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jeudi 13 novembre 2014

Pacte économique de croissance : M. Bouchouareb présente les grands axes à Genève



Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a présenté, hier à Genève, devant le Bureau international du travail (BIT) les grands axes du Pacte économique et social de croissance. S’adressant à cet organisme rattaché à l’ONU et chargé des questions liées au travail dans le monde, M. Bouchouareb a souligné qu’à travers ce pacte, l’Algérie marquait un témoignage fort de son engagement, au plan national et international, pour la promotion d’un véritable dialogue social en mesure de renforcer la confiance avec les partenaires économiques. Le ministre, qui a déposé hier au BIT (siège à Genève) le document portant ce pacte pour en faire un document de référence international, a soutenu que le rétablissement de la paix sociale sous la conduite du Président de la République, M. Abdelaziz, Bouteflika, conjugué aux vastes programmes économiques engagés, « ont davantage mobilisé les acteurs de la tripartite et renforcé le dialogue et la concertation dans tous les domaines de la vie sociale et économique.» Résumant les objectifs de ce document, conclu en février dernier entre le gouvernement et ses partenaires socio-économiques, il a relevé qu’ils visent à accélérer les réformes économiques, à promouvoir la concertation professionnelle et le développement industriel et à améliorer le climat des affaires et le développement humain. Le Pacte « établit des engagements de chacune des parties pour réaliser solidairement les objectifs de croissance pour les 5 prochaines années, et ce, en intensifiant le processus de création d’emplois et de richesses », a-t-il noté. Dans ces engagements, a expliqué le ministre devant le BIT, le syndicat des travailleurs s’accorde à préserver un climat social stable, tandis que les organisations patronales s’engagent à favoriser la préservation et la création de l’emploi et à œuvrer au développement de l’investissement productif créateur de richesses. Les pouvoirs publics, pour leur part, a-t-il poursuivi, s’engagent, notamment, à assainir le climat des affaires pour favoriser l’expansion des entreprises. Pour permettre à ce Pacte de produire tous ses effets, il lui a été adossé un mécanisme de suivi et d’évaluation dont la mission principale est de suivre la réalisation des principaux objectifs et engagements fixés dans ce document, a renchéri M. Bouchouareb. Dans sa présentation, le ministre n’a pas omis de souligner la « forte concordance » entre le contenu du Pacte économique de croissance et les grandes lignes directrices du plan d’action du gouvernement pour la période 2014-2019, précisant que les deux sont « ancrés sur une vision holistique et intégrée du développement économique et social ». S’appuyant sur les fondements du Pacte, le gouvernement, a-t-il explicité, affiche « sa ferme volonté à consolider l’outil de production national, à mettre en place une politique d’encouragement de l’investissement national et étranger afin d’ériger une économie émergente ». L’objectif immédiat est d’augmenter substantiellement le taux de croissance, réduire le chômage et améliorer le niveau de vie général, tout en maintenant sinon en renforçant les bons résultats macro-économiques et financiers actuels, a-t-il avancé. A ce titre, le ministre a soutenu devant le BIT que le gouvernement envisageait de faire de l’amélioration du climat des affaires et de l’investissement, le « fer de lance » de ses politiques en matière de développement économique, par une levée de toutes les contraintes entravant le développement de l’entreprise et de l’acte d’investir. Par ailleurs, le ministre a souligné que cette expérience, en matière de dialogue social, pouvait constituer un axe de coopération et d’échanges de bonnes pratiques avec les partenaires de l’Algérie. Il a aussi fait savoir que la tripartite se proposait d’organiser une activité en direction des pays d’Afrique, et ce, sur le dialogue et la protection sociale, à la lumière de l’expérience algérienne.
  EL MOUDJAHID

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