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3e édition du Salon Djazair Export : Elle se tiendra, à la Safex, en marge de la Foire internationale d’Alger

K. Daghefli.

La 3e édition du Salon Djazair Export consacrée aux exportations hors hydrocarbures se tiendra en marge de la  44e Foire internationale d’Alger, c’est-à-dire du 2 au 5 juin prochain. Les organisateurs qui ont tenu, hier, une conférence de presse pour présenter cette manifestation parlent «d’une participation en force» des entreprises algériennes représentant «17 secteurs d’activité, comme l’agroalimentaire, les produits agricoles, la pêche, papier, textiles, électroménager….».
 51 entreprises exportatrices ou à fort potentiel d’exportation ont décidé de participer à ce salon annuel et qui a été lancé, il y a trois ans seulement, dans le cadre du Programme d’appui à l’exportation. Les institutions qui encadrent ce salon, comme Algex, Anexal, souhaitent qu’il puisse servir de cadre de «contacts intenses et d’échanges avec les exposants et déboucher sur des actes concrets de partenariat». Outre cette plateforme de rencontres pour ce qu’on appelle le b to b, un programme chargé de rencontres, séminaires est prévu autour de la thématique de «la certification, des produits bio, de l’assurance, du financement des exportations et de la logistique», explique le DG  de l’Agence de promotion des exportations Algex, M. Med Benini.
Plusieurs institutions chargées d’accompagner les PME algériennes à l’exportation ou représentant des pays partenaires participeront à salon, on peut citer la Chambre de commerce (Caci), la Chambre de commerce allemande (AHK), la Caisse de garantie des exportations (Cagex), les Douanes algériennes, la Bourse algérienne de sous-traitance…..
En matière d’appui aux PME, un «village d’experts» composé de conseillers à l’export formés dans le cadre des programmes d’appui à l’exportation, sera disponible sur place pour «conseiller et orienter les exportations», rassure M. Benini qui s’est longuement attardé sur les préparatifs de ce salon. Bien que l’on parle de «succès relatif» suite aux deux dernières éditions du salon, on reste optimiste sur le «rattrapage» que l’on pourrait faire aujourd’hui. Les entreprises exportatrices sont entre 350 et 400 mais seule une cinquantaine fait preuve de régularité dans l’acte d’exporter. Ces entreprises sont probablement celles qui ont «bénéficié d’un programme de mise à niveau sous l’égide d’ Optimexport», dit-on.
D’ailleurs, une étude est en cours pour faire le point sur cette «rupture pour les uns, continuité pour les autres» en matière d’exportation alors que plus globalement, le ministre du Commerce a prévu tout bonnement «des assises sur les exportations hors hydrocarbures» pour faire le point. Elles sont prévues à Club des Pins, avant la fin de l’année, la date exacte sera arrêtée après les assises sur le commerce prévues, elles, fin juin à Alger.
En réalité, il y a beaucoup à faire pour réhabiliter l’exportation hors hydrocarbures qui relève plus «d’un acte de militantisme», dira le Dg de l’Association des exportateurs, M. Benslim Zoheir qui fait part de «tant de difficultés qui se dressent encore sur ce parcours».
A l’opposé, M. Benini, lui, préfère axer «pas seulement sur le militantisme mais sur la professionnalisation». A ce titre, il y a un travail en cours avec la Douane pour la mise en place de ce statut d’opérateur agréé qui consiste à lui accorder des facilités diverses, notamment pour l’exportation, «beaucoup plus qu’un couloir vert», dit-il.