Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 26 mai 2011



Abdelmalek Sellal à Laghouat : 

«5.000 emplois créés annuellement 

par le secteur des ressources en eau»

Le ministre des Ressources en eau assure que son secteur pourrait être 
un sérieux pourvoyeur de postes d’emploi en Algérie et avance à ce propos
 les chiffres de 5.000 postes permanents générés annuellement par chaque projet
 (barrages, transferts, stations d’épuration, stations de dessalement…)
 et de 12.000 autres emplois issus des domaines de l’assainissement et de l’irrigation.


Sid Ahmed Merabet
Le ministre des Ressources en eau assure que son secteur pourrait être un sérieux pourvoyeur de postes d’emploi en Algérie et avance à ce propos les chiffres de 5.000 postes permanents générés annuellement par chaque projet (barrages, transferts, stations d’épuration, stations de dessalement…) et de 12.000 autres emplois issus des domaines de l’assainissement et de l’irrigation. Abdelmalek Sellal, qui se trouvait mardi dernier dans la wilaya de Laghouat, indiquera que l’une des priorités que se sont fixés les pouvoirs publics est de créer un « outil national de production » afin de pouvoir « résorber » le chômage mais aussi réduire les dépenses en devises. « Dieu merci, nous constatons que nos entreprises s’impliquent de plus en plus dans les grandes réalisations en acquérant un savoir-faire appréciable », se réjouit-il, citant comme modèle l’entreprise « Cosider » qui est chargée de la réalisation de plusieurs barrages dans le pays, dont celui de Sekfala (Laghouat), d’une capacité de 42 millions de mètres cubes. Appelé à alimenter 12 communes, il devrait être réceptionné d’ici 2013 pour un montant global de 4,5 milliards de dinars. « C’est le rêve de toute la population qui attend ce barrage depuis plus de 20 ans, déjà lorsque j’étais wali de Laghouat », confie Abdelmalek Sellal qui reconnaît cependant qu’un problème lié aux études d’exécution a surgi et causé quelques pépins, même s’il semblerait que tout « rentre dans l’ordre » dans la mesure où l’étude en question sera fin prête d’ici la fin de l’été. « De toutes les manières, les populations ici sont alimentées régulièrement en eau potable », ajoutera-t-il. Evoquant les efforts consentis par l’Etat ces dernières années, le ministre des Ressources en eau soutient que le développement connu par son secteur est « énorme » et les progrès réalisés sont « incomparables » par ce qui a été entrepris par le passé, rappelant qu’actuellement, 10 barrages sont en cours de réalisation et trois autres sur le point d’être lancés, dont celui d’El Aouinet (Tébessa) et destiné à la transformation du phosphate, une industrie qui demande beaucoup d’eau. Il citera également le transfert des eaux albiennes à partir de Djelfa et Laghouat vers les hauts plateaux de M’sila et Tiaret pour un volume annuel de 600 millions de mètres cubes. « C’est un projet colossal qu’on peut comparer à celui du transfert d’In Salah vers Tamanrasset », se félicite Abdelmalek Sellal qui révèle au passage que le transfert des eaux à partir du complexe hydraulique de Beni-Haroun (Mila) vers Batna et Oum El Bouaghi sera opérationnel dès la fin de cet été, de même que le transfert dit « chott El Gharbi » qui alimente à partir d’une soixantaine de forages de Naâma 60 millions de mètres cubes vers les régions sud de Tlemcen et de Sidi Bel Abbès et le nord de Saïda.
Interrogé par ailleurs sur la situation de la facturation de la consommation de l’eau, le ministre révèle que 600 communes, sur 1.541 que compte le pays, ne s’acquittent pas de leurs factures du fait que la gestion des ressources en eau n’est pas encore à charge de l’Algérienne des eaux (ADE), mais assure cependant que la situation « s’améliore » de jour en jour. « L’ADE commence à maîtriser la situation puisqu’elle gère aujourd’hui plus de 800 communes », notera-t-il non sans rappeler que l’ADE a hérité d’un lourd passif, estimé à 25 milliards de dinars, générés par les déficits des anciennes structures communales qui géraient le secteur.
S. A. M.

Tamanrasset :
“80% de la population alimentée en eau potable” assure M. Sellal


Le ministre des Ressources en eau a indiqué que 80% de la population de Tamanrasset sont alimentés en eau potable provenant du transfert d’In Salah, dont la mise en service a eu lieu en mars dernier. Abdelmalek Sellal, qui s’exprimait en marge de la visite qu’il a effectuée avant-hier dans la wilaya de Laghouat, affirme que des gros efforts sont consentis par l’Algérienne des eaux pour assurer l’AEP à tous les foyers et révèle à ce propos que les services de cette l’ADE ont réussi la « prouesse » de réaliser 60 raccordements/jour. Actuellement, la consommation tourne, selon le ministre, autour de 12.000 m3/j alors que le réservoir compte un stock de 50.000 m3/j, ce qui donne une marge d’assurance appréciable. « Ce qui est certain, c’est que la majorité des quartiers de Tam sont branchés et seules les nouvelles cités ne le sont pas encore », explique-t-il, soulignant dans la foulée que la priorité sera axée désormais sur la possibilité de raccordement des autres villes de l’Ahaggar.

31 Barrages remplis à 100% : Un taux de remplissage record de 75% !
Les dernières pluies qui se sont abattues sur le nord du pays ont apporté un supplément de 238 millions mètres cubes d’eau dans les 65 barrages en exploitation pour atteindre aujourd’hui quelque 4,3 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 75%. Du jamais vu dans notre pays, même si les cieux ont été généreux comme le reconnaît Abdelmalek Sellal. Selon des données obtenues auprès du ministère des Ressources en eau, près de la moitié de nos barrages connaissent désormais un taux de remplissage de 100%. L’on compte pour la seule région de l’Est du pays qui demeure, rappelons-le, la plus arrosée, 15 barrages sur 23 qui sont pleins à 100%, dont les trois barrages de Jijel. Quant au grand complexe hydraulique de Beni Haroun (Mila) d’une capacité de 950 millions de mètres cubes, celui-ci est rempli à hauteur de 87% alors que le taux du remplissage des 23 barrages de cette région tourne autour de 87,5%. Au centre du pays qui compte 12 barrages, le taux de remplissage est estimé à 83%, dont 8 barrages sont à 100%, contre 63,5% pour les 17 barrages de la région de Chéliff qui comprend 5 barrages remplis à 100%. Pour l’Ouest du pays, sujet toujours à de sérieux déficits hydriques, la situation semble désormais plus au moins rassurante grâce aux derniers apports pluviométriques. Aujourd’hui, le taux de remplissage est passé de 49% à 59% et on compte tout de même 3 barrages (2 à Tlemcen et un à El Bayadh) qui connaissent un taux de 100%, chose inimaginable il y a quelques années pour une région aussi aride que l’Ouest du pays. Le barrage de Djorf Torba de Béchar emmagasine 78 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 50%, contre 20% il y a peu de temps.

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