Accompagnement financier des agriculteurs
La BADR lance un fonds de garantie des crédits agricoles
Par Rafik Elias
Un fonds de garantie des crédits agricoles, qui va couvrir l’insolvabilité définitive des investisseurs dans le domaine de l’agriculture, sera prochainement créé. Selon le PDG de la Banque de l’agriculture et de développement rural BADR, M. Boualem Djebbar, cité hier par l’APS, «le montant alloué à ce fonds est de 20 milliards (mds) de DA avec une dotation initiale de 5 milliards de DA». La même source a également indiqué que les modalités de fonctionnement de ce fonds ont été arrêtées et sa gestion sera confiée à la Caisse de garantie des crédits à la PME, selon lui. La BADR procédera à la conclusion d’une convention de partenariat avec le gestionnaire du fonds qui va couvrir l’insolvabilité définitive des investisseurs agricoles, a ajouté ce responsable. L’insolvabilité des éleveurs et agriculteurs avait coûté au Trésor public quelque 37 milliards de DA qui ont été rachetés auprès de la BADR en 2010, suite à la décision du président de la République d’effacer les dettes des agriculteurs. La banque prévoit, par ailleurs, une enveloppe de 200 milliards de DA pour financer les opérations de mise en valeur des terres à travers l’octroi des crédits agricoles bonifiés. Ce montant sera consommé graduellement en fonction des demandes des agriculteurs, signale à ce propos M. Djebbar. Cette enveloppe servira essentiellement à financer le crédit bonifié «Ettahadi», un nouveau produit financier, lancé dernièrement par la BADR dans le cadre de la mise en œuvre des mesures gouvernementales pour relancer le secteur agricole. Toujours dans le domaine du financement de l’agriculture, M. Djebbar a annoncé l’allongement du crédit R’fig d’une à deux années si le cycle de l’exploitation est justifié par l’agriculteur. La BADR va aussi intégrer pour la première fois dans ce crédit les fédérateurs, c’est-à-dire les opérateurs agricoles qui s’associent avec des producteurs (éleveurs et cultivateurs), a-t-il ajouté. La banque œuvre par ailleurs «à rationaliser l’utilisation des dispositifs aidés pour l’agriculture en orientant la création des entreprises dans le domaine de l’agriculture vers la prestation de services agricoles et l’assistance agricole par des spécialistes de la profession», a indiqué le dirigeant de la BADR, citant en cela les mesures pour l’octroi des crédits aux vétérinaires pour l’acquisition des locaux. Cette démarche vise «à créer une véritable pépinière d’entreprises dans le domaine de l’agriculture», souligne-t-il. Concernant le financement des projets par les 16 fonds d’investissements de wilayas relevant de la BADR, M. Djebbar a fait savoir qu’El Djazair Estithmar, créé en partenariat avec la CNEP, avait reçu jusqu’ici 100 intentions d’investissement.
Un fonds de garantie des crédits agricoles, qui va couvrir l’insolvabilité définitive des investisseurs dans le domaine de l’agriculture, sera prochainement créé. Selon le PDG de la Banque de l’agriculture et de développement rural BADR, M. Boualem Djebbar, cité hier par l’APS, «le montant alloué à ce fonds est de 20 milliards (mds) de DA avec une dotation initiale de 5 milliards de DA». La même source a également indiqué que les modalités de fonctionnement de ce fonds ont été arrêtées et sa gestion sera confiée à la Caisse de garantie des crédits à la PME, selon lui. La BADR procédera à la conclusion d’une convention de partenariat avec le gestionnaire du fonds qui va couvrir l’insolvabilité définitive des investisseurs agricoles, a ajouté ce responsable. L’insolvabilité des éleveurs et agriculteurs avait coûté au Trésor public quelque 37 milliards de DA qui ont été rachetés auprès de la BADR en 2010, suite à la décision du président de la République d’effacer les dettes des agriculteurs. La banque prévoit, par ailleurs, une enveloppe de 200 milliards de DA pour financer les opérations de mise en valeur des terres à travers l’octroi des crédits agricoles bonifiés. Ce montant sera consommé graduellement en fonction des demandes des agriculteurs, signale à ce propos M. Djebbar. Cette enveloppe servira essentiellement à financer le crédit bonifié «Ettahadi», un nouveau produit financier, lancé dernièrement par la BADR dans le cadre de la mise en œuvre des mesures gouvernementales pour relancer le secteur agricole. Toujours dans le domaine du financement de l’agriculture, M. Djebbar a annoncé l’allongement du crédit R’fig d’une à deux années si le cycle de l’exploitation est justifié par l’agriculteur. La BADR va aussi intégrer pour la première fois dans ce crédit les fédérateurs, c’est-à-dire les opérateurs agricoles qui s’associent avec des producteurs (éleveurs et cultivateurs), a-t-il ajouté. La banque œuvre par ailleurs «à rationaliser l’utilisation des dispositifs aidés pour l’agriculture en orientant la création des entreprises dans le domaine de l’agriculture vers la prestation de services agricoles et l’assistance agricole par des spécialistes de la profession», a indiqué le dirigeant de la BADR, citant en cela les mesures pour l’octroi des crédits aux vétérinaires pour l’acquisition des locaux. Cette démarche vise «à créer une véritable pépinière d’entreprises dans le domaine de l’agriculture», souligne-t-il. Concernant le financement des projets par les 16 fonds d’investissements de wilayas relevant de la BADR, M. Djebbar a fait savoir qu’El Djazair Estithmar, créé en partenariat avec la CNEP, avait reçu jusqu’ici 100 intentions d’investissement.
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