Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 29 septembre 2012

Selon la revue de l'architecture et de la ville "Vie de villes" : Alger doit jouer un rôle "de carrefour" au Maghreb et en méditerranée


La wilaya d'Alger "doit renforcer" son positionnement international et jouer ainsi un rôle "de carrefour" au sein du Maghreb et de la méditerranée occidentale, a estimé la revue de l'architecture et de la ville "Vie de villes", dans un hors série dédié à la capitale.

"Alger doit profiter de sa position stratégique et renforcer les échanges avec les pays voisins, dans une perspectives d'affirmation et de différenciation", a affirmé la revue "Vie des villes". "Alger doit s'affirmer par son héritage historique et valoriser son statut de ville emblématique. Alger est fière de son identité, une identité qui évolue tout en restant elle-même. Les traces du passé, qui parent la ville, devront être associées à des éléments contemporains. Ce mariage intelligent et équilibré contribuera à renforcer la capacité d'Alger à se projeter dans le futur", a indiqué la même revue. La stratégie de réhabilitation à l'orée 2029 de la ville d'Alger, qui comprend, entre autres, le plan d'aménagement de la baie d'Alger, vise à transformer la capitale en une "perle dela Méditerranée". Cette stratégie, dotée d'une enveloppe initiale de 202 milliards de dinars, répond à "une vision globale à très long terme destinée à restructurer, d'une manière progressive mais durable, la ville d'Alger". Le plan stratégique de la ville d'Alger organise "la transformation" et "la valorisation" territoriale de la capitale. Sur les plan national et international, cette démarche sera "décisive". Elle montre la direction "à suivre pour organiser le bien-être et la qualité de vie des citoyens". Alger offre plusieurs "atouts", une situation géographique "d'excellence", une richesse historique "irréfutable", un charme patrimonial et architectural et une dynamique de croissance et financière, associés à l'importance de ses ressources naturelles, de ses marchés. Pour pouvoir rayonner, s'affirmer comme une des villes les plus "cosmopolite", ouverte sur l'extérieur, Alger doit être "ancrée dans le regard des algérois" qui la vivent au jour le jour, et dans la mémoire "des visiteurs  qui l'emportent dans leur valises" ou dans "l'imaginaire de ceux qui désirent la connaître un jour". Comme principale pôle politique et économique de l'Algérie, Alger est "vouée à renforcer ses assises industrielles et tertiaires".L'Algérie a connu une croissance démographique rapide, passant d'une population de 10 millions d'habitants à l'indépendance (1962), à 36 millions actuellement. Alger compte près de 8,6% de la population du pays (2,9 millions).Elle a enregistré une croissance de 15% au cours des dix dernières années. "Il est essentiel qu'Alger favorise l'accueil d'investissements à forte valeur ajoutée et qu'elle se montre plus agressive pour renforcer sa place de métropole politique et administrative", relève "Vie de villes". La requalification et l'aménagement urbain, associés à la promotion de la compétitivité constituent "un puissant instrument" de développement  économique et de création de richesses pour la wilaya d'Alger, et par conséquent, pour toute l'Algérie. Le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) permettra "de consolider une trajectoire de "changement et d'affirmation" internationale de l'Algérie, "pays émergent à fort potentiel de croissance". "Dépasser les seuls aspects des architectures monumentales pour étendre notre protection à ce qui fait Alger, ses paysages, ses jardins, ses couleurs. C'est avec cet état d'esprit que nous avons réhabilité le jardin d'Essai et que nous mettons en oeuvre une véritable charte des espaces publics qui préservera l'identité d'Alger la blanche", a préconisé le wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou, cité par  la revue "Vies de villes". Il considère qu 'il ne faut pas négliger les potentialités et les richesses du modèle urbain algérois comme véritable clé de l'attractivité de la capitale. "Nous faisons le pari que l'investissement sera d'autant plus important à Alger qu'il fera bon d'y vivre", a-t-il dit. L'autre défi à relever par la wilaya d'Alger c'est d'être une ville de "proximité" et de "mobilité" dans laquelle la circulation deviendrait plus "commode" et se fera "aisément". Avec 5,5 million de déplacements quotidiens, un nombre de véhicule qui a doublé en 8 ans pour atteindre plus de 1,6 million et plus de 10.000 opérateurs dans le secteur du transport, le plan stratégique esquisse des réponses "graduelles" pour relever ce défi et permettre aux citoyens de vaquer "sans encombre" à leur occupations quotidiennes.

 Transaction Algérie

La France perd des marchés en Algérie, priorité aux investissements (Bricq)

La ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq a déclaré mardi à Alger que son pays perdait des marchés en Algérie, soulignant que les investissements étaient prioritaires pour la France.
"Nous sommes encore excédentaires avec l'Algérie mais nous perdons des marchés. Il faut que l'on redresse" la barre, a déclaré Mme Bricq lors d'une conférence de presse.
La France est le premier investisseur étranger en Algérie et son quatrième client, "mais nous pouvons et nous devons faire mieux", a souligné la ministre.
"L'Algérie est une puissance émergente intermédiaire. Pour nous, ces investissements comme ces accompagnements d'entreprises sont prioritaires", a précisé Mme Bricq arrivée lundi à Alger afin de préparer le volet économique de la visite d'Etat du président François Hollande prévue début décembre.
"Le Président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir", peut-on lire dans une déclaration écrite de Mme Bricq distribuée à la presse.
L'Algérie a la particularité d'être à la fois un marché et en même temps un lieu essentiel d'investissements, a indiqué aux journalistes la ministre qui reconnaît que "rien n'est facile".
Cela d'autant que la France n'est pas seule à convoiter le marché algérien. "Nous ne sommes pas seuls, nous avons des concurrents qui sont accrocheurs", a-t-elle souligné, précisant que la concurrence se trouvait notamment dans la "vieille Europe touchée par la crise".
"Nous cherchons des relais de croissance et il y en a en Algérie", a affirmé la ministre qui estime que tant que la concurrence est loyale, il n'y a pas de problème.
Accompagnée de patrons de PME, Mme Bricq a rencontré lundi le nouveau ministre de l'Industrie, Chérif Rahmani, et doit s'entretenir mardi avec son homologue algérien Mustapha Benbada.
Les Echos

vendredi 28 septembre 2012

Une délégation américaine du secteur de l’énergie prochainement en Algérie


Une délégation d’une vingtaine d’hommes d’affaires américains du secteur de l’énergie se rendra du 29 septembre au 5 octobre à Alger et à Hassi Messaoud pour chercher de nouvelles opportunités d’investissements en Algérie, a appris jeudi l’APS auprès de l’ambassade d’Algérie à Washington.
Cette mission économique américaine, organisée à l’initiative de l’ambassade algérienne et le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), est composée de sociétés américaines couvrant un éventail d’activités du domaine énergétique telles que le pétrole et la technologie y afférente, la pétrochimie, le raffinage, les services et les produits chimiques.
Parmi ces firmes américaines figurent notamment Haliburton, Anadarko, Texas oil technical, Pacific refinery group, Air product chemical et Energy and water.
Au cours de leur séjour en Algérie, ces hommes d’affaires auront des entretiens avec des responsables respectivement du ministère de l’Energie et des mines, de Sonatrach et de ses filiales.
Ils devront également se rendre à Hassi Messaoud pour y rencontrer des responsables des entreprises du secteur sur place.
Durant l’année 2011, rappelle-t-on, les Etats-Unis sont restés le premier client de l’Algérie avec un montant de 15,03 milliards de dollars d’exportationsalgériennes (20,46% de la structure globale des exportations algériennes) et son sixième fournisseur avec 2,16 milliards de dollars d’exportations américaines (4,6% de la structure globale des importations algériennes).
APS

mercredi 26 septembre 2012

M.Sellal : "expurger l’acte d’investir de toute bureaucratie", priorité du gouvernement


Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a affirmé mardi que l’éradication de la bureaucratie qui entrave l’investissement figure parmi les priorités de son gouvernement pour relancer la production nationale.
En exposant les grands axes de son plan d’action devant le parlement, le Chef de l’exécutif a pointé du doigt la bureaucratie qui bloque l’acte d’investir en Algérie.
La relance des filières potentielles de production a besoin de " faciliter l’acte d’investir, expurgé de toute bureaucratie", a lâché le premier ministre qui a promis des facilitations dans les dispositions régissant l’investissement en général.
A ce titre, le premier ministre s’est engagé à renforcer l’accompagnement des PME privées avec des partenaires étrangers, sans toutefois renoncer à la règle 51/49% régissant l’investissement étranger, une mesure "inévitable", selon lui.
"L’Algérie n’aura pas d’avenir économique sans le développement de la PME. Comme je l’ai toujours répété, nous allons la développer et l’accompagner dans ses partenariats avec les étrangers selon la règle des 51/49%, qui est inévitable", a-t-il dit.
Pour autant, M. Sellal a souligné l’importance de l’investissement étranger pour le tissu industriel algérien car porteur de technologie et de bonnes pratiques dans la gestion des entreprises.
Pour l’investissement public, le gouvernement va maintenir son niveau de financement pour soutenir la croissance économique et créer des emplois permanents.
"Nous allons consolider la croissance économique basée sur la dépense publique (...) Nous considérons qu’elle est nécessaire car elle crée de l’emploi et tire la croissance économique du pays", a-t-il affirmé.
Le programme d’investissements publics va également contribuer à améliorer la compétitivité des entreprises publiques pour lesquelles le premier ministre promet des actions de valorisation de patrimoine, d’amélioration de gestion, et de promotion de partenariats industriels.
Mieux encore, il sera accordé des incitations aux producteurs nationaux pour reconquérir à nouveau le marché algérien, accaparé par les activités informelles et les importations.
"L’informel doit être transformé en une économie créatrice de richesses. Nous ne sommes pas contre les importateurs (...) celui qui veut réaliser des gains qu’il le fasse, pourvu qu’il ne touche pas au pouvoir d’achat des citoyens". Atténuant ses propos, M. Sellal a exhorté ces importateurs à s’orienter progressivement vers la production. Il a révélé à ce sujet qu’il ne partageait pas l’avis de ceux qui prônent l’éradication du commerce informel en indiquant que ceux qui activent dans cette économie parallèle sont des Algériens, qui doivent activer et réaliser des bénéfices.
Le gouvernement s’engage par ailleurs à maintenir son soutien aux prix des produits de première nécessité pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
L’Etat "veillera à la consolidation de tous les acquis réalisés dans ce cadre à travers une meilleure régulation du marché, un soutien aux prix, un contrôle du réseau de distribution et la lutte contre l’inflation", a-t-il dit.
Il rassuré également qu’il n’y aura aucune augmentation des prix de l’électricité, de l’eau et des carburants, exhortant les citoyens à contribuer à stopper le transit des produits subventionnés à travers les frontières. Au plan social toujours, le Premier ministre s’est engagé à poursuivre le programme de réalisation de logements jusqu’à satisfaction de toute la demande nationale.
"Le gouvernement s’engage à mettre un terme à la pression sociale autour du logement en répondant à toutes les demandes jusqu’à gagner la bataille", a-t-il dit, en annonçant la réalisation de 150.000 logements de type location vente pour satisfaire les demandes en suspens de l’ancien programme AADL. "Vous allez constater des choses nouvelles les prochains mois", a -t-il promis.
APS