Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 31 octobre 2012

Benhamadi appelle à la création d’une société mixte pour la "bonne exploitation" du potentiel national en fibre optique


Le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a appelé mardi à Alger à créer une société mixte pour assurer la "bonne exploitation" du potentiel national en fibre optique à travers la généralisation d’internet à haut et très haut débits (large bande).
Dans son intervention à l’ouverture des travaux de la commission nationale de la large bande, M. Benhamadi a précisé que la société chargée de la gestion des fibres optiques existait bel et bien, ajoutant que son capital allait être ouvert à d’autres secteurs, dont les transports, les télécommunications et peut-être d’autres encore afin d’en faire une société mixte assurant la bonne exploitation du potentiel national en fibre optique.
"Le défi d’internet aujourd’hui concerne la généralisation de la large bande dont la réalisation est tributaire de notre bonne exploitation du potentiel national en fibre optique", a estimé le ministre, soulignant que l’ancien système qui repose sur le cuivre à la place de la fibre optique "ne permet pas le haut débit".
Cet effort "nous permettra de passer au développement du contenu numérique qui est une étape importante et cruciale vers la réalisation de la société de l’information et la construction d’une économie nationale basée sur le savoir", a ajouté M. Benhamadi.
Concernant l’objectif de la réunion de la commission, le représentant du gouvernement a fait savoir qu’il s’agissait de parvenir à la mise en place de nouveaux mécanismes à même de permettre de développer le haut et très haut débits au profit des entreprises nationales et des citoyens.
M. Benhamadi a, dans ce contexte, demandé à la commission d’accélérer la mise en place de ces nouveaux mécanismes qui "nous permettront, a-t-il dit, de réussir la mise en œuvre du Plan national de la fibre optique (PNFO)".
La large bande revêt une importance cruciale car le processus de la e-Algérie et l’internet en dépendent, a souligné le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication.
D’ailleurs, a-t-il dit, la large bande est tellement importante que l’Union internationales des télécommunications relevant de l’ONU l’a classée parmi les droits de l’homme au même titre que le droit à l’eau, à l’énergie, à l’éducation et au transport.
La commission nationale de la large bande, dont la création a été décidée en conseil des ministres le 18 décembre 2011, a été installée officiellement le 20 février 2012.
Elle a pour mission de promouvoir l’accès à internet à haut et très haut débits à travers l’ensemble du territoire national pour le mettre à la portée de tous les citoyens et de promouvoir le large bande comme moteur de la croissance économique.
Il s’agit également pour la commission d’évaluer l’état des installations nationales de la large bande et la moyenne d’utilisation des réseaux de télécommunications dans les différents secteurs socio-économiques.
APS

L’Algérie va réaliser huit nouvelles cimenteries en partenariat avec des étrangers


L’Algérie va réaliser huit nouvelles cimenteries en partenariat avec des groupes étrangers, a apprisTSA de sources concordantes. L’appel d’offres est finalisé. Il devrait être publié dans les tout prochains jours, ont précisé nos sources. Ces nouvelles cimenteries seront réalisées dans le cadre d’un partenariat 51/49 avec des cimentiers étrangers. Elles font partie d’un programme destiné à réaliser un total de 21 nouvelles cimenteries sur le territoire national qui viendront s’ajouter aux 13 unités déjà opérationnelles.
But : porter la capacité de production  à 30 millions de tonnes par an afin de réduire les importations. La production nationale de ciment est actuellement de plus de 18 millions de tonnes par an, dont 11,5 millions de tonnes sont assurées par le groupe public Gica.
 
Conséquence des blocages des investissements, l’Algérie importe massivement du ciment depuis quelques années pour répondre à la forte demande interne, tirée par les projets de réalisation dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics. Cette situation a également favorisé la hausse des prix et la spéculation. Depuis le début de l’été dernier, le prix du ciment a fortement augmenté : le sac de 50 kg a atteint les 1 200 dinars dans le commerce, soit quatre fois son prix sortie d’usine. Des fonctionnaires, des entrepreneurs et des intermédiaires ont amassé des fortunes colossales en spéculant sur le ciment, devenu l'or gris en Algérie. La forte spéculation sur le ciment est la conséquence du déséquilibre entre l’offre faible et la demande très importante.
TSA

 

mardi 30 octobre 2012

L’ANIREF négocie avec les Espagnols la création d’une société pour l’aménagement des zones industrielles


Des négociations avec un partenaire espagnol pour la création d’une société de projets chargée de piloter l’aménagement des nouvelles zones industrielles sont en cours, a annoncé lundi à Madrid la directrice générale de l’Agence nationale de régulation du foncier (ANIREF), Hassiba Mokraoui.
"Nous envisageons de créer une société de projets entre l’ANIREF et une société espagnole spécialisée dans le domaine en vue de piloter l’opération d’aménagement de ces nouvelles zones", a-t-elle déclaré en marge des rencontres d’affaires B to B organisées dans le cadre du forum économique algéro-espagnol.
"Nous sommes à la recherche d’une entreprise qui a un savoir-faire dans le domaine pour suivre l’opération d’aménagement dont les travaux sur certains sites ont été déjà lancés. Si tout se déroule bien, nous allons créer une société conformément aux dispositions de la règle 51-49% sur l’investissement étranger pour prendre en charge l’aménagement de toutes les autres zones", a-t-elle indiqué.
Selon Mme Mokraoui, 18 sites sur les 42 nouvelles zones industrielles prévues ont été classés "prioritaires".
"La priorité est accordée aux zones où la demande est très forte sur le foncier industriel", a-t-elle souligné.
Les discussions avec le partenaire espagnol, a-t-elle poursuivi, se sont bien déroulées et l’expertise dont dispose ce bureau multidisciplinaire intéresse l’Aniref.
"Un rendez-vous est fixé pour fin novembre à Alger pour approfondir les négociations", a-t-elle ajouté.
Des facilités nécessaires à dynamiser l’investissement en Algérie ont été accordées par le gouvernement et des mesures ont été prises concernant la gestion du foncier économique et la décentralisation de l’attribution des titres de concession au niveau local, qui ont été mis en œuvre à la faveur de la loi de finances complémentaires 2011.
Un montant de 30 mds de DA a été mobilisé, au titre des exercices 2011 et 2012, pour l’aménagement et le développement des zones d’activités et 88 mds DA ont été également dégagés pour la création des 42 zones industrielles.
APS

Au moins 20 projets de partenariat identifiés (responsable) : FORUM ECONOMIQUE ALGERO-ESPAGNOL A MADRID


Au moins 20 projets potentiels de partenariat économique ont été identifiés lors du forum économique algéro-espagnol dont les travaux ont pris fin lundi soir à Madrid, a affirmé le président du directoire de la société de gestion des participations "équipements industriels et agricoles" SGP Equipag, Bachir Dehimi.
"20 projets potentiels ont été identifiés aujourd’hui dont 10 sont réalisables à brève échéance" , a-t-il déclaré à la fin du forum qui a regroupé une cinquantaine d’opérateurs économiques algériens et quelque 300 chefs d’entreprises et hommes d’affaires espagnols.
Ces projets, a-t-il poursuivi, seront réalisés d’ici à fin 2012, alors qu’une dizaine d’autres projets de partenariat seront concrétisés d’ici à la fin du premier semestre 2013. Selon M. Dehimi, un nombre important des projets identifiés relève de l’industrie mécanique qui a suscité un grand intérêt chez les espagnols.
Evoquant le bilan de cette rencontre, ce responsable a estimé que ce rendez-vous économique a été " plus que bénéfique" pour les deux parties dans la mesure où il a permis aux opérateurs économiques des deux pays d’engager des "discussions très sérieuses" sur des projets concrets.
"La rencontre a été également positive par ce qu’elle nous a permis un échange fructueux avec les espagnols. Nous avons, ainsi, eu l’occasion de présenter les opportunités d’investissement en Algérie et d’évoquer les outils juridiques existant entre les deux pays et qui peuvent concourir à la concrétisation des projets", a-t-il ajouté.
Il a rappelé qu’une plate-forme foncière sera mise à la disposition des potentiels investisseurs étrangers en vue de promouvoir la destination Algérie.
De son côté, l’ambassadeur d’Algérie en Espagne, Mohamed Hanèche, a invité les hommes d’affaires espagnols à maintenir le contact avec les opérateurs économiques algériens en vue de concrétiser "les 12 projets de partenariat en gestation".
Qualifiant cette première rencontre entre les hommes d’affaires des deux rives de la Méditerranée de "très utile", l’ambassadeur a assuré qu’elle sera suivie par d’autres à l’avenir en vue d’approfondir les relations économiques algéro-espagnoles
APS

lundi 29 octobre 2012

Investissements espagnols en Algérie, ANDI : “27 projets réalisés pour près de 2 milliards de dollars”

Le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), M. Abdelkrim Mansouri, a affirmé hier à Madrid que sur les 35 projets espagnols d’investissement soumis à l’agence, 27 ont été réalisés pour un montant de 143 milliards de DA (près de 2 milliards de dollars).

Le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), M. Abdelkrim Mansouri, a affirmé hier à Madrid que sur les 35 projets espagnols d’investissement soumis à l’agence, 27 ont été réalisés pour un montant de 143 milliards de DA (près de 2 milliards de dollars). «Sur les 35 projets espagnols traités par l’ANDI, 27 ont été réalisés. La valeur des projets déclarés à l’Agence est de 165 mds de DA, mais seulement 143 mds de DA ont été concrétisés», a-t-il indiqué dans une communication sur le climat d’investissement en Algérie, présentée lors du forum économique algéro-espagnol.
Selon M. Mansouri, 220 entreprises espagnoles activent en Algérie dont 41% dans le bâtiment.
Le responsable algérien a invité en ce sens les entreprises espagnoles à tisser des relations de coopération pour concrétiser des projets d’investissement de partenariat gagnant-gagnant à la hauteur des opportunités d’investissement offertes par le marché algérien et des conditions très favorables à l’investissement. «Nous voulons concrétiser des partenariats équilibrés: gagnant-gagnant, des projets qui nous permettent de réduire notre facture d’importation, des projets en cohérence avec nos stratégies de développement», a-t-il souligné devant les chefs d’entreprises et hommes d’affaires espagnols.  Le directeur général de l’ANDI a affirmé dans le même sens que l’Algérie est un grand marché, relevant ainsi que les importations algériennes en 2011 ont dépassé les 46 mds de DA.
«A partir des statistiques concernant les importations algériennes, nous pouvons présenter des projets de partenariat dans des créneaux très porteurs, notamment la mécanique, l’électricité, le textile, le cuir, la pharmacie, l’industrie métallurgique», a-t-il précisé.  Quelque 160 offres de partenariat sont parvenues à l’ANDI, a-t-il encore ajouté, soulignant qu’il s’agit de projets d’investissement maturés.
Présentant les avantages et facilitations accordés par les pouvoirs publics pour encourager l’investissement productif, M. Mansouri a assuré que toute activité de production de biens ou de services est encouragée, affirmant même qu’une rentabilité rapide de projet est garantie et les avantages accordés aux investisseurs peuvent même représenter jusqu’à 20 à 30% du coût du projet.
Le DG de l’ANDI a relevé, en outre, la possibilité pour les étrangers de recourir au financement local, aux institutions de garanties financières et la disponibilité de sociétés de leasing.
Il a assuré les hommes d’affaires espagnols de la disponibilité du foncier industriel, rappelant que des mesures ont été prises pour régler la problématique, citant le projet de création prochaine de 42 nouvelles zones industrielles.
 
EL MOUDJAHID

Arrivée d'Hillary Clinton en Algérie 29 10 2012


Une occasion pour nouer des partenariats gagnant-gagnant (ministre) : FORUM ECONOMIQUE ALGERO-ESPAGNOL A MADRID


Le forum qui regroupe, lundi à Madrid, des opérateurs économiques algériens et espagnols constitue une occasion pour nouer de nouveaux partenariats gagnant-gagnant entre les deux pays, a affirmé le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani.
"Nous voulons construire des partenariats produit par produit et projet par projet, pour que les Espagnols ne considèrent pas l’Algérie comme seulement un marché et le partenaire algérien comme une clientèle, mais comme étant un partenaire qui peut partager la valeur ajoutée, dans le cadre d’un partenariat gagnant gagnant où tout le monde est porteur de positivité", a-t-il déclaré à l’APS, quelques heures avant l’ouverture des travaux de ce rendez-vous économique.
Soulignant l’objectif principal de cette rencontre de favoriser le développement de partenariats commerciaux, industriels, technologiques entre les deux pays, le ministre a mis en exergue les potentialités économiques, les opportunités d’investissements et de coopération offertes par l’Algérie pour bâtir un partenariat d’excellence entre les deux pays.
"L’Algérie peut être une porte importante pour l’Europe vers l’Afrique et le Monde arabe. Elle offre d’excellentes opportunités", a-t-il soutenu, plaidant pour un rapprochement "indispensable" des deux pays, notamment en ces temps de crise. Les besoins de l’Algérie en ce sens sont "bien définis", a-t-il poursuivi, affirmant que la délégation algérienne sera, aujourd’hui, "à l’écoute des propositions des entreprises espagnoles souhaitant nouer des partenariats avec nous".
M. Rahmani est arrivé dimanche après-midi à Madrid, à la tête d’une délégation "de haut niveau" pour prendre part aux travaux du Forum économique algéro-espagnol prévu lundi.
Ce Forum qui se tiendra parallèlement à la semaine culturelle algérienne en Espagne tend à rapprocher les opérateurs économiques algériens et espagnols, avait indiqué le ministère. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la "dynamique visant à redynamiser le secteur industriel à travers le partenariat", avait-on ajouté.
La délégation algérienne est composée d’opérateurs économiques et d’hommes d’affaires des secteurs privé et public représentant plusieurs activités dont l’agriculture, le textile, la maroquinerie, l’industrie papetière, pharmaceutique, chimique et mécanique. Les hommes d’affaires algériens examineront avec les chefs des 300 entreprises espagnoles qui prendront part à cette rencontre, les opportunités d’affaires et de partenariat, dans les deux pays.
Des entreprises espagnoles avaient affiché, dernièrement, leur disponibilité à mettre à la disposition de l’Algérie leur expertise pour l’accompagner dans ses projets, notamment à l’Oranie où un projet d’envergure sera engagé pour moderniser la ville d’Oran.
Premier fournisseur de l’Espagne en gaz naturel, notamment depuis la mise en service du gazoduc Medgaz qui relie directement Béni Saf à Almeria et devant alimenter les pays européens en énergie propre, l’Algérie oeuvre à développer avec ce pays une coopération au-delà du domaine énergétique.
L’Espagne compte parmi les plus gros opérateurs économiques en Algérie avec un volume d’échanges estimé à plus de 10 milliards de dollars en 2011. Elle est le troisième client de l’Algérie (7,2 milliards de dollars) et son quatrième fournisseur (3,3 milliards de dollars), selon les chiffres des douanes algériennes.
APS

dimanche 28 octobre 2012

M. Rahmani participe à Madrid aux travaux du Forum économique algéro-espagnol


Le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprises (PME) et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani se rendra, dimanche à Madrid, à la tête d’une délégation "de haut niveau" pour prendre part aux travaux du Forum économique algéro-espagnol prévu lundi.
Ce Forum qui se tiendra parallèlement à la semaine culturelle algérienne en Espagne tend à rapprocher les opérateurs économiques algériens et espagnols, indique un communiqué du ministère.
La délégation algérienne comprend des opérateurs économiques et des hommes d’affaires des secteurs privé et public représentant plusieurs activités dont l’Agriculture, le textile, la maroquinerie, les industries papetière, pharmaceutique, chimique et mécanique.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la "dynamique visant à redynamiser le secteur industriel à travers le partenariat", ajoute la même source.
L’Espagne compte parmi les plus gros opérateurs économique en Algérie avec un volume d’échanges estimé à plus de 10 milliards de dollars en 2011.
Elle est le troisième client de l’Algérie (7,2 milliards de dollars) et son quatrième fournisseur (3,3 milliards de dollars), selon les chiffres des douanes algériennes.

L’Italie disposée à participer à la construction des logements en Algérie (M. Giacomelli)


L’Ambassadeur d’Italie à Alger, Michele Giacomelli a affirmé la disposition de son pays à participer à la réalisation des projets de construction de logements en Algérie et à l’encouragement du partenariat entre les entreprises algériennes et italiennes spécialisées dans ce domaine, a indiqué un communiqué du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme.
Au cour de l’audience qui lui a accordé le ministre de l’habitat et de l’urbanisme Abdelmadjid Tebboune, l’ambassadeur italien a affirmé que son pays était disposé à contribuer à la réalisation du programme sectoriel du gouvernement dans le domaine du logement à travers l’encouragement des entreprises italiennes du bâtiment, d’urbanisme et d’équipements publics à établir des partenariats avec les entreprises algériennes selon les lois algériennes en la matière".
De son côté M. Tebboune s’est dit favorable à "toute forme de coopération dans le domaine du bâtiment entre les deux pays amis".
Cette rencontre s’inscrit, selon la même source, dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Italie afin de valoriser les liens d’amitiés entre les deux peuples. Les deux parties ont exprimé "leur volonté de développer la coopération fructueuse à travers la contribution des entreprises italiennes spécialisées à la concrétisation des programmes tracés par les autorités algériennes dans le domaine de l’habitat et de l’urbanisme".
Les entreprises italiennes peuvent participer au transfert des nouvelles technologies, la formation et l’encadrement des formateurs algériens dans différents domaines ainsi que les professionnels spécialisées et les artisans, a ajouté le communiqué.
APS

L’industrie peut constituer un nouveau créneau de la coopération algéro-portugaise


Le développement de la coopération algéro-portugaise dans le domaine de l’industrie nécessite un rapprochement des entreprises des deux pays et un transfert de savoir-faire, ont affirmé dimanche à Alger le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, et le secrétaire d’Etat portugais à l’économie et au développement régional, Antonio Henriques.
Dans une déclaration à l’APS au terme d’un entretien avec son homologue portugais, M. Rahmani a indiqué que "le capital expérience et le savoir-faire du Portugal peuvent lui permettre de contribuer au développement de l’industrie en Algérie".
"L’industrie du Portugal est réputée pour sa bonne qualité, son expérience et son professionnalisme. Nos entretiens ont justement porté sur les voies et moyens à même de faire bénéficier l’Algérie de l’expérience et du savoir-faire de ce pays ami dans le domaine de l’industrie", a-t-il ajouté.
Lors de cette rencontre "nous avons convenu d’encourager le rapprochement entre les entreprises publiques et privées de nos pays. Cela permettra de nouer des partenariats pour relancer l’industrie en Algérie et exploiter les capacités du Portugal", a-t-il dit.
Selon lui, la crise financière a fait prendre conscience aux pays européens, notamment, que les marchés des pays du Sud, comme l’Algérie, offraient de fortes opportunités d’investissement.
"Il est donc devenu nécessaire, a-t-il estimé, pour les pays européens de changer leur vision vis-à-vis des pays du Sud pour pouvoir donner ensemble un nouveau souffle à la coopération entre eux. La coopération algéro-portugaise s’inscrit justement dans cette direction ", a-t-il soutenu.
Le secrétaire d’Etat portugais a lui aussi affirmé que les relations économiques algéro-portugaises connaissaient une nouvelle phase, ajoutant que son pays possédait "les capacités nécessaires pour participer à l’industrialisation de l’Algérie".
"Nous sommes également prêts à participer au développement de la construction en Algérie. Les représentants de cinq entreprises portugaises, spécialisées dans le bâtiment et la construction, m’ont accompagné dans le cadre de cette visite et sont prêts à signer des contrats", a-t-il fait savoir.
Le Portugal cumule une "importante" expérience dans le domaine de la métallurgie, des énergies renouvelables, du textile et l’industrie pharmaceutique, a précisé M. Henriques.
APS

vendredi 26 octobre 2012

Algérie-GB : 60 millions de dollars seront investis pour la production de médicaments


 
Un projet d’investissement en matière de production de médicaments algéro-britanique, estimé à 60 millions de dollars, est en cours de création au titre d’une joint-venture mise en place entre Biopharm (Algérie) et Astra Zeneca, a indiqué jeudi le ministère de la Santé, de la population et de réforme hospitalière dans un communiqué.
Cette volonté s’est exprimée suite à un entretien entre le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, et l’ambassadeur du Royaume-Uni, de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord en Algérie, Martyn Keinth Roper.
Les deux parties ont passé en revue "le développement et la consolidation du partenariat en matière d’ingénierie et de managements hospitaliers, de l’investissement dans l’offre hospitalière et dans le domaine de la production pharmaceutique", a précisé la même source.
Les discussions ont porté également sur le partenariat dans le domaine de l’industrie pharmaceutique qui se caractérise par l’existence d’une unité de production de l’entreprise Glaxi Smith Kline (GSK) à Boudouaou (Est d’Alger) qui est entrée en production et dont l’investissement initial a été de l’ordre de 21 millions d’euros, a ajouté la même source.
Par ailleurs, au cours de cette audience, il a été question des opportunités de partenariat entre les entreprises des deux pays concernant d’autres formes pharmaceutiques.
Dans le domaine de l’ingénierie et du management hospitalier, M. Ziari et M. Roper ont passé en revue les aspects relatifs au projet en cours impliquant la firme International Hospitals Group (IHG), projet qui devrait connaître "une relance appréciable" à la faveur de la prochaine venue en Algérie d’une délégation d’IHG, a-t-on indiqué.
En matière d’investissement privé, et au regard de l’intérêt manifesté par une compagnie privée britannique d’investir dans l’offre de soin privé en Algérie, M. Ziari a exprimé la disponibilité de l’Algérie à faciliter et à accompagner l’aboutissement de ce projet, a encore ajouté la même source.
MM. Ziari et Roper ont convenu aussi de faire des projets de partenariat, en cours dans le domaine de la santé, "un véritable levier" pour que les relations économiques bilatérales hors hydrocarbures "se hissent à la hauteur des relations politiques exemplaires entre les deux pays", a souligné la même source.
APS

mercredi 24 octobre 2012

Arnaud Montebourg bientôt à Alger : La France favorable à la colocalisation au lieu des délocalisations


La France, qui veut lutter contre les délocalisations industrielles, veut promouvoir le concept de colocalisation pour relancer ses investissements en Algérie. « Il s’agit pour les entreprises françaises de fabriquer en Algérie des produits destinés surtout au marché local et aux pays subsahariens, ou bien des produits dont la fabrication en France n’est pas compétitive », explique une source diplomatique française qui cite l’exemple du projet Renault en Algérie, actuellement en négociations entre l’État algérien et le constructeur français. « Renault va fabriquer en Algérie des voitures qui ne sont pas fabriquées en France et destinées en partie au marché algérien », ajoute la même source.
Le ministre français de l’Investissement productif, Arnaud Montebourg, hostile aux délocalisations industrielles, devrait effectuer une visite en Algérie dans les prochains mois, pour discuter avec les autorités algériennes de possibilités de colocalisation. « Il faut identifier des filières où la colocalisation est possible », affirme la même source. Le nouveau concept a été évoqué par la ministre française du Commerce, Nicole Bricq lors de sa visite à Alger les 23 et 24 septembre dernier. « Nos deux pays font de l'emploi, une priorité. Il y a de la place dans nos deux économies pour la complémentarité, ce que j'appelle la colocalisation », avait‑elle dit.
 
L’Algérie veut attirer des investissements dans la production industrielle afin de réduire ses importations et de développer son industrie qui ne représente que 4 % de son PIB. En face, la France, confrontée à la hausse du chômage et à la crise économique, veut lutter contre les délocalisations industrielles.

TSA

Les équilibres macrofinanciers de l’Algérie permettent la mise en œuvre de la loi de finances 2013


Le ministre des finances a affirmé mardi à Alger que les équilibres macrofinanciers de l’Algérie permettaient la réalisation des objectifs de la loi de finances 2013 pour la diversification et la protection de l’économie nationale, la rationalisation des dépenses publiques et l’amélioration du climat économique.
M. Djoudi qui répondait aux questions des membres de l’Assemblée populaire nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2013 a fait savoir que les réserves de change ont atteint 183,8 milliards de dollars à fin juillet 2012 alors que le solde du fonds de régulation des recettes se situait à 6485,8 milliards de DA.
La dette extérieure publique s’est stabilisée à fin septembre dernier au niveau de 410 millions de dollars soit 0,2 % seulement du PIB dénotant d’une aisance financière à même de favoriser la poursuite de la mise en œuvre du plan quinquennal et la prise en charge des dépenses courantes de l’année 2013, a-t-il soutenu.
Concernant le taux d’inflation estimé à 4% dans le projet de loi de finance, le ministre a fait remarquer que selon le rapport du FMI ce taux était relativement faible par rapport à la région du proche orient et d’Afrique du Nord.
Par ailleurs, le ministre a reconnu que la crise financière mondiale s’est répercutée sur l’Algérie à travers le recul de la demande sur les produits énergétiques. "Cela influera certainement sur nos revenus internes et externes", a-t-il admis.
Il a indiqué que la rationalisation des dépenses publiques se réalisera à travers la généralisation du contrôle de l’inspection générale des finances et de la Cour des comptes ainsi que par le loi de règlement budgétaire qui est rééditée après une absence de 27 ans.
La rationalisation des dépenses publiques a pris forme dans le projet de loi de finances 2013 qui a conforté le processus d’assainissement des fonds d’affectation spéciale, passés de 74 à 68, a ajouté M. Djoudi pour qui cette démarche permettra une meilleure définition des objectifs.
A propos de la lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent le ministre a révélé que la cellule du traitement du renseignement financier a reçu entre 2005 et septembre 2012 plus de 6642 déclarations de soupçons dont 3889 émanant des banques. L’année 2012 comptabilise à elle seule 770 déclarations de soupçons, a-t-il dit.
Evoquant les efforts de l’Etat pour l’impulsion de l’investissement, M. Djoudi a fait savoir que les entreprises publiques ont bénéficié depuis 2001 à ce jour d’un soutien de l’ordre de 2.121 milliards de DA dont 1045 milliards ont été consacrés à l’assainissement financier (496 opération) et 1065 pour la relance de l’investissement.
877 entreprises publiques ont été concernées à août dernier par le rééchelonnement de leurs dettes auprès des banques pour un montant de 125 milliards de DA, a ajouté le ministre.
Le projet de loi finances 2013 sera soumis au vote des membres de l’APN le 11 novembre prochain.
APS

mardi 23 octobre 2012

Algérie-UE Nouveau jumelage dans le secteur de la pêche

Un nouveau jumelage institutionnel au profit du secteur de la pêche et des ressources halieutiques a été lancé, hier, à Alger, dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A). Ce projet porte sur le renforcement des capacités du Centre national de recherche pour le développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA) sur une durée de 24 mois, et s’étendra à l’ensemble des régions et zones concernées par les activités de la pêche. Les activités de ce jumelage impliqueront l’administration centrale du ministère de la Pêche, le CNRDPA et ses services, des organismes et des structures régionales et locales du secteur, et éventuellement des organisations représentant d’autres intervenants dans le domaine de la pêche, selon ses initiateurs. Ce projet a pour but d’optimiser l’organisation, le management et l’efficacité opérationnelle du CNRDPA en tant qu’instrument « essentiel » d’aide à la décision, afin assurer un développement et une gestion durables du secteur fondés sur des avis scientifiques « pertinents », à travers le partenariat avec les ministères français et italien de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il consiste notamment à analyser la pertinence des modalités de mise en œuvre des programmes de recherche du centre et aider à la formulation des nouveaux programmes. A ce titre, il est prévu d’assister les chercheurs du navire « Belkacem-Grine » qui mènera désormais deux missions d’évaluation des ressources halieutiques algériennes chaque an, par des experts européens, et d’intégrer des chercheurs algériens dans des projets de recherche internationaux.
HORIZONS

dimanche 21 octobre 2012

PLF 2013 : un appui supplémentaire à l’investissement en Algérie

Le soutien à l’investissement constitue l’objectif principal du projet de loi de finances (PLF) de 2013, présenté ce dimanche à l’APN, et qui introduit de nouvelles mesures d’exonérations fiscales et de lutte contre la fraude fiscale au profit de la production nationale.
Le projet de loi, qui ne prévoit aucun nouvel impôt, décharge ainsi le CNI (Conseil national de l’investissement) des investissements inférieurs à 1,5 milliard (mds) de DA contre un seuil de 500 millions de DA actuellement.
Le PLF 2013, présenté par le ministre des Finances Karim Djoudi en séance plénière de la chambre basse du parlement, propose d’autre part l’habilitation des services des Domaines pour fixer le montant de la redevance annuelle de concession et de décider de l’octroi des avantages financiers introduits par la loi de finances complémentaire de 2011.
Il veut aussi exonérer des droits d’enregistrement, de la taxe de publicité foncière et de la rémunération domaniale les actes portant concession des biens immobiliers relevant du domaine privé de l’Etat, établis dans le cadre de la régularisation du patrimoine immobilier détenu en jouissance par les EPE et les EPIC.
Les investissements des partenaires des entreprises nationales seront, stipule le PLF, exclus de l’obligation de réinvestissement de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions accordées ’’lorsque ces avantages consentis ont été injectés dans les prix des biens et services finis produits’’.
Pour relancer davantage les PME algériennes, le projet de loi élargit l’appui financier de la ’’Caisse de garantie des crédits d’investissement aux PME’’ aux entreprises dont une partie du capital est détenue par le fonds d’investissement de l’Etat.
Et afin de débureaucratiser l’investissement dans le tourisme, le projet de loi propose l’octroi en gré à gré des terrains destinés à l’investissement touristique et situés dans les zones d’expansion touristique directement par le wali sur décision du Calpiref.
Les entreprises spécialisées dans l’aquaculture profiteront quant à elles de l’expansion du périmètre des dépenses du Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture pour inclure les aides à la promotion de cette filière au même titre que la pêche.
Concernant la simplification des procédures fiscales et douanières, le PLF 2013 a décidé de concrétiser le principe de la ’’centralisation’’ du paiement de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) par les contribuables domiciliés à la DGE (Direction des grandes entreprises).
Il propose dans le même sillage de faciliter les procédures d’exportation par l’institution du régime douanier intitulé le ’’draw-back’’ qui permet, lors de l’exportation de marchandises, d’obtenir le remboursement total ou partiel des droits et taxes ayant frappé l’importation des intrants de la production.
L’assouplissement des procédures de dédouanement et l’institution de la ’’déclaration estimative simplifiée ou globale’’ sont également prévus par ce texte.
Et pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale, il est notamment envisagé de réaménager la sanction prévue pour défaut de dépôt de la documentation justifiant les prix de transfert appliqués et de prévoir ’’expressément’’, par ailleurs, les sanctions devant être appliquées suite au constat d’un ’’flagrant délit fiscal’’.
Le texte, prévoit un recul de 10% des recettes budgétaires et une baisse de 11% des dépenses par rapport à 2012, soit un déficit budgétaire avoisinant les 19% du PIB contre 28% dans la loi de finances complémentaire de 2012.
Le projet de budget pour 2013 est basé sur un baril du pétrole à 37 dollars pour le prix référentiel et à 90 dollars pour le prix du marché (idem pour LFC 2012), un taux de change de 76 DA pour 1 dollar (74 DA en 2012).
Il prévoit une croissance de 5% (4,7% en 2012) et de 5,3% hors hydrocarbures, un taux d’inflation à 4% (idem pour 2012), une hausse de 4% des exportations d’hydrocarbures à 61,3 milliards (mds) de dollars et une hausse de 2% des importations à 46 mds de dollars.
Le texte table sur la création de 52.672 postes dans la fonction publique, portant son effectif à près de 2 millions d’employés.
APS

Le Projet de loi de finances 2013 par les chiffres (ENCADRE)


Le projet de loi de finances (PLF) pour 2013, présenté dimanche à l’APN, prévoit une hausse de 10% des recettes et une baisse de 11% des dépenses par rapport à 2012, avec un déficit budgétaire avoisinant les 19% du PIB contre 28% dans la loi de finances complémentaire de 2012.
Voici les chiffres clés de ce texte :
I- Cadrage macroéconomique : 
- Un baril du pétrole à 37 dollars pour le prix référentiel et à 90 dollars pour le prix du marché (idem pour LFC 2012) 
- Un taux de change de 76 DA pour 1 dollar (74 DA en 2012) 
- Une croissance de 5% (4,7% en 2012) et de 5,3% hors hydrocarbures. 
- Le texte prévoit un PIB de 16.177,4 mds de DA en 2013 contre un PIB de 15.256,2 mds de DA en 2012.
Par secteur, la croissance projetée est répartie comme suit : 4,4% pour les hydrocarbures, 5,7% pour les services, 6,1% pour le BTP et 8,5% pour l’agriculture.
- Un taux d’inflation à 4% (idem pour 2012) 
- Hausse de 4% du volume des exportations d’hydrocarbures à 61,3 milliards (mds) de dollars 
- Hausse de 2% des importations à 46 mds de dollars
II -Les équilibres budgétaires : 1- Les recettes sont estimées à 3.820 mds de DA, en hausse de 10,1% par rapport à la LFC 2012, dont : 1.615,9 mds de DA pour la fiscalité pétrolière et 2.204,1 mds de DA pour la fiscalité ordinaire 2- Les dépenses sont de 6.879,8 mds de DA, en baisse de 11,2% par rapport à la LFC 2012, dont 4.925,1 mds de DA pour les dépenses de fonctionnement (-12% par rapport à 2012) et 2.544,2 mds de DA (-9,8%) pour l’équipement.
Ces dernières sont réparties à raison de 1.812 mds de DA pour l’investissement et 732,2 mds de DA pour les opérations en capital.
- Les autorisations de programmes pour 2013 passeront à 2.240,2 mds de DA, en baisse de 21,3% par rapport à 2012 du fait notamment de la réduction des autorisations destinées aux projets neufs. 
- Le déficit budgétaire prévisionnel pour 2013 s’élève à 3.059,8 mds de DA, soit 18,9% du PIB. 
- Le solde global du Trésor sera de 2.889,6 mds de DA, soit 17,9% du PIB. 
- Le projet de loi prévoit la création de 52.672 postes dans la fonction publique portant son effectif à près de 2 millions d’employés.
APS

M. Rahmani appelle à renforcer les liens avec la Catalogne pour le lancement de projets fructueux Le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement, M. Chérif Rahmani, a appelé dimanche à renforcer les liens avec la Catalogne (Royaume d'Espagne) dans le domaine de l'industrie et de l'investissement pour lancer des projets d'investissement fructueux, a indiqué un communiqué du ministère.

Le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement, M. Chérif Rahmani, a appelé dimanche à renforcer les liens avec la Catalogne (Royaume d'Espagne) dans le domaine de l'industrie et de l'investissement pour lancer des projets d'investissement fructueux, a indiqué un communiqué du ministère.
M. Rahmani, qui recevait le ministre de l'Entreprise et de l'Emploi du gouvernement de Catalogne, M. Javier Francisco Mena Lopez, a souligné la volonté de l'Algérie de «renforcer ses liens avec la Catalogne eu égard à ses nombreux atouts, notamment sa proximité géographique, et la connaissance par les opérateurs algériens de l'industrie espagnole en général et de Catalogne en particulier, qui permettent de lancer des projets d'investissement fructueux».
M. Javier Francisco Mena Lopez a, pour sa part, exprimé la disponibilité des opérateurs économiques de Catalogne à concrétiser des projets de partenariat avec l'Algérie dans les différents domaines.  Les deux parties ont convenu d'un calendrier pour le suivi de la coopération bilatérale.

EL MOUDJAHID


samedi 20 octobre 2012

Coopération algéro-britannique : le Royaume-Uni nomme un «Monsieur Algérie»


Dans sa stratégie visant à rattraper le retard de plusieurs années d’investissement en Algérie, le Royaume-Uni vient de passer à une nouvelle étape en désignant, jeudi dernier, un représentant du Premier ministre britannique pour le développement des relations économiques avec notre pays.

Il s’agit d’un député conservateur, lord Risby, qui a déjà conduit, en janvier dernier, la visite en Algérie d’une délégation parlementaire britannique. «Entre le Royaume-Uni et l’Algérie, c’est le départ d’un nouveau partenariat, nous voulons rattraper notre retard concernant notre présence en Algérie», a indiqué à Londres lord Risby, dans un discours prononcé à la Chambre des lords où a été invitée la délégation algérienne qui séjourne actuellement en Grande-Bretagne, rapporte l’APS. «La relation avec l’Algérie doit aller de l’avant et se développer à tous les niveaux. L’Algérie est un pays important de par ses ressources humaines et naturelles et représente un marché potentiel pour nos entreprises», a souligné encore le député.
Pour lui, les relations entre les deux pays ne devraient pas se limiter aux «bonnes affaires», aux échanges commerciaux et encore moins au seul secteur énergétique. «L’Algérie, ce n’est pas uniquement une relation d’affaires, nous voulons des échanges dans beaucoup d’autres secteurs comme l’éducation, la formation, la culture, le tourisme… Tous ces secteurs devraient contribuer à l’émergence d’un partenariat solide et fiable avec ce grand pays qu’est l’Algérie», a expliqué lord Risby.
Une grande affluence a été enregistrée jeudi à la Chambre haute du Parlement britannique, où une rencontre sur les opportunités d’investissement en Algérie a été organisée par le Conseil d’affaires algéro-britannique (ABBC). Les Britanniques ont exprimé un vif intérêt pour cette rencontre. Les opportunités d’investissement en Algérie, notamment dans la région d’Oran, ont été au centre d’une série de rencontres organisées du 16 au 18 octobre à Londres par l’ABBC, en partenariat avec la Middle East Association. Le Royaume-Uni, qui veut intensifier ses relations avec l’Algérie et les élargir à d’autres secteurs, a dépêché, à deux reprises durant les neufs derniers mois, le représentant du Premier ministre britannique pour le commerce et l’investissement en la personne du lord Marland.
Ce dernier, qui a eu à s’entretenir avec plusieurs responsables algériens, avait indiqué, lors de sa dernière visite le mois passé, que «le Royaume-Uni veut voir une plus grande coopération dans divers secteurs en dehors des hydrocarbures et nous travaillons pour la réalisation de cet objectif». Il a affirmé, à cet effet, qu’un certain nombre de projets sont en cours, notamment dans le secteur de la santé, par exemple, où la firme International Hospitals Group (IHG) collabore actuellement avec le ministère de la Santé et le gouvernement britannique pour lancer un projet de réfection des hôpitaux en Algérie.
AstraZeneca a signé un accord de partenariat avec BioPharm en avril dernier et attend de l’Agence nationale d’investissement (ANDI) et le Conseil national de l’investissement (CNI) d’approuver leur investissement de 77 millions de dollars dans la zone industrielle de Oued Smar, a affirmé encore lord Marland. Il a fait savoir aussi que d’autres compagnies britanniques mondialement connues, comme Rolls Royce et Marks & Spencer, envisagent de s’implanter en Algérie.
Lyes Mechti
EL WATAN

jeudi 18 octobre 2012

Salon national de l’élevage et de la production laitière : une soixantaine d’exposants


Le 2ème Salon national de l’élevage et de la production de lait a été ouvert mardi à la grande surface du lac de Bejaia en présence d’une soixantaine d’exposants, représentant les différents corps de métiers de la filière.
Huit wilayas, notamment Sétif, Khenchela, Tizi-Ouzou, Tebessa, Souk-Ahras, Bejaia, Oran et Alger ont marqué de leur présence la séance inaugurale, présidée par le président de la Chambre nationale de l’agriculture, M. Mohamed Bouhadjar, en présence de plusieurs directeurs centraux du ministère de l’Agriculture et du développement rural.
Parmi la soixantaine d’exposants, des producteurs d’aliments de bétail et des équipementiers, des assureurs, ainsi que des institutions spécialisées dans les microcrédits, telles que la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) et l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).
L’événement, qui d’emblée a drainé la grande foule, a marqué l’attention par la qualité des stands d’exposition, qui pour cette édition, ont ostensiblement rivalisé de couleurs. Les bêtes présentées étaient belles, mais aussi montrées sous leur meilleur jour, ayant été bichonnées.
Les visiteurs étaient émerveillés par la prestance des Montbéliardes françaises et autres prime-Holstein hollandaises, que beaucoup ne connaissaient que de nom, et qu’ils découvrent avec ravissement, malgré leur présence dominante au sein des étables de la région.
La promenade dans les allées du Salon a donné l’occasion aussi de découvrir, des écuries de chevaux, dont quelques unes ont présenté de merveilleux étalons, qui, il faut le dire, ont ravi la vedette à la vache et aux taureaux, d’autant que les présentations s’étaient doublées d’une projection vidéo, diffusée en boucle sur écran géant et retraçant leur vécu quotidien.
Leur propriétaire, éleveur bovin et équin de son état, installé à l’ouest de Bejaia entend, en faire des instruments d’attraction pour le développement de l’écotourisme avec au centre de son activité, la promenade à cheval.
Le coup d’envoi a donné l’occasion également de découvrir la tendance évolutive prise par la filière, qui de plus en plus, agrège des firmes de plus en plus grandes et des plus modernes. Parmi elles, figure en haut du pavé, la coopérative agricole et zootechnique de Souk-el-Tenine, spécialisée dans la production intensive de viande, lait et génisse, dont la remise en marche, après des années de "vaches maigres", soulèvent, déjà, de réels optimismes.
De statut public, cette coopérative prévoit de produire à l’horizon 2014, annuellement, quelque 2,5 millions de litres de lait, 1638 quintaux de viande rouge et 148 génisses, et ce, outre ses activités inhérentes à la production de fourrages et de semences pour fourrages. En tout cas, ses gestionnaires, qui ont fait une présentation des projets retenus, élaborés par un bureau d’étude italien, "sont sur un nuage", misant sur un grand bouleversement de la filière.
Actuellement Bejaia, qui regroupe un cheptel de 34.500 vaches dont 13.600 laitières, a atteint une production historique de 41 millions de litres de lait.
Son objectif est d’atteindre, dans un délai réduit, son autosatisfaction, en produisant à l’échéance 2018, plus de 78 millions de litre, soit l’équivalent de la demande actuelle.
"Les jalons sont jetés. Nous sommes en état d’aller au-delà", a souligné le directeur des services agricoles, visiblement satisfait de la dynamique générale qui caractérise la filière et l’existence de pôle de production et de transformateurs de taille, en mesure de la tirer vers le haut.
En fait ce Salon, par delà son caractère professionnel et d’affaires, entend constituer une opportunité, pour mobiliser et sensibiliser les éleveurs autour des objectifs majeurs visés, notamment la réduction des importations de poudre de lait. Leur concrétisation passe par une série d’actions que d’aucuns jugent capitales, notamment la professionnalisation de la filière et l’incitation à l’émergence de coopératives professionnelles.
Au plan technique, d’aucuns mettent l’accent sur l’impératif de développer les fourrages et les semences correspondantes, pour réduire la facture des intrants d’importation. Beaucoup d’idées en somme, que les participants vont débattre à l’occasion, notamment dans le sillage des conférences-débats retenues en guise d’animation du salon.
APS

mardi 16 octobre 2012

Salons de la production algérienne : encourager la compétitivité des entreprises


L’encouragement de la compétitivité des entreprises et la promotion des exportations hors hydrocarbures, sont les objectifs assignés à la 21ème Foire de la production Algérienne (FPA 2012) et le 4éme Salon algérien de l’exportation "Djazair export", prévus à partir de jeudi prochain, au Palais des expositions des pins maritimes (Alger).
Placée sous le thème "Le défi de la relance", la FPA 2012, qui s’étendra sur une superficie de 8.040 m2, regroupera 159 entreprises publiques et privées, ont indiqué les représentants du ministère du Commerce et de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), co-organisateurs de cette manifestation, lors d’une conférence de presse.
Les huit secteurs d’activités qui seront représentés à cette foire, prévue du 18 au 24 octobre, sont la manufacture avec 33 exposants, les finances et services (20 exposants), l’industrie électrique et électronique (16), l’agroalimentaire (18), la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie (19), les industries diverses (5), l’industrie chimique et pétrochimique (43) et les collectivités (5), a précisé Mme Abbou, directrice commerciale à la SAFEX.
Afin de permettre aux ménages et consommateurs de profiter des prix abordables lors de cette manifestation, un espace de ventes promotionnelles accompagnera l’exposition.
Un autre espace de détente, situé au coeur du pavillon central, sera dédié aux enfants où seront animés des spectacles de clown, de magie et autres scénettes de théâtre, a-t-elle ajouté.
Parallèlement à cette Foire, le 4éme salon algérien de l’exportation "Djazair export" se tiendra sous le thème : " la production algérienne, les défis de la relance".
Cet événement qui se tiendra du 18 au 21 octobre, regroupera 44 entreprises algériennes sur une superficie de 968 m2, a indiqué pour sa part, Cherif Zaâf, directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce.
Ce salon est "une opportunité pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures et évaluer le baromètre de l’offre à l’export", a souligné M. Zaâf.
D’autre part, les opérateurs participant à "Djazair export" peuvent profiter de la présence d’un réseau de conseillers à l’export pour s’informer sur toutes les questions ayant trait aux opérations d’exportation.
En marge de ces événements économiques, le ministère du Commerce organise l’exposition "Mémoire et réalisations", dédiée au bilan de ce secteur depuis l’indépendance, a fait savoir un responsable du ministère, précisant que d’anciens ministres du commerce seront honorés à cette occasion.
Dans ce cadre, plusieurs conférences sont prévues sur le commerce extérieur en Algérie, l’organisation des marchés et la régulation commerciale, l’activité du Centre national du registre de commerce et ses liens avec les opérateurs économiques.
Le contrôle économique et les laboratoires de contrôle de qualité et les missions de l’Union générale des commerçants et la Fédération de protection des consommateurs seront également abordés.
APS

dimanche 14 octobre 2012

L’Algérie ambitionne de conclure 20 accords bilatéraux dans le cadre du processus de son adhésion à l’OMC (Benbada)


L’Algérie ambitionne de conclure au moins 20 accords bilatéraux dans le cadre de son processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dont quatre avant la fin de 2013, a indiqué dimanche à Alger le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
En marge de l’ouverture d’une session de formation au profit des cadres de pays arabes candidats à l’adhésion à l’OMC, M. Benbada a affirmé que l’Algérie dans le cadre de son adhésion à l’OMC a conclu jusqu’à présent cinq accords outre quatre autres en cours d’étude.
Cinq (5) accords bilatéraux avec l’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, Venezuela et Cuba ont été signés par l’Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l’OMC, avait annoncé le ministère du commerce soulignant que trois autres conventions avec l’Australie, la Suisse et la Nouvelle Zélande étaient prêts à la signature.
Le ministre a estimé que ces accords "sont d’une grande importance car ils constituent un support aux volets technique et politique", et contribuent à l’avancement des négociations multilatérales, affirmant que les négociations avec les principaux partenaires notamment l’Union Européenne (UE) et les Etats unis se poursuivaient toujours.
M. Benbada a affirmé que son département a adressé au nouveau président du groupe du travail chargé de l’accession de l’Algérie à l’organisation Alberto Dialoto, une invitation officielle pour visiter l’Algérie prévoyant que cette visite intervienne le mois prochain "pour arrêter le calendrier des prochaines étapes".
Le 11ème round des négociations concernant l’accession de l’Algérie à cette organisation prévu pour le mois de juillet dernier a été reporté à une date ultérieure suite au changement survenu à la tête du groupe du travail chargé de l’adhésion de l’Algérie au système de commerce mondial.
Dans ce contexte le ministre a indiqué que "si l’Algérie n’avait pas connu la situation particulière des années 90, elle serait déjà membre de l’OMC", expliquant que l’adhésion à cet organisme relevait d’un "processus complexe".
L’Algérie s’est exprimée officiellement sur ce sujet d’autant plus, a-t-il dit que l’article 12 des lois de l’organisation sur les négociations en général et les conditions d’adhésion (...) reste ambiguë et constitue "un obstacle" pour l’accès de plusieurs pays.
Il a déploré la politique de "deux poids deux mesures" dans le traitement des dossiers de négociations pour certains Etats, ajoutant que "l’Algérie qui est attachée à son accession à l’organisation le plus rapidement possible veille dans le même temps à la défense de ses intérêts économiques vitaux".
Pour M. Benbada, l’accès à l’OMC n’est pas une fin en soi. Le plus important, a-t-il dit, est l’ouverture au système économique et commercial mondial et multilatéral, au regard des avantages qu’il offre en terme d’équilibre des relations.
La récente crise mondiale a révélé que ces règles n’ont pas été observées par les Etats mêmes qui les ont élaborées, a-t-il regretté.
Sur un autre registre, M. Benbada a estimé que le commerce interarabe "demeure faible", mais avec "la mise en œuvre de l’accord de la zone arabe de libre échange, il commence à connaitre une relance, en passant de 3% à 5% actuellement".
Cette relance "est encourageante mais insuffisante, car il subsiste des entraves objectives dont la question de l’accord sur les règles d’origine, en raison d’une divergence des vues entre le pays du Machreq et du Maghreb autour de la façon de définir et d’évaluer les règles d’origines", a-t-il souligné.
Des négociations entre les experts sont en cours au niveau de la Ligue arabe en vue de réaliser un progrès dans ce processus, a-t-il ajouté.
Concernant l’atelier de formation au profit des cadres des états arabes qui œuvrent à adhérer à l’Organisation mondiale de commerce (OMC), le ministre a affirmé que l’objectif était de "soutenir les capacités humaines de ces états en vue de leur permettre d’acquérir certaines techniques et tirer profit des expériences des états qui étaient les premiers à adhérer à cette organisation".
Le représentant de la Banque islamique de développement (BID), Mohamed Ali a indiqué pour sa part que cet atelier organisé par la Banque s’inscrivait dans le cadre du programme des aides techniques et de la formation des capacités des pays arabes membres dans l’Organisation de la coopération islamique (OCI), rappelant que 8 états arabes dont l’Algérie aspirent à adhérer à l’OMC.
Lors de cette session, qui durera 4 jours, les engagements et les concessions exigées aux pays qui veulent adhérer à l’OMC seront passées en revue, outre l’explication des difficultés qui peuvent entraver ces négociations en vue de tirer profit des expériences des pays arabes qui ont réalisés de grands pas dans le processus d’adhésion et les états arabes ayant adhéré à cette organisation.
APS

vendredi 12 octobre 2012

Investissements touristiques : des contrats de management pour relancer l’hôtellerie


 
 Ces dernières années, plusieurs établissements sont venus augmenter le nombre de lits au niveau national.
Les investissements dans l’hôtellerie en Algérie ont connu un dynamisme soutenu ces dernières années.

Notre pays vise à travers cette politique gouvernementale à remporter la bataille de la résorption du déficit en lits qui constitue un handicap majeur à la relance de son tourisme. Des chaînes internationales ont décidé de s’implanter ainsi que plusieurs privés nationaux. Les infrastructures d’accueil ont constitué le talon d’Achille d’un secteur à la recherche de croissance. 
L’Etat s’est retiré à la fin des années 1980 de l’investissement dans le secteur du tourisme. Il a investi ce secteur dans les années 1970 et a réalisé plusieurs complexes touristiques, dont la quasi majorité ont été construits par le célèbre architecte Pouillon.  
L’Etat accompagne aujourd’hui à travers des mesures législatives et simplification des procédures pour avoir des crédits bancaires. L’Etat ne construit plus : il laisse l’initiative au privé.  A travers les nouveaux hôtels, l’Algérien caresse le rêve d’une amélioration de la prestation de services  et de l’accueil en particulier. Il y avait 5000 lits à l’indépendance  pour 8 millions d’Algériens. En 2010, on a atteint 93 000 lits. Avec les investissements, le secteur bénéficie de 83 000 lits supplémentaires à travers plus de 700 projets.
De prime abord, on peut déduire que cela témoigne de l’intérêt affiché par les investisseurs privés et de la bonne volonté de l’Etat d’offrir tous les moyens pour favoriser l’investissement. Il faut ajouter que L’Etat a dans son portefeuille un parc hôtelier public, construit dans les années 1970, mais dont les infrastructures sont dépassées et nécessitent en urgence une réhabilitation qui ne peut plus être repoussée.  Un programme de réhabilitation et de modernisation a été engagé avec un coût sur concours prébancaire à des taux préférentiels pour 1 milliard de dollars (le CPE a décidé de ce montant pour remettre à niveau toutes les infrastructures) et pour répondre aux besoins de la clientèle de plus en plus exigeante.
Les investisseurs ont-ils les coudées franches ?
Plusieurs infrastructures ont été réceptionnées ces deux dernières années avec comme objectif une diversification du produit touristique.Mais force est de constater que certains projets ont du mal à se concrétiser. La machine grince et le rythme de réalisation en pâtit. Certains investisseurs trouvent de sérieuses entraves dans deux domaines : le foncier et les prêts bancaires en dépit d’un discours officiel qui se veut rassurant. Pour avoir un éclairage, nous avons posé la question à Mohamed Amine Hadj Saïd, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargé du tourisme. Il nous livre les derniers chiffres. Sur l’ensemble du territoire national, 763 projets touristiques ont été agréés avec pour objectif la création de 86 000 lits.
L’enveloppe dégagée à cet effet est de 410 milliards de dinars. Ce qui va générer  36 200 emplois directs et 119 000 emplois indirects. Jusqu’à aujourd’hui, 57 projets ont été achevés et sont en exploitation avec 4600 lits et 1500 emplois. 327 projets (soit 30 280 lits) sont soit non lancés, soit à l’arrêt. 379 projets sont toujours en cours de réalisation (51 000 lits) avec un «taux d’avancement appréciable», selon les propos du ministre.  Alors qu’est-ce qui bloque les projets ? Essentiellement, il s’agit de causes administratives (difficulté d’obtention de permis de construire) pour les non achevés, et manque de source de financement pour ceux qui sont à l’arrêt.
Des réunions au niveau du ministère du Tourisme et de l’Artisanat se multiplient pour débloquer la situation, mais sur le terrain, les choses avancent à petits pas… Cela risque d’avoir des conséquences sur le développement du secteur dans son ensemble.
L’investissement touristique va permettre à terme dira le ministre «d’insuffler au secteur du sang neuf et donner à l’Algérie la possibilité de commercialiser son produit à l’international et de mettre en exergue les circuits touristiques. Il y a des circuits à redynamiser et d’autres à créer comme le circuit de Tlemcen».  
Et dans ce cadre, il est prévu de faciliter l’accès au foncier en allégeant la réglementation pour les ZET surtout pour le balnéaire. Il faut savoir dans ce contexte que sur les 205 ZET décrétées, plus de 150 sont balnéaires. En parallèle, il s’agira de créer une concurrence dans le marché de l’hôtellerie dont les effets seront ressentis dans l’amélioration de la qualité de service et la baisse des prix tout en semant la culture touristique.
Des entreprises privées ont signé des contrats de management avec de grandes marques internationales afin de réaliser des projets de grande qualité. Le groupe Ramdani a signé un accord avec Golden Tulip dans le cadre du management hôtelier. Un hôtel (de catégorie cinq étoiles) sera opérationnel début 2013 et est doté de 247 chambres et suites, ainsi que de diverses infrastructures dont des piscines, restaurants, salles de conférences et de banquets.
Cette nouvelle infrastructure hôtelière permettra de renforcer la capacité d’accueil dans la région de Skikda, l’une des plus belles villes balnéaires d’Algérie. L’homme d’affaires, Djilali Mehri, s’est associé à Accor dans une l’entreprise Sieha . Après avoir lancé des Ibis à Oran, Tlemcen et Constantine ainsi qu’un Novotel à Constantine, il existe d’autres projets en cours de réalisation ou en cours d’étude : 2 hôtels à Sétif (Ibis et Novotel de 240 chambres), un projet à Skikda (Ibis de 150 chambres) et à Alger (Novotel de 250 chambres). Mais leur développement dépend exclusivement du foncier. Les compétences et le financement existent, mais si le rythme actuel n’est pas très rapide, c’est à cause du problème du foncier.
 
Kamel Benelkadi
EK WATAN

Industrie nationale : mise en place d’un comité de réflexion


Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a mis en place un comité de réflexion chargées d’élaborer un programme de redressement de l’industrie nationale, appond-on auprès des membres de ce comité.

Celui-ci est composé de chefs d’entreprise, de cadres supérieurs du ministère, d’un représentant du ministère des Finances, des directeurs généraux de l’ANDI et de l’Aniref. Des universitaires et des experts de renom font également partie de ce conglomérat ; l’on peut citer, entres autres, Abdelmadjid Bouzidi, Abdelhak Lamiri, Hocine Benissad, Abdelmalek Serrai et Mohamed Cherif Belmihoub. Aussitôt installé, ce comité mixte a déjà engagé un travail de diagnostic avant d’élaborer une série de mesures concrètes destinées, dans l’ensemble, à permettre un décollage de l’appareil industriel. Après validation, ce programme de redressement fera partie intégrante du plan d’action du gouvernement. «Le pays s’est désindustrialisé. Maintenant, il faut faire redémarrer l’appareil industriel. Il existe un potentiel national important. Le but est de le remettre en marche avec une perspective nouvelle», estime-t-on encore.
Il s’agit surtout de conquérir le marché national en diminuant le volume des importations, de faciliter les procédures d’investissement industriel en direction du privé national et étranger, et de reconstruire la ressource humaine. Ce plan, insiste-on, sera aux antipodes des politiques engagées dans le secteur comme celle de l’ex-ministre Abdelhamid Temmar. L’industrie nationale, aujourd’hui maillon faible de l’économie algérienne, est passée en 20 ans de 18% du PIB à 5%. Les différents gouvernements ont injecté des sommes astronomiques sans pour autant pouvoir redresser un secteur en constante désintégration.
Hocine Lamriben
EL WATAN

Chefs d’entreprise français : visite prochaine en Algérie


Une délégation de chefs d’entreprise français et binationaux séjournera en Algérie du 22 au 25 octobre, selon un communiqué du réseau Alfranc Network, organisateur de cette visite.

Ce réseau d’entreprises ambitionne la mise en lien direct de dirigeants afin de favoriser l’émergence de projets industriels et commerciaux durables entre opérateurs économiques français et algériens. Les rencontres prévues sont organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, le Club de dirigeants Melun-Val-de-Seine entrepreneurs (MVSE), l’Institut économique du monde méditerranéen (Ipemed) et la Mission interministérielle pour l’union pour la Méditerranée, ajoute la même source. Ces rencontres seront «l’occasion de présenter l’action d’Alfranc Network, de valoriser les atouts de l’économie algérienne et de mettre en valeur les compétences françaises qui peuvent être mises au service d’une croissance pérenne», lit-on dans le communiqué du réseau Alfranc Network.
Celui-ci considère que «le marché algérien constitue, à l’heure actuelle, un des points d’attrait les plus importants auprès des acteurs économiques internationaux, compte tenu de la structure de son économie et de son dynamisme. La richesse du sous-sol lui permettant d’alimenter des plans d’infrastructures ambitieux, le pays s’est lancé sur la voie d’une modernisation rapide. Ladite transformation implique un déploiement tous azimuts de compétences et de savoir-faire de pointe».
Ce réseau juge encore que «la conjoncture algérienne actuelle constitue une opportunité sans pareille pour les entités économiques de toute nature sur le territoire français». Et de préciser que «la compétence reconnue des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises peut trouver de nouveaux débouchés sur ce marché dont la proximité permet d’entrevoir des perspectives plus intéressantes, allant de partenariats industriels de longue durée à l’ouverture de nouveaux marchés pour l’outil de production français. Il est utile de souligner que les stratégies d’entreprise s’inscriront dans une dynamique nouvelle de rapprochement des deux pays».
Les concepteurs de ce réseau d’entreprises plaident pour la «diplomatie économique» refondée autour d’un équilibre politique entre les deux pays. «Les structures productives et de services ont un rôle cardinal à jouer afin de consolider les rapports politiques par les échanges commerciaux», conclut Alfranc Network.
Hocine Lamriben
EL WATAN

Ressources en eau : les moyens de renforcer le partenariat algéro-français examinés


Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, et le président directeur général de GDE-SUEZ, Gérard Mestrallet, ont examiné les possibilités de renforcer le partenariat de la firme hydraulique française avec les établissements du secteur des ressources en eau, indique vendredi un communiqué du ministère.
Lors de discussions tenues jeudi au siège du département ministériel, les deux responsables ont abordé les voies et moyens à mettre en œuvre pour renforcer les relations de Suez avec les établissements du secteur des ressources en eau dans les meilleures conditions possibles.
D’autres volets ont également été abordés à savoir, la formation des cadres et des personnels algériens dans le domaine de la gestion des différentes activités du métier liées au bon fonctionnement de ces établissements avec pour objectif principal l’amélioration des prestations de service public.
Il est à rappeler qu’actuellement Suez exécute à travers la SEAAL, un contrat de gestion déléguée de l’eau dans les villes d’Alger et Tipaza.
APS

Salon international des énergies renouvelables à Oran : 110 exposants attendus


La troisième édition du Salon international des énergies renouvelables, énergies propres et développement durable se tiendra lundi prochain à Oran avec la participation de 110 exposants, a-t-on appris des organisateurs.
Ce rendez-vous de trois jours verra la présence de 68 instances, entre entreprises nationales et privées dont les groupes "Sonatrach" et "Sonelgaz", les ministères de l’Agriculture et du développement rural et de l’Aménagement du territoire, de l’environnement et de la ville et des Ressources en eau.
Seront présentes également à cette rencontre qui se tiendra sous le slogan "Octobre 2012 au coeur de l’économie verte", 42 entreprises étrangères compétentes dont 13 d’Allemagne, 12 de Pologne outre des entreprises de Chine, d’Espagne, de France et d’Italie, selon la même source.
Ce Salon permettra aux participants d’exposer leur savoir-faire dans les domaines des énergies renouvelables et des énergies propres et le développement durable et de mettre en exergue leurs programmes d’investissement pour le développement de ces domaines et la contribution à l’effort national de sensibilisation à l’économie verte et de promotion de la culture de l’industrie durable, a-t-on signalé.
Le fait marquant de cette édition sera de réserver un espace au profit des jeunes entrepreneurs qui activent dans les domaines de l’économie verte.
Environ 30 conférences seront présentées et débattues par les chercheurs et les responsables d’entreprises algériennes et étrangères.
Ce salon, organisé par l’agence de communication "Myriad" et subventionné par la wilaya d’Oran, intervient après une première édition abritée par la wilaya de Tamanrasset en octobre 2010 et une deuxième à Oran l’an dernier, qui ont eu un grand succès et ont enregistré une forte participation.
APS

mercredi 10 octobre 2012

Selon une fiche d’Ubifrance : Les investissements directs français en Algérie ont baissé de 24%


C’est le constat établi par l’agence hexagonale dans une fiche pays rendue publique récemment.

“Selon les données de la Banque d’Algérie, les flux entrants d’IDE ont progressé de 37% entre 2009 et 2010, passant de 2,54 milliards de dollars à 3,47 milliards de dollars”, relève l'Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance), dans une fiche pays, publiée récemment. Ubifrance indique que les flux entrants d’IDE en Algérie en 2010 représentaient respectivement 2,2% du PIB national, 4,9% de la formation brute de capital risque (FBCF), 0,28% des IDE mondiaux et 34,2% des IDE à destination de la région Maghreb élargi (Maroc, Tunisie, Algérie, Libye et Mauritanie). “Les flux d’investissements directs français en Algérie ont diminué de 24% entre 2009 et 2010, passant de 431 à 327 millions d’euros. En dépit de ce recul, les investissements français ont affiché une hausse régulière sur 3 ans”, constate Ubifrance.
L’année 2009 a été une année record, marquée par la hausse exceptionnelle des investissements dans le secteur bancaire. Le stock d’IDE français en Algérie était estimé par la Banque de France à 1,9 milliard d’euros en 2010, en hausse de 26% par rapport à 2009. Il est composé à 34% d’investissements dans les activités financières, suivi des activités scientifiques et techniques (11%), des hydrocarbures (9%), des industries pharmaceutiques (6,5%), agroalimentaires (5%) et automobiles (4%). “Parmi les grands investisseurs traditionnels en Algérie (États-Unis, France, Espagne, Égypte), la France demeure le seul pays dont les investissements ne sont pas concentrés dans un ou deux secteurs (hydrocarbures, BTP, télécommunications…)”, affirme Ubifrance, indiquant que les 450 entreprises et entrepreneurs français implantés en Algérie emploient 35 000 salariés (générant plus de 100 000 emplois indirects) et réinvestissent une bonne partie de leurs bénéfices (autour de 80% pour les sociétés les plus importantes d’entre elles).
Ubifrance ajoute qu’un grand nombre de transferts de technologie ont été opérés par ces sociétés en Algérie : contrôle qualité, audit sécurité, sécurisation des procédures, certification environnementales, solutions innovantes, centres d’appels, traitements informatisés à distance, technologies avancées…          
Évoquant les secteurs porteurs et la présence française, Ubifrance note que l’Algérie s’impose comme le principal importateur de denrées agroalimentaires du continent africain. “Cette situation s’explique par un niveau de dépendance extérieure très important : 100% pour le sucre, 95% pour l’huile, 85% pour les légumes secs, 70% pour les céréales, 57% sur le lait, 18% sur les viandes rouges et 11% pour les poissons”, lit-on dans le document. Le secteur agroalimentaire occupe une forte proportion dans la structure des importations algériennes (21%), avec un volume de 10,2 milliards de dollars pour l’année 2011, en hausse de 61% par rapport à 2010. La fluctuation des importations agroalimentaires témoigne d’une dépendance vis-à-vis des matières premières et des cours mondiaux, notamment en ce qui concerne le blé et le lait qui sont parmi les premières positions dans les importations du pays et parmi les premiers postes d’exportations hexagonales vers l’Algérie. “De nombreuses opportunités sont à saisir pour les sociétés françaises d’un secteur qui amorce une mutation avec l’avènement de la grande distribution, la privatisation des terres agricoles et le développement des infrastructures”, estime Ubifrance. En matière de biens d’équipements industriels, relève le document, “la demande algérienne est croissante, portée par les grands projets du plan quinquennal qui court jusqu’en 2014. Les importations de machines électriques et d’engins mécaniques constituent une part importante et se maintiennent en hausse. Les produits et les matériels pour le BTP, la construction mais aussi l’ingénierie française sont demandés”. Par ailleurs, le fort rythme d’accroissement du parc automobile algérien constaté depuis 2001, a été ralenti en 2010 suite, notamment, à la suppression en 2009 du crédit à la consommation. Une reprise de la croissance du marché automobile a toutefois été observée dès 2011 et durant le premier semestre 2012. “L’âge moyen encore élevé du parc est pour une bonne part à l’origine du dynamisme du marché de la pièce de rechange importée et de la 2e monte en Algérie, qui procure de belles opportunités pour les entreprises françaises”, souligne Ubifrance, citant également le médicament, comme secteur porteur.

MR
Liberté