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samedi 29 septembre 2012

La France perd des marchés en Algérie, priorité aux investissements (Bricq)

La ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq a déclaré mardi à Alger que son pays perdait des marchés en Algérie, soulignant que les investissements étaient prioritaires pour la France.
"Nous sommes encore excédentaires avec l'Algérie mais nous perdons des marchés. Il faut que l'on redresse" la barre, a déclaré Mme Bricq lors d'une conférence de presse.
La France est le premier investisseur étranger en Algérie et son quatrième client, "mais nous pouvons et nous devons faire mieux", a souligné la ministre.
"L'Algérie est une puissance émergente intermédiaire. Pour nous, ces investissements comme ces accompagnements d'entreprises sont prioritaires", a précisé Mme Bricq arrivée lundi à Alger afin de préparer le volet économique de la visite d'Etat du président François Hollande prévue début décembre.
"Le Président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir", peut-on lire dans une déclaration écrite de Mme Bricq distribuée à la presse.
L'Algérie a la particularité d'être à la fois un marché et en même temps un lieu essentiel d'investissements, a indiqué aux journalistes la ministre qui reconnaît que "rien n'est facile".
Cela d'autant que la France n'est pas seule à convoiter le marché algérien. "Nous ne sommes pas seuls, nous avons des concurrents qui sont accrocheurs", a-t-elle souligné, précisant que la concurrence se trouvait notamment dans la "vieille Europe touchée par la crise".
"Nous cherchons des relais de croissance et il y en a en Algérie", a affirmé la ministre qui estime que tant que la concurrence est loyale, il n'y a pas de problème.
Accompagnée de patrons de PME, Mme Bricq a rencontré lundi le nouveau ministre de l'Industrie, Chérif Rahmani, et doit s'entretenir mardi avec son homologue algérien Mustapha Benbada.
Les Echos

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