Société
Générale Algérie 14 agences en attente d’agrément
Société Générale Algérie a organisé, lundi, une journée «Rencontre avec les entreprises d’Oran».
Par cette rencontre, la quatrième du genre, et la première à Oran, Société Générale Algérie avait pour but de se rapprocher un peu plus du tissu économique régional.
L’autre finalité étant de présenter, via des ateliers, sa façon de procéder dans l’accompagnement de sa clientèle «entreprises». D’entrée de jeu, Gerald Lacaze, président du directoire, a déclaré que le handicap majeur de cette banque française en Algérie «ce sont justement les lenteurs dans l’attribution des agréments». «Beaucoup d’agences attendent d’être réceptionnées. Cela est frustrant», a-t-il ajouté.
On apprendra ainsi que certaines agences, comme celles de Larbi Ben M’hidi, prêtes depuis belle lurette, attendent toujours leur agrément. «Nous ne sommes pas là juste pour prendre de l’argent, mais aussi pour aider l’économie algérienne», dira encore M. Lacaze.
Sa banque entend franchir la barre des 150 agences d’ici à 2015. «Pour l’heure, on compte 70 agences à travers tout le pays, et 14 sont encore en attente, faute d’agrément, et quatre encore en chantier».
Et de souligner ensuite que l’ouverture d’une agence bancaire génère, en moyenne, 15 à 20 emplois directs. «Il y a 14 agences qui attendent. Cela signifie que l’on peut créer 300 emplois directs !»
Etablissant ensuite un petit comparatif avec les pays voisins, Gerald Lacaze soulignera qu’avec «plus de 350 agences au Maroc, nous ne sommes que la 5e banque du royaume».
Gerald Lacaze assure aussi que Société Générale Algérie fait beaucoup dans l’innovation ; selon lui, le call-center, que sa banque a ouvert il y a plus de 3 ans, «est le seul à répondre et à donner le solde du compte 24h sur 24». Idem pour les «sms bunking» qui font également, selon lui, un tabac, et cela étant dû au fait que «la société algérienne est bien plus équipée en téléphones portables qu’en boîtes aux lettres».
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