Maison de l'Algérie - Blog-Eco

Le président de la République a tracé la feuille de route   Le dossier de l'entreprise au centre des préoccupations du gouvernement     Le président de la République a donné une série d'orientations au gouvernement qui est chargé de lancer des concertations et surtout trouver des solutions et moyens pour le développement de l'entreprise algérienne. Le cadre étant déjà défini, à savoir la tripartite qui aura lieu en septembre prochain, les deux parties, gouvernement et patronat, se pencheront sur, notamment, les difficultés qui freinent le développement de la PME. Les chefs d'entreprise représentés dans les différentes organisations patronales n'ont pas cessé, ces dernières années, d'évoquer des obstacles d'ordre bureaucratique ou financier à l'origine des maux qui rongent le climat des affaires en Algérie. Retard dans l'octroi de crédits et rareté du foncier industriel en sont les principales lacunes relevées par les patrons qui attendent des actions concrètes de la part du gouvernement. Des revendications sommes toutes légitimes qui commencent à trouver un écho auprès de l'exécutif sur instruction du chef de l'Etat qui a pris une panoplie de mesures comme la dépénalisation de l'acte de gestion. Cette disposition, comme l'avait commenté le patronat, ouvre la voie à une meilleure prise en charge du volet financier où les responsables de banques se débraseront de la frilosité qui les a immobilisé durant des années. D'où l'intérêt accordé par le président de la République aux " voies et moyens de soutenir le développement de l'entreprise ", lit-on dans le communiqué final du Conseil des ministres. Pour ce faire, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement de mener à bien cette mission via une "concertation tripartite". Mieux encore, un échéancier a été même dégagé et le président Bouteflika a annoncé que " les conclusions de cette concertation et des chantiers dont elle pourrait convenir seront mises en œuvre au cours de cette année ". La tripartite de septembre prochain se présente d’ores et déjà comme un rendez-vous important pour les patrons qui doivent aussi élaborer des propositions et non se contenter de dénoncer des pratiques, certes préjudiciables au bon fonctionnement de la machine industrielle. C'est dans ce sens que les entreprises algériennes doivent aussi entamer leur mue pour se mettre au diapason et en finir avec une gestion " familiale " des PME. L'aspect managérial reste le parent pauvre de nos entreprises qui sont appelées à se moderniser et surtout ne pas négliger le volet humain qui est la source de tout développement. D'autant que l'application des différents programmes de mise à niveau n'a pas pour le moment donné les résultats escomptés. De l'avis même du patronat, le nombre d'entreprises ayant bénéficié de ce programme est très faible. L'espoir de voir les choses évoluer dans le bon sens repose à présent sur la mise en œuvre efficiente du programme de mise à niveau du gouvernement, très attendu au demeurant par les chefs d'entreprise. Abdelghani M.