Selon le DG de l’Office national des statistiques
Toutes les conditions sont réunies pour la réussite du recensement économique
Ziad Abdelhadi
En plus de l’évaluation du paysage économique du pays, le prochain recensement économique, qui débutera le 8 mai prochain, aura pour autre objectif d’identifier les préoccupations et contraintes de l’opérateur économique national. Pour parvenir à des résultats tangibles reflétant fidèlement la réalité du terrain, l’Office national des statistiques (ONS), qui pilote cette opération de grande envergure, a réuni toutes les conditions. Le directeur général de cet Office, Khaled Mounir Berrah, en a donné les détails dans une interview accordée à l’APS, hier.Selon lui, une enveloppe budgétaire de l’ordre d’un milliard de dinars a été allouée à cette opération menée par 60 responsables des services statistiques de wilaya, 2 000 délégués communaux, 700 agents d’encadrement, 3 000 agents recenseurs, auxquels s’ajoute une bonne partie de l’encadrement de l’ONS au niveau national et régional. Quant au volet technique, notamment les questionnaires où seront notés les renseignements individuels récoltés, il a indiqué qu’ils ont été tirés et acheminés vers les communes. «Il en est de même des autres documents et supports comme les manuels d’instruction aux agents recenseurs, les nomenclatures, les avis de passage, les fiches du recenseur, etc.» M. Berrah a en outre fait savoir que le cycle des sessions de formation des agents recenseurs et du personnel d’encadrement sur le terrain, entamé un peu partout sur le territoire national le mois d’avril dernier, s’est clôturé hier. En ce qui concerne l’adhésion des opérateurs à ce recensement, le premier responsable de l’ONS a rappelé qu’il est primordial qu’ils y adhérent : «Pour nous assurer qu’ils s’y prêtent, nous avons organisé depuis plus de six mois une série de rencontres régionales et locales avec les opérateurs économiques à travers le territoire national avec la présence des walis. L’objectif de ces rencontres est de sensibiliser l’opérateur sur l’importance de l’opération, d’expliquer qu’il s’agit d’une opération purement statistique dont les dividendes seront partagés par tous et que l’entreprise sera l’un des principaux bénéficiaires.» Selon lui, ces rencontres avaient regroupé les entreprises, les organisations patronales et les associations professionnelles. Plusieurs interventions ont eu lieu dans les médias afin de véhiculer le même message : rassurer l’entrepreneur, rapprocher l’Administration de l’entreprise, être à l’écoute des préoccupations de l’entrepreneur, etc. Dans cette interview, le directeur général de l’ONS a lancé un appel en direction des organisations patronales, des associations professionnelles et des opérateurs économiques pour demander leur adhésion à cette opération d’intérêt national dont les retombées «seront positives pour l’ensemble des acteurs». A une question portant sur le risque d’une fausse évaluation du fait que le secteur informel n’est pas inclus dans cette opération, alors qu’il représente un grand pan de la sphère économique, M. Berrah a répondu : «Sachant qu’il s’agit d’une opération exhaustive, les résultats ne seront que complets et exhaustifs. Tout ce qui est observable sur le terrain sera saisi.»Rappelons q’une conférence de presse sera organisé, aujourd’hui au siège de l’ONS pour expliquer les objectifs de cette opération statistique d’envergure nationale.
En plus de l’évaluation du paysage économique du pays, le prochain recensement économique, qui débutera le 8 mai prochain, aura pour autre objectif d’identifier les préoccupations et contraintes de l’opérateur économique national. Pour parvenir à des résultats tangibles reflétant fidèlement la réalité du terrain, l’Office national des statistiques (ONS), qui pilote cette opération de grande envergure, a réuni toutes les conditions. Le directeur général de cet Office, Khaled Mounir Berrah, en a donné les détails dans une interview accordée à l’APS, hier.Selon lui, une enveloppe budgétaire de l’ordre d’un milliard de dinars a été allouée à cette opération menée par 60 responsables des services statistiques de wilaya, 2 000 délégués communaux, 700 agents d’encadrement, 3 000 agents recenseurs, auxquels s’ajoute une bonne partie de l’encadrement de l’ONS au niveau national et régional. Quant au volet technique, notamment les questionnaires où seront notés les renseignements individuels récoltés, il a indiqué qu’ils ont été tirés et acheminés vers les communes. «Il en est de même des autres documents et supports comme les manuels d’instruction aux agents recenseurs, les nomenclatures, les avis de passage, les fiches du recenseur, etc.» M. Berrah a en outre fait savoir que le cycle des sessions de formation des agents recenseurs et du personnel d’encadrement sur le terrain, entamé un peu partout sur le territoire national le mois d’avril dernier, s’est clôturé hier. En ce qui concerne l’adhésion des opérateurs à ce recensement, le premier responsable de l’ONS a rappelé qu’il est primordial qu’ils y adhérent : «Pour nous assurer qu’ils s’y prêtent, nous avons organisé depuis plus de six mois une série de rencontres régionales et locales avec les opérateurs économiques à travers le territoire national avec la présence des walis. L’objectif de ces rencontres est de sensibiliser l’opérateur sur l’importance de l’opération, d’expliquer qu’il s’agit d’une opération purement statistique dont les dividendes seront partagés par tous et que l’entreprise sera l’un des principaux bénéficiaires.» Selon lui, ces rencontres avaient regroupé les entreprises, les organisations patronales et les associations professionnelles. Plusieurs interventions ont eu lieu dans les médias afin de véhiculer le même message : rassurer l’entrepreneur, rapprocher l’Administration de l’entreprise, être à l’écoute des préoccupations de l’entrepreneur, etc. Dans cette interview, le directeur général de l’ONS a lancé un appel en direction des organisations patronales, des associations professionnelles et des opérateurs économiques pour demander leur adhésion à cette opération d’intérêt national dont les retombées «seront positives pour l’ensemble des acteurs». A une question portant sur le risque d’une fausse évaluation du fait que le secteur informel n’est pas inclus dans cette opération, alors qu’il représente un grand pan de la sphère économique, M. Berrah a répondu : «Sachant qu’il s’agit d’une opération exhaustive, les résultats ne seront que complets et exhaustifs. Tout ce qui est observable sur le terrain sera saisi.»Rappelons q’une conférence de presse sera organisé, aujourd’hui au siège de l’ONS pour expliquer les objectifs de cette opération statistique d’envergure nationale.
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