Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

vendredi 18 juillet 2014

Le représentant de la Banque mondiale en Algérie en parle : Cevital, c’est “l’Algérie qui gagne”


Dans un contexte où certains observateurs ne voient l’Algérie que sous une “image écornée”, M. Emmanuel Noubissié estime que “le coup FagorBrandt et d’autres faits d’armes d’Issad Rebrab viennent nous rappeler qu’il existe une autre Algérie, celle qui gagne”. Sous le titre “L’Algérie qui gagne”, le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, Emmanuel Noubissié Ngankam, a dressé, dans la dernière édition de La lettre d’El-Djazaïr, le portrait d’Issad Rebrab, un “entrepreneur algérien qui, à force de travail et de génie, a su et pu bâtir un véritable conglomérat”, dont la capacité vient de lui permettre “de sauver une entreprise française dont la faillite faisait planer une épée de Damoclès au-dessus des têtes de près de 1 800 salariées hantés par le spectre du chômage”. M. Emmanuel Noubissié a rappelé qu’Issad Rebrab, fondateur du Groupe algérien Cevital, a pu racheter FagorBrandt, le deuxième groupe français de l’électroménager, face à de nombreux concurrents, notamment américains, émiratis et français. Ce qui lui a valu d’être qualifié de “sauveur” par la presse, les milieux syndicaux et la classe politique française (…).
“Oui ! Le sauveur des emplois en France, c’est bien lui, l’Algérien Issad Rebrab qui s’inscrit dans la lignée d’autres industriels du Sud (…)”, écrit le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, citant l’indien Tata, un des plus grands employeurs de Grande-Bretagne qui a racheté Jaguar et Land Rover, fleurons de l’industrie automobile de l’ex-colonisateur britannique et l’autre indien Lakshmi Mittal qui s’est emparé d’Arcelor pour créer ArcelorMittal, leader mondial de la sidérurgie qui emploie près de 300 000 salariés dont quelque 160 000 en Europe. La reconnaissance due à Issad Rebrab, ajoute Emmanuel Noubissié, “c’est aussi cette image du 17 février 2014, date à laquelle il est reçu avec 33 autres grands patrons et investisseurs internationaux dans l’antre de la République française, à l’Élysée, par le président Hollande, flanqué de 11 de ses ministres (pas moins) pour promouvoir l’attractivité de la France”. Selon lui, “ce fait d’armes n’est pas isolé. Il se situe dans la continuité des ambitions d’un visionnaire qui, grâce à son audace, à son goût du risque (…), a pu bâtir un empire industriel et financier qui lui vaut de rentrer dans le club restreint des fortunés de la planète répertoriés par le magazine Forbes”.
Avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 3,5 milliards de dollars, Issad Rebrab est un capitaine d’industrie dont le Groupe Cevital qu’il a créé emploie plus de 12 000 personnes en Algérie dans une dizaine de secteurs d’activités.
Un fait que ne doit pas occulter sa récente percée en France. “Champion de la diversification, un mot qui a une résonnance particulière dans le vocabulaire économique algérien, le Groupe Cevital, ce sont l’agroalimentaire, la grande distribution, la sidérurgie, l’énergie, l’électronique, le verre, l’électroménager, l’automobile, etc.”, relève Emmanuel Noubissié, soulignant que, “dans un contexte mondial où les capitaux ont de moins en moins de nationalité, le fondateur de Cevital a compris l’impérieuse nécessité (…) de s’ouvrir à l’international”.
De par la position charnière de l’Algérie, “Cevital lorgne non seulement sur la rive nord de la Méditerranée mais scrute également les immenses opportunités qu’offre l’Afrique subsaharienne. Côte d’Ivoire, Éthiopie, Soudan, Djibouti, Tanzanie et bien d’autres sont des pays qui lui ont ouvert leurs bras et sur lesquels Issad Rebrab a jeté son dévolu, suivant ainsi, dans le domaine des affaires, une tradition panafricaniste dont l’Algérie, son pays, en est historiquement le chantre”.
Emmanuel Noubissié Ngankam a tenu à souligner, en guise de conclusion, que cette évocation “n’est pas non plus une entreprise d’encensement d’un homme qui, au demeurant, le mériterait. Il s’agit avant tout, et au-delà de toute considération domestique, de célébrer la réussite et la création de la valeur ajoutée. Dans un contexte où les prismes sous lesquels certains observateurs et commentateurs de l’actualité ont choisi de regarder l’Algérie ne laissent apparaître qu’une image écornée, le coup FagorBrandt et d’autres faits d’armes d’Issad Rebrab viennent nous rappeler qu’il existe une autre Algérie, celle qui gagne”.
Liberté

mercredi 16 juillet 2014

Installation d'une commission de recours en matière d'investissement

Installation d'une commission de recours en matière d'investissement

Une commission de recours en matière d'investissement destinée à renforcer la protection des droits des investisseurs et la facilitation des procédures administratives, a été installée mardi à Alger par le ministre de l'Industrie et des mines Abdesslam Bouchoureb.
Cette commission aura pour mission de "traiter et statuer sur les recours formulés par les investisseurs s'estimant lésés par une administration ou un organisme" lié au processus d'investissement.
Selon M. Bouchaoureb, cette structure à caractère "décisionnel" et non "consultatif", viendra renforcer les mesures de facilitation et d'accompagnement de l'investissement mises en place par le gouvernement au titre de la stratégie du développement du secteur industriel.
Elle vise, selon lui, à rapprocher l'investisseur de l'administration en veillant à ce que cette dernière soit totalement à la disposition de l'opérateur en lui accordant toutes les facilités et avantages pour concrétiser son projet.
Composée de représentants du ministère de l'Industrie, des Finances, de l'Intérieur et des collectivités locales et de la Justice, cette instance se réunit à chaque fois qu'il y a besoin de statuer dans un litige opposant un investisseur à une administration.
A cette occasion, le ministre a annoncé une série de mesures afin de faciliter l'acte d'investir dans le cadre du changement du statut de l'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI).
Il s'agit, a-t-il a affirmé, de la suppression de la déclaration d'investissement exigées pour la création de nouveaux projets et de la décentralisation du traitement au niveau du guichet unique décentralisé (GUD) des dossiers des projets de moins de 1,5 milliard de DA comportant une participation étrangère.
Aussi, poursuit-il, les administrations n'exigeront plus aucun document ou pièce non prévue par la législation et la réglementation en vigueur ou n'ayant pas fait l'objet d'une décision du Conseil national d'investissement (CNI).
Pour Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), les organisations patronales devraient être représentées à cette commission. "On va suivre de très près cette commission et on souhaite surtout qu'elle agisse effectivement sur terrain", a ajouté M. Hamiani.       
Par ailleurs, le ministre a indiqué que la réorganisation des secteurs publics marchands avait été finalisée réaffirmant que les sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) ne répondaient plus aux besoins du marché actuel d'où le besoin de créer de grands groupes industriels pour développer le secteur.
S'agissant de la révision du code de l'investissement annoncée en juin dernier, M. Bouchouareb a fait savoir que "beaucoup d'articles ont été touchés" pour assouplir le climat des affaires et mieux accompagner les investisseurs en vue de les préparer au démantèlement tarifaire prévu pour l'année 2020 dans le cadre de l'accord d'association avec l'Union européenne (UE).
Quant à la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie, Bouchouareb a réaffirmé que cette disposition établie dans un contexte conjoncturel spécifique caractérisé par la crise financière de 2009 "n'était pas éternelle" et qu'elle disparaîtrait en 2020 avec le démantèlement tarifaire en 2020 dans le cadre de l'accord d'association avec l'UE.
APS

mardi 15 juillet 2014

Journée économique sur l’Algérie en septembre à Hambourg (Allemagne)

L’Agence Nationale de développement de l’investissement (ANDI)

Une journée économique sur l’Algérie sera organisée le 15 Septembre prochain, à Hambourg (Allemagne), visant l'impulsion du partenariat et de la coopération économique bilatérale, a indiqué l’Agence Nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Cette rencontre dédiée aux opportunités d’investissement et d’affaires dans les secteurs de l’industrie, des infrastructures et de l’énergie, verra la participation de près de 80 entreprises allemandes, et sera une occasion pour les entreprises des deux pays d’établir des partenariats à travers les entretiens bilatéraux (B to B) prévus dans ce cadre.
A cet égard, l’ANDI, en tant que partenaire de la rencontre, invite les entreprises algériennes à prendre part à cet évènement, précisant que la participation est gratuite. Par contre les frais de déplacement et de séjour sont à la charge des participants.
Cette rencontre est organisée par l'Association Arabo-Euro-méditerranéenne pour la Coopération Economique (EMA) en partenariat avec l’ambassade d’Algérie à Berlin, selon l'ANDI..

APS

mercredi 9 juillet 2014

Promotion des exportations : La Caci lance un portail Internet

Un portail Internet dédié à la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures (www.exportal.dz) vient d'être mis en ligne en version de démonstration (test), a indiqué la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci). Cette vitrine conçue comme un espace d’exposition virtuelle de l’offre algérienne de produits et services, fournit aux exportateurs la possibilité d’exhiber, sur la Toile, leurs produits et d’afficher leurs informations techniques et commerciales correspondantes. Proposant dans une première phase des produits agroalimentaires et de l’artisanat, Exportal est destiné à promouvoir le produit algérien auprès des acheteurs étrangers et à les inciter à entrer en contact avec les producteurs algériens.
À cet effet, la Caci “invite les exportateurs et les producteurs possédant un potentiel d’exportation à adhérer à la version finale de cet outil promotionnel, offert avec un concept de grande autonomie et flexibilité de gestion”.
L'exportateur voulant s'inscrire sur le portail reçoit un log-in et un mot de passe et peut ainsi insérer des données sur ses gammes de produits, ce qui lui “garantit une grande autonomie dans la gestion de leurs propres espaces d’exposition virtuelle”. Ce portail constitue également une plateforme contenant des données variées sur les entreprises inscrites (coordonnées, chiffre d’affaires, employés, capital social, marchés d’exportation etc.).
En 2013, les exportations algériennes hors hydrocarbures avaient représenté 3,28% du volume global des exportations, soit l’équivalent de 2,16 milliards de dollars, en progression de 5% par rapport à 2012, selon les douanes.
Liberté