition du Sitev, elle connaît la participation de 250 exposants locaux et étrangers. Il se propose aussi de représenter symboliquement, à travers la répartition de ses espaces, le schéma directeur d’aménagement touristique ses cinq dynamiques à savoir; espace investissement et autres structures d’accompagnement des investisseurs, un espace plan qualité tourisme, un espace bancaire et para-bancaire dans le cadre de la dynamique de financement opérationnel, un espace chaîne touristique qui regroupe tous les intervenants dans le secteur des différents ministère et, à la fin, un espace pour les structures représentants la diversité et l’authenticité de l’Algérie.
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