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samedi 6 octobre 2012

Le patronat privé et public trouve enfin une oreille attentive : Cherif Rahmani s’impose déjà comme fédérateur


Le patronat privé et public trouve enfin une oreille attentive, Cherif Rahmani s’impose déjà comme fédérateur

Dès son arrivée au département de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, le nouveau ministre, Cherif Rahmani, a rapidement compris l’enjeu majeur de ce secteur névralgique, poumon de l’économie nationale. Ses premières déclarations ont été vite appréciées par les professionnels du secteur.


Les membres du patronat, public et privé, que nous avons rencontrés ce weekend, affirment que le «chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a finalement entendu notre appel (…)
La nomination de Cherif Rahmani à ce poste est une preuve de l’engagement du président de la République à répondre à nos doléances». Rahmani a réussi dès les premières 24 heures à unir les industriels, publics et privés.
Le président de la CIPA, M. Abdelaziz Mehenni, souligne que «la dernière rencontre avec Cherif Rahmani est un signe fort quant à la disponibilité des pouvoirs publics à booster la croissance économique». Dans la même déclaration, la CIPA estime que «les entreprises publiques ou privées doivent faire l’objet d’une politique de soutien et d’assistance adaptée aux exigences du marché ouvert à la concurrence étrangère».
De son côté, Tayeb Zghaïmi, du CEIMI et patron de l’entreprise SIM, a estimé que «Rahmani réunit toutes les qualités d’un politique et d’un manager». Même constat chez M. Ziani, président de la Fédération agroalimentaire, qui souligne sa disponibilité à répondre à tous les appels du nouveau ministre pour asseoir une stratégie de développement de l’appareil de production.
Les opérateurs estiment que «Rahmani est un ministre qui souhaite assurer la pérennité des emplois (…) Il n’a rien d’un ultra libéraliste, comme veulent le faire croire certains cercles».
Dans ce sens, il est judicieux de prendre en compte les déclarations de l’ancien ministre de la PME/PMI, Réda Hamiani également président du F.C.E. A ce propos, ce dernier a toujours voulu faire entendre raison aux pouvoirs publics sur l’urgence d’un réel assainissement de l’entreprise algérienne, tout en manifestant, aujourd’hui, la disponibilité de l’ensemble des membres de son organisation à suivre la démarche du nouveau ministre.
Le président du CNC/PME, M. Zaem Bensaci, a rappelé que «les déclarations de Cherif Rahmani sont arrivées au moment opportun ».
Nos capitaines d’industrie estiment que l’écoute de leurs revendications va être suivie par la concrétisation des décisions allant dans le sens d’un meilleur développement industriel. M. Brahim Bendris, président de l’Upiam, souligne que «la soustraitance a d’autres vertus, dont le maintien en activité du réseau des PME».
Pour lui, l’élargissement de la gamme des produits fabriqués localement serait un autre atout pour l’avènement d’unités de fabrication de véhicules notamment. Il estime que «ramener de nombreux composants de l’étranger n’aurait qu’un impact minime sur l’industrialisation, soulignant que la sous-traitance est primordiale.
A. Timizar

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