Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 16 mai 2012

Le nombre de commerçants a quasiment doublé en dix ans


Le nombre total des commerçants inscrits en Algérie au registre du commerce a quasiment doublé sur les dix dernières années, passant de 784.940 en 2002 à 1.541.370 opérateurs en 2011, selon les données du Centre national du registre du commerce (CNRC). La progression du nombre des opérateurs économiques, personnes physiques et morales (entreprises) entre 2002 et 2011, s’explique par l’évolution constante des immatriculations ou nouvelles inscriptions au registre du commerce durant cette décennie, a précisé cette source. Si les immatriculations des opérateurs constitués en personnes physiques ont enregistré, sur la période 2002-2011, une progression constante, les nouvelles inscriptions des opérateurs personnes morales ont connu, néanmoins, une hausse « irrégulière » d’une année à une autre, a-t-on précisé. Hormis l’année 2006, durant laquelle une baisse de 1,6% des immatriculations de personnes physiques a été enregistrée, les autre années ont toutes connu des hausses, parfois significatives, du nombre d’opérateurs nouvellement inscrits au registre du commerce. De 88.588 en 2002, les opérateurs personnes physiques sont passés à 155.146 opérateurs en 2010 avant de progresser de 50,5% en 2011 pour atteindre 233.564 nouveaux inscrits au CNRC, ajoute le bilan de cet organisme. Expliquant cette progression, le Centre affirme qu’elle est due aux « facilitations fournies aux jeunes, dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) à partir du début de 2011 ». Pour ce qui est des immatriculations des personnes morales (entreprises), elles ont atteint à fin 2011 un total de 13.382, contre 13.770 en 2002, relève encore le CNRC. Pour rappel, le nombre des commerçants étrangers en Algérie s’est élevé à fin mars à 8.804 opérateurs représentant 81 nationalités différentes. Les Français arrivent en tête des opérateurs économiques à avoir un registre du commerce (1.380 opérateurs), suivis des Syriens (1.226) et des Tunisiens (1.015). Le nombre des opérateurs chinois inscrits au registre du commerce s’est élevé à 747 opérateurs à fin mars.
R. N.
HORIZON

Projet « Sahara Solar Breeder » en Algérie Réduction de 60% des coûts de production d’énergie solaire

Le projet de production d’énergie solaire permettra la réduction de 60% des coûts de production de cette énergie, a annoncé, hier à Oran, le chef de l’unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien à Adrar, en marge du Forum Asie-Arabe sur l’énergie durable. Le projet, qui entre dans le cadre du programme de coopération algéro-japonais « Sahara Solar Breeder » (SSB), sera « un modèle parfait » de la production de l’énergie solaire en s’appuyant sur les innovations et les méthodes modernes contribuant à réduire les coûts, a souligné M. Hamouda Messaoud en marge du Forum ouvert à l’Université des sciences et de la technologie (USTO) « Mohamed-Boudiaf » d’Oran. Le projet, dont une des trois unités en Algérie sera réalisée à Adrar, permettra de promouvoir et d’encourager l’acquisition de panneaux solaires et leur utilisation pour répondre aux exigences énergétiques. A ce titre, le même responsable a ajouté que l’économie des coûts de production les rendra plus accessibles à de larges couches de la société. M. Hamouda a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance des richesses naturelles que recèle le sahara algérien, notamment le silicium extrait du sable et utilisé dans la fabrication de plaques photovoltaïques et électriques. 
« Sahara Solar Breeder » (SSB) est un des investissements structurels en matière de développement des énergies renouvelables devant contribuer à amorcer le développement économique, surtout avec les perspectives de son exploitation dans la transformation et le transfert de l’énergie solaire pour alimenter de grandes infrastructures au nord du pays et son exportation vers l’Europe, a-t-il ajouté. Pour le transfert et l’exportation de l’énergie solaire vers le nord, il sera procédé à des applications sophistiquées où l’opération de transport se fera par câbles qui assurent le transfert d’énergie selon les « courants continus » au lieu de fréquences de rotation (technologie actuelle). Cette nouvelle technologie prévue dans le cadre de ce projet « aura un impact positif, car réduisant les fuites d’énergie résultant de l’opération de son transfert par la technologie actuelle (les fréquences de rotation) », a indiqué M. Hamouda. Il a rappelé les étapes de développement du projet qui relève du programme de coopération algéro-japonaise « SSB » résultant de l’accord de coopération signé en août 2010 entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’USTO côté algérien, et deux agences nippones de coopération internationale et des sciences et technologies, partie japonaise. Une délégation d’experts japonais a prospecté les sites destinés au projet à Adrar en 2010 et 2011 et effectué des analyses sur un échantillon de sable dans cette wilaya, qui ont révélé sa richesse en silicium, notamment en termes de qualité, a ajouté le chef de l’unité de recherche soulignant que l’unité de recherche d’Adrar et de l’Université « Moulay-Tahar » de Saida bénéficieront de deux unités de production de l’énergie solaire. L’université « Mohamed-Boudiaf » d’Oran sera dotée d’un centre de recherche en énergie solaire. 
Les travaux du Forum Asie-Arabe sur l’énergie durable se poursuit à l’auditorium de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran en présence de l’ambassadeur du Japon en Algérie, M. Kawada Tsukasa, et d’experts et opérateurs dans le domaine de l’énergie en Algérie et au Japon et dans un nombre de pays arabes. Les participants débattront lors de ce forum, qui coïncide avec la tenue du quatrième atelier international sur « Sahara Solar Breeder », en deux jours, de l’évolution dans le domaine de la production d’énergie solaire et des enjeux de promotion de ses usages dans différents milieux ainsi que son impact sur le climat et l’environnement et ses facteurs économiques. Cette rencontre constitue une occasion pour plus de 30 experts des deux pays pour présenter leur travail dans le domaine de la recherche scientifique autour du volet « énergies ».
Horizon

Selon son PDG Saidal produira de l’insuline sous licence Novonordisk à partir de fin 2014


L’entrée en production de l’usine d’insuline Saidal‑Novo Nordisk permettra de réduire les dépenses d’achat de ce médicament à l’étranger. « Nous allons économiser presque 50 % de la facture devise. Cet accord est important pour Saidal, pour les diabétiques et pour le pays. Il va assurer la disponibilité d’un produit qui répond aux standards de qualité de Novo Nordisk. Nous allons produire de l’insuline sous licence Novo Nordisk. Fin 2014, après une étape de mise à niveau et d’investissements, nous allons réaliser une production qui avoisinera l’équivalent de la demande locale. Les quantités supplémentaires seront mises sur le marché extérieur qui sera désigné par Novo Nordisk », a déclaré, mercredi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Boumediène Derkaoui, Président directeur général de Saidal. 
L’Algérie importe annuellement l’équivalent en valeur de 120 millions d’euros d’insuline. Selon le patron de Saidal, les prix vont connaître une baisse après le début de la production d’insuline. « Cela va influer sur la charge de la Sécurité sociale. S’agissant des maladies chroniques, l’insuline est remboursée à 100 %, y compris pour les non‑assurés sociaux (…) Avec le contrat de licence, nous allons bénéficier du transfert de technologie, de la formation et de l’assistance. Il y a une coresponsabilité puisque le produit sera commercialisé sous le label Novo Nordisk. Nous allons produire presque 3 millions de cartouches, l’équivalent de la demande actuelle. Nous pourrons, en cas de nécessité, passer à deux équipes à l’usine », a‑t‑il précisé.
 
D’après M.  Derkaoui, les négociations avec les laboratoires danois n’ont pas été difficiles. « Elles ont eu lieu dans la sérénité. Nous travaillons aujourd’hui en partenaires. Ce n’est pas un accord banal. C’est un contrat détaillé. Il contient les prix, les plannings de formation, les plannings de mise en œuvre du partenariat », a‑t‑il soutenu. 
 
Saidal a signé le 21 avril 2012 un accord avec les laboratoires Novo  Nordisk après accord du Conseil des participations de l’État (CPE). « Une délégation d’experts s’est déjà déplacée à Constantine le 6 mai  dernier, une autre viendra le 20 du mois [juin, NDLR]. Une feuille de route est déjà établie. L’usine de Constantine fabrique depuis 2006 de l’insuline en flacons. La capacité de production est de 1,2 million de flacons. Une capacité jamais atteinte. Nous avons toujours des problèmes de maîtrise technique et technologique. L’usine ne fonctionne qu’à 60 % de ses capacités. Avec le niveau de production actuel, cela ne représente que 3 % du marché national. Un marché qui se situe autour de 14 milliards de dinars, soit 140 millions d’euros », a encore précisé le responsable du groupe pharmaceutique public. 
 
 
Un contrat avec les Koweitiens pour les médicaments anticancéreux
 
Un autre contrat a été signé avec les Koweitiens pour créer une société mixte en Algérie aux fins de produire des médicaments anticancéreux. « Nous avons trouvé dans la partie koweitienne une possibilité sûre pour réaliser le projet. La holding koweitienne a de l’expérience dans ce domaine. Elle gère une usine du même type au Moyen‑Orient avec toute la technologie et les brevets nécessaires », a indiqué Boumediène Derkaoui. 
 
L’Algérie importe actuellement plus de 70 % de ses besoins en produits oncologiques. « C’est un domaine nouveau non encore maîtrisé. C’est la biotechnologie. C’est une autre industrie. La facture d’importation des produits oncologiques est de 20 milliards de dinars actuellement. Et il y a toujours une tension sur le marché. Nous allons cibler un certain nombre de produits pour assurer la disponibilité en fonction de nos capacités et de celles du partenaire koweitien. Nous voulons alléger la facture d’importation. On est donc loin de l’exportation. Il s’agit d’avancer sur le plan technologique et de former nos personnels », a souligné le patron de Saidal.
 
La nouvelle société algéro‑koweitienne aura neuf mois pour établir les études de faisabilité. « Au bout de neuf mois, nous procéderons à une augmentation de capital pour le lancement de l’investissement. On peut penser que l’usine sera opérationnelle dans un délai de trente‑six mois après la création de la société », a‑t‑il indiqué.
 
Par ailleurs, Boumediène Derkaoui a annoncé que trois unités de fabrication de médicaments génériques actuellement importés seront construites. « Nous ciblons un certain nombre de molécules pour réduire l’importation. Nous avons déjà présélectionné neuf entreprises pour retirer les cahiers de charges pour la construction de la première usine à Constantine. Cette usine produira 25 000 unités de forme liquide. Toutes les formes liquides de Saidal seront produites à Constantine dans le même site que l’usine de fabrication d’insuline », a‑t‑il noté. La deuxième usine sera implantée à Cherchell où seront fabriquées 25 000 unités de forme sèche. La troisième usine sera installée dans la région d’El Harrach, à l’est d’Alger, pour produire 70 millions d’unités de forme sèche également. 
 TSA

mardi 8 mai 2012

La marque au Lion a franchi un autre cap avec plus de 5000 unités vendues en Avril Peugeot Algérie inaugure sa méga blue box


Le numéro 2 du marché national de l’automobile, Peugeot Algérie, vient d’inaugurer sa nouvelle succursale au niveau de la zone industrielle de Dar El Beïda.

«Une grande affaire qui regroupe le siège de la direction générale, une nouvelle blue box portant la nouvelle signature de la marque au lion, un atelier carrosserie et des ateliers mécanique», selon le communiqué transmis à notre rédaction. Et c’est en présence d’un nombre important de personnalités du groupe PSA (David Rio, le directeur de la division Europe centrale Méditerranée de PSA, et Marc Bergeretti, ex-directeur général de Peugeot Algérie, ou encore Christian Peugeot, délégué relations extérieures et directeur des affaires publiques), que des personnalités étrangères accréditées en Algérie que la marque au lion a donné le coup de starter pour l’ouverture officielle de sa méga blue box. Dans son allocution, le patron de Peugeot Algérie, Pierre Foret, a tenu à féliciter ses équipes, son staff et ses collaborateurs pour les efforts déployés dans le développement de la marque sur le marché Algérie et consolider les ventes qui ne cessent de progresser, réalisant, du coup, les meilleurs chiffres pour la marque et l’ensemble des acteurs pour la réussite de ce projet.
Toute l’équipe de Peugeot Algérie a fait des efforts colossaux afin de réaliser cette belle affaire et procurer un meilleur niveau de qualité de service. Un grand bravo à l’équipe Peugeot», dira ce responsable avant de préciser que la marque au lion a franchi un autre cap, celui des meilleures ventes pour avril 2012 avec plus de 5000 unités vendues. Christian Peugeot, délégué des relations extérieures et directeur des affaires publiques, exprimera sa satisfaction quant aux performances de Peugeot sur le marché algérien avec pas moins de 600 000 véhicules qui sillonnent les routes. (lire l’entretien en page IV).
Une succursale aux normes trois «S»  
«Ce résultat est le fruit des performances du réseau Peugeot Algérie. Je suis ravi de voir cette entreprise acquérir un édifice qualitatif avec une succursale aux normes trois S qui fournira un service de qualité à la clientèle de Peugeot», soulignera encore Pierre Foret. Il  ajoutera que le réseau Peugeot Algérie va s’étoffer, cette année, en accueillant quatre nouveaux agents pour passer de 37 à 41 affaires sur l’ensemble du territoire national. «C’est extraordinaire, d’autant que Peugeot en Algérie apporte un plus à l’économie algérienne avec 2000 emplois directs, dont 250 chez Peugeot Algérie.» Pour revenir à cette nouvelle succursale, celle-ci est une «grande affaire qui regroupe le siège de la direction générale, une nouvelle blue box portant la nouvelle signature de la marque au lion, un atelier carrosserie et des ateliers mécaniques», peut-on lire sur le document de Peugeot Algérie.
La filiale du lion occupe une superficie bâtie de 4181 m² et 4420 m² réservés au parking. La nouvelle succursale occupe, quant à elle, une superficie bâtie de 5890 m² et 9610 m² de parking, plus 2770 m² de parking-terrasse. Elle serait la première, dans le réseau, à adopter la nouvelle signature de la marque. Elle sera par ailleurs, la 20e blue box. Dans le détail, la nouvelle succursale dispose d’un showroom de plus de 1000 m2. 15 modèles de la gamme sont exposés dans un espace accueillant et moderne. «Le showroom dispose d’une aire de livraison où le client est reçu par un technicien formé qui se chargera de lui livrer son véhicule avec toutes les explications nécessaires pour une prise en main rapide», est-il encore indiqué dans le communiqué.
Le magasin de pièces de rechange offre, quant à lui, une capacité de stockage de 5000 références sur une superficie de 700 m2. Il comprend également un comptoir pièces de rechange d’origine d’une superficie de 190 m2 dédié à la vente pour les clients particuliers et professionnels alors que l’atelier de mécanique est équipé, selon Peugeot Algérie, «de matériel de haute technologie et de techniciens formés à toute intervention sur la gamme Peugeot. Cet espace comprend 36 postes mécaniques et s’étend sur une superficie de 1700 m2». Au niveau de l’atelier de carrosserie, le client pourra profiter d’un atelier «équipé d’un matériel de dernière génération». «Les clients Peugeot peuvent désormais repartir avec leur véhiculé accidenté refait à neuf et aux normes du constructeur automobile. Un atelier particulièrement sophistiqué respectueux de l’environnement, par l’utilisation des peintures hydrosolubles. L’atelier carrosserie est équipé d’une cabine de peinture, 2 aires de préparation, un banc de redressage et six postes de travail», est-il encore mentionné. Enfin, pour les interventions rapides, il n’y a pas mieux que Peugeot rapide pour une prise en charge des opérations d’entretien des véhicules en moins d’une heure et sans rendez-vous.
 
Nadir Kerri

vendredi 4 mai 2012

Batimatec : intérêt italien pour le marché algérien des matériaux de construction


Les opérateurs italiens du secteur des matériaux de construction accordent "un intérêt particulier au marché algérien non seulement pour l’exportation de leurs produits mais aussi pour y réaliser des investissements", a indiqué jeudi le directeur de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) à Alger, Giuseppe Agostinacchio.
"Le marché algérien des matériaux de construction constitue pour nous le plus important marché au niveau maghrébin et méditerranéen car c’est l’un des plus proches géographiquement et qui présente le plus d’opportunités d’affaires", a précisé M. Agostinacchio lors d’une conférence de presse tenue en marge du 15ème salon du Bâtiment "Batimatec".
L’Italie, deuxième fournisseur de l’Algérie et également son 2ème client, est présente à ce salon avec 65 entreprises, qui exposent sur un espace de 1.300m² leurs innovations dans les machines, installations et équipements entrant dans la production de divers matériaux de construction.
Les entreprises italiennes sont intéressées par cette exposition, qu’elles considèrent comme la plus importante d’Afrique, non seulement pour l’exportation mais aussi pour établir des relations de partenariat avec un pays (l’Algérie) qui connaît une stabilité financière par rapport aux autres pays notamment européens, selon ce responsable.
Toutefois, ce dernier n’a pas manqué d’évoquer certaines contraintes qui entravent l’investissement en Algérie, notamment en matière de législation et de procédures pour la réalisation de partenariats, mais ceci n’a pas empêché plusieurs sociétés italiennes à chercher des partenaires algériens.
"Il y a plusieurs entreprises italiennes spécialisées dans la construction et les matériaux de construction qui sont en contact avec leurs homologues algériennes pour discuter des projets de partenariats", a précisé ce responsable.
De son côté, un responsable d’une association italienne des constructeurs de matériaux de construction, regroupant une centaine de sociétés, a indiqué que le marché algérien est devenu un marché important car le secteur de la construction est en essor en Algérie contrairement à l’Europe où ce secteur connaît un déclin.

SES RÉSULTATS FINANCIERS DU PREMIER TRIMESTRE 2012 ONT ÉTÉ PUBLIÉS PAR QTEL : NEDJMA CONSOLIDE SA POSITION EN ALGÉRIE


Le groupe QTel, maison mère de WTA- Nedjma, a publié les résultats financiers du premier trimestre 2012 de sa filiale algérienne.

Des résultats qui confirment la bonne santé de Nedjma. En effet, tous les indicateurs sont au vert. Les revenus sont passés de 181,6  millions de dollars au premier trimestre 2011 à 219,7 millions de dollars au premier trimestre 2012 soit une augmentation de +21%. S’agissant des investissements, ils ont augmenté de +178%, passant de 27,3 millions de dollars au 4ème trimestre 2011, à 76 millions de dollars au 1er trimestre 2012. Quant à l’ARPU (Chiffre d’affaire mensuel moyen réalisé avec un client), celui-ci est passé de 7,3 dollars au premier trimestre 2011 à 8,5 dollars au premier trimestre 2012 soit une augmentation de 16%. Pour ce qui est de l’EBITDA (Résultat avant charges financières, les impôts, les taxes et les amortissements), il est passé de 68,7 millions de dollars au premier trimestre 2011 à 87,4 millions de dollars au premier trimestre 2012 soit une augmentation de +27%. Enfin, le nombre d’abonnés a lui aussi augmenté, passant de 8,07 millions au premier trimestre 2011 à 8,52 millions au premier trimestre 2012, ce qui représente une part de marché de 30%.
H.A

L’ALGÉRIE A PRIS PART AU 7E SALON INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE AU MAROC OBJECTIF : METTRE EN ACTION LES ACCORDS BILATÉRAUX SIGNÉS


 

« Notre présence à ce salon vise à mettre en action les accords signés, en novembre 2011 à Alger, prévoyant un renforcement des relations dans le secteur de l’agriculture et les filières agricoles »

M. Amine Bensemmane, président de la Fondation Filaha-Innove, organisatrice de la présence algérienne au 7e Salon internationale de l’agriculture au Maroc (SIAM, 25-29 avril), a indiqué  que l’Algérie participe à ce salon pour mettre en action les accords signés entre les opérateurs algériens et marocains en novembre dernier à Alger. "Notre présence à ce salon vise à mettre en action les accords signés, en novembre 2011 à Alger, prévoyant un renforcement des relations dans le secteur de l’agriculture et les filières agricoles", a déclaré à l’APS M. Bensemmane précisant que ces accords s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d’entente et de coopération dans les domaines de l’agriculture et du développement rural, signé en avril 2011 à Rabat entre les deux ministères en charge du secteur agricole et du développement rural. Il a ajouté que ces accords stipulent que des opérateurs des deux parties participent aux salons organisés dans chaque pays. Outre le SIAM, la partie algérienne prend part notamment aux salons de "l’eau et l’agriculture" de Beni-Mellal, du "cheval" d’El-Djadida et de la filière avicole "Daouadjine" de Casablanca tandis que la partie marocaine participe aux salons de l’agriculture "Agro Expo" et "Sispa & Agrofood", a-t-il dit. M. Bensemmane a, à cette occasion, rappelé la signature de trois conventions entre les professionnels algériens et marocains. La première entre les fédérations d’apiculteurs des deux pays, la seconde entre la Fondation Filaha-Innove et le SIAM et le troisième accord entre les organisations interprofessionnelles agricoles. S’agissant du premier bilan de la présence des opérateurs algériens représentant les filières "Dattes", "Machines agricoles", "Oléicole", "Eleveurs d’ovins et de caprins" et "Avicole", il a indiqué que le SIAM a permis aux professionnels algériens de nouer des contacts avec leurs homologues marocains et étrangers présents au salon pour l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines respectifs et pour d’éventuels accords commerciaux. "Ce salon nous a permis d’avoir de discussions approfondies avec le ministre canadien de l’Agriculture dont le pays est l’invité d’honneur de ce salon", a-t-il fait savoir en soulignant que les deux parties sont arrivées à un "accord de principe" pour le Canada soit l’invité d’honneur du Salon "Sispa & Agrofood" de 2013. M. Bensemmane a, par ailleurs, indiqué que le ministre marocain de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a insisté, lors de sa visite au stand de l’Algérie pour le rapprochement des relations entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture, entre les filières et entre les opérateurs et professionnels du monde agricole. Le Salon international de l’agriculture au Maroc organisé sous le thème "Recherche et innovation" a ouvert ses portes, mercredi dernier, avec la participation de 37 pays dont l’Algérie. Quelque 840 exposants dont 250 entreprises étrangères prennent part à ce salon qui s’étalera jusqu’à dimanche prochain. La délégation algérienne est composée de représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de la Chambre nationale de l’agriculture, de la Fondation Filaha-Innove et de professionnels des filières dattes, oléicole, avicole et machinisme agricole. L’Algérie et le Maroc avaient signé, il y a une année, à Rabat un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de l’agriculture et du développement rural. Cet accord prévoit de développer les relations entre les deux pays dans divers domaines de l’agriculture, notamment les échanges commerciaux, la recherche scientifique, la sécurité alimentaire et la vulgarisation agricole. Le mémorandum avait été signé par Rachid Benaissa, ministre de l’Agriculture et du développement rural et son homologue marocain Aziz Akhannouch. Lors de l’édition de l’année dernière, dédiée aux métiers de l’agriculture et de l’agro-industrie placée sous le thème de "l’agriculture solidaire", l’Algérie était présente avec une quarantaine de participants représentant des opérateurs économiques publics et privés.
M.A-A.

Algérie-UE Protocole d’accord pour la mise à niveau de la filière pharmaceutique


Un protocole d’accord a été signé, hier à Alger, entre le programme de l’UE d’appui aux PME (PME II), l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME) et l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) pour l’accompagnement et la mise à niveau des entreprises du secteur pharmaceutique. Ce protocole d’accord permet de consolider les actions d’accompagnement déjà menées à travers le partenariat PME II/UNOP, en vigueur depuis 2009, et d’assurer la continuité de ces actions à travers le programme national de mise à niveau, a indiqué le directeur du programme, M. Abdeldjalil Kassoussi, lors de la cérémonie de signature de cet accord. Le projet vise ainsi à assurer la continuité des actions d’accompagnement, après la fin du programme PME II en 2013, en associant l’ANDPME, a indiqué un autre responsable du programme. Une fois conclu, l’accord codifiera un plan de formation technique au profit des managers, cadres et techniciens de la filière tout comme des opérations d’accompagnement des laboratoires pharmaceutiques dans la mise en place d’actions individuelles de mise à niveau. Il prévoit également l’intégration des entreprises pharmaceutiques -bénéficiaires d’actions d’appui du PME II et de l’UNOP- aux dispositions du programme national de mise à niveau.
Horizon

Participation de l'Italie au Salon International du Bâtiment et des Matériaux de Construction : 65 sociétés présentes


L'ICE, Bureau pour la promotion des échanges de l'Ambassade d'Italie organise la participation italienne à la 15ème édition du Salon International du Bâtiment et des Matériaux de Construction - Batimatec. Visiteurs et professionnels du salon, ne pourront qu'être conquis par le pavillon italien, un des plus riches et des plus intéressants avec une participation record de soixante cinq entreprises, réparties sur un espace d'environ 1.300 m², et qui sont presque toutes leaders dans leurs secteurs de compétences. Elles viendront exposer leurs plus récentes innovations dans les machines, installations et équipements entrant dans la production de divers matériaux de construction. La qualité de leurs produits ainsi que leurs savoir-faire seront incontestablement des facteurs de différenciation par rapport à la concurrence.  Le pavillon italien verra également la présence de l'Association ACIMAC ainsi que trois Chambres de Commerce,  celle de Milan (Promos), de Brescia (Probrixia) et de Vicenza, qui présenteront aux opérateurs algériens les offres des plus importantes entreprises italiennes de leurs régions exerçant dans les secteurs du bâtiment et de la construction afin de créer de nouvelles opportunités commerciales. Il faut savoir que le point fort des entreprises italiennes est de détenir une position de leadership sur le marché algérien : en effet, l'Italie occupe en 2011 une excellente deuxième place, après la France, dans les importations totales de l'Algérie avec une part de marché de 9,93 % selon les dernières données du Centre National de l'Informatique et des Statistiques, avec un total de 4,61 milliards, soit une augmentation de 13,76% par rapport à l'année 2010. Les exportations italiennes vers l'Algérie de biens d'équipements industriels sont en constante évolution, + 4,5% par rapport à l'année 2010 soit un montant total de 2,4 milliards de dollars. De plus l'Italie fournit la majeur partie des entreprisses algériennes en équipements/machines et matériaux de construction (carrelage, briqueterie, centrale à béton, concassage, buses, dalles...etc.). Les entreprises italiennes sont prêtes à accueillir de nouvelles opportunités d'affaires et à relever le défi d'un salon qui se présente comme l'un des plus importants en Algérie.
RN