Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 25 décembre 2014

Sellal inaugure la 23ème Foire de la production algérienne

Sellal inaugure la 23ème Foire de la production algérienne     

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inauguré, mercredi au Palais des Expositions (Pins maritimes) à Alger, la 23ème Foire de la production algérienne qui réunit 418 producteurs nationaux de différents secteurs d'activités.
M. Sellal était accompagné lors de la cérémonie d'inauguration de la Foire, qui se tient du 24 au 30 décembre, par des membres du gouvernement.
Des produits industriels et de grande consommation sont exposés à la 23ème Foire de la production algérienne et concernent six secteurs d'activités représentés par 186 entreprises publiques et 232 privées, installées dans des stands sur une superficie totale de 13.577 m2.
Il s'agit de l'agroalimentaire, les industries manufacturières, l'énergie,  chimie et pétrochimie, les industries électriques et électroniques, la mécanique, sidérurgie et métallurgie, et les services de télécommunication et des agences de communication et publicité.
La Foire comprend un espace vente d'une superficie de 1.000 m2.
A la même occasion, la quatrième édition du salon des banques, assurances et des produits financiers "Expofinances 2014", organisée par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), a été inaugurée.
L'exposition se déroulera jusqu'au 30 décembre et regroupera les différents opérateurs des banques, assurances, des institutions de la bourse et des sociétés émettrices de titres, ainsi que des sociétés et des organismes de promotion immobilière utilisant les crédits.
Plusieurs conférences et ateliers seront animés lors de cette manifestation économique, portant notamment sur les dispositifs de financement des PME/PMI, la maintenance immobilière, l'entrée en bourse des PME et le e-paiement.
APS

mercredi 24 décembre 2014

Algérie-UE: Plus de 8 mds de dollars de manque à gagner de recettes douanières



L’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne a engendré un manque à gagner de plus de huit (8) milliards de dollars aux recettes douanières algériennes depuis sa mise en oeuvre en 2005 jusqu'à fin 2013, a appris mardi l'APS auprès de sources douanières.
Le montant total de la moins-value fiscale induite par la mise en oeuvre de cet Accord d’association s'est élevé à 658,7 milliards (mds) de DA, soit plus de 8 mds de dollars, entre 2005 et fin 2013, précise la même source.
Le manque à gagner fiscal s’est creusé successivement depuis 2005, affecté par le démantèlement tarifaire prévu par cet accord commercial entré en vigueur il y a neuf (9) ans.
Ce manque à gagner en termes de recettes fiscales a été de 7,7 mds de DA en 2005, de 31 mds de DA en 2006 puis de 38,8 mds de DA en 2007, selon les chiffres fournis par cette source.
A partir de 2008, la moins-value fiscale a nettement doublé à 75 mds de DA avant de passer à 85,3 mds de DA en 2009 pour redescendre à 76,6 mds de DA en 2010, année durant laquelle l’Algérie a entamé, par une décision unilatérale, l’application du gel du démantèlement tarifaire prévu par cet accord afin de préserver certaines de ses filières productives.
Mais en dépit de ce gel, le manque à gagner a progressé par la suite pour atteindre un montant de 104 mds de DA en 2011, de 110,1 mds de DA en 2012 et de 130,1 mds de DA en 2013.
''Cette moins-value aurait été plus importante s’il n’y avait pas eu cette décision du gouvernement de geler le démantèlement tarifaire'', commente la même source.
Quant au manque à gagner enregistré suite à l’accord de la Grande zone Arabe de libre-échange (GZALE), entré en vigueur en 2009, il s'est élevé à 65,5 mds de DA entre 2009 et fin 2013.
"Avec ces deux espaces commerciaux (UE et GZALE), nous avons perdu plus de 724,2 mds de DA, soit plus de 9 mds de dollars", relève cette source qui souligne les déséquilibres, sans cesse croissants, caractérisant les échanges entre l’Algérie et l’UE.
L’Accord d’association Algérie-UE, poursuit-elle, a largement profité à la partie européenne qui n’a pas, en contrepartie, satisfait la demande de l’Algérie pour son accompagnement dans la mise à niveau de son économie, pourtant prévu dans l’accord.
APS

jeudi 18 décembre 2014

Le FMI salue le regain d’activité économique de l'Algérie mais constate des vulnérabilités

Le FMI salue le regain d’activité économique de l'Algérie mais constate des vulnérabilités     

Le conseil d’administration du FMI a salué, dans sa nouvelle évaluation de la situation économique de l’Algérie, le regain d’activité économique du pays mais tout en relevant des vulnérabilités dans un contexte de baisse des prix de pétrole.
C’est l’une des principales conclusions de l’institution de Bretton Woods publiées jeudi soir dans sa note d’information suite à la réunion de son conseil d’administration tenue le 1er décembre dans le cadre de son évaluation annuelle de l’économie de l'Algérie conformément aux dispositions de l’article IV de ses statuts.
Dans son analyse de la situation économique qui a prévalu en Algérie durant l’année 2014, le conseil d’administration du FMI souligne que l’activité économique s’est raffermie avec une croissance du PIB réel qui devrait se hisser à 4% en 2014 contre 2,8% en 2013.
Cette institution financière internationale note que le secteur des hydrocarbures devrait progresser pour la première fois en huit ans tandis que dans les autres secteurs, la croissance reste "porteuse".
L’inflation, ajoute le Fonds, a marqué un net repli pour se situer à 2,1% grâce en partie au resserrement de la politique monétaire.
Pour le FMI, "l’Algérie continue à avoir d’importantes marges de manoeuvre sur les plans extérieur et budgétaire mais les menaces qui pèsent sur la stabilité macroéconomique s’accentuent".
Pour la première fois en près de 15 ans, le compte des transactions courantes devrait se solder par un déficit, avance le Fonds.
A moyen terme, les déficits devraient se creuser car la forte consommation intérieure d’hydrocarbures et la baisse des cours du pétrole sont défavorables aux recettes d'exportations, tandis que les importations, stimulées par les dépenses publiques, continuent d’augmenter, indique cette institution qui observe que les exportations ne sont pas suffisamment diversifiées.
Le déficit budgétaire devrait se creuser à plus de 7% en raison du recul des recettes d’hydrocarbures, de la nette hausse des dépenses d’investissement et de la poursuite des fortes dépenses courantes, avise-t-il.
Pour le FMI, les recettes hors hydrocarbures sont inférieures à leur potentiel, la masse salariale est élevée, et les subventions et transferts sont coûteux, représentant environ 26% du PIB, indiquant que l’épargne budgétaire devrait baisser pour la deuxième année consécutive.
"L’Algérie jouit certes d’une stabilité macroéconomique, mais elle a besoin d’une croissance plus rapide et plus solidaire pour créer suffisamment d’emplois à l’intention de sa population jeune", préconise-t-il.
Sur la base de l’ensemble de ces données, le conseil d’administration du FMI s’est félicité, tout d’abord, "du regain d’activité économique, du nouveau recul de l’inflation et de l’ampleur des marges de manoeuvre mais constate, en même temps, des vulnérabilités croissantes dans un contexte de baisse des prix du pétrole: détérioration de la situation budgétaire et du solde des transactions courantes et diminution de l’épargne budgétaire et des réserves de change."
En conséquence, il préconise de prendre rapidement des mesures pour préserver la stabilité macroéconomique, en les complétant par des réformes de grande envergure pour diversifier l’économie, améliorer la compétitivité et promouvoir une croissance solidaire et la création d’emplois.
Il souligne la nécessité d’un assainissement persistant des finances publiques, ancré sur des règles budgétaires crédibles pour remédier au déficit budgétaire croissant et assurer la viabilité des finances publiques.
Dans ce sens, il a salué l’intention des autorités algériennes de passer à un cadre budgétaire à moyen terme et de continuer à renforcer la gestion des finances publiques.
Le FMI  souligne aussi qu’il est favorable à une augmentation des émissions de bons du trésor pour contribuer à résorber les liquidités, en réduisant le besoin de recourir au fonds d’épargne pétrolière pour financer le budget, tout en approfondissant en même temps le marché de capitaux.
Il s’est ainsi félicité de l’élaboration prévue de nouveaux instruments de politique monétaire, avec l’appui du FMI, pour assurer la gestion des liquidités.
Les membres du conseil d’administration du FMI ont reconnu d’un commun accord que la sauvegarde de la stabilité extérieure est prioritaire et exige une stratégie efficace, visant à diversifier les exportations du pays tout en améliorant la capacité d’exportation du secteur des hydrocarbures.
APS

Promotion du partenariat Algéro-français en matière de gestion hôtelière, thème d'une rencontre à Alger

Promotion du partenariat Algéro-français en matière de gestion hôtelière, thème d'une rencontre à Alger     

La promotion du partenariat entre l'Algérie et la France dans le domaine de "l'hôtellerie et de l'ingénierie touristique" a été au centre d'une rencontre organisée mardi à Alger.
La ministre du Tourisme et de l'artisanat, Nouria Yamina Zerhouni a souligné l'importance de cette rencontre qui a regroupé les opérateurs des deux pays dans le domaine du tourisme et de la gestion hôtelière, ce qui dénote, "la volonté des deux pays de renforcer la coopération pour bâtir ensemble un partenariat stratégique, durable et mutuellement bénéfique".
La ministre a passé en revue les réalisations accomplies par son secteur, en matière de formation, de valorisation des ressources humaines et de développement des services, en tirant profit des expériences étrangères.
Elle a, dans ce sens, préconisé "d'améliorer la formation dans les divers métiers du tourisme, notamment en matière de gestion hôtelière pour assurer un meilleur encadrement pour le management et la gestion des activités touristiques".
"Le Schéma directeur d'aménagement touristique" (SDAT) qui trace la politique touristique de l'Algérie à l'horizon 2030, constitue "le cadre stratégique de référence par excellence", a-t-elle rappelé.
Le SDAT repose sur cinq axes, portant essentiellement sur la nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique au tourisme de manière à associer le secteur aux efforts de développement économique et à générer l'emploi au profit des jeunes.
Il concerne aussi le développement de pôles et villages touristiques d'excellence par la rationalisation de l'investissement, le respect du plan qualité touristique par la formation de la ressource humaine, l'établissement du partenariat public-privé.
La ministre a insisté sur l'impératif de tirer profit de l'expérience des experts français dans ce domaine, eu égard "à la place de choix" qu'occupe la France dans le domaine touristique, précisant qu'elle constitue la première destination touristique au monde.
L'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié a souligné l'importance d'encourager et de développer la coopération et le partenariat entre les deux pays, notamment dans le secteur touristique, eu égard à la richesse et la diversité touristique de l'Algérie.
Il a, dans ce sens, mis en avant "la grande expérience" de la France dans le domaine, affirmant la disponibilité des experts de son pays à mettre à profit leurs expériences dans le domaine de gestion hôtelière.
Le diplomate français a, en outre, souligné que le secteur du tourisme était générateur d'emploi et contribuait à la réalisation du développement durable, estimant à 1 milliard le nombre de touristes à travers le monde.
Un nombre appelé à augmenter pour atteindre 2 milliards durant les quinze prochaines années, a-t-il ajouté. La rencontre a été ponctuée par plusieurs interventions d'opérateurs et experts algériens et français qui ont insisté sur la nécessité de développer et d'améliorer le niveau de formation, notamment en matière de gestion hôtelière.
Les conférenciers ont évoqué le rôle de l'Office national algérien du tourisme (ONAT) dans la promotion du tourisme interne.
APS

mercredi 10 décembre 2014

Les opportunités d'investissement en Algérie présentées à Londres

Les opportunités d'investissement en Algérie présentées à Londres     


Un forum algéro-britannique sur le commerce et l'investissement en Algérie se tient mercredi à Londres pour notamment présenter les opportunités d'affaires en Algérie à même de promouvoir davantage le partenariat économique entre les deux pays.
La rencontre est marquée par la présence des ministres de l'industrie et des mines, Abdeslem Bouchouareb, et du commerce, Amara Benyounes, aux côtés du ministre britannique des affaires étrangères, Phillip Hammond, et du représentant personnel du premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique algéro-britannique, Lord Richard Risby.
Cette manifestation économique vise à présenter aux hommes d'affaires britanniques les opportunités d'investissement en Algérie et les avantages comparatifs du marché algérien et à identifier les secteurs dans lesquels les deux pays peuvent renforcer davantage leur coopération économique.
"Les sociétés britanniques commencent à découvrir le marché algérien et veulent faire plus encore. Il s'agit donc de faire connaître les opportunités que représente le marché algérien et de promouvoir le partenariat économique algéro-britannique, au moment ou notre économie est orientée vers la diversification", a précisé une source diplomatique algérienne à l'APS.
Lord Risby avait déclaré lors de sa visite à Alger en novembre dernier, que ce forum constituait une étape "importante" dans le renforcement du partenariat entre les deux pays et il visait à montrer à la communauté des investisseurs britanniques que l'Algérie "est un pays ouvert aux affaires".
Des hommes d'affaires et des porteurs de projets algériens et britanniques prennent part à la rencontre qui va se dérouler, après la séance d'ouverture, sous forme de rencontres interactives pour permettre d'initier des projets de partenariat potentiels.
Le partenariat dans tous les secteurs économiques sera évoqué lors de cette rencontre, de même que la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et la promotion de l'enseignement de la langue anglaise, notamment à travers les activités du British Council en Algérie.
L'idée de cette rencontre avait été proposée la première fois en juin dernier à l'occasion de la visite de Lord Risby à Alger, et avait été "reçue positivement" du côté algérien, a souligné la source diplomatique.
Selon la même source, le forum vient à "point nommé", puisque sa tenue permet de "conforter la vision britannique accordée à l'importance de l'Algérie, comme étant un pays prioritaire avec lequel la Grande-Bretagne voudrait développer ses relations".
"Avec son potentiel économique, sa stabilité politique et sa position géostratégique, l'Algérie est un marché captif, aux nombreux avantages comparatifs, alors que la Grande-Bretagne est une économie solide qui se porte bien au sein de l'Union européenne. De là, il y a pour les deux parties un intérêt commun à développer et diversifier une coopération mutuellement bénéfique", a relevé la même source.
A l'occasion de ce forum, il est prévu l'installation d'une commission mixte de haut niveau et la signature d'un accord bilatéral sur la non double imposition au profit des opérateurs économiques des deux pays.
En 2013, la Grande-Bretagne occupait la 7è place d'échanges avec l'Algérie avec un volume de 7,19 milliards de dollars d'exportations algériennes.
Les importations étaient de l'ordre de 1,17 milliards de dollars, et ont consisté principalement en des biens d'équipements, des produits chimiques et alimentaires.
En septembre dernier, le Foreign Office avait publié une note d'information sur l'Algérie destinée aux milieux d'affaires britanniques dans laquelle il avait assuré que l'Algérie était un pays "politiquement stable" et où "les affaires peuvent prospérer".
Outre les relations économiques, les relations entre l'Algérie et la Grande-Bretagne au plan politique se sont intensifi
ées ces dernières années.
Au plan sécuritaire, Alger et Londres expriment une convergence totale de vues dans le domaine de la lutte antiterroriste, notamment le refus de versement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d'otages afin de tarir les sources de financement du fléau du terrorisme qui menace la paix et la sécurité dans le monde.
Les relations entre les deux pays se sont renforcées davantage depuis la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Londres en 2006 et celle du Premier ministre britannique, David Cameron, à Alger en janvier 2013.
 APS

samedi 6 décembre 2014

L'Algérie et la France soulignent leur volonté de hisser leur partenariat économique

L'Algérie et la France soulignent leur volonté de hisser leur partenariat économique     




L'Algérie et la France ont souligné, à l'issue de la 2ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), tenue jeudi à Paris, leur volonté de hisser le niveau du partenariat économique et industriel entre les deux pays et réaffirmé leur volonté commune d’approfondir leur dialogue politique au plus haut niveau.
"Les deux parties ont souligné leur volonté de hisser le partenariat économique et industriel entre la France et l’Algérie au niveau d’excellence de leurs relations politiques et se sont félicitées de la réussite de la deuxième session du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) tenue à Oran le 10 novembre 2014, à l’occasion de l’inauguration de l’usine Renault Algérie Production", selon le communiqué conjoint rendu public à l'issue de la 2ème session du CIHN.
Les deux parties ont également réaffirmé leur volonté commune d’approfondir leur dialogue politique "au plus haut niveau" et souligné leur appréciation pour "la qualité et la régularité des rencontres entre les deux gouvernements".
Elles ont, en outre, pris note "avec satisfaction" de la première session du dialogue stratégique qui s’est tenue au niveau des secrétaires généraux des ministères des Affaires étrangères le 16 octobre dernier.
Cette session à laquelle ont pris part un certain nombre de membres des deux gouvernements, a permis de dresser un bilan des progrès effectués dans la feuille de route bilatérale retenue lors de la première session du 16 décembre 2013 à Alger et de "fixer de nouveaux objectifs ambitieux" dans l’ensemble des volets de la relation bilatérale, est-il mentionné dans le document.
APS

vendredi 5 décembre 2014

Visite de Sellal à Paris : une moisson d’accords signés

Sellal Valls Algérie France L'Economiste Maghrébin




A l’ouverture des travaux de la deuxième session du Comité intergouvernemental de haut niveau ( CIHN ) algéro-français, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, actuellement en visite à Paris à la tête d’une importante délégation de ministres et d’hommes d’affaires, a évoqué la sortie de l’usine d’Oran de la première Renault Symbol fabriquée en Algérie, comme constituant  «le bon exemple de partenariat gagnant-gagnant que nous ambitionnons de démultiplier avec les opérateurs français dans d’autres domaines d’activité, tels que l’agriculture, l’énergie et le tourisme», s’est-il réjoui.
Au terme de la visite de M. Sellal à Paris, les deux parties ont signé les accords suivants, rapporte notre confrère algérois El Watan:
1- Convention de partenariat pour la création d’un centre d’excellence algéro-français de formation aux métiers de l’énergie et de l’électricité.
2- Conventions de coopération dans le domaine du sport
3- Convention de coopération professionnelle entre le ministère de l’Industrie et des Mines et l’Institut d’Economie Industrielle ( IDEI ) concernant l’accompagnement pédagogique au développement de l’Ecole nationale d’économie industrielle ( ENEI ).
4- Protocole d’accord entre la société IBSE International et le ministère algérien de  l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville sur des garanties d’achat de la production d’IBSE (préfabriqués).
5- Déclaration d’intention sur la coopération de défense.
6- Accord de coopération scientifique et technique dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.
7-Protocole d’accord pour l’extension de l’activité Cital à l’ingénierie, la fabrication et la maintenance d’autorails entre la SNTF, Cital, Ferrovial , EMA, Alstom Transports et Alstom/Algérie.
8- Protocole d’accord pour la constitution d’une société mixte en matière de semences céréalières et fourragères entre Axéréal et l’Office algérien interprofessionnel des céréales.
9- Convention cadre de partenariat économique et d’appui technique à la structuration et au développement de la filière bovine algérienne entre SGP Proda et Onilev pour la partie algérienne et Interbev pour la partie française.
10- Création d’une JV (49-51%) dans le domaine des études et engineering pour la réalisation des infrastructures et matériels ferroviaires, entre Sitirail ( filiale de SNTF ) et Systra/France.
 Économiste Maghrebin

samedi 22 novembre 2014

L’unique candidat à la présidence du FCE a clôturé jeudi sa campagne à Alger


Ali Haddad a affirmé qu’il était “primordial de travailler à réaliser la jonction des efforts du gouvernement avec ceux des entreprises pour créer les synergies indispensables à l’accélération de la croissance de notre économie”.
L’unique candidat à la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad patron du Groupe ETRHB, a clôturé, jeudi à l’hôtel El-Aurassi, sa campagne en apothéose, en présence d’une dizaine de ministres, entre autres, Mohamed Djellab (Finances), Abdeslam Bouchouareb (Industrie et Mines), Amar Ghoul (Transports), Abdelmalek Boudiaf (Santé), mais également le président du Conseil national économique et social et le secrétaire général de l’UGTA.
Il était difficile de trouver une place dans la grande salle Mawakif de l’hôtel El-Aurassi. Tout a été minutieusement préparé pour réussir un show à l’américaine. En terrain  conquis, Ali Haddad n’avait pas besoin de forcer sur les mots pour convaincre une assistance acquise à sa candidature. “En me portant candidat à la présidence de notre association, j’ai pour ambition d’apporter ma pierre à la construction d’une représentation réelle des entreprises algériennes, une représentation dont l’objectif est de mobiliser toujours les chefs d’entreprise au service de l’économie nationale, au service du développement économique et social. Mon engagement, à cet égard, se fonde sur les valeurs qu’a toujours portées notre association, à savoir la promotion de l’entrepreneuriat, l’initiative privée, le pragmatisme, le travail sérieux, l’intérêt général”, a-t-il souligné dans son programme. “L’enjeu pour tous est de réussir notre projet de société et de faire de l’Algérie un pays émergent”, a estimé M. Haddad, plaidant pour l’organisation d’une “connexion adroite et pertinente” avec les pouvoirs publics.
Le candidat à la présidence du FCE considère qu’au stade actuel d’évolution de l’économie algérienne, “il est primordial de travailler à réaliser la jonction des efforts du gouvernement avec ceux des entreprises pour créer les synergies indispensables à l’accélération de la croissance de notre économie et réunir les conditions de la confiance, préalables incontournables à l’investissement”. M. Haddad estime que “les exigences de l’intérêt général  et la rentabilité des investissements ne doivent pas s’opposer, car ce n’est que de leur convergence réussie et assumée que peuvent naître des avancées les plus significatives”.
Le patron de l’ETRHB ambitionne de  faire du Forum des chefs d’entreprise le pôle représentatif de l’entreprise algérienne. Tirant les enseignements des déplacements organisés, dans le cadre de la campagne, à Oran, Bordj Bou-Arréridj, Constantine et Ghardaïa, M. Haddad veut organiser une plus grande proximité avec les adhérents.
L’unique candidat à la présidence du FCE s’est engagé à fédérer toutes les entreprises algériennes, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, pour constituer une force économique nationale porteuse de croissance et de développement.
M. Haddad compte mobiliser les chefs d’entreprise afin qu’ils fassent entendre leur voix. Il a annoncé la mise en place d’une charte des entrepreneurs, pour la défense des valeurs citoyennes et éthiques. Il promet le déploiement des efforts pour redonner vie et envergure au tissu industriel.
M. Haddad s’est engagé à organiser au courant du premier semestre 2015, un symposium qui portera sur le rôle et la contribution de la diaspora, dans le développement industriel en Algérie. Il travaillera à la promotion de l’entrepreneuriat féminin.
M. Haddad s’est engagé à œuvrer à l’ouverture à l’initiative privée des transports aérien et maritime de voyageurs et de marchandises, le transport de l’énergie et de l’électricité et du secteur bancaire.
Le patron du groupe ETRHB indique que le FCE s’attachera à mettre en place un incubateur économique pour encourager les jeunes à créer leur entreprise. Cet incubateur sera relié aux incubateurs internationaux, comme ceux qui existent aux États-Unis d’Amérique, au Japon et à Singapour.
M. Haddad s’est engagé à prendre en charge, avec l’aide des membres du FCE, dans le cadre de l’entrepreneuriat local, la formation de 50 à 100 jeunes porteurs de projets par wilaya. L’unique candidat à la présidence du FCE évoque la création d’une cellule au sein de l’organisation patronale dont la mission sera de prendre en charge les entreprises en difficulté.
Il compte également, en collaboration avec les pouvoirs publics, de reprendre la campagne “consommons national” que le FCE avait lancée en 2003, en mettant en place des mécanismes qui obligeraient les entreprises étrangères de réalisation à recourir aux produits locaux lorsqu’ils répondent aux exigences de qualité requises. Il propose la création d’une banque d’investissement dont le capital sera ouvert à l’actionnariat privé et institutionnel pour accompagner les champions industriels.
Liberté

lundi 17 novembre 2014

La Conférence à Londres sur les investissements en Algérie renforcera le partenariat

La Conférence à Londres sur les investissements en Algérie renforcera le partenariat






La conférence sur les opportunités d'investissements en Algérie, prévue le 10 décembre prochain à Londres, représente une "étape importante" dans le renforcement du partenariat algéro-britannique, a indiqué, dimanche, le représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby.
En visite à Alger les dimanche et lundi, M. Risby a déclaré, à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, que cette conférence prévue dans la capitale britannique serait "une étape importante dans la construction d'un excellent partenariat" entre les deux pays.
L'objectif de cette conférence est de "montrer à la communauté des investisseurs britanniques que l'Algérie est (un pays) ouvert aux affaires", a ajouté M. Risby qui avait été nommé en 2012 en qualité de représentant personnel du Premier ministre britannique, David Cameron pour l'Algérie.
Il a précisé que les discussions avec M. Yousfi avaient porté sur l'organisation
de cette conférence à laquelle prendront part le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue britannique, David Cameron.
Abordant les relations énergétiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, Lord Risby a indiqué que les deux pays fêtaient cette année le cinquantenaire de leur partenariat dans ce domaine stratégique.
A ce titre, il a relevé que les échanges commerciaux avaient connu une hausse notable durant ces deux dernières années, particulièrement, et ce, aussi bien dans le domaine de l'énergie que dans d'autres secteurs.
Les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 1,6 milliard de dollars en 2010 à 6,7 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de  280% en un laps de trois années.
Si les relations économiques bilatérales sont essentiellement axées sur les hydrocarbures, les deux pays ont, cependant, décidé de promouvoir des secteurs également porteurs tels l'industrie pharmaceutique, les finances, l'agriculture ainsi que de l'éducation.
La dynamique des relations algéro-britanniques s'est traduite par la la signature de deux accords de coopération dans les domaines de l'enseignement supérieur et des activités spatiales civiles.
Un accord sur la non-double imposition devrait être signé avant la fin de l'année en cours.
A souligner que le Foreign Office avait publié, en septembre dernier, une note d'information sur l'Algérie destinée aux milieux d'affaires britanniques dans laquelle il leur a assuré que l'Algérie est un pays "politiquement stable" où "de nombreuses entreprises britanniques font état d'opérations commerciales réussies avec l'Algérie, loin de toute pratique de corruption".
Par ailleurs, une délégation d'hommes d'affaires britanniques effectuera une visite à Alger du 30 novembre au 3 décembre 2014.
Organisée par la CACI en collaboration avec United Kingdom-Algéria business council (UKBC), ce rendez-vous économique "constitue une plate forme idéale de réseautage pour les dirigeants des entreprises algériennes permettant d'explorer les opportunités potentielles de partenariat avec les différentes entreprises du Royaume-Uni activant dans plusieurs secteurs", a indiqué la CACI.
APS

jeudi 13 novembre 2014

La loi autorisant les Algériens à investir à l’étranger entre en vigueur

investissement3




les entreprises algériennes, publiques et privées, sont désormais autorisées à investir à l’étranger. Le règlement de la Banque d’Algérie définissant les critères et les conditions pour investir à l’étranger est entré en vigueur, ce jeudi 13 novembre, avec sa publication au dernier Journal officiel.
Placements et immobilier
L’investissent est autorisé pour la « création de société ou de succursale ; prise de participation dans des sociétés existantes sous forme d’apports en numéraires ou en nature ; ouverture de bureau de représentation », précise le texte de la Banque d’Algérie.
« L’investissement à étranger : doit être en rapport avec l’activité de l’opérateur économique de droits algériens concerné ; doit avoir pour objectif de consolider et de développer cette activité ; ne doit pas porter sur des opérations de placements ou sur des biens immobiliers autres que ceux correspondant aux besoins d’exploitations des entités créées à l’étranger ou faisant partie intégrante de leur activité », précise l’article 4 du règlement.
Les paradis fiscaux exclus
Autre condition : l’opérateur algérien doit être exportateur régulier. L’investissement doit être réalisé dans un pays « qui est transparent sur le régime fiscal ; dont la législation n’empoche pas l’échange d’informations et qui coopère avec les autres États en matière judiciaire et fiscale », ajoute le texte. Cette disposition devrait exclure des pays comme Le Luxembourg, la Suisse, Singapour, les Émirats arabes unis…
Dans tous les cas, l’opérateur algérien devra acquérir au moins 10% des parts dans la société étrangère. Il doit disposer de fonds propres pour financer son opération, sans recourir aux crédits bancaires en Algérie. Enfin, « les revenus générés par l’investissement réalisé à l’étranger doivent être rapatriés en Algérie sans délais », précise le texte.
TSA

Pacte économique de croissance : M. Bouchouareb présente les grands axes à Genève



Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a présenté, hier à Genève, devant le Bureau international du travail (BIT) les grands axes du Pacte économique et social de croissance. S’adressant à cet organisme rattaché à l’ONU et chargé des questions liées au travail dans le monde, M. Bouchouareb a souligné qu’à travers ce pacte, l’Algérie marquait un témoignage fort de son engagement, au plan national et international, pour la promotion d’un véritable dialogue social en mesure de renforcer la confiance avec les partenaires économiques. Le ministre, qui a déposé hier au BIT (siège à Genève) le document portant ce pacte pour en faire un document de référence international, a soutenu que le rétablissement de la paix sociale sous la conduite du Président de la République, M. Abdelaziz, Bouteflika, conjugué aux vastes programmes économiques engagés, « ont davantage mobilisé les acteurs de la tripartite et renforcé le dialogue et la concertation dans tous les domaines de la vie sociale et économique.» Résumant les objectifs de ce document, conclu en février dernier entre le gouvernement et ses partenaires socio-économiques, il a relevé qu’ils visent à accélérer les réformes économiques, à promouvoir la concertation professionnelle et le développement industriel et à améliorer le climat des affaires et le développement humain. Le Pacte « établit des engagements de chacune des parties pour réaliser solidairement les objectifs de croissance pour les 5 prochaines années, et ce, en intensifiant le processus de création d’emplois et de richesses », a-t-il noté. Dans ces engagements, a expliqué le ministre devant le BIT, le syndicat des travailleurs s’accorde à préserver un climat social stable, tandis que les organisations patronales s’engagent à favoriser la préservation et la création de l’emploi et à œuvrer au développement de l’investissement productif créateur de richesses. Les pouvoirs publics, pour leur part, a-t-il poursuivi, s’engagent, notamment, à assainir le climat des affaires pour favoriser l’expansion des entreprises. Pour permettre à ce Pacte de produire tous ses effets, il lui a été adossé un mécanisme de suivi et d’évaluation dont la mission principale est de suivre la réalisation des principaux objectifs et engagements fixés dans ce document, a renchéri M. Bouchouareb. Dans sa présentation, le ministre n’a pas omis de souligner la « forte concordance » entre le contenu du Pacte économique de croissance et les grandes lignes directrices du plan d’action du gouvernement pour la période 2014-2019, précisant que les deux sont « ancrés sur une vision holistique et intégrée du développement économique et social ». S’appuyant sur les fondements du Pacte, le gouvernement, a-t-il explicité, affiche « sa ferme volonté à consolider l’outil de production national, à mettre en place une politique d’encouragement de l’investissement national et étranger afin d’ériger une économie émergente ». L’objectif immédiat est d’augmenter substantiellement le taux de croissance, réduire le chômage et améliorer le niveau de vie général, tout en maintenant sinon en renforçant les bons résultats macro-économiques et financiers actuels, a-t-il avancé. A ce titre, le ministre a soutenu devant le BIT que le gouvernement envisageait de faire de l’amélioration du climat des affaires et de l’investissement, le « fer de lance » de ses politiques en matière de développement économique, par une levée de toutes les contraintes entravant le développement de l’entreprise et de l’acte d’investir. Par ailleurs, le ministre a souligné que cette expérience, en matière de dialogue social, pouvait constituer un axe de coopération et d’échanges de bonnes pratiques avec les partenaires de l’Algérie. Il a aussi fait savoir que la tripartite se proposait d’organiser une activité en direction des pays d’Afrique, et ce, sur le dialogue et la protection sociale, à la lumière de l’expérience algérienne.
  EL MOUDJAHID

mercredi 12 novembre 2014

Les entreprises algériennes autorisées à investir à l’étranger

économie






Bonne nouvelle pour les entreprises algériennes qui désirent investir à l’étranger : c’est désormais possible. Selon nos informations, le Conseil de la monnaie et du crédit a validé une directive de la Banque d’Algérie permettant à des opérateurs économiques algériens, publics et privés, d’investir à l’étranger, à certaines conditions.
Selon le document qui a été transmis pour publication au Journal officiel, les entreprises algériennes désireuses d’investir à l’étranger devront remplir quatre principaux critères ;
L’entreprise doit d’abord respecter le principe de complémentarité de l’activité. Explication : elle doit investir à l’étranger dans un secteur en relation directe avec son activité principale en Algérie.
Deuxième critère : l’entreprise doit être exportatrice. Elle doit utiliser ses fonds propres pour effectuer son investissement à l’étranger. Comprendre : le recours aux crédits bancaires pour investir à l’étranger est interdit.
Le critère suivant concerne les parts que doit détenir l’investisseur algérien dans la société étrangère : elles doivent être supérieures à 10% du capital. Il fixe, enfin « un plafond » de l’investissement. Ce dernier sera variable. Il est calculé selon des indicateurs de l’activité de l’entreprise.
Ce règlement de la Banque d’Algérie permettra à des opérateurs privés d’investir à l’étranger pour acquérir des entreprises ou ouvrir des bureaux de représentation. Actuellement, seule Sonatrach obtient des autorisations pour investir à l’extérieur de l’Algérie. Selon nos sources, une dizaine d’opérateurs privés seraient éligibles à ces nouveaux critères de la Banque d’Algérie.
TSA

mardi 11 novembre 2014

Emmanuel Macron : " entre Paris et Alger, un axe de coopération appelé à se développer davantage"

Déclaration du ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).


 Déclaration du ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).


Il y a un axe de coopération entre Paris et Alger, une alliance productive, et cet axe va être développé davantage, a déclaré  lundi à Oran, le ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron.
"21 projets sont examinés lors de la réunion du COMEFA. La majorité de ces projets sera adoptée lors de la réunion du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN), prévue le 4 décembre prochain à Paris, sous la présidence des Premiers ministres des deux pays, respectivement MM. Abdelmalek Sellal et Manuel Valls", a expliqué le ministre français au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).
Dans ce registre, Emmanuel Macron a indiqué que les projets de coopération concernent tous les domaines, notamment les Ecoles supérieures, l'assainissement, "et tous les projets phares de l’économie algérienne".
Concernant la sortie de la première voiture de l'usine Renault de Oued Tlélat (Oran), le même responsable a considéré que "dans le cadre de la relocalisation, ce qui est destiné à l'Algérie sera produit en Algérie.
"Cela apportera  de la valeur ajoutée. Et cette entreprise est bénéfique pour les deux pays", a-t-il dit.
"C'est  une nouvelle ère économique faite d'ouverture, de modernisation de l'économie algérienne et nous voulons y participer ", a t-il ajouté.
Il est à noter que la réunion du COMEFA a pour but d'évaluer l'état d'avancement des projets de coopération entre les deux pays. Les deux parties devront faire le point sur les projets de partenariat déjà initiés et qui sont à un stade de développement avancé.
Parmi ces projets, il y a lieu de citer ceux concernant la réalisation d'écoles spécialisées dans les métiers de l'industrie et de la logistique, de la coopération en matière de normalisation et de métrologie, des partenariats de coproduction, ainsi que des projets dans les domaines de la santé, de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de l'énergie et le domaine du numérique.
D'autre part, les projets portant création de deux sociétés mixtes algéro-françaises dans les domaines de la viande bovine et des céréales doivent être  examinés lors de cette réunion du COMEFA. Ils seront validés lors de la réunion du CIHN, à Paris.
APS

lundi 10 novembre 2014

Plus de 100 sous-traitants potentiels identifiés pour l'usine Renault Algérie

Plus de 100 sous-traitants potentiels identifiés pour l'usine Renault Algérie






Un nombre de 113 entreprises spécialisées dans le domaine de la sous-traitance mécanique sont identifiées pour accompagner l'usine de montage de véhicules Renault d'Oued Tlélat (Oran) qui sera inaugurée lundi, a indiqué a l’APS le Directeur général de la Bourse algérienne de la sous-traitance et de partenariat (BASTP), Aziouez Laib.
Ces sous-traitants potentiels doivent fournir une partie des différents composants mécaniques, métalliques et autres à l'usine d'Oran de la marque française.
Selon lui, depuis la création de la société Renault Algérie Production (RAP) en janvier 2013, une opération de constitution d'un réseau national de sous-traitance devant accompagner cette usine a été engagée par les différents partenaires du projet.
Il explique, cependant, que si ces 113 entreprises nationales ont les capacités et le savoir-faire pour fabriquer des composantes pour l'industrie automobile et spécialement pour l'usine Renault, elles ont, toutefois, besoin de formation.
Ces sociétés sont spécialisées dans les industries mécaniques, métalliques et métallurgiques (IMMM), le caoutchouc et plastique mais très peu dans le textile.
"Plusieurs de ces entreprises ont une expérience dans la fabrication de composants pour les industries mécaniques déjà existants à travers notamment les usines de la SNVI pour les véhicules industriels", fait-il savoir.
Selon lui, il suffit juste d'accompagner ces sous-traitants à travers une formation adaptée afin qu'ils puissent se lancer dans un nouveau segment de produits qui est celui des pièces pour l'industrie automobile (véhicules légers).
Les pouvoirs publics accordent, dans ce sens, divers avantages à ce type d'entreprises de sous-traitance en les priorisant sur d'autres notamment en matière d'accès au foncier et d'accompagnement.
Ainsi, la société RAP, qui a bénéficié d’une assiette de 151 hectares pour cet investissement, a réservé non seulement quelques 20 hectares au profit des PME sous-traitantes mais prend en charge aussi la réalisation des installations et des aménagements de ces espaces pour qu’ils leur soient loués et leur permettre de mener leurs activités à proximité du site tout en bénéficiant de prix de location attractifs.
Pour le premier responsable de la BASTP, au bout de trois ou quatre ans, la sous-traitance locale va permettre d’aller au-delà de 30% du taux d’intégration de la voiture Renault Algérie.
Une société mixte algéro-turque pour fabriquer des sièges auto
Selon M. Laib, une entreprise privée algérienne, qui a été retenue pour fournir des composants en plastique à l'assemblage des voitures Renault, a déjà commencé à approvisionner l'usine et ses composants sont intégrés dans une partie des voitures Renault montées.
A ce propos, il a fait savoir que ce même sous-traitant algérien devrait procéder prochainement à la création d'une société mixte avec un partenaire turc pour la fabrication de sièges auto pour l'usine Renault d’Oran.
Trois autres sous-traitants sont en cours d'évaluation finale pour être éventuellement retenus afin de fournir à l'usine les faisceaux électriques, les accumulateurs pour batteries et les tuyaux d’échappement.
Le ministère de l'Industrie et des mines a établi une liste de 18 produits (pièces de rechange et autres composants) devant être fabriqués localement dans le cadre de l'approvisionnement de l'usine Renault, rappelle-t-on.
Quant à la qualité des pièces de rechange et des autres composants fabriquées localement, M. Laib observe qu'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la qualité de ces produits et les adapter aux standards internationaux.
Il rappelle, dans ce sens, qu'un projet de loi sur la sous-traitance est en cours de préparation au niveau du gouvernement qui veille à faire participer les différents acteurs dans son élaboration.
"Les autorités publiques ont décidé de tisser un réseau national de sous-traitance devant accompagner les projets d'envergure lancés avec des partenaires étrangers", poursuit-il.
Il s'agit, entre autres, du projet en partenariat avec le constructeur allemand Daimler/Mercedes-Benz et le groupe émirati Aabar Investments pour la production de 15.000 autocars, bus et camions à Rouiba (Alger), le projet de construction de véhicules utilitaires d'une capacité de 8.000 unités/an à Ain Bouchkif (Tiaret) ainsi que celui d'une unité de production de 25.000 moteurs à Oued Hamimine (Constantine).
Le secteur industriel compte actuellement quelques 1.000 entreprises de sous-traitance formées de PME et des micro-entreprises.
APS

L’usine Renault Algérie est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant

L’usine Renault Algérie est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, lundi à Oran, que l’usine de fabrication de véhicules "Renault"d’Oued Tlelat "est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant".
"L’usine de fabrication de véhicules Renault est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant", a souligné M.Sellal, dans une allocution prononcée à l’occasion de l’inauguration de l’usine de fabrication de véhicules "Renault Algérie".
Le Premier ministre a ajouté que "la relance de la base industrielle nationale est un élément central du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et constitue pour le Gouvernement une priorité de premier ordre".
Il a également rappelé que "la construction de l’usine et son entrée en production se sont faites dans les délais impartis", signalant que "350 salariés ont été recrutés et formés sans compter les nombreux autres emplois indirects générés par l’externalisation de certaines activités connexes".
"Il faut aller de l’avant et passer à d’autres étapes", a ajouté le Premier ministre.
M. Sellal avait pris place, accompagné des ministres français des affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, et de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron, à bord d’une "Nouvelle Symbol", fabriquée sur le site d’Oued Tlelat, avant de rejoindre la tribune pour prononcer des allocutions de circonstance.
L'usine "Renault" d'Oran traduit un partenariat algéro-français exemplaire (Fabius)
ORAN- L'usine de fabrication de véhicules Renault, située dans la zone d'Oued Tlelat au sud d'Oran "traduit un partenariat algéro-français exemplaire et le tryptique action-ambition-amitié", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, lundi à l'occasion de la sortie de la première voiture de marque "Nouvelle Symbol" de cette usine.
"Je suis certain que ce partenariat aura un grand succès", a encore affirmé M. Laurent Fabius.
"Nous allons porter notre partenariat très haut", a-t-il déclaré, annonçant que cette réalisation sera suivie par d'importantes actions de partenariat dans différents domaines industriels tels que la construction d'hélicoptères et en matière de tourisme.
Le chef de la diplomatie française a également souligné que les relations algéro-françaises seront davantage renforcées sur les plans politique, économique et culturel.
D'autre part, M. Laurent Fabius a déclaré, en réponse à une question au sujet de l'assassinat du guide de haute montagne français Hervé Gourdel, enlevé et exécuté dans les montagnes algériennes, que "l'Algérie est devenue, après la décennie noire, un pays stable".
APS

samedi 8 novembre 2014

Dispositions en direction des entreprises

Les investissements réalisés dans la sidérurgie et la métallurgie, dans les liants hydrauliques, dans l’électrique et l’électroménager, dans la chimie industrielle, dans la branche mécanique et automobile, dans le pharmaceutique, dans l’aéronautique, dans la construction et réparation navale, dans les technologies avancées, dans les industries agroalimentaires, dans le textile et l’habillement, cuirs et produits dérivés, dans l’industrie du bois et de meuble, bénéficient d’une exonération temporaire de cinq ans, en matière d’IBS, d’IRG et de la TAP, et d’une bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.

< Prise en charge par le Trésor des intérêts sur les prêts bancaires contractés par les entreprises opérant dans l’industrie pour l’acquisition et la maîtrise de la technologie.
< Octroi d’avantages fiscaux (TVA et droits de douane) et d’une prime de formation au profit des investissements réalisés par les entreprises du secteur industriel.
  
< Prorogation jusqu’au 31 décembre 2019 de l’application du taux réduit de droit de douane aux acquisitions d’équipements et d’ameublement non produits localement, selon les standards  hôteliers et entrant dans le cadre des opérations de modernisation et de mise à niveau.

< Révision du régime d’imposition forfaitaire (IFU) à travers notamment la révision du seuil du régime du forfait (IFU) en le portant à 30 millions de dinars et alignement du seuil d’assujettissement à la TVA sur ce nouveau seuil…
Liberté

La règle 51/49% sera extirpée du code de l’investissement mais pas totalement supprimée (Bouchouareb)

La règle 51/49% sera extirpée du code de l’investissement mais pas totalement supprimée (Bouchouareb)


La règle 51/49%, régissant l’investissement étranger en Algérie, sera expurgée du prochain code de l’investissement pour le rendre plus attractif mais ne sera en aucun cas totalement supprimée, a annoncé jeudi le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, lors d’un point de presse à l’issue de la conférence sur le développement économique et social.
Dans le nouveau code de l’investissement, a-t-il expliqué, ‘‘nous allons enlever tous les points qui pourraient entraver (l’investissement) et ne garder que les facilitations et l’accompagnement des projets (allant) de la conception jusqu’à la réalisation. La mesure du 51/49% n’a rien à faire dans le code de l’investissement’’.
Plus explicite, le ministre a souligné que cette mesure du 51/49% ne figurera pas dans le futur code des investissements mais doit relever de la réglementation des activités et secteurs économiques, citant l’exemple du secteur pétrolier régi par un code d’investissement spécifique.
M. Bouchouareb a avancé que le nouveau texte serait plus attractif car n’incluant que les mesures de facilitations qui rendent ‘‘l’accès libre’’ au marché algérien pour les investisseurs étrangers.
Il a révélé, en outre, que les dispositions figurant dans le code en vigueur et qui relèvent de la Banque d’Algérie ou du ministère des Finances seraient également  expurgées du nouveau code, en indiquant que ces mesures seront du ressort de ces deux institutions.
Le ministre a rappelé que l’élargissement de cette règle au secteur du commerce de gros et de détail a été rendue nécessaire par le besoin de venir en aide aux secteurs fragilisés, voire effondrés par la concurrence des produits importés comme celui de la manufacture.
Pour autant, il a estimé que cette règle n’était pas rigide car elle peut être appelée à évoluer dans le futur, et ce, en fonction des besoins de la politique du gouvernement, en indiquant qu’elle pourrait être révisée, par exemple, dans le cas d’investissements réalisés avec des partenaires étrangers dans des segments porteurs à l’international.
Cette règle régissant la répartition du capital pour les investissements étrangers a été évoquée par les partenaires de l'Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Instituée en 2009 pour l’ensemble des secteurs d’investissements réalisés avec des partenaires étrangers, cette mesure existait avant cette date et l’est toujours pour le secteur pétrolier régi par un code d'investissement spécifique.
APS

La réorganisation du secteur public marchand vise à assurer une autonomie de gestion aux EPE

Point de presse du ministre de l&#039;Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, à l&#039;issue de la conférence sur le développement économique et social tenue à Alger


Point de presse du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, à l'issue de la conférence sur le développement économique et social tenue à Alger




La nouvelle réorganisation du secteur public marchand vise à assurer une autonomie de gestion aux Entreprises publiques économiques (EPE), a indiqué jeudi à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.
Le ministre a précisé, lors d'un point de presse animé à l'issue de la conférence sur le développement économique et social, que cette autonomie qui sera conférée aux EPE va supprimer "toute intermédiation entre elles et le propriétaire qui est l'Etat".
Ce nouveau mode de management va en effet apporter des modifications à la composante des conseils d'administration des EPE, qui seront désormais constitués par des banquiers et des experts.
Aussi, les dirigeants des EPE seront tenus par des contrats de performance et bénéficieront à ce titre d'une augmentation de leur rémunération pour mener à bien les missions qui leur sont assignées.
L'autre axe de la réforme initiée par le gouvernement dans le cadre de la réindustrialisation du pays concerne le développement du secteur de la PME, a poursuivi le ministre qui a promis une refonte de la loi d'orientation sur la PME qu'il juge obsolète.
Cette révision que le ministre a estimé nécessaire au regard du taux de mortalité des PME, est déjà engagée au niveau de son département, a-t-il fait savoir.
Ce chantier comprend également la réforme du mode de fonctionnement de l'Agence nationale de développement de la PME (AND-PME), chargée de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises.
Le ministre a déploré à ce propos le manque d'absorption des fonds destinés à la mise à niveau des entreprises. Selon lui l'AND-PME qui dispose de 4 milliards de dollars d'avoirs destinés à cet effet n'en a consommé qu'une somme insignifiante.
Toujours dans les PME, M. Bouchouareb a minimisé l'impact de l'abrogation de l'article 87 bis sur les PME, en réponse à une question sur l'incidence financière que pourrait engendrer une telle mesure sur les petites et moyennes entreprises.
M. Bouchouareb a estimé à ce titre que les PME sont menacées par d'autres facteurs liés, entres autres, à l'environnement dans lequel elles évoluent.
Interrogé, par ailleurs, sur le changement de cap en matière de financements des investissements publics qui seront désormais assurés en partie par le secteur bancaire, le ministre a répondu qu'une orientation pareille "donnait un signal fort à l'économie", qui doit être financée par les banques et non pas par le Trésor public.
"Les financements par le recours au Trésor public, c'est fini", a-t-il affirmé à ce propos.
M. Bouchouareb a tenu à être précis toutefois sur ce point, en expliquant que cette nouvelle orientation ne signifie pas que le privé est autorisé à investir dans des infrastructures relevant de la souveraineté de l'Etat, citant en cela l'exemple des ports qui sont réalisés et contrôlés par les Etats de par le monde.
Certaines activités portuaires sont cependant cédées au privé, a-t-il signalé.
A une question sur l'autorisation d'un groupe privé à investir à l'international, M. Bouchouareb a répondu que cet opérateur "était libre d'investir" à l'étranger.
"Ces investissements à l'étranger ne nous concernent pas", a-t-il dit.
APS

Le prix de la Renault Symbol algérienne devrait être inférieur à celui du modèle importé (Bouchouareb)

1ère voiture algérienne Renault Symbol


Le constructeur de la première voiture algérienne, Renault Algérie production (RAP), est le seul habilité à fixer le prix de la Symbol algérienne, mais ce prix devrait être inférieur à celui du même modèle importé, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb.
"Je ne peux pas fixer le prix de cette voiture mais en comparaison avec une voiture importée présentant les mêmes qualités, on aura un prix inférieur", a avancé M. Bouchouareb lors d'un point de presse à l'issue de la conférence sur le développement économique et social.
Selon le ministre, c'est le constructeur français qui va fixer le prix de la Symbol algérienne.
"Notre rôle en tant que pouvoirs publics était de lui accorder toutes les facilitations nécessaires afin qu'il puisse créer l'usine et fabriquer cette voiture dans les délais impartis", a-t-il souligné.
Selon lui, le véhicule fabriqué en Algérie sera ‘‘de haut de gamme’’ (3e classe) doté de tous les équipements et assorti de GPS, ajoutant que le constructeur prévoit la fabrication d'autres modèles de ce type de voiture dans les prochaines années.
Dotée d'une capacité initiale de production de 25.000 unités/an, l'usine Renault de Oued Tlelat (Oran), qui sera inaugurée le 10 novembre en cours, compte atteindre 75.000 unités/an dans une deuxième étape et qui vise un taux d'intégration national de 35%.
APS

mardi 4 novembre 2014

La 3ème édition du "Batimagherb" prévue le 11 novembre à Alger

La 3ème édition du &quot;Batimagherb&quot; prévue le 11 novembre à Alger

La troisième édition du salon des rencontres d'affaires "Batimaghreb 2014" se tiendra le 11 novembre à Alger, a indiqué la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci).
Il s'agit d'une rencontre qui réunira des professionnels nationaux et étrangers spécialisés dans le BTP, dont les fournisseurs, les sociétés de construction, les promoteurs immobiliers, les architectes et les bureaux d'études.
Des rencontres "B to B" sont prévues entre différents opérateurs du secteur BTP, ayant pour but de mettre en contact les principaux opérateurs  en vue de tisser des relations commerciales et techniques.
En 2013, plus de 300 exposants avaient pris part à cet événement économique avec la participation d'opérateurs nationaux ainsi que de Tunisie, du Maroc, de Libye, d'Espagne, de France et d'Italie.
Ce salon est l'un des rendez-vous de l'année pour les professionnels du secteur, offrant aux visiteurs et opérateurs en quête de partenariats des potentialités réelles pour développer leurs affaires en Algérie.
L'aménagement des nouvelles villes et le programme de construction de logements ainsi que l'installation des réseaux d'infrastructures en Algérie sont parmi les projets qui encouragent les entreprises étrangères du bâtiment à prospecter le marché local du BTP, selon des participants.
APS

Amélioration relative de l'indice de confiance des chefs d'entreprises (FCE)

Amélioration relative de l&#039;indice de confiance des chefs d&#039;entreprises (FCE)

L'indice de confiance des chefs d'entreprises en Algérie s'est amélioré de 6 points en septembre dernier par rapport au mois de juillet, mais il reste toujours négatif, révèle l'enquête mensuelle du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
L'indice de confiance de septembre, qui est le mois de la rentrée économique, affiche une valeur négative de -12 mais il est en progression de 6 points par rapport aux indices des mois de juin et de juillet qui étaient de -18, souligne le FCE.
Le baromètre de confiance, calculé sur la base des perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks, résulte d'une comparaison avec ceux des principaux partenaires de l'Algérie.
Ainsi, l'amélioration de l'indice de confiance global a été induite par "un regain d'optimisme" des chefs d'entreprises du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) et ceux du secteur des services, souligne l'enquête.
Dans le secteur du BTPH, l'indice de confiance est passé de -46 points en juillet à -13 points en septembre, soit une progression de 23 points en deux mois, indique le document, précisant que l'enquête ne couvre pas le mois d'août en raison des congés annuels.
Pour le secteur des services, l'indice de confiance est sorti de la zone négative, affichant une valeur positive de +10 pour la première fois depuis une année et demi, réalisant un bond de 36 points par rapport à juillet lorsqu'il était à -26.
La dernière valeur positive de l'indice de confiance du secteur des services remonte à avril 2013 où il s'était établi à +15.
APS

Transport multimodal : l’Algérie pour la mise en place d'un système efficace et sécurisé

Transport multimodal : l’Algérie pour la mise en place d&#039;un système efficace et sécurisé

Le ministre des Transports, Amar Ghoul a appelé lundi à Vienne lors des travaux de la 2ème conférence de l'ONU sur les pays en voie de développement sans littoral (3-5 novembre) à la mise en place d'un système de transport régional multimodal "sécurisé et bénéfique" sur le plan économique, indique un communiqué du ministère.
Intervenant au nom de l'Algérie, M. Ghoul a présenté plusieurs propositions dont "la mise en place d'un mode de transport transfrontalier sécurisé et efficace qui tienne en compte la réduction des coûts et l'amélioration de la compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux", ajoute la même source.
Il a, d'autre part, préconisé d'introduire des réformes économiques structurelles dans les pays concernés et de les renforcer par des réseaux  régionaux de raccordement au réseau électrique outre la garantie de mécanismes pour le financement des projets déjà programmés en partenariat entre les secteurs public et privé et l'adoption d'un système commercial "juste, équitable et transparent favorisant les échanges commerciaux entre ces pays".
Les participants ont écouté un exposé présenté par le ministre des Transports sur les réalisations et les programmes de l'Algérie qui tiennent compte des besoins des pays de la région, notamment du Sahel.
M. Ghoul a estimé que les efforts de l'Algérie pouvaient servir de "modèle de coopération régionale" pour les autres pays, notamment "sa contribution sur les plans humain, technique et financier dans plusieurs projets de transport et d'infrastructures de base", précise le communiqué.
Il a, dans ce sens, cité la route transsaharienne qui se veut un exemple concret de cette coopération, car reliant plusieurs pays de la région dont six pays de façon directe, sur plus 10.000 km linéaires.
A travers le renforcement de ses aéroports situés dans les régions frontalières et ses stations logistiques, l'Algérie entend consolider la coopération et les échanges avec les pays de la région, a ajouté le ministre.
M. Ghoul a, dans ce sens, mis en avant le rôle "clé" de l'Algérie dans la promotion de la coopération interafricaine, notamment à travers l'initiative du "Nepad" que l'Algérie veut en faire "un modèle économique réussi".
Le ministre a insisté sur "la dimension régionale, de voisinage et africaine" dans les différents programmes nationaux de développement à tous les niveaux, dont les projets de réalisation de ports, de nouvelles autoroutes et de rallongement des voies ferrées et de nouveaux aéroports.
Prennent part à la conférence de l'ONU sur les pays en développement sans littoral, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, de hauts responsables, ainsi que des représentants d'organisations onusiennes et de la société civile et des acteurs du secteur privé.
APS

dimanche 12 octobre 2014

Société des foires et expositions : 20 Salons économiques programmés pour le 1er semestre 2015


Le palais des expositions des Pins Maritimes abritera le premier semestre de l'année prochaine une vingtaine de manifestations économiques nationales et internationales, dont des Salons spécialisés selon le programme tracé par la Société algérienne des foires et exportations (Safex).
 En effet, le premier semestre de l'année 2015 verra l’organisation de la 9e édition du Salon international de la pharmacie et de la parapharmacie et ce du 3 au 5 février, le Salon international du médicament générique du 21au 24 février et le 11e Salon international des équipements et services de l'eau du 16 au 19 février, précise la Safex sur son site internet. Selon la même source, du 3 au 8 mars prochain, il est prévu un événement occasionnel et témoignera ainsi de l’organisation d’une manifestation dédiée à la beauté et le bien-être de la femme "Salon EVE 2015".  Initiée par World trade center Algeria (WCTA), cette rencontre annuelle regroupera des exposants nationaux et étrangers établis en Algérie qui feront connaître leurs produits et services destinés à la gent féminine. Le même lieu accueillera aussi du 1er au 4 mars le Salon international des mines, du 2 au 5 mars le Salon "Equipe auto", le Salon international des cycles et motocycles se tiendra du 18 au 28 mars. Quant au 5e Salon national de l'emploi (Salem 2015), il est prévu  du 5 au 12 avril prochain. Au mois d’avril, la Safex accueillera du 13 au 16 avril, un Salon dédié à la sous-traitance. La 13e édition du Salon international de l'agroalimentaire "Djazagro" du 20 au 23 avril.
Par ailleurs, deux Salons seront organisés au mois de mai prochain. Il s’agit du Salon international du bâtiment et des matériaux de construction "Batimatec" qui se tiendra du 3 au 7, une fois ce dernier achevé, le Salon international de l'informatique sera programmé du 7 au 11 du même mois. Comme à l’accoutumée, le Salon international du tourisme et voyage (SITEV 2015) organisé par l'Office national du tourisme (ONT) est prévu du 14 au 17 mai 2015.
Cette manifestation constitue non seulement un espace de rencontres des professionnels nationaux et étrangers mais aussi une occasion pour le grand public de découvrir les destinations et offres touristiques de l'Algérie et d'autres régions du monde, selon les organisateurs.
 Cet évènement vise notamment à vulgariser davantage les dispositions  de création de micro-entreprises, à mettre en relation les acteurs et partenaires des agences de création d'emploi et à encourager la création de projets d'activité.
EL MOUDJAHID

LES ENTREPRISES FRANÇAISES PLUS ENCLINES À L'EXPORT : Le made in France envahit l'Algérie

L'Algérie, un marché stratégique pour la France
 
Paris ne devrait donc pas négliger l'alternative algérienne surtout que tous les efforts des autorités françaises tendent à extirper l'Hexagone du goulot étrangleur de la crise.
Notre pays est sans nul doute le deuxième marché pour la France. Du coup, les entreprises françaises escomptent une hausse appréciable de leurs exportations vers l'Algérie et ce, à l'orée de l'année 2015. Pour peu que ces entreprises exploitent de la meilleure des façons les chances d'investissements qui leur sont offertes, cette hausse pourrait avoisiner les 30 millions d'euros, rien que pour cette période. Paris ne devrait donc pas négliger l'alternative algérienne surtout que tous les efforts des autorités françaises tendent à extirper l'Hexagone du goulot étrangleur de la crise. En fait, l'Algérie, s'avère être ces dernières années, un marché stratégique pour la France, laquelle le considère tout aussi égal en importance que celui de la Chine, du Brésil ou de l'Inde.
Les prévisions d'Euler Hermes, filiale du groupe Allianz qui protège et soutient le développement des entreprises en France et à l'international depuis plus de 100 ans, laissent paraître le fait que les entreprises françaises sont de plus en plus enclines à exporter vers l'Algérie, avec à la clé la possibilité d'engranger un chiffre de 30 millions d'euros. Selon le même organisme, ces mêmes entreprises ont tout intérêt à prospecter et investir le marché algérien.
Ainsi, notre pays figure en bonne place sur la liste des pays cibles pour l'export français. «Alors que l'Allemagne, la Chine et les Etats-Unis caracolaient en tête des pays visés lors de nos deux précédentes éditions, les entreprises interrogées cette année leur préfèreront en 2015: le Brésil, l'Algérie, l'Inde, la Chine, le Royaume-Uni et le Maroc. Le grand export attire désormais de plus en plus d'entreprises souhaitant profiter des besoins grandissants en infrastructures et en équipements industriels et d'un consommateur chaque jour plus gourmand en marques françaises,» explique Ludovic Subran, chef économiste chez Euler Hermès. L'enjeu consistant pour les PME exportatrices françaises de se saisir des 30 milliards d'euros additionnels; soit le double de ce qui a été encaissé en 2014 c'est-à-dire 15 milliards d'euros. Ceci dit, en 2015, la demande internationale adressée à la France augmenterait de 30 milliards d'euros, soit un montant deux fois supérieur à celui de 2014.
Un tiers du montant tiendrait aux effets de la baisse de l'euro, que les économistes d'Euler Hermes jugent pérenne. Mais c'est surtout l'amélioration de l'environnement économique chez les principaux partenaires commerciaux de la France qui jouerait et dans une moindre mesure la hausse de la compétitivité des entreprises françaises, grâce au Crédit d'impôt compétitivité emploi et au Pacte de responsabilité. Les secteurs qui profiteraient le plus de ce surcroît de demande extérieure seraient les équipements industriels, la chimie et l'agroalimentaire. Les économistes d'Euler Hermes anticipent que le commerce extérieur devrait contribuer pour 0,2% à la croissance française en 2015, qu'ils estiment à 0,8% après 0,4% en 2014 du fait d'une consommation et d'un investissement qui resteront timides.
La destination Algérie est désormais évidente pour les entreprises françaises, qui attendent des autorités algériennes l'amélioration de l'environnement économique et du climat d'affaires. Le gouvernement Sellal s'attelle justement et ce depuis quelque temps déjà, à rendre le marché algérien attractif et à l'affranchir du diktat des hydrocarbures et de la rente. Euler Hermes souligne toutefois que l'appareil export français reste fragile avec un nombre d'exportateurs qui a légèrement augmenté l'an passé à 120.700, après 119.300 en 2012, mais qui reste loin du début des années 2000 (près de 132.000) et souffre de la comparaison avec l'Allemagne (250.000) ou l'Italie (200.000). Globalement, le flux des exportations françaises vers l'Algérie devrait augmenter substantiellement au cours de l'année 2015. L'étude de l'Eurl Hermes l'affirme. régionales de cet organisme ont interrogé 800 entreprises exportatrices françaises à mi-année, majoritairement des PME et issues du tissu industriel, pour connaître leurs stratégies de développement et leur fonctionnement à l'international. Dans un contexte de repli de l'investissement et de consommation atone, l'export reste un moteur important de la croissance de l'économie française.
L'expression

Plus d'une soixantaine d'exposants attendus au Carrefour des agriculteurs à Blida

Plus d&#039;une soixantaine d&#039;exposants attendus au Carrefour des agriculteurs à Blida

Plus d'une soixantaine d'exposants participeront à la manifestation "Carrefour des agriculteurs" qui se tiendra du 13 au 15 octobre à Blida, a-t-on appris jeudi des organisateurs de ce salon.
Organisée par l'agence de communication HM, en coordination avec la direction des services agricoles (DSA) et de la Chambre d'agriculture de la wilaya, la deuxième édition de cette manifestation se veut une opportunité aux agriculteurs pour découvrir les nouvelles techniques permettant d'augmenter la productivité et les nouvelles machines à même de compenser le manque de main d'oeuvre dans ce secteur, a expliqué, à l'APS, M.Omar Mahi, initiateur de ce salon.
Outre l'exposition de matériel, produits et intrants agricoles, ce salon connaitra l'organisation de conférences aux différents thèmes relatifs au développement du secteur agricole et aux meilleurs moyens d'assurer une plus grande performance dans le secteur.
Cette manifestation, qu'abritera la cour de la Coopérative agricole des services et approvisionnements (CASAP) sur une superficie de plus d'un hectare, constitue également un espace de rencontre et de concertation entre les professionnels du secteur , a encore indiqué le même responsable.
De son côté, le secrétaire général de la chambre d'agriculture de la wilaya, a souligné "l'importance capitale" d'une telle initiative "qui permet aux agriculteurs de s'imprégner des nouveautés en matière de matériel agricole et technique d'exploitation et d'améliorer ainsi leurs capacités de production.
APS

110 exposants attendus au prochain "Oran Expo"

110 exposants attendus au prochain &quot;Oran Expo&quot; (organisateurs)

Quelque 110 exposants activant dans le domaine du BTPH prendront part à la  5ème édition du salon international de la construction et de la gestion urbaine "Oran Expo", prévue du 12 au 15 octobre courant au Centre de Conventions d’Oran Mohamed Ben Ahmed.
Cette manifestation co-organisée par la société ½ GMR Events Algeria et "Global Events Algeria" sera marquée par une importante participation étrangère avec 24 entreprises françaises, 14 espagnoles, 07 portugaises et une égyptienne.
Pour cette édition, "Oran expo" rassemblera trois salons sectoriels, à savoir Elect expo, Clim expo et Sécurbat.
Le responsable de "Global Events Algeria", Ferrah Ali, a expliqué que "l’élargissement de ce salon a pour objectif d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion et de susciter de nouvelles pratiques dans le secteur de la construction,  en faisant connaître ses acteurs les plus dynamiques, en rendant visible des expériences réussies et en explorant de nouvelles perspectives".
"Plus qu’un inventaire physique des procédés et matériels, le salon se veut d’abord une démonstration de solutions efficaces qui ont fait leurs preuves dans le monde et qui sont, soit déjà introduites en Algérie mais encore méconnues, soit en attente d’adaptations au contexte professionnel national", a encore souligné le même responsable.
Un riche programme scientifique, technique et promotionnel est prévu, en marge de l’exposition. Des conférences et plusieurs ateliers d’échange, ainsi qu’un espace "B to B", ouvert aux architectes, décorateurs, constructeurs, fournisseurs de solutions et chercheurs de partenariat sont prévus pendant le salon.
Lors de la précédente édition, organisée en 2013, une participation de plus de 104 exposants a été enregistrée. Les stands ont été visités par plus de 3.200 visiteurs professionnels appartenant aux secteurs ciblés par le salon, rappelle-t-on.
APS

jeudi 2 octobre 2014

Le gouvernement veut fixer une liste de filières industrielles stratégiques

industrie
La nouvelle politique d’investissement du gouvernement commence à se préciser. Dans l’article 74 du projet de loi de finances 2015, dont nous détenons une copie, est fixée une liste de 13 filières stratégiques à encourager, via des avantages fiscaux. Il s’agit de la sidérurgie et métallurgie, les liants hydrauliques, les industries électriques et électroménagers, la chimie industrielle, la mécanique et l’automobile, la pharmacie, l’aéronautique, la construction et la réparation navales, les technologies avancées, l’industrie agroalimentaire, les textiles et habillements, cuirs et produits dérivés, les bois et industrie du meuble.
Cet article précise que les activités liées à ces filières sont définies par le Conseil national de l’investissement (CNI). Et pour encourager l’investissement dans ces filières, le gouvernement offre l’exonération temporaire, pour une période de cinq ans, de l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ou de l’Impôt sur le revenu global (IRG), de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) et une bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.
TSA

mercredi 1 octobre 2014

À l’approche d’une importante mission économique canadienne : Lamamra en opération de charme au Canada

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a rencontré, hier, des hommes d’affaires canadiens auxquels il a détaillé le nouveau plan quinquennal d’investissements publics (2015-2019) qui sera présenté au Parlement bientôt. Lors d’un petit-déjeuner d’affaires, organisé par Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) en collaboration avec l’Alliance d’affaires Canada-Algérie et l’ambassade d’Algérie à Ottawa, le chef de la diplomatie algérienne a exhorté les patrons canadiens à venir investir en Algérie, maintenant que le climat des affaires s’y prête. Pour étayer son propos, M. Lamamra a cité le lancement bientôt d’un mégaprojet de turbines à gaz à Batna par le géant américain General Electric ainsi que la sortie pour début novembre de la première voiture Renault en Algérie. “Les partenariats se développent et engrangent des progrès économiques indéniables”. Pour convaincre, il dresse un sommaire tableau de la situation macroéconomique du pays : une dette réduite à sa plus simple expression avec 3,4 milliards de dollars à fin 2013, et ce, grâce à une politique volontariste de désendettement, un taux de chômage réduit à 9,8%, un taux d’inflation ramené en une année de 10% à 3,3%, une politique budgétaire prudente, un confortable matelas de réserves de change de 194 milliards de dollars, etc. “Le gouvernement algérien va soumettre au Parlement un plan quinquennal 2015-2019 doté d’un budget de 262 milliards de dollars d’investissements publics. Il vise la poursuite des projets de développements des plans antérieurs. Des plans qui ont permis de consolider les infrastructures de base”, a déclaré le ministre des AE. Selon ce dernier, un vaste programme de bretelles sont en cours de réalisation ainsi que des projets de logements. Présent à la rencontre, Éric Charron, de l’entreprise nord-américaine EXP, confirme que sa boîte a raflé le projet de la pénétrante reliant la ville de Ténès, dans la wilaya de Chlef, à l’autoroute Est-Ouest. “Les opportunités d’affaires sont nombreuses et leur financement assuré ainsi que leur rentabilité”, a-t-il assuré, ajoutant que des facilités sont accordées aux investisseurs étrangers. “Comme vous le voyez, le pays est devenu attractif”, s’est encore félicité l’orateur, souhaitant au passage une diversification des investissements attendus des opérateurs économiques étrangers. Pour convaincre, il rappelle à son auditoire la réforme du code des investissements ainsi que la réforme bancaire qui est en cours. “Cette réforme va permettre aux banques d’augmenter leur capital. Beaucoup de banques étrangères ont ouvert des succursales en Alger, mais pas les banques canadiennes”, a déploré, par ailleurs, Lamamra. Au sujet de la coopération économique, le ministre des AE a rappelé que le volume des échanges commerciaux a atteint un pic de 8 milliards de dollars en 2008. Échanges dominés par l’exportation des hydrocarbures et l’importation des produits céréaliers. Ramtane Lamamra a salué la mission économique canadienne qui sera bientôt en Algérie. Ce projet, qui se veut prometteur, a le soutien de Canadian Arabic Consul ainsi que de Canada of Arab Commerce. La mission sera dirigée par le ministre canadien du Développement international et de la Francophonie, Christian Paradis. Le ministre des AE a terminé sa visite de trois jours au Canada par une rencontre avec des représentants de la communauté nationale organisée à la résidence du consul général d’Algérie à Montréal.
Liberté

COMMERCE EXTÉRIEUR : Ce que les importateurs doivent savoir

L'OMC prévoit les licences d'importation comme condition préalable à l'importation de marchandises
 
Par ces amendements, l'Algérie veut se mettre en conformité avec les règles de l'OMC.
Le nouveau système de licence d'importation prévu par le projet d'amendement de la loi relative aux opérations de commerce extérieur de marchandises n'est pas de nature restrictive, mais vise essentiellement à veiller sur la santé humaine et animale ainsi que la sécurité des produits conformément aux règles de l'OMC, ont indiqué des responsables du ministère du Commerce.
«A la différence du régime restrictif de licences appliqué auparavant en matière d'importations, ces prochaines licences sont définies comme des procédures administratives dans les règles de l'OMC et visent à assurer une meilleure qualité et sécurité des produits afin de préserver la santé humaine, animale et végétale», explique le directeur général du commerce extérieur auprès du ministère, Chérif Zaâf.
En effet, l'OMC prévoit les licences d'importation qui sont des procédures administratives exigeant comme condition préalable à l'importation de marchandises, la présentation à l'organe administratif compétent d'une demande qui est distincte des documents requis aux fins douanières. Pour se mettre en conformité avec les règles exigées par l'OMC, le ministère du Commerce a, donc, élaboré un projet d'amendement de l'ordonnance 03-04 du 19 juillet 2003 relatif aux règles générales applicables aux opérations d'importation et d'exportation de marchandises, a ainsi fait savoir M.Zaâf. Ce projet de texte, a-t-il ajouté, a été soumis récemment au niveau du gouvernement pour adoption. «Les amendements vont nous permettre de mettre à niveau notre législation (par rapport aux règles de l'OMC) car nos experts ont constaté des disparités dans les évaluations des licences actuelles», a-t-il expliqué. Actuellement, ce genre de licences existe, mais sous d'autres appellations telles que l'autorisation sanitaire ou phytosanitaire ou bien l'homologation. En fait, le nouveau mode de délivrance de licences, prévu par ce projet de loi, vise à simplifier et à rendre transparentes les procédures en vigueur d'octroi de licences d'importation pour s'assurer que l'attribution de ces documents «soit appliquée et administrée de manière juste et équitable», selon le même responsable. D'ailleurs, l'OMC précise clairement que cela vise également à optimiser le processus utilisé dans l'octroi des licences d'importation afin que celui-ci n'entraîne pas une restriction ou une distorsion des importations. En conséquence, note le même responsable, la différence entre la nature du système des licences d'importation accordées dans les années 1970 et 1980 et celle prévue par le projet de loi est «claire».
En effet, les licences attribuées au cours de ces années-là se traduisaient par un document établi selon un formulaire arrêté à l'avance par le gouvernement en coordination, soit avec l'entreprise qui avait le monopole d'importation, soit avec la Chambre de commerce, rappelle M.Zaâf qui relève qu'il s'agissait d'un document qui représentait carrément une autorisation pour importer. «L'Etat gérait, à ce moment-là, les ressources budgétaires du pays en fonction des besoins d'approvisionnement du marché national», ajoute-t-il. Pour sa part, le directeur des relations avec l'OMC au ministère du Commerce, M. El Hadi Belarima, relève que la différence entre cet ancien régime de licences et ce qui est prévu par le projet de loi se situe au niveau de l'objectif recherché. Si l'ancien régime avait pour but la répartition d'un montant de devises sur des importateurs, le projet de texte vise «à veiller sur la loyauté des transactions commerciales, et ce, que ce soit entre la communauté des commerçants eux-mêmes lorsqu'il font leurs échanges ou entre le détaillant et le consommateur», relève-t-il. Dans ce sens, il explicite encore que le contrôle fait par l'administration ne concerne que les aspects de la qualité et de la conformité et non pas les aspects commerciaux.
L'EXPRESSION

samedi 27 septembre 2014

M. Bouchouareb participe au sommet régional du Forum économique mondial à Istanbul

M. Bouchouareb participe au sommet régional du Forum économique mondial à Istanbul

Le ministre de l'Industrie et des mines Abdesselam Bouchouareb prendra part dimanche et lundi à Istanbul (Turquie) au sommet régional (Europe, la région MENA et Eurasie) du Forum économique mondial, indique samedi un communiqué du ministère.
M. Bouchouareb fera une communication sur la nouvelle vision économique de l'Algérie, la stratégie industrielle en phase de mise en oeuvre et les différentes réformes engagées, notamment pour l'amélioration du climat de l'investissement en Algérie, a précisé la même source.
Cette rencontre accueillera plus de 1000 participants parmi les représentants des gouvernements, les milieux d'affaires et de la société civile de plusieurs pays d'Europe, du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Asie centrale.
Le ministre aura en marge du sommet des rencontres avec des ministres en charge de l'économie et de l'industrie des pays participants ainsi qu'avec des décideurs et investisseurs.
Cette réunion sera une occasion pour les intervenants régionaux et mondiaux pour mieux comprendre, s'adapter et formuler les transformations nationales et régionales en s'engageant avec les décideurs économiques, les dirigeants du monde des affaires, les gouvernements et la société civile.
Elle sera axée sur quatre thématiques principales: il s'agit de l'avenir de la région et la prochaine présidence du G20 par la Turquie, les dynamiques de changement de l'énergie dans la région, de la construction d'entreprises et d'économies inclusives et les infrastructures comme une plate-forme matérielle et numérique pour la croissance.
Le sommet a pour principal objectif d'aider les investisseurs des entreprises et compagnies régionales et internationales à analyser et à s'adapter aux modifications en cours au sein des économies nationales, selon le communiqué.
APS

lundi 22 septembre 2014

Les hommes d'affaires algériens invités à la 18ème édition du salon "Ecomondo" (CACI)

Les hommes d&#039;affaires algériens invités à la 18ème édition du salon &quot;Ecomondo&quot; (CACI)

Les hommes d'affaires algériens sont invités à prendre part à la 18ème édition du salon International de la récupération de matière et dÆénergie et du développement durable "Ecomondo 2014" prévue en octobre en Italie, indique la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci).
Une délégation dÆhommes dÆaffaires algériens sera présente à cette nouvelle édition qui se tiendra du 5 au 8 Novembre 2014 à Rimini en Italie, précise la Caci sur son site web.
Dans ce cadre et en marge de ce salon, des rencontres dÆaffaires B2B seront organisées entre les hommes dÆaffaires algériens et ceux du bassin méditerranéen qui portent de lÆintérêt à la gestion des déchets et des matières premières et la production d'énergie à partir de sources renouvelables, ajoute la même source.
Les expositions porteront sur la collecte, traitement, recyclage et transport des déchets, énergie et énergie renouvelable, plastique et caoutchouc, papier et carton, bois, transformation des métaux , industrie chimique et pharmaceutique.
Cette manifestation est considérée comme une des plus importantes plates-formes méditerranéennes dans le domaine de la valorisation et du recyclage de déchets ainsi que l'industrie du futur.
APS

samedi 13 septembre 2014

PLF 2015: de nouvelles mesures pour soutenir l'investissement productif

PLF 2015: de nouvelles mesures pour soutenir l&#039;investissement productif

De nouvelles mesures incitatives à l'investissement notamment dans le secteur de l'industrie sont introduites dans le projet de la loi des finances (PLF) pour 2015 en vue de poursuivre la politique de l'Etat de soutien à l'investissement productif et de la diversification de l'économie nationale.
Selon le PLF 2015, dont l'APS a obtenu une copie, l'Etat va octroyer encore d'avantages fiscaux aux investisseurs qui portent sur les activités relevant des filières industrielles.
A ce titre, ces investissements bénéficieront d'une exonération en matière d'Impôts sur les bénéfices des sociétés (IBS) ou d'Impôts sur le revenu global (IRG) et de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour une durée de cinq ans et d'une bonification à 3% des taux d'intérêts applicables aux prêts bancaires.
Il est prévu également, dans le même texte, une exonération des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière et de la rémunération domaniale, des actes administratifs établis par les services des domaines et portant concession des biens immobiliers bâtis et non bâtis octroyés dans le cadre de l'ordonnance n°08-04 du 1 septembre 2008.
Le PLF 2015 propose d'exclure les investissements productifs du champs d'application des dispositions de ladite ordonnance, fixant les conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l'Etat destinés à la réalisation de projets d'investissement, des parcelles de terrains destinés à la promotion immobilière commerciale qui obéissent au mode de concession convertible en cession à la réalisation effective du projet.
Le texte propose également de réviser le mode de calcul de la redevance locative annuelle à 1/33 au lieu 1/20 actuellement sur les concessions des terrains relevant du domaine privé de l'Etat destinés à la réalisation de projets d'investissements.
Sur un autre plan et dans une logique de promouvoir l'innovation au sein des entreprises relevant du secteur industriel, l'Etat envisage d'octroyer des avantages fiscaux (TVA et droits des douanes) et une prime de formation au profit des investissements réalisés par ces entreprises dans le domaine de la recherche et développement.
Le Trésor public devra, à cet effet, prendre en charge les intérêts bancaires contractés par les entreprises industrielles destinés à l'acquisition et la maîtrise de procédés technologiques en vue d'améliorer le taux d'intégration industrielle et la compétitivité de leurs produits.
Le projet de loi du budget de l'Etat pour 2015 prévoit en outre la prorogation jusqu'au 31 décembre 2019 de l'application du taux d'intérêt de droit de douane aux acquisitions d'équipements et d'ameublements non produits localement selon des standards hôteliers et rentrant dans le cadre des opérations de modernisation et de mise à niveau.
Par ailleurs, le texte propose à ce que le Trésor public prenne en charge les intérêts pendant la période de différé et la bonification à 100% du taux d'intérêts des prêts accordés par les banques publiques, dans le cadre de la réalisation du programme de 80.000 logements en location-vente.
En plus, les locaux commerciaux liés à ce programme bénéficieront d'une bonification de 2,4% du taux d'intérêt. Le Trésor prend en charge les intérêts pendant la période de différé.
APS

Le Royaume-Uni rassure ses investisseurs sur le climat des affaires en Algérie

Le Royaume-Uni rassure ses investisseurs sur le climat des affaires en Algérie

Le ministère britannique des Affaires étrangères a rassuré vendredi les investisseurs britanniques potentiels sur le climat des affaires en Algérie, soulignant que c'est un pays "politiquement stable".
Dans une nouvelle note d'information sur l'Algérie qu'il vient de publier sur son site internet à l'intention des milieux d'affaires, le ministère donne des informations utiles sur plusieurs questions parmi lesquelles la politique, l'économie, la corruption, les droits de l'homme, la menace terroriste, la protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteur ainsi que le crime organisé.
Le ministère informe, dans sa note, les hommes d'affaires britanniques que "l'Algérie a annoncé un nouveau programme d'investissement pour la période 2014-2019, comparable à celui de 2010-2014, pour lequel le gouvernement avait alloué une enveloppe de 285 milliards de dollars".
Le document souligne qu'en plus des hydrocarbures, "il y a des opportunités (d'investissement) dans tous les domaines, dont la santé publique, l'éducation, les infrastructures, l'agriculture, la vente au détail et le secteur des finances".
Le Foreign office se réjouit que "les Algériens soient ouverts à l'égard du Royaume-Uni" et se félicite de "l'excellente relation entre les deux pays", mais avertit les entrepreneurs que "faire des affaires en Algérie peut être difficile" notamment "en raison des lenteurs bureaucratiques et de la rude concurrence".
A ceux, parmi les investisseurs potentiels qui s'interrogeraient sur la question de la corruption, le ministère informe que "les appels d'offres du gouvernement algérien suivent des procédures strictes pour réduire le risque de pots-de-vin dans l'attribution des contrats".
Il a souligné dans ce sens que "de nombreuses entreprises britanniques font état d'opérations commerciales réussies avec l'Algérie, loin de toute pratique de corruption".
La note d'information rappelle, par ailleurs, que l'Algérie a adhéré aux sept grandes conventions des Nations-unies sur les droits de l'homme et les huit conventions de l'OIT (Organisation Internationale du Travail) en la matière.
Concernant les risques sécuritaires pour les entreprises, le ministère britannique des Affaires étrangères rassure que "les entreprises étrangères n'ont pas été une cible significative du terrorisme" ajoutant que "les entreprises du secteur du pétrole et du gaz opérant dans le sud sont bien protégées par les forces de sécurité algériennes".
Le Foreign office avertit, néanmoins, qu'"il y a une menace terroriste dans certaines régions de l'Algérie, notamment les zones frontalières du sud et de l'est", tout en précisant "qu'il n'y a pas de menaces spécifiques contre les compagnies étrangères provenant du crime organisé".
Le document souligne, enfin, qu'en matière de protection de la propriété intellectuelle, la loi algérienne s'inspire des instruments internationaux en vigueur.
APS