Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 27 août 2014

Le Conseil des ministres approuve des projets de marchés publics de gré à gré concernant cinq secteurs

Le Conseil des ministres approuve des projets de marchés publics de gré à gré concernant cinq secteurs

Le Conseil des ministres a donné son accord mardi à des projets de marchés publics en procédure de gré à gré simple concernant les secteurs des Ressources en eau, les Travaux publics, l'Habitat, l'Enseignement supérieur et les Sports.
Au titre du secteur des Ressources en eau, il s'agit de l'aménagement des oueds Boumerzoug et Rhummel qui contribuera au développement d'espaces de détente et de loisirs au niveau de la ville de Constantine et qui participera aussi à sa protection contre les inondations, a indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
Au titre du secteur des Travaux publics, il s'agit de 8 pénétrantes qui relieront l'autoroute Est-ouest aux villes de Guelma sur 26 km, Mostaganem (66 km), Skikda (31 km), Mascara (43 km) et Batna (20 km), ainsi que les ports de Ténès (22 km en première tranche), Ghazaouet (13 km en première tranche) et Oran (8 km en première tranche).
Les marchés en gré à gré du secteur des Travaux publics concernent également la réalisation d'un premier segment de 67 km entre Khemis Miliana (Ain Defla) et Berrouaghia (Médéa), faisant partie d'une nouvelle rocade allant directement de Khemis Miliana à Bordj Bou Arreridj.
Concernant le secteur de l'Habitat, il s'agit de la réalisation de 4.500 logements publics locatifs dans la wilaya de Boumerdès.
Pour le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s'agit de la réalisation, au niveau du pôle universitaire de Sidi Abdallah dans la wilaya d'Alger, d'un ensemble de 20.000 places pédagogiques et de 11.000 places d'hébergement. Quant au secteur des Sports, le marché de gré à gré porte sur la réalisation d'un stade couvert de 50.000 places à Sétif.
 APS

L'Algérie maintiendra sa croissance économique à 3% en 2015

L'Algérie maintiendra sa croissance économique à 3% en 2015

L'Algérie devrait maintenir sa croissance économique à 3% (4,2% hors hydrocarbures) en 2015 tournant au même niveau que les années précédentes, selon les prévisions du projet de loi de finances 2015, examiné et adopté mardi par le Conseil des ministres. "Le projet du budget 2015 a été calculé sur la base d'une croissance globale du PIB de 3% et d'une croissance hors hydrocarbures de 4,2%", indique le communiqué du Conseil des ministres.
Selon les mêmes projections, l'Algérie parviendra à maintenir la croissance de son PIB en 2015 malgré les effets de la crise économique internationale qui a plongé de nombreux pays dans la récession. Pour 2015, l'Etat poursuivra ses efforts de maintien de la croissance par la dépense publique. Le projet de la loi de finances prévoit dans ce sens un budget d'équipement de 3.908 milliards de DA, en hausse de 43% par rapport à 2014.
Ces crédits serviront à financer le programme d'équipement en cours d'un montant de 1.600 mds de DA ainsi qu'un nouveau programme de 1.100 mds de DA destiné aux secteurs de l'Habitat, de la Santé, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de l'Hydraulique, de l'Energie et de la Formation professionnelle. En outre, plus de 700 milliards de DA sont prévus pour l'action économique de l'Etat.
Pour autant, le secteur productif ne doit pas rester en marge de cette dynamique de développement fortement soutenue par l'Etat et doit à ce titre prendre le relais  la croissance en participant davantage à la création des richesses et de l'emploi dans le pays. Si la croissance économique est maintenue en 2015, elle sera toutefois en baisse par rapport à celle attendue en 2014 à 4,5%. L'année en cours marquera, selon les dernières prévisions publiées par le ministère des Finances, la relance de la croissance en Algérie qui s'est tassée en 2013 à 3% après avoir atteint 3,3% en 2012.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé à l'issue de la réunion du Conseil des ministres que "les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays". Il a également instruit le gouvernement à accélérer la réforme du système bancaire et financier qui doit impérativement être parachevée au plus tard à la fin de l'année prochaine. Le chef de l'Etat a mis l'accent dans ses orientations données mardi au gouvernement sur la nécessité que les crédits bancaires accompagnent "plus efficacement" le développement économique du pays.
C'est un appel direct que le chef de l'Etat a formulé à l'adresse du gouvernement pour prendre en considération la question d'accès au financement bancaire souvent soulevé par le monde économique comme entrave aux développement de l'investissement en Algérie. Aussi, le budget de fonctionnement, qui depuis quelque années enregistre des hausses annuelles considérables induites par les augmentations salariales du secteur public, ne va pas rompre en 2015 avec cette tendance haussière. Les crédits inscrits dans ce chapitre s'élèveront à 4.969 mds de DA en progression de 5,4% par rapport à 2014, et serviront entre autre à la création de 48.000 nouveaux postes d'emplois dans plusieurs secteurs, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Le cadrage macroéconomique de cette loi prévoit des recettes budgétaires de 4.684 mds de DA et des dépenses budgétaires de 8.784 mds de DA. Dans sa partie législative, le projet de loi de finances de 2015 comprend un dispositif de suppression de l'article 87 bis du code de travail relatif à la définition du SNMG, une mesure, dont la mise en oeuvre devrait améliorer sensiblement les salaires des classes défavorisées. Il contient également des dispositions destinées notamment à encourager l'investissement, à promouvoir la production nationale et à simplifier les procédures fiscales pour les ménages et les entreprises.
Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné et adopté le projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2012, conformément aux prérogatives octroyés au parlement dans le cadre du contrôle de l'exécution des budgets de l'Etat.
 APS

L'Algérie s'apprête à lancer un nouveau programme d'investissement sur cinq ans de 262 mds de dollars

L'Algérie s'apprête à lancer un nouveau programme d'investissement sur cinq ans de 262 mds de dollars

L'Algérie s'apprête à lancer en 2015 un nouveau programme d'investissement sur cinq ans de 21.000 milliards (mds) de DA, soit l'équivalent de 262,5 mds de dollars, destiné à développer une économie compétitive et diversifiée.
Au cours du Conseil des ministres tenu mardi, le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, "a chargé le gouvernement de finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015-2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 mds de DA pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année", a indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
Si le nouveau plan va s'inscrire dans la continuité des programmes de développement et d'investissements précédents il marquera, cependant, une rupture avec les méthodes d'avant. Le chef de l'Etat avait lors d'un Conseil des ministres tenu en mai dernier affirmé que l'élaboration de ce programme se fera en concertation avec tous les acteurs économiques aux niveaux national et local en tenant compte des expériences du passé afin d'améliorer sa mise en oeuvre et son efficacité.
Ce programme ne sera pas donc le seul fruit du travail du gouvernement mais le résultat des concertations nationales et locales qui intègrent toutes les initiatives et propositions émanant de tous les acteurs nationaux. L'élaboration de ce programme doit "intégrer dans sa préparation les concertations nationales et locales requises, tirer les leçons des expériences passées et améliorer son impact sur le développement local et le développement humain, mais aussi sur le développement d'une économie productive et compétitive dans tous les secteurs", avait alors recommandé le chef de l'Etat.
Le gouvernement est appelé à ce titre à prendre en considération les expériences de la mise en oeuvre des plans précédents pour en tirer les conclusions qui permettent d'éviter d'éventuel couacs. Malgré les insuffisances constatées dans la réalisation des projets d'infrastructures publics comme le surcoûts et les retards accusés dans leur réception, les trois plans lancés depuis 2001 ont permis de réaliser une meilleure croissance économique et d'amorcer ainsi le développement économique et social du pays.
L'Algérie avait mené son plan de développement (le programme de soutien à la relance économique) en 2001 avec ses propres moyens dans un contexte de baisse des prix du pétrole et de raréfaction de ressources financières, alors qu'elle venait de sortir d'une décennie noir qui avait affecté ses capacités matérielles et humaines. Ce n'est qu'en 2005 qu'elle a pu consolider le processus de développement amorcé en 2000 grâce à un volume d'investissements qui a frôlé les 200 mds de dollars consenti durant la période allant de 2005 à 2010.
Ce volume important d'investissements a permis de consolider l'infrastructure nécessaire au développement économique. Un progrès notable a été accompli dans la réalisation du réseau routier, la modernisation des ports ainsi que l'extension et la modernisation du réseau ferroviaire. Cette dynamique a été relayée par un troisième plan de 286 mds de dollars pour la période 2010-2014, lui même conforté par des programmes spéciaux pour les wilayas du Sud et des Hauts plateaux.
Le nouveau plan 2015-2019 sera mené sous de bons auspices: des réserves de change de près de 200 mds de dollars, des avoirs du FRR estimés à plus de 5.600 mds de DA et une dette extérieure quasi nulle. Le matelas en devises de l'Algérie et ses avoirs cumulés dans le fonds de régulation des recettes lui donnent l'opportunité de financer l'émergence d'une économie compétitive et productive dans un contexte de crise financière internationale persistante.
 APS