Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 31 mars 2011

Microsoft Imagine Cup2011
 8 équipes algériennes seront retenues
 

 
Microsoft a lancé la neuvième édition d'Imagine Cup, véritable championnat du monde étudiant de l'innovation numérique. La compétition, ouverte dans 134 pays, vise à répondre aux "Objectifs du Millénaire pour le Développement", fixés par les Nations unies.  C'est à ce jour, la plus grande compétition numérique au monde, réunissant les meilleurs talents des 5 continents, futurs créateurs de logiciel sous toutes ses formes : logiciel traditionnel, logiciel embarqué, jeux vidéo, service Web, photos et vidéos. L'objectif de cet événement : valoriser l'informatique et les filières de l'industrie du numérique en général et susciter l'enthousiasme pour les sciences et la technologie en particulier. Tout porte à croire que cet objectif sera une nouvelle fois atteint lors de cette édition tant l'engouement pour ce championnat du numérique ne se dément pas d'année en année, comme en témoigne la participation record de l'an dernier, avec plus de 325 000 étudiants dont 1 000 en Algérie qui avaient mis à contribution leur imagination et leur passion pour les technologies au service de la compétition. Après Varsovie en 2010, la finale mondiale d'Imagine Cup aura lieu cette année à New-York, du 8 au 14 juillet prochains. Les équipes sélectionnées dans 124 pays se rencontreront dans la mégalopole américaine. Mais avant d'accéder à cette ultime étape de la compétition, les étudiants devront faire la preuve de leur talent face à des jurés nationaux exigeants.  La finale algérienne se tiendra au kiffan club salles -''Stand-ALL'' le samedi 30 avril. Les gagnants de la compétition nationale algérienne auront la lourde charge de représenter   l'Algérie à la finale organisée cette année à New York. Huit équipes seront retenues pour défendre leur projet et la meilleure d'entre-elles représentera l'Algérie lors de la Finale Mondiale qui se déroulera cet été à New York city. Se mesurer aux meilleures équipes mondiales permettra à l'équipe algérienne de mettre en avant la qualité du système universitaire algérien tout en s'enrichissant de cette expérience. A ce propos, Mourad Nait, directeur général de Microsoft Algérie a déclaré : " Microsoft Algérie croit que le développement des compétences nationales en informatique est un élément clé qui permettra à l'Algérie de se positionner dans le peloton de tête des nations gagnantes.  Le concours Imagine Cup permet à ces jeunes qui feront l'Algérie de demain, de confronter leurs compétences avec d'autres étudiants de plus de 130 pays  Depuis 2003, Imagine Cup permet en effet aux meilleurs talents de l'informatique et du design du monde entier d'exercer leur passion et leur créativité, en imaginant, concevant et développant des solutions technologiques au service des grands enjeux de notre société.  Imagine Cup s'est imposé au fil des années comme un événement majeur valorisant les filières scientifiques et informatiques du monde entier. Les étudiants candidats, et a fortiori les équipes lauréates, bénéficient d'un véritable tremplin professionnel permettant à leurs projets de prendre vie, voire de devenir de jeunes pousses prometteuses. Environ un quart des équipes présentes en finale mondiale d'Imagine Cup créent une start-up à l'issue de cette expérience fondatrice. En 2010, 43 des 119 équipes participant à la finale mondiale ont accepté l'invitation qui leur a été faite de rejoindre le programme de soutien des start-ups de Microsoft. Parmi celles-ci, 29 ont rempli les conditions pour bénéficier effectivement du programme. Le thème de cette année est " Imaginez un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de la société ". Fondée en 1975, Microsoft (cotée au NASDAQ sous le symbole MSFT) est le leader mondial du logiciel. La société développe et commercialise une large gamme de logiciels, accessoires et services à usage professionnel et domestique. La mission de Microsoft est de mettre son expertise, sa capacité d'innovation et la passion qui l'anime au service des projets, des ambitions et de la créativité de ses clients et partenaires, afin de faire de la technologie leur meilleure alliée dans l'expression de leur potentiel. Microsoft Algérie fut créée en juin 2000, depuis le 1er mars 2011, la présidence est assurée par Mourad Nait.

K.B.

Antonio Tajani, Commissaire de l’industrie et de l’entreprenariat : «L’UE soutiendra les réformes industrielles engagées par l’Algérie»


image
Ayant pris part à la 19e Conférence africaine des ministres de l’Industrie, M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, Commissaire chargé de l’Industrie et de l’Entreprenariat, a animé, hier, une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu sur les perspectives de la coopération de l’UE en Afrique dans le domaine de la PME en particulier.
Il fera savoir d’emblée que l’Union compte nommer un ambassadeur de la PME en Afrique en vue d’accompagner les pays du continent à mieux promouvoir ce secteur, « communément appelé le moteur du développement », a-t-il indiqué. « L’objectif essentiel visé est de porter assistance aux pays africains dans le secteur de la PME et d’identifier les lacunes entravant leur fonctionnement.
L’Europe est prête à accompagner l’Afrique pour construire une économie réelle », a indiqué le Commissaire européen qui insiste sur l’urgence d’asseoir une industrie pharmaceutique solide dans des pays africains mais aussi et surtout faciliter l’accès aux crédits pour pouvoir accéder à la PME. « J’ai proposé de renforcer les liens en termes d’accès aux crédits et travailler plus dans le domaine de la matière première, ce qui nécessite la conclusion d’accords dans cens.
Le développement de la coopération entre les banques européennes et africaines s’avère urgent ». Pour
M. Antonio, « si nous réussissons à promouvoir la PME en Afrique, beaucoup de problèmes auxquels le contient est confronté verront des solutions à l’image de la pauvreté, le terrorisme et l’immigration clandestine ».L’Europe cherche-t-elle à reprendre sa place en Afrique après l’entrée en force de la Chine ? A cette question, le conférencier convient que « la compétitivité est là. Il n’y a pas que la Chine, il y a aussi le Brésil et d’autres et les pays du continent sont libres de choisir avec qui coopérer. Pour ce qui nous concerne, on ne demande pas de réaliser 1000 km d’autoroute mais 100 km bien faits ». Pour dire que l’UE, dans ses entreprises, donne la priorité au volet qualité. Et puis, poursuit-il, il y a le volet de proximité entre l’Europe et l’Afrique qui est à mettre en exergue. « Les liens politiques sont aussi forts entre les deux parties ». L’orateur s’est dit favorable aux réformes enclenchées dans la région de l’Afrique du Nord et que « l’Algérie a eu le courage d’entamer des réformes  qu’il faut encourager avec le soutien de l’UE ». Il rappelle au passage les 10 milliards d’euros débloqués par l’UE pour soutenir les économies des pays de la région.
Pour débattre du devenir de la coopération bilatérale, M. Antonio Tajani annonce la tenue, au mois de mai prochain, à Malte, du sommet des ministres de l’Industrie des pays méditerranéens.

Accord d’association Algérie-Union européenne : Plaidoyer pour une renégociation




L’accord d’association Algérie-Union européenne a démontré ses « limites », s’accordent à dire les experts économiques et autres hommes politiques ayant pris part, hier, à la journée parlementaire intitulée « L’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne et son impact sur l’économie algérienne », initiée par la commission des affaires économiques, du développement de l’industrie, du commerce et de la planification de la Chambre basse.
AGITATIONS SUR LA RIVE SUD : «L’EUROPE A UNE PART DE RESPONSABILITÉ»M. Abdelaziz Ziari, président de l’APN, a, d’emblée, tiré à boulets rouges sur les partenaires européens qui, d’après lui, ont axé leur intérêts sur le volet commercial de l’accord, en négligeant complètement les domaines social, économique et politique de nos pays. A preuve, « le fossé s’élargit davantage entre les deux rives », a-t-il déclaré dans une allocution lue par
M. Azzedine Boutaleb, vice-président de l’APN.
M. Ziari va plus loin dans son analyse en affirmant que les « difficultés économiques et sociales dans lesquelles se débattent certains Etats de la rive Sud ayant contracté des accords avec l’Europe ont grandement contribué à l’intensification des agitations politiques que nous sommes en train d’observer depuis quelques mois. « Nos partenaires européens doivent savoir qu’ils sont concernés par ces agitations, car elles traduisent un aspect de l’échec du partenariat commercial avec les pays de la rive Sud », indique-t-il, en rappelant à l’assistance que l’engagement de l’Algérie dans cet accord relevait au tout début d’une décision politique, ayant pour but d’ériger une dimension stratégique à long terme avec les pays européens. Ce qui implique la révision de cet accord en vue de mettre en place un partenariat « plus ambitieux et plus vaste », constate-t-il.    
«NOUS SOMMES PERDANTS À 80%»M. Mbarek Serai, expert international en économie, n’y va pas avec le dos de la cuillère pour remettre en cause de fond en comble cet accord d’association avec l’UE qui fut qualifié, à l’époque, de « succès politique », compte tenu de « l’isolement » et des « pressions » que subissait l’Algérie de toutes parts durant la tragédie nationale. Aujourd’hui, dira-t-il, il faut le mentionner : « nous sommes tombés dans le même piège dans lequel se sont retrouvés la Tunisie et le Maroc. 
Nous sommes perdants à 80% dans cet accord. Nous avons fait des erreurs très graves sur le plan technique ». Serai est catégorique : « il faut remettre à table l’intégralité du document afin d’éviter que notre pays soit « un marché poubelle ». Cela dit, « il faut se réveiller pour renégocier cet accord et non pas uniquement le côté commercial, ou pour faire le gendarme ». Il est temps de songer au transfert de technologies, aux bourses à attribuer dans ce cadre à nos universitaires, déclare-t-il. Par ailleurs, M. Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise, profite de l’occasion pour affirmer qu’effectivement l’Algérie a commis de graves erreurs dans la mise en œuvre de cet accord, « négocié par le ministère des Affaires étrangères sans concertation». «Les Européens nous ont mal gérés. 
La chose la plus grave encore, c’est qu’avant de négocier cet accord, les autorités ont décidé de diminuer la protection douanière à 30%. C’est-à-dire, nos autorités ont décidé de plaire à Bruxelles en ramenant la protection douanière à un niveau le plus faible dans la Méditerranée», déclare Hamiani qui regrette que les clauses de sauvegarde ne soient pas appliquées. «La défiscalisation a engendré un manque à gagner de 2,5 milliards de dollars et la perte des secteurs du textile et du plastique s’est effectuée dans le silence coupable des autorités », tonne-t-il.
Mme Louisa Hanoune a été, quant à elle, catégorique en disant que « si l’Union européenne est en crise majeure, ce n’est pas à l’Algérie de la sauver ». M. Seddik Chiheb, vice-président de l’APN, estime, pour sa part, que le gouvernement a engagé la demande de revoir cet accord, en regrettant le fait « que les brebis galeuses s’érigent toujours en donneuses de leçons .»

mercredi 30 mars 2011

Foire économique d'Oran : plus de 120 exposants
 

 
Plus de 120 exposants algériens et étrangers prennent part à la manifestation économique "foire d'Oran", ouverte lundi au Palais des Expositions de haï Medina Djedida, dans la perspective d'attirer le consommateur algérien et de découvrir de nouveaux marchés. Les exposants étrangers sont venus de Tunisie, de Syrie, du Sénégal, d'Iran, de l'Inde, du Pakistan et de la Chine à ce rendez-vous économique, qui s'étalera jusqu'au 6 avril. Les participants à cette manifestation, organisée par la Société algérienne des foires et expositions, proposent des équipements électroménagers, des tissus, de la literie, des meubles, des bijoux, des tapis et autres produits à des prix réduits. Cette manifestation "constitue un rendez-vous économique, social et culturel important ayant pour objectif de promouvoir la production algérienne et de favoriser l'échange d'expériences avec les exposants étrangers", a indiqué à l'APS Difallah Abdallah, gestionnaire de la société précitée. Il a également souligné que de telles manifestations attirent de nombreux consommateurs à la recherche de la bonne qualité et des prix raisonnables, notamment en pareille période de vacances comme c'est le cas actuellement où des prix réduits sont appliqués, en rappelant que l'édition précédente a enregistré pas moins de 10.000 visiteurs par jour. Des remises de 20 à 30 % sont appliquées sur certains produits exposés comme sur les meubles, les couvertures, les tissus et les vêtements, a-t-on constaté. Les entreprises d'ameublement vendent leurs produits avec facilités de paiement sans intérêts.

R.E.


1er salon international de Béjaïa
 Une soixantaine de PME/PMI au rendez-vous
 

 
Le premier salon international de l'investissement et du partenariat de Béjaïa s'est ouvert lundi avec la participation d'une soixantaine PME/PMI, essentiellement locales et Rhône-Alpines (France), en quête d'opportunités d'affaires. Organisé par la Chambre de commerce et d'industrie Soummam (CCIS) et le groupe de communication Béjaïa-Invest, basé en France, cette rencontre vise non seulement à "favoriser la mise en place de relations commerciales entre les participants mais aussi à susciter des partenariats entre les uns et les autres, qu'il s'agisse de mise en place de représentations ou de création de joint-ventures", a expliqué le président de la CCIS, Abdelkader Hocini. Un vaste panel des opportunités offertes a été dressé à l'occasion, et va du photovoltaïque et de l'énergie en général (manutention des lignes électriques à haute tension) jusqu'au matériel de restauration et d'hôtellerie, en passant par l'équipement industriel, notamment dans l'agro-alimentaire, la pièce de rechange, le recyclage, etc. "L'événement va constituer une interface d'échange entre les chefs d'entreprises", a ajouté  Hocini, qui ne désespère pas par ailleurs de contribuer par cette initiative, à "l'émergence d'un esprit et d'une culture entrepreneurials et pousser les entreprises locales à s'inscrire dans des dynamiques internationales".
Ce salon se veut une occasion de décentraliser la promotion économique concentrée sur le centre du pays et surtout l'Algérois et  d'ouvrir par conséquent d'autres horizons aux investisseurs étrangers qui désirent participer au développement du pays tel que tracé dans le plan quinquennal 2010 / 2014. Il s'agit en somme d'une autre opportunité qui permettra  une interface aux sociétés les plus importantes de la région, afin de découvrir leurs compétences et spécificités, exposant les services et projets retenus dans leurs agendas. Des ateliers, des tables rondes, des conférences avec les décideurs locaux, des visites de zones industrielles et touristiques sont programmés durant cette manifestation économique. Les secteurs de l'agroalimentaire, du BTPH, de l'environnement, l'industrie, le tourisme, la pêche et bien d'autres secteurs sont à l'honneur. Afin de donner toutes ses chances de réussite à la manifestation, tous les organismes institutionnels de soutien à la micro-entreprise ou à l'investissement en général y participent avec force, notamment, l'Agence nationale pour le développement de l'investissement (ANDI) qui, grâce à ses faveurs et à son guichet unique est susceptible d'apporter un concours salutaire, qu'il s'agisse de financement, de foncier ou de formation. "L'état a réservé plus de 3,8 milliards de DA pour venir en aide à l'entreprise", a tenu à rappeler le directeur de l'antenne locale, qui à l'occasion, a fait un ostensible effort, auprès des opérateurs présents en vue d'adhérer à la bourse du partenariat, mise en place récemment avec la contribution de l'Organisation des Nations unis pour le développement et l'investissement (ONUDI). L'événement, prévu sur trois jours, articulé autour de l'ouverture de stands va en fait focaliser sur les relations B to B, de sorte à permettre aux entreprises participantes d'aller droit au but et de prospecter de vive voix, les opportunités, les créneaux offerts et les attentes.
K.B.


Pour suppléer à la faible implication du privé et des IDE : Seize milliards de dollars pour booster l’industrie


image
Sur les 22 000 milliards de dinars constituant le budget du quinquennat, plus de 1100 milliards de dinars sont consacrés à la relance du secteur public, l’équivalent de seize milliards de dollars.
«C’est la première fois que nous avançons ce chiffre », a précisé le ministre de l’Industrie et de la Promotion des PME, M. Mohamed Benmerradi lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne III. Le ministre a fait savoir que le conseil des participations de l’Etat (CPE) poursuit l’examen de la relance des entreprises publiques et a indiqué que « lorsque nous aurons terminé la prochaine semaine l’étude de l’ensemble des entreprises, plus 1100 milliards de dinars auront été réinvestis dans le secteur public ». Soulignant que cette enveloppe ne représente à peine que 4% du budget global du quinquennat. L’effort de l’Etat en termes d’investissements et  de remise à niveau du potentiel des entreprises publiques  ainsi que le soutien du secteur privé n’est pas négligeable. Selon lui, une enveloppe de 386 milliards de dinars a été dégagée au profit des PME. En se référent aux bilans, le ministre a souligné que le privé n’a pas donné les résultats escomptés d’où la décision de mettre le paquet pour la restructuration et la relance du secteur public.  « Après l’évaluation faite il y a deux ou trois années, le choix en termes d’encouragement de l’investissement direct étranger notamment et le secteur  privé n’a pas donné les résultats sur le terrain. Il était question que l’investissement public se réalise dans les infrastructures économiques et sociales et que les IDE et le privé prennent le relais pour l’investissement industriel et l’investissement productif. Le bilan a démontré que la contribution des IDE hors hydrocarbures était inférieure à 2 milliards de dollars sur  la décennie 2000-2010 et que le privé national a réalisé moins de 27% de l’investissement global national ».  LES NÉGOCIATIONS AVEC RENAULT VONT BON TRAINLe secteur de la mécanique constitue pour le gouvernement un des secteurs stratégiques à développer, raison pour laquelle une enveloppe de 21 milliards de dinars lui a été consacrée. En citant le dernier accord de partenariat signé entre la SNVI et l’opérateur allemand pour la réalisation de 15 000 camions d’ici à 5 ans, M. Benmerradi a indiqué qu’à travers la filière mécanique, « nous pouvons tester au plus vite les effets de la politique de relance engagée ». Réaliser des partenariats notamment avec des étrangers dans ce cadre n’est guère une sinécure car il s’agit, précise le ministre, de trouver des entreprises « crédibles sur les plans financier, structure technologique et moyens de management ». Passant au chapitre relatif à l’industrie automobile, l’invité de la radio a tenu à rappeler les différentes étapes caractérisant les négociations enclenchées avec Renault et Volkswagen.  Concernant le premier,  le ministre a indiqué que les contacts  avec Renault ont commencé il y a trois années. Pour être ensuite être interrompus, puis reprendre de nouveau. La cause ? « Nous avons considéré à l’époque que l’offre avancée par cet opérateur n’était pas intéressante car elle ne prévoyait pas suffisamment de niveaux d’intégration.
Renault avait proposé  l’installation d’une usine de montage à Rouïba alors que nous envisagions de mettre en place les  prémices d’une industrie de l’automobile », a expliqué le premier responsable du secteur avant d’ajouter que « les discussions ont repris depuis un an et nous avons eu trois rendez-vous, des groupes de travail se sont rencontrés la semaine dernière à Paris et se réuniront prochainement à Alger pour essayer de rapprocher les visions ». La partie algérienne, fait-il savoir, a proposé d’installer une usine qui atteindra un taux d’intégration de 50% au bout de cinq années et réaliser 100 000 véhicules conformément aux règles de l’investissement. D’après lui, « les négociations avec Renault sont bien avancées mais cela ne veut pas dire que nous sommes arrivés à un accord. Nous avons discuté des modèles, des aspects techniques et technologiques, de la commercialisation, la gamme et de la nature de l’investissement. Je ne peux pas avancer que l’accord est proche car il y a des questions à régler ». Pour ce qui est de son déplacement à Paris, annoncé par la presse pour le 19 avril prochain, M. Benmerradi a indiqué qu’aucune date n’a été officiellement fixée, précisant que son déplacement en France entre dans le cadre global des relations économiques bilatérales. Concernant l’opérateur Volkswagen, l’Algérie est en attente d’une  réponse, note le ministre. Au sujet de la voiture algérienne, l’intervenant a fait remarquer qu’« il n’y a pas de projet voiture algérienne qui est envisagé ». Il s’agit, précise-t-il, «de l’installation d’une usine de fabrication de voitures selon une gamme étrangère. Nous sommes en train de chercher des partenaires ».
 30 NOUVELLES ZONES INDUSTRIELLES SERONT LANCÉESLa sous-traitance constitue une des préoccupations du gouvernement, souligne le ministre, indiquant que le marché potentiel est de l’ordre de  3,5 milliards de dollars/an. M. Benmeradi a annoncé l’organisation d’un salon de la sous-traitance au mois d’avril au palais des Nations. « C’est le premier du genre. Ce sont les entreprises donneurs d’ordre qui présenteront cette fois-ci leurs besoins », a dit le ministre. Il ajoutera que l’Etat est prêt à dégager 367 milliards DA pour développer ce secteur, prévoyant des aides directes de 19 millions DA par entreprise dans le cadre du programme d’assistance de l’Etat aux PME.
Le partenariat public/privé est toujours de mise, rassure le ministre en soulignant que le CPE a examiné il y a quelques jours « un projet très sensible » qui autorise le Fonds national d’investissement de prendre des participations et des financements y compris dans les investissements privés. « Nous allons pour la première fois vers des partenariats où le privé détiendrait 66% ». Au sujet du foncier industriel, M. Benmerradi a fait savoir que la superficie globale des zones industrielles est de 12 000 hectares dont 30% sont disponibles et  3 à 4 hectares sont à valoriser. Il a annoncé la réalisation prochaine de 30 nouvelles zones industrielles de 7 000 hectares pour lesquelles une enveloppe de 64 milliards de dinars sera dégagée. Sur la conférence africaine des ministres de l’Industrie,  la 19e du genre, qui se déroulera à partir d’aujourd’hui à Alger, le ministre a souligné qu’il est attendu de mettre un cadre de suivi et d’évaluation et une stratégie de financement et la mobilisation des ressources ainsi d’un cadre constitutionnel de mise en œuvre du plan d’action.

mardi 29 mars 2011

Coopération algéro-allemande : 40 programmes dans la formation professionnelle


image
Quarante programmes pédagogiques concernant plusieurs spécialités ont été réalisés dans le cadre d’un projet algéro-allemand de promotion de la formation professionnelle par apprentissage, a indiqué hier le directeur national du projet, Nouar Bourouba.
Intervenant lors d’un atelier sur les résultats de ce projet lancé en 2000, M. Bourouba a ajouté que ce projet a également permis de mettre en place «des outils pédagogiques, d’organisation, de gestion, de suivi et d’évaluation de la formation des apprentis, et l’élaboration d’un guide du maître d’apprentissage».
M. Akli Hamami, inspecteur général au ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, a, de son côté, rappelé dans ce contexte que son secteur accueille annuellement plus de 600.000 jeunes dans les établissements de la formation, dont 250.000 en mode de formation par apprentissage.«L’apprentissage représente le mode de formation le moins coûteux et permet l’amélioration des compétences des travailleurs et la compétitivité des entreprises», a-t-il souligné. Ce mode de formation garantit aussi une «meilleure insertion» des apprentis dans le monde du travail, soit un taux d’environ 60% du nombre global des apprentis, a-t-il précisé, expliquant qu’il se déroule, essentiellement, auprès des entreprises ou chez les artisans.  S’agissant de la promotion de l’apprentissage dans le cadre du projet algéro-allemand, M. Hamami a relevé que ce projet a permis à plus de 4.000 maîtres d’apprentissage de bénéficier de formations. Il a permis, en outre, la création de centres d’animation de l’apprentissage au niveau local dans sept wilayas du pays dont Bejaia, Tlemcen, Blida, Boumerdès, El-Oued, ainsi qu’un centre national à Alger. 
Pour sa part, M. Wolfgang Hampusch, chef de mission, a indiqué que l’objectif global du projet étaitd’«améliorer la qualité de la formation par apprentissage». Il a été enregistré une «forte adhésion» des entreprises et des maîtres d’apprentissage à la nouvelle démarche, ayant contribué à l’élaboration des nouveaux programmes de formation par apprentissage.

Visite prochaine des responsables de cet organisme : L’Algérie compte négocier le projet Desertec


image
L’Algérie n’a pas totalement renoncé au projet Desertec.
Preuve en est, des représentants de cet organisme sont attendus dans quelques semaines pour discuter des « conditions » algériennes à traduire dans le cadre d’un partenariat « qui tient compte en premier lieu de l’intérêt de l’économie nationale », a fait savoir M. Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines auditionné, hier, par la commission des affaires économiques, de développement, du commerce et des statistiques de l’APN. Le ministre est intransigeant. Il ne sera nullement question de ramener les équipements et les technologies nécessaires pour le développement de l’énergie renouvelable, sans garantir des marchés à long terme pour l’exportation de l’électricité. Tous les partenaires européens sont invités à investir dans ce domaine « sans distinction aucune », durant une année ou deux, le temps de mettre en place des usines en ce sens, indique-t-il en précisant que les discussions sont toujours en cours avec le partenaire allemand, à condition de bien connaître les objectifs escomptés.
En tout, 65 projets dans le domaine des énergies renouvelables ont été arrêtés par le gouvernement à concrétiser à l’horizon 2030. Dans ce sillage, le ministre a fait savoir aux députés, membres de cette commission, qu’une réunion est prévue dans une semaine avec des industriels algériens pour expliquer les contours du programme portant énergies renouvelables adopté dernièrement par le gouvernement dans l’optique de réfléchir sur les assises de ce projet. Et une autre réunion est envisagée également dans quelques jours avec les chercheurs et professeurs universitaires de l’Enseignement supérieur dans le but de mettre en place des équipes multidisciplinaires en collaboration avec le département de l’Energie et des Mines. Ne cachant pas que le coût de cette énergie est largement supérieur à l’énergie classique,
M. Youcef Yousfi fait remarquer que des efforts à haut niveau sont en train de se faire pour encourager l’instauration de cette culture de l’énergie renouvelable, en annonçant à titre d’exemple le cas des 20 villages solaires que Sonelgaz compte récupérer en tenant compte du volet formation en termes de maintenance ayant freiné leur mise en fonction depuis des années.
LE NUCLÉAIRE INCONTOURNABLE
Par ailleurs, et en réponse à une question d’un député, le ministre profite de l’occasion pour interpeller les membres de la chambre basse en vue de contribuer à travers une initiative parlementaire à l’augmentation des prix du gasoil. Revendication déjà refusée par le passé à deux reprises en plénière. Au sujet d’une éventuelle augmentation des prix de l’énergie, Yousfi écarte catégoriquement cette éventualité en disant : «il ne faut pas toucher à la subvention qu’apporte l’Etat à l’énergie, mais le gaspillage ne sera plus toléré. Il ne faut pas que Sonelgaz soit ruinée plus qu’elle ne l’est actuellement ».En ce sens, il fera savoir à l’assistance que des textes concernant justement l’économie de l’énergie sont en phase d’élaboration pour remplacer, par exemple, les lampes classiques par des lampes économiques, de mettre en circulation plus de 100 bus à gaz naturel compressé…et ce dans le cadre de la révision globale des statuts de Sonelgaz.
Le ministre fait savoir que le rapport définitif concernant la réalisation de la raffinerie de Tiaret est en étude au niveau du gouvernement, à condition de tenir compte des critères stratégiques et économiques du pays.
A propos de la mine de fer de Oued Amizour, le ministre précise que l’étude portant sur la méthode préconisée est en phase de préparation, car il existe un problème sérieux de sécurité dans la région.
Interpellé sur la question du nucléaire, le ministre estime que l’Algérie n’a pas le choix. Elle doit se préparer à engager ce domaine à long terme. Le réacteur de Aïn Oussara ne « représente aucun danger », dira-t-il en mettant l’accent sur la nécessité de respecter les normes requises, à commencer par la localisation, la formation et surtout la disponibilité de l’eau en tout projet. En guise de conclusion, il fera savoir que le gouvernement compte apporter des correctifs à la loi sur les mines de 2001. D’ailleurs, 800 milliards de dinars seront déboursés cette année dans le domaine de la recherche minière, fait-il savoir. 

Tizi-Ouzou : Vers le développement du tourisme vert                            



image
Le seul secteur disposantde foncier à Tizi Ouzou est celui du tourisme, dans les montagnes notamment où, la terre relève presque exclusivement de la propriété de l’Etat.
Le manque de foncier dans la wilaya de Tizi-Ouzou constitue, en effet, un frein pour le développement de la région. Tous les secteurs souffrent de l’absence d’assiettes foncières pour le lancement de leurs projets inscrits à leur actif.
Le seul secteur qui dispose encore de quelques poches à même de lui permettre de lancer ses programmes est celui du tourisme et de l’artisanat, comme l’affirmera M. Belahmar Medjber, directeur de wilaya du secteur : «Contrairement au foncier industriel dont les zones relèvent d’organismes assurant la propriété et la gestion, le foncier touristique représenté par les zones d’expansion et sites touristiques (ZEST) dispose d’un organisme gestionnaire qui est l’ANDT mais malheureusement n’est pas propriétaire de ces terrains». Selon lui, cet organisme fort de huit ZEST à vocation exclusivement balnéaire totalisant 1973 ha  pour  environ 166 ha de superficie aménageable soit 8,43 %, selon les études initiales de l’ENET, il dispose d’espaces qui relèvent presque exclusivement de la propriété privée. Ces 8 zones sont réparties dans quatre communes balnéaires à savoir Tigzirt, Azeffoun, Ifflisen et Aït-Chaffa. 
Pour notre interlocuteur «la préservation de ce patrimoine passe inéluctablement par le rachat de l’Etat par l’exercice du droit de préemption des biens situés à l’intérieur de ces zones conformément aux dispositions prévues par la réglementation en vigueur». Comme il le précisera, «nous avons engagé une opération cadastrale menée conjointement avec les services des domaines et de la conservation foncière pour toute transaction de biens situés à l’intérieur des zones d’expansion. Cette opération qui est toujours en cours, nous a permis de traiter jusqu’à février dernier 496 dossiers dont 245 situés à l’intérieur de ces zones».
Un cadastre qui a aussi permis de lancer des études d’aménagement de deux zones : Sidi Khelifa et Azeffoun ce qui offrira une capacité d’accueil de 1 185 chambres, 2 566 lits et la création de 1 202 emplois directs. Quant aux six autres zones, M. Belahmar nous apprendra qu’«une opération d’aménagement a été inscrite et nous aurons d’ici la fin de l’année les plans d’aménagements de ces ZEST». Il soulignera qu’il «est temps de voir la wilaya exploiter toutes ses potentialités par la généralisation du tourisme vert ou de montagne. Selon lui, il aura un double objectif : Celui de l’extension du foncier touristique et de l’équilibre entre les territoires. Il permet également de «revenir ainsi à la véritable vocation de la wilaya qui ne doit en aucun cas reposer uniquement sur le balnéaire qui demeure une activité exclusivement saisonnière».
Car, contrairement au tourisme balnéaire dont la propriété foncière relève du privé, celui de montagne est propriété de l’Etat. C’est pourquoi et dans le sillage des 8 ZEST balnéaires, la direction du tourisme de la wilaya dans son schéma directeur d’aménagement touristique, il est proposé la création de quatre ZEST de montagne. A Tala-Guilef,  Yakouren, Azrou N’Thour et Tizi-Oujavouv.  A ce propos, M. Belahmar nous apprendra aussi que les dossiers de création de ces zones sont finalisés et transmis aux services centraux du ministère de tutelle pour leur création par voie de décret.    
Pour conclure, M. Belahmar a insisté sur l’interdépendance avec les autres secteurs pour mener à bien cet ambitieux programme.

lundi 28 mars 2011

OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT EN AFRIQUE DU NORD
L’Eldorado algérien vu d’Autriche





«L’Algérie est différente, elle peut et elle veut s’offrir la qualité!»
La déléguée économique autrichienne à Alger, Mme Ulrike Straka, a estimé que le Président Bouteflika est un garant de stabilité pour son propre pays et pour la région.
Dans le cadre des conférences présentées à Vienne, à l’initiative de la Chambre autrichienne de commerce, portant sur les relations économiques avec l’Afrique du Nord, l’Algérie a été citée comme exemple lors de ce forum, comme étant un pays riche qui dispose de suffisamment de réserves en devises pour assurer le paiement de ses importations durant les quatre prochaines années. En effet, l’Algérie a été présentée, lors de cette rencontre économique, comme un véritable Eldorado. Etant une niche financière intéressante aux yeux des investisseurs, l’Algérie n’est pas intéressée par les crédits étrangers tels que ceux proposés par la Banque africaine de développement (BAD) ou la Banque européenne d’investissement (BEI). Selon la déléguée économique autrichienne à Alger, Mme Ulrike Straka: «L’Algérie est différente, elle peut et elle veut s’offrir la qualité!». Elle présente les marchés algériens comme étant des marchés non saturés offrant la possibilité d’être pionniers dans certains domaines et de ne pas avoir de concurrence. Elle conclut en ajoutant que sur le plan politique, le Président Bouteflika était considéré comme un garant de stabilité pour son propre pays et pour la région. Ce forum a été organisé récemment afin d’apporter de plus amples informations sur l’évolution de la situation politique et économique aux investisseurs autrichiens désirant s’implanter dans la région. Dans un premier lieu, les délégués économiques autrichiens auprès des Chambres autrichiennes de commerce à Alger, Casablanca, Tripoli et au Caire ont présenté la situation politique et économique de chaque pays de la région. La question des garanties bancaires et de la politique de financement a de nouveau été abordée. Ensuite, ont été exposées les relations et la coopération entre l’Union européenne et l’Afrique du Nord, d’où la présence de Mme Ingrid Schwaiger, conseillère auprès de la délégation de l’Union européenne en Algérie. L’actuelle mutation que connaissent certains pays de l’Afrique du Nord, est une aubaine pour les relations économiques et commerciales avec l’Europe et l’Autriche en particulier. Celle-ci a délaissé la région contrairement à la Chine qui a su déceler toutes les opportunités qu’offrent ces pays. L’Autriche a exporté vers les pays de l’Afrique du Nord pour environ 641 millions d’euros de matériel tous domaines confondus et a importé pour une valeur de plus d’un (1) milliard d’euros. Ceci dit, bien que la part des exportations globales du pays ait baissé de 0,65 à 0,59% en 2010, le taux d’exportation vers la région a, quant à lui, augmenté de 5,4% et les importations qui sont principalement dans le domaine des hydrocarbures à 66,5%. Grâce aux différentes réformes économiques telles que la privatisation, la réduction des droits de douane, la réduction d’impôts ainsi que l’aide à l’investissement les pays de l’Afrique du Nord ont atteint un taux de croissance de 5,4% en 2010. Selon le vice-président de la Chambre autrichienne de commerce, Mr. Richard Schenz, il s’agit là d’un taux qui fait rêver l’Autriche. Celle-ci est désormais consciente de l’énorme potentiel économique qui existe dans ces pays et de leur grand besoin en infrastructures, en approvisionnement en eau, en transport et en énergie.
La situation politique et économique de la région préoccupe l’Union européenne. Celle-ci est prête à engager ses ressources tant techniques que financières et de mettre en oeuvre sa longue expérience dans le domaine de la transition démocratique afin d’aider au mieux ces pays. Toutefois, l’Union européenne est bien consciente du potentiel immense que recèle l’Afrique du Nord pour les investissements, les exportations ainsi que la création d’emplois. C’est ainsi que dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage, la Banque Européenne d’investissement est prête à augmenter ses prêts aux pays du sud de la Méditerranée.
Meyssem CHELLOUF

Le Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics du 9 au 13 mai 2011
 Cap sur le programme d'investissement public
 

 
La treizième édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics qui s'est déroulée du 3 au 7 mai  2010 au Palais des Expositions à Alger, de par son succès et le nombre important d'exposants confirme bien que cette manifestation est devenue, au fil des années, la plus importante du genre à l'échelle
continentale. La plupart des exposants considèrent que cette rencontre organisée par  Batimatec Expo a répondu favorablement à leurs attentes. Ce constat a été également repris à travers plusieurs articles de la presse qui a souligné le haut niveau organisationnel du salon et l'intérêt qu'il a suscité auprès du public. Aussi, la prochaine édition du salon Batimatec, qui aura lieu du 9 au 13 mai 2011, sera empreinte de nouveaux succès. Batimatec Expo est une société de droit privé qui a été créée à la suite du redéploiement de la société Spa Batimatec en 2002. Son capital social est de 1 million de dinars. Le siège social est implanté à Draria (Alger). En terme de référence, la société Batimatec Expo a à son actif l'organisation en partenariat avec la Société algérienne des foires et expositions (EPE/SPA Safex) du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics qui est considéré aujourd'hui comme le plus important salon du genre à l'échelle continentale. Cette manifestation qui se tient régulièrement chaque année regroupe environ 800 exposants dont la moitié des sociétés étrangères. La superficie de l'exposition est plus de 22 000 m2.
Les prestations de services qu'offre Batimatec Expo sont multiples et varies. Elles concernent plusieurs domaines notamment le développement et l'organisation de manifestations économiques, commerciales et culturelles telles que salons spécialisés, foires, semaine promotionnelle, séminaires, colloques, regroupement régional et autres, l'assistance technique à la participation à un salon ou une foire, l'assistance technique au développement de supports de communication et enfin la mise en relation d'affaires Batimatec Expo assure également des prestations de services, directement ou par le biais de son réseau de sous-traitance.

K.B.

Les notables et les représentants de la société civile du Sud, reçus par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ont tenu à exprimer toute leur gratitude au Président de la République qu’ils gratifient d’un grand hommage pour son intérêt soutenu porté au développement de cette zone, ô combien nourricière mais restée en marge du développement national de longues années durant.

Les notables et les représentants de la société civile  du  Sud,  reçus par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ont tenu à exprimer toute leur gratitude au Président de la République qu’ils gratifient d’un grand hommage pour son intérêt soutenu porté au développement de cette zone,  ô combien  nourricière mais restée en marge du développement national de longues années durant. Le fait  qui mérite d’être mis en exergue n’est  assurément  pas fortuit d’autant plus que l’hommage émane des témoins des grands bouleversements que connaît la  région dont ils appréhendent, et à juste titre,  un avenir prospère. Dans la vision du Chef de l’Etat, le grand Sud ne doit pas uniquement rattraper tous les retards accumulés pour pouvoir jouer un rôle efficace dans le développement du pays, mais doit surtout conquérir le  rôle stratégique que lui confère sa position frontalière.
Cet  impératif double  trouve une réponse concrète dans le programme du Président de la République visant l’émergence de la région dans son acception véritable et la plus large. Les grands projets dont le Sud a été doté et les moyens conséquents mobilisés pour les traduire dans les faits découlent de cette vision novatrice dont la portée stratégique  n’est pas à démontrer. L’eau acheminée depuis  de très longues distances jusqu’à Tamanrasset et la Transsaharienne qui  rapproche la région du reste du pays et des pays voisins sont des échantillons qui donnent  la mesure des objectifs escomptés par l’action de l’Etat dans ce grand pan du territoire national, tourné aujourd’hui plus vers l’avenir.
La démarche suivie par le Chef de l’Etat  restitue au Sahara  la place et le rôle qui lui siéent. Au-delà des impératifs économiques et stratégiques que prend en charge la politique appliquée dans le sillage du programme présidentiel,  au-delà de la réunion des conditions devant permettre l’émergence de régions productrices de richesses pérennes , il faut dire que l’action de l’Etat est omniprésente  avec l’objectif de régler les problèmes auxquels est confronté le citoyen,   notamment en matière d’habitat, de travail et d’eau potable etc.…ainsi que ceux entravant la promotion des conditions de vie.
Les programmes complémentaires annoncés par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui s’insèrent dans cette vision n’occultent pas les dimensions sociales et stratégiques des  grands projets dont le développement de l’économie et la construction et le renforcement de l’infrastructure.  L’attention entourant cette région de l’Algérie se traduit sur le terrain par des projets concrets et de grande envergure devant promouvoir davantage notamment les zones frontalières auxquelles sont destinés des programmes visant la fixation des populations par la réunion de toutes les conditions de vie normales, comme c’est le cas de ce qui est projeté près des frontières avec la Libye et le Niger.
S. Lamari

Une impulsion sans précédent aux régions du Sud
Le sud algérien qui représente les deux tiers du territoire national a connu dans le passé un retard économique et social assez inquiétant, accentuant encore davantage le déséquilibre régional que l’Etat voulait corriger à travers les programmes spéciaux des années 60 et 70.  Du fait de la panne économique de la décennie 80 suivie de la décennie noire, cette partie du territoire algérien, certes la moins peuplée mais aux richesses économiques, culturelles et touristiques incomparables, avait quelque peu sombré dans l’oubli, se débattant dans de grandes difficultés, aggravées par l’isolement géographique et le manque de ressources de l’Etat.
En lançant son premier programme de relance des activités économiques de proximité, dans les communes, le Président Abdelaziz Bouteflika a consacré une part importantes des ressources dont disposait le pays au début des années 2000, aux wilayas du Sud et de l’extrême Sud. C’est, toutefois, le programme spécial sud qui aura donné une impulsion sans précédent aux régions du Sud, grand comme  trois ou quatre fois un pays européen de la taille de la France ou de l’Espagne. Comment sortir Aïn Guezzam, Timiaouine ou Bordj Bajdi Mokhtar de leur isolement, sachant que certaines communes de l’extrême Sud du pays sont à près de 2500 km d’Alger ? Comment assurer la demande  scolaire, sanitaire et sociale dans ces communes ? Il fallait un programme audacieux, nécessitant des moyens colossaux, un effort extraordinaire, beaucoup de volonté politique. Toutes ces conditions ont été réunies grâce à l’attention prioritaire que le Président Bouteflika imprimera tout au long des deux derniers mandats et du mandat en cours pour centrer le développement sur l’intérieur du pays, plus exactement sur les hauts plateaux et le Sud. Là où doit se construire l’Algérie de demain.
L’isolement des communes les plus reculées et les distances les plus longues sont en train de se réduire grâce à la mise en œuvre d’un programme d’infrastructure des plus ambitieux. Des routes durant le dernier plan 2005-2009 entre les villes du Sud, une autoroute en projet aussi importante sinon davantage que celle qui relie l’Est à l’Ouest du pays, des lignes de chemins de fer, de nouveaux aéroports. Voilà pour les grands projets d’infrastructures sur la base desquelles doit s’articuler la percée économique du Sud algérien.
Des secteurs moteurs de l économie vont connaître une impulsion qui changera, à terme, totalement, l’orientation urbaine et économique du pays. L’objectif global du Président Abdelaziz Bouteflika est de promouvoir la nouvelle Algérie qui regarde vers elle-même, sur son intérieur et non plus exclusivement, vers la mer. Le sud est donc l’avenir du pays. Les chiffres sont en soi très éloquents de l´effort en ce sens qu’il a été accompli en si peu de temps pour moderniser le secteur-clé des transports, en particulier celui des chemins de fer vétuste et dont la réalisation remonte en bonne partie à l’ère coloniale. Durant l’année 2009,  445 km de lignes de chemin de fer ont été réceptionnées dans les hauts plateaux, avec notamment les lignes Sétif-Bordj Bou-Arréridj, Aïn Touta-M'sila, Bordj Bou-Arréridj-M'sila et Tébessa-Aïn Mlila auxquelles sont venues s’ajouter les 865 km de voies réceptionnées en 2010, à l’ouest et dans le sud ouest, au centre et dans le sud du pays.  Ce qui est encore en chantier à l’horizon 2014 autorise tous les espoirs de voir s´intégrer, à terme, les réseaux de communication sur l’ensemble du territoire national. Il ressort à la lumière du bilan de l´année dernière, que les lignes ferroviaires nouvelles en cours de réalisation, représentent 1209 km alors que 48 projets, une moyenne de un par wilaya, sont en phase d'études pour un linéaire de 5866 km de voies ferroviaires nouvelles, que l’Algérie sera largement en tête dans le monde arabe pour ce qui concerne aussi  le réseau de chemin de fer. Le programme du Président de la République à l’horizon 2014 permettra de porter le réseau national de voies ferrées de 3.500 km, actuellement,  à 10.500 km en 2014, soit trois plus de lignes de chemins de fer  au nord, au sud et dans les hauts-plateaux
La vie dans cette région, à Tamanrasset, la plus éloignée, a repris avec  l’arrivée de l’eau de Aïn Salah dans les robinets. Un mégaprojet qu’aucun pays n´a encore osé, en y mettant comme la fait le gouvernement algérien, les moyens qu’il fallait et  surtout sa grande détermination à venir à bout des difficultés des citoyens quel que soit leur lieu de résidence. L’eau à Tam signifie, plus de raison encore pour les populations locales de croire au projet de grand pôle économique de la région, d’une vocation internationale. Le tourisme comme l’Agrumiculture, deux piliers de la croissance et de la création d´emplois consolideront l’équilibre régional voulu par le gouvernement changeront radicalement la vie des  citoyens du sud.  Mais le développement se veut intégré. Surtout pour réduire les déséquilibres comme les distances entre le nord et le sud qui doit émerger comme la locomotive de l’économie nationale.

dimanche 27 mars 2011

Partout l'impatience
A chaque fois que sort un texte qui concerne le monde de l'économie ou des affaires, C'est l'euphorie parmi les concepteurs des réformes. Nous pouvons dire ça y est, cette fois-ci c'est le grand départ. Puisque c'est ainsi que se conçoit une conviction au sommet, c'est la joie avant même tout le temps qu'il nous faudra attendre pour le vérifier et donc prendre notre part de dividendes. On ne va quand même pas dire que note pays n'apporte pas assez d'avantages aux investisseurs étrangers, alors que toutes les réformes tendent à cet objectif. Les cadres d'investissement ont en principe tous été définis, les lois les accompagnant également. Et pourtant, il s'exprime toujours une insatisfaction de la part des associations du patronat étranger qui commencent toutes par se féliciter de ce que notre pays ait exprimé sa volonté à tout faire pour attirer les IDE , à procéder à un certain nombre de "manifestations d'intérêt", puis à prononcer la sentence selon laquelle il nous faudrait aller encore plus loin dans les réformes ou les comportements, la bureaucratie étant placée au premier rang des obstacles parmi les obstacles, le foncier n'en étant pas en reste. Non pas que le chemin de l'Algérie ne soit pas emprunté par les investisseurs, non pas que le nombre de manifestations d'intérêt pour nos entreprises  n'est pas égal ou légèrement inférieur au nombre de privatisations, mais il faudrait bien prendre en compte que le nombre de prises de participation étrangères dans le secteur public économique national devrait être  fatalement évolutif.  Des diplomates de haut rang affectionnent de répéter que notre pays est attractif pour les investissements étrangers sans qu'ils ne puissent posséder ou tenter d'exercer leur influence sur leurs propres entrepreneurs afin que ceux-ci viennent investir chez nous. On ne les voit même pas les réunir et leur expliquer les avantages qu'il y aura à investir en Algérie. 
A quoi bon alors nous répéter ce  que nous savons, à savoir que les assurances de crédit telle la Coface nous a accordé une meilleure notation par rapport au passé. D'un autre côté, des experts qui analysent l'efficacité des politiques relatives à l'investissement étranger se focalisent sur les mesures de politique générale telles les relations de travail, l'émigration du personnel pour les entreprises et la fiscalité, taux de bénéfices rapatriables, etc. S'agit-il de classer les pays par ordre de mesures mises en œuvre ou par ordre dans l'attirance effective des IDE ? Notre pays a  même consenti un effort particulier pour ce qui concerne la mise en place des infrastructures lesquelles, selon ces experts, influent sur la décision d'investir et même celle du choix de l'implantation des investissements, qui seront ainsi attirés. Et pourtant…

N. B.
Fairtrade
 Printpack Alger devient biennal
 

 
Le 3e salon international de l'impression et de l'emballage en Algérie a été reprogrammé par les organisateurs pour mai 2012 au lieu de mai 2011.  Ce salon qui était jusque là annuel devient biennal.  Grâce à cela les organisateurs tiennent à satisfaire la demande de leurs exposants, qui tendent à préférer une organisation biennale du printpack alger, qui sera donc proposé dans les années (2012, 2014, …), laissant place dans les années restantes aux événements similaires dans les régions telles que  "Gulf Print+Pack" à Dubai en avril 2011, 2013, 2015, … ainsi que "Siagra" à Casablanca, mai/juin 2011, 2013, 2015, … Le 3ème salon international de l'impression et de l'emballage en Algérie sera organisé simultanément au plast alger 2012, le 2ème salon international de l'industrie plastique et chimique en Algérie.
L'Algérie représente un marché d'importation de 190 millions d'euros sur le secteur des machines et équipements à imprimer et à emballer printpack alger 2012 est organisé par le spécialiste allemand des salons professionnels, fairtrade, et son équipe allemande et algérienne. fairtrade possède une filiale à Alger déjà depuis 2003. Certifiée ISO 9001:2008 et membre de l'UFI, Association mondiale du secteur des expositions, la Société fairtrade organise des manifestations conformes aux normes de qualité exigées par l'UFI. Le Salon printpack alger 2012 constitue une excellente occasion de présenter des solutions de pointe à une audience professionnelle de toute l'Algérie. C'est en ce haut lieu que les décideurs du secteur, les experts techniques, les leaders technologiques et les professionnels se rencontrent pour créer des réseaux de contacts et faire des affaires. Selon la VDMA, l'Association des constructeurs allemands de machines et d'Installations, l'Algérie représentait en 2009 un marché avec un volume d'importation de 190 millions d'euros portant sur le seul secteur des machines et équipements à imprimer et à emballer soit 131,9 millions d'euros pour machines à emballer (+ 15,0 %) et 58,1 millions d'euros pour technologies de l'impression et du papier (- 16.6 %) Outre le marché des technologies, il existe un marché en croissance constante pour le matériel d'impression et d'emballage, les papiers professionnels, les solutions d'emballage utilisant métal, verre, papier et carton, plastique,… Les exposants du printpack alger 2012 profitent du deuxième programme d'investissement massif de 150 milliards de dollars US entre 2010 et 2014, celui-ci contribuant à développer l'infrastructure du pays. Dans le contexte d'une nouvelle poussée des secteurs de l'édition, de la fabrication et de la transformation des aliments, et, par conséquent, du secteur de l'impression et de l'emballage, des centaines de nouvelles usines seront construites au cours des années à venir dans le cadre d'investissements de multimilliards de dollars. Le secteur de l'impression et de l'emballage en Algérie connaît un niveau de croissance inégalé en Afrique du Nord. Des investissements massifs dans différents secteurs de biens d'équipement et de consommation contribuent à l'accélération de la demande en machines, matériel et solutions d'emballage et d'impression en Algérie. printpack alger 2012 est au service du secteur algérien de l'impression et de l'emballage en tant que vitrine des innovations technologiques, des évolutions et des tendances. Juste comme en 2010 : Pierre Henri Gerbet, Directeur général de Saga a souligné : " printpack alger 2010 a été pour Saga un événement très réussi, celui-ci nous ayant permis de rencontrer de nombreux nouveaux clients, de conclure des affaires directement sur notre stand et de renforcer notre marque aux yeux de nos clients et du marché algérien en général. Sur fond de croissance soutenue et de climat d'investissement gagnant en intensité au sein du marché algérien de l'impression, printpack alger a parfaitement réussi sa mission qui est celle de constituer une plate-forme de premier ordre pour notre secteur. "   Les remarques de M. Mustapha Merzouk, Directeur général de Gipec ont été elles aussi positives : " Avec un chiffre d'affaires de quelque 75 millions de dollars US et 30 années d'expérience, Gipec est le leader de l'industrie algérienne du papier et l'un des premiers partenaires de l'industrie du papier et de la cellulose en Afrique. Au Salon printpack alger 2010, c'est avec succès que nous avons exposé nos produits avec nos deux marques Embag et Sacar. Ayant solidement investi dans de nouvelles machines et de nouveaux équipements, nous avons été en mesure d'améliorer notablement la qualité de nos produits. " Pour sa part, Christian Deufert, cadre auprès de l'exposant allemand Windmöller & Hölscher, une des compagnies leaders à l'échelle mondiale dans le secteur de l'emballage souple, s'est également dit impressionné par le résultat de l'événement : " Grâce aux opportunités d'affaires générées sur un marché algérien en croissance, printpack alger 2010 a été pour nous un succès retentissant. Nous avons vendu un bon nombre de machines à imprimer et d'extrudeuses. Notre objectif à présent est de réaliser une croissance supérieure à celle du marché et de devenir chef de file du marché en Algérie. " En Algérie, des revenus pétroliers et gaziers considérables accompagnés d'une ouverture économique, de libéralisations et de privatisations sont à l'origine d'une augmentation constante du PIB située entre 3 % et 6 % au cours de ces dernières années. Avec un PIB de 140.8 milliards de dollars US en 2009, des réserves de change de 149.0 milliards de dollars US fin 2009 et des exportations de produits pétrochimiques s'élevant à 42.8 milliards de dollars US en 2009, l'Algérie est, après l'Afrique du Sud et le Nigeria, le plus puissant moteur économique du continent africain. Les importations ont progressé, passant de 26,35 milliards de dollars US en 2007 à 37,99 milliards en 2008 (+44,2 %) et à 39,1 milliards de dollars US en 2009 (+2,9 %). Le secteur de l'impression et de l'emballage en Algérie connaît un niveau de croissance inégalé en Afrique du Nord. Des investissements massifs dans différents secteurs de biens d'équipement et de consommation contribuent à l'accélération de la demande en machines, matériel et solutions d'emballage et d'impression en Algérie.

K.B.

samedi 26 mars 2011

Salon national inversé de la sous-traitance
 Promouvoir, développer et protéger la production nationale
 

 
La Chambre algérienne de commerce et d'industrie organise la première édition du Salon national inversé de la sous-traitance (Sanist) qui est prévue du 25 au 28 avril 2011 au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger) avec la collaboration de la Safex et des bourses régionales de sous-traitance du Centre, de l'Est et du Sud. L'organisation du Sanist s'inscrit dans le cadre les orientations des plus hautes autorités politiques de notre pays qui cherchent à promouvoir, développer et à protéger la production nationale. Elle vise notamment à substituer la production locale aux importations et à accroître l'intégration industrielle nationale. C'est dans ce sens que le Sanist est un salon national qui est réservé exclusivement aux opérateurs algériens, industriels ou prestataires de service, et n'acceptant aucune présence de firmes étrangères ou leurs représentants en Algérie ni en qualité d'exposants ni en qualité de visiteurs.
Ce rendez-vous économique, qui verra la participation de grandes entreprises dont "Sonatrach", "Sonelgaz", "Saidal", l'Entreprise nationale des complexes industriels, la compagnie "Air Algérie" et l'Office national de l'hydraulique et d'assainissement, constituera un espace de rencontres entre les donneurs d'ordre et les receveurs d'ordre. Placé sous le haut patronage du président de la République ce Salon a pour objet de regrouper l'ensemble de receveurs nationaux d'ordre, c'est-à-dire, les sociétés industrielles et prestataires de services. Une vingtaine d'exposants, parmi lesquels de grandes sociétés publiques, comme Air Algérie,  SNVI et Eniem sont attendues pour ce Salon. L'objectif visé à travers l'organisation de ce carrefour est de contribuer à la traduction concrète des orientations des plus hautes autorités du pays visant tout particulièrement la promotion, le développement et la protection de la production nationale. Il s'agit également de permettre à un maximum de donneurs d'ordres et de receveurs d'ordres de se rencontrer, contribuer à la substitution de la production nationale aux importations, accroître l'intégration industrielle nationale par le développement de la sous-traitance, améliorer la connaissance du potentiel de production nationale, et favoriser la diversification de la production nationale. Le concept de salon inversé est utilisé de par le monde, principalement dans le domaine de la sous-traitance. Un salon classique est un espace physique où se rencontrent des vendeurs et des acheteurs, les premiers exposant les produits ou les services qu'ils fabriquent ou qu'ils fournissent et les seconds viennent en visiteurs rencontrer les vendeurs et voir leurs produits ou services sur leurs stands. Dans le cas d'un salon inversé, c'est l'inverse qui est organisé. Les exposants sont les acheteurs et exposent leurs besoins en achats de produits, fournitures ou services. Les vendeurs viennent en visiteurs pour prendre connaissance des besoins des acheteurs et tenter d'y répondre selon des conditions techniques et commerciales qui se négocient entre les deux parties. Le Sanist est un salon inversé réservé exclusivement aux industriels et prestataires de services nationaux, n'acceptant aucune présence directe ou indirecte d'entreprises ou de fournisseurs étrangers. Il s'agit à travers l'organisation de ce salon de contribuer à la traduction concrète des orientations des plus hautes autorités du pays visant tout particulièrement la promotion, le développement et la protection de la production nationale en particulier. L'organisation du Sanist constitue sans nul doute un cadre original et approprié pour booster les relations de sous-traitance entre les entreprises nationales industrielles, grandes entreprises, PMI ou microentreprises et renforcer le tissu industriel et l'intégration économique nationale. Sont admises pour exposer au Sanist, les entreprises recherchant des receveurs d'ordres de droit algérien pour s'approvisionner en composant ou semi produits à incorporer dans leurs productions finales. C'est le cas des entreprises industrielles activant dans la mécanique, la construction métallique, l'électricité, l'électronique, l'électroménager. Elles peuvent aussi s'approvisionner en pièces et articles nécessaires à la maintenance et à la réparation de leurs équipements de production ou de leurs parcs d'engins, lorsque les volumes des achats sont significatifs. C'est le cas des entreprises activant dans les secteurs des hydrocarbures, de l'énergie  électrique, des mines, des industries pétrochimiques, de la sidérurgie, de la métallurgie, des cimenteries, des briqueteries, des travaux publics, des transports  terrestre, ferroviaire, aérien, maritime, de la réparation navale, des industries manufacturières. Sont également admises à l'exposition les entreprises activant dans le montage d'équipements et d'appareils (SKD, CKD) et recherchant des sous-traitants pour   intégrer davantage leurs productions ainsi que les entreprises qui, tout en étant elles-mêmes des receveurs d'ordre, recherchent des sous-traitants pour s'approvisionner en articles à incorporer dans leurs productions (sous-traitants de rang 2).
Klilya B.


jeudi 24 mars 2011

Le cabinet TMC s’installe en Algérie : Former 5000 agents entre commerciaux et managers en trois ans


image
Photo : Slimene S.A.
Training and Management ConseilTMC, un cabinet international en formation commerciale, management opérationnel et relations clients, a décidé de s’installer en Algérie.
Il vient ainsi couvrir tout le Maghreb en ouvrant, hier, sa filiale algérienne. TMC (Training and Management Conseil) est déjà présent à Casablanca depuis 2002 et Tunis, depuis  mai  2009. Ce groupe européen, au départ, est désormais sur tous les continents  y compris en Afrique où il dispense de la formation et du conseil en matière de vente, de management...
M. Ali Azzouz, le gérant associé de ce cabinet et qui  est chef d’entreprise, explique que les objectifs premiers de cette installation est de « faire profiter les entreprises algériennes de l’expérience du cabinet en matière de formation commerciale, de relations clients et de management opérationnel ». Le cabinet a des partenaires importants dans les domaines de l’informatique comme Xeros, le tourisme et l’hôtellerie, à travers le groupe Accor, tous deux  présents en Algérie. « 70 % du portefeuille du groupe sont des multinationales », selon les responsables de TMC.  Ceux-ci ne cachent pas leur désir de combler des insuffisances et « d’accompagner les équipes de vente des entreprises algériennes dans le développement de leurs activités ». Des commandes sont déjà prévues pour des entreprises des secteurs des banques, de l’agroalimentaire et des télécommunications. TMC a déjà organisé des sessions pour le compte des personnels du groupe Accor, ici en Algérie. Pour M. Azzouz, l’installation du cabinet en Algérie « nous évite les transferts de devises » en contrepartie de la formation. Pour les trois prochaines années, dit-il, « il est prévu la formation de 5000 agents entre commerciaux et managers ». Des consultants « certifiés TMC » sont détachés pour l’occasion.
Mme Fedwa Rahil, elle-même petit produit typiquement TMC, explique que le cabinet européen a décidé de s’installer après avoir constaté « un déficit en matière de cabinets spécialisés » sur le marché algérien. Il y a des institutions locales de formation mais « elles sont strictement généralistes », observe-t-elle. Il s’agit, bien entendu de l’Ecole supérieure de commerce, de HEC plus récemment. Une étude faite par cet organisme a montré tout le besoin qu’il convient de combler et ce suite à la concurrence qui s’est installée dans le sillage de l’arrivée de grands groupes internationaux sur le marché national. TMC a, semble-t-il, ses propres outils et méthodes qui sont « son patrimoine propre ».
M. Yann Dolleans, directeur général de TMC-Afrique qui a tenu à assister à la conférence de presse de lancement, hier, a relaté sa propre expérience au Maroc dans ce domaine. Pour lui, l’intérêt d’acquérir de nouvelles techniques par les commerciaux et managers algériens n’est plus à démontrer car « vous avez beau avoir le meilleur service, le meilleur produit, cela ne suffit pas », dit-il.

Douanes : Le nouveau code sera adopté avant la fin de l’année