35.000 entreprises, recensées, sont qualifiées pour prendre des marchés publics en 2012
Seulement 346 entreprises aptes à postuler à de grands projets
Seulement 346 entreprises aptes à postuler à de grands projets
Une journée d’information sur le programme de mise à niveau des entreprises du secteur du BTPH a été organisée, hier, à l’Institut national supérieur de la formation professionnelle d’El-Karma, à Boumerdès.
Cette rencontre tenue sous le thème « La mise à niveau au service de la qualité du bâti » a été organisée sous le parrainage du ministère de l’Industrie, de la PME/PMI, et du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Regroupant les entrepreneurs d’une association d’entrepreneurs, cette journée a été l’occasion d’évaluer les réalisations du secteur après le séisme de mai 2003. Elle a été présidée par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, en présence du wali de Boumerdès M. Kamel Abbas, de l’ambassadeur de Chine à Alger M. Liu Yuhe, ainsi que des élus et des représentants des collectivités locales.
Lors de son intervention, le ministre de l’Habitat a souligné que cette journée a été programmée «au lendemain de la signature d’un protocole d’entente entre l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) et l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) ».
Un accord portant sur « la mise à niveau des entreprises affiliées à cette association », a-t-il précisé.
Le premier responsable du secteur a également rappelé que «la structure de nos entreprises au niveau national reste de petite taille», sachant que «sur les quelque 35.000 entreprises, recensées en 2012 et qualifiées pour prendre des marchés publics, seulement 346 sont capables de prendre des grands projets».
Noureddine Moussa a également précisé que «parmi les 35.000 entreprises, nous avons plus de 18.000 qui sont de catégorie I et qui emploient moins de 9 travailleurs. Un projet, ce n’est pas seulement de mettre du béton ou de la brique, c’est aussi la gestion». Et d’ajouter qu’«une entreprise qui est mal gérée ne peut pas mieux produire». Dans ce sillage, il a réitéré son appel pour la création d’entreprises capables de prendre en charge les grands projets. «Nous avons besoin d’entreprises capables de prendre en charge les grands projets», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le premier responsable du ministère de l’Habitat a enfin souhaité que «ces entreprises puissent avoir de la consistance dans le future», et ce «grâce au programme d’investissement public dans le domaine du bâtiment et de l’urbanisme, et également grâce au programme de mise à niveau qui permet à ces entreprises de toucher une certain nombre de fonctions qui sont essentielles dans l’entreprise».
Sihem Oubraham
Cette rencontre tenue sous le thème « La mise à niveau au service de la qualité du bâti » a été organisée sous le parrainage du ministère de l’Industrie, de la PME/PMI, et du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Regroupant les entrepreneurs d’une association d’entrepreneurs, cette journée a été l’occasion d’évaluer les réalisations du secteur après le séisme de mai 2003. Elle a été présidée par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, en présence du wali de Boumerdès M. Kamel Abbas, de l’ambassadeur de Chine à Alger M. Liu Yuhe, ainsi que des élus et des représentants des collectivités locales.
Lors de son intervention, le ministre de l’Habitat a souligné que cette journée a été programmée «au lendemain de la signature d’un protocole d’entente entre l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) et l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) ».
Un accord portant sur « la mise à niveau des entreprises affiliées à cette association », a-t-il précisé.
Le premier responsable du secteur a également rappelé que «la structure de nos entreprises au niveau national reste de petite taille», sachant que «sur les quelque 35.000 entreprises, recensées en 2012 et qualifiées pour prendre des marchés publics, seulement 346 sont capables de prendre des grands projets».
Noureddine Moussa a également précisé que «parmi les 35.000 entreprises, nous avons plus de 18.000 qui sont de catégorie I et qui emploient moins de 9 travailleurs. Un projet, ce n’est pas seulement de mettre du béton ou de la brique, c’est aussi la gestion». Et d’ajouter qu’«une entreprise qui est mal gérée ne peut pas mieux produire». Dans ce sillage, il a réitéré son appel pour la création d’entreprises capables de prendre en charge les grands projets. «Nous avons besoin d’entreprises capables de prendre en charge les grands projets», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le premier responsable du ministère de l’Habitat a enfin souhaité que «ces entreprises puissent avoir de la consistance dans le future», et ce «grâce au programme d’investissement public dans le domaine du bâtiment et de l’urbanisme, et également grâce au programme de mise à niveau qui permet à ces entreprises de toucher une certain nombre de fonctions qui sont essentielles dans l’entreprise».
Sihem Oubraham
Programme spécifique de mise à niveau
1.200 PME/PMI concernées
Les entreprises du BTPH ont besoin d’un accompagnement technique et financier et de mise à niveau afin qu’elles puissent prendre en charge la réalisation de mégaprojets, confiés habituellement aux entreprises étrangères. Dans ce contexte, un programme spécifique de mise à niveau pour les entreprises PME/PMI a été élaboré afin de réorganiser et d’améliorer leur compétitivité. Le président de l’association AGEA, qui compte près de 1.200 entreprises, a fait cette requête auprès des pouvoirs publics et préconise également la mise à niveau des ressources humaines et l’équipement de ces entreprises pour faire face à la concurrence étrangère et la réalisation de constructions de meilleure qualité.
Pour sensibiliser les entreprises affiliées à l’association à adhérer au programme national de mise à niveau des PME (2010-2014), une enveloppe financière de 386 milliards de dinars a été allouée. Ce programme vise, notamment, le financement et le renforcement des capacités managériales des PME et des associations professionnelles.
Pour l’année 2012, l’ANDPME envisage, à travers le programme annuel prévisionnel (PAP) élaboré par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, le renforcement des capacités immatérielles des associations professionnelles, a-t-ont fait savoir. Pour financer cette opération, 40 millions de dinars ont été consacrés pour la période s’étalant de juin à décembre 2012, ajoute-t-on. Pour rappel, l’agence a déjà signé 23 conventions avec les associations professionnelles, parmi lesquelles l’Association algérienne de fabricants de colles (ACPVE), l’Organisation nationale du patronat et des entrepreneurs (ONPE), l’Association algérienne de la pêche et de l’aquaculture, l’Association des exportateurs algériens (ANEXAL) et le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP). Selon l’ANDPME, les problèmes des associations professionnelles en Algérie se résument au manque de locaux, au financement lors de leur création, et à leur centralisation dans la capitale.
Il s’agit également de l’âge jugé avancé des présidents et des adjoints de ces organisations par rapport à l’équipe d’encadrement, le manque de compétence de la majorité des responsables d’associations pour assurer le montage de projets, la recherche de financement et la gestion des conflits.
S. Oubraham
1.200 PME/PMI concernées
Les entreprises du BTPH ont besoin d’un accompagnement technique et financier et de mise à niveau afin qu’elles puissent prendre en charge la réalisation de mégaprojets, confiés habituellement aux entreprises étrangères. Dans ce contexte, un programme spécifique de mise à niveau pour les entreprises PME/PMI a été élaboré afin de réorganiser et d’améliorer leur compétitivité. Le président de l’association AGEA, qui compte près de 1.200 entreprises, a fait cette requête auprès des pouvoirs publics et préconise également la mise à niveau des ressources humaines et l’équipement de ces entreprises pour faire face à la concurrence étrangère et la réalisation de constructions de meilleure qualité.
Pour sensibiliser les entreprises affiliées à l’association à adhérer au programme national de mise à niveau des PME (2010-2014), une enveloppe financière de 386 milliards de dinars a été allouée. Ce programme vise, notamment, le financement et le renforcement des capacités managériales des PME et des associations professionnelles.
Pour l’année 2012, l’ANDPME envisage, à travers le programme annuel prévisionnel (PAP) élaboré par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, le renforcement des capacités immatérielles des associations professionnelles, a-t-ont fait savoir. Pour financer cette opération, 40 millions de dinars ont été consacrés pour la période s’étalant de juin à décembre 2012, ajoute-t-on. Pour rappel, l’agence a déjà signé 23 conventions avec les associations professionnelles, parmi lesquelles l’Association algérienne de fabricants de colles (ACPVE), l’Organisation nationale du patronat et des entrepreneurs (ONPE), l’Association algérienne de la pêche et de l’aquaculture, l’Association des exportateurs algériens (ANEXAL) et le Syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP). Selon l’ANDPME, les problèmes des associations professionnelles en Algérie se résument au manque de locaux, au financement lors de leur création, et à leur centralisation dans la capitale.
Il s’agit également de l’âge jugé avancé des présidents et des adjoints de ces organisations par rapport à l’équipe d’encadrement, le manque de compétence de la majorité des responsables d’associations pour assurer le montage de projets, la recherche de financement et la gestion des conflits.
S. Oubraham
