Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 2 avril 2011




samedi 02 avril 2011 12:48:10

Bouteflika : “Un projet d’une importance

 extrême pour l’Algérie”

Rencontre sur le partenariat dans le domaine des énergies renouvelables


Dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi  
La concrétisation du programme national  des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique est ''au cœur de la  stratégie de lutte contre le chômage et la précarité'', a indiqué jeudi à Alger  le Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika.        
Ce programme, qui est d’une "importance extrême" pour l’Algérie, sera  accompagné de "mécanismes d’aide à l’emploi" et d’un "système efficace de soutien  aux investissements", qui servira de "locomotive au développement durable",  a affirmé M. Bouteflika.       
Dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller  à la Présidence, et adressé aux participants à une journée de réflexion avec  la communauté scientifique sur le programme des énergies renouvelables et de  l'efficacité énergétique, le Président a souligné que  la mise en œuvre de  ce projet ''est ouverte aux opérateurs publics et privés et nécessite la réalisation  d’un réseau de sous-traitance nationale pour la fabrication des équipements  entrant dans la construction des centrales solaires et éoliennes".         
Des emplois nouveaux seront, en outre, créés grâce aux projets de modifications  thermiques, qui seront apportés dans les différents secteurs de l’Industrie,  de l’habitat et des transports, a-t-il souligné.        
Le Président Bouteflika, qui a réaffirmé que la création d’emplois constituait  "la première des priorités", a promis que le concours de l’Etat au bénéfice  des promoteurs locaux publics et privés sera "conditionné" par "l’obligation"  de création d’emplois en Algérie ainsi que de travailler de concert avec les  universités et les centres de recherche.        
Il a, dans ce contexte, appelé la communauté scientifique algérienne  à " se mobiliser pour atteindre les objectifs fixés" et ce, en "activant leurs  recherches, en approfondissant les connaissances, en maîtrisant  les technologies  nécessaires et en développant des applications nouvelles".        
Ce travail doit se faire "en parfaite symbiose avec le monde industriel  et les responsables de la mise en œuvre du programme", a recommandé M. Bouteflika.         
"Notre stratégie vise à développer une véritable industrie du solaire,  associée à un programme de formation et de capitalisation qui, à terme, permettra  à nos cadres d’acquérir un savoir-faire efficient  notamment en matière d’engineering  et de conduite de projets", a-t-il appuyé.        
"C'est un projet concret qui doit être mené par des compétences nationales  avérées et engagées", a-t-il ajouté.
L’Etat, de son côté, apportera l’appui nécessaire à la recherche  en créant des "passerelles" entre les centres de recherche et les industries.        
La mise en place prochainement d’un "commissariat aux énergies renouvelables"  devra, précise M. Bouteflika, guider de façon globale et cohérente, les réflexions  sur les dispositifs de soutien à ces énergies "en concertation permanente avec  tous les acteurs" dans ce domaine.       
 C'est ainsi que le développement des énergies alternatives, un "choix  stratégique" pour le pays, devrait engager l’Algérie dans "un nouveau modèle  de croissance respectueux de l’environnement, créateur de richesse, notamment  au niveau local et qui contribuera efficacement à l’aménagement du territoire",  a-t-il soutenu. A travers l'exploitation des énergies solaire, éolienne et géothermique,  le programme national des énergies renouvelables vise à porter progressivement  la production d’électricité à partir de ces énergies, d’ici vingt ans, à 40%  de la production globale d'électricité.        
Le programme des énergies renouvelables vise à installer une puissance  d'origine renouvelable de près de 22.000 MW d’ici 2030 dont 12.000 MW pour couvrir  la demande nationale  et 10.000 MW destinés à l’exportation "si les conditions y sont favorables",  a tenu à souligner M. Bouteflika.       
 Le Président de la République a rappelé que "l’Etat avait toujours  apporté une aide adaptée aux difficultés spécifiques de chaque région du pays",  des efforts qui ont réussi à "réduire les inégalités sociales et économiques"  entre ces régions.        
Le taux national moyen d'alimentation en électricité est aujourd'hui  de 98% alors que le taux de pénétration de gaz naturel tourne autour de 46%,  s'est-il félicité, ajoutant que ce dernier taux est appelé à augmenter pour  atteindre 53% en 2014.

La mise en œuvre d'un partenariat  dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables a été jeudi au menu  d'une rencontre jeudi dernier à Alger  entre chercheurs et représentants du gouvernement.  
Il s'agit ''de mettre en place un véritable partenariat entre les centres  de recherche du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique  et ceux du secteur de l'énergie'', a indiqué le ministre de l'Energie et des  Mines, M. Youcef Yousfi, présent à cette rencontre.    
Selon M. Yousfi, ce partenariat permettra ''une meilleure circulation  de l'information scientifique et technique'' pour améliorer la qualité de l'expertise  dans les énergies renouvelables.  
Le ministre a souligné que la réussite de ce programme initié par le  gouvernement ne dépend pas seulement de la disponibilité des financements, mais  aussi de l'organisation et du management de la recherche développement.  "Un des facteurs clés de la réussite de ce programme est de disposer  d'une activité de recherche-développement dynamique en la matière", a noté  le ministre. L'Algérie ambitionne de produire 22.000 MW d'électricité à partir des  énergies renouvelables d'ici à 2030, dont 12.000 MW sont prévus pour couvrir  la demande nationale en électricité. Le coût global de ce projet pourrait avoisiner  les 120 milliards de dollars, selon les chiffres déjà annoncés par le groupe Sonelgaz, chargé de la mise en œuvre de ce projet.    
l Pour développer les énergies renouvelables, les autorités ont consacré  dans le cadre des programmes prioritaires nationaux de la recherche 2008-2012,  un programme de recherche dans les énergies alternatives, a rappelé de son côté  M. Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.   
Ce programme vise à maîtriser les technologies des énergies renouvelables,  leur valorisation et leur stockage, ajoute le ministre.   
  l Les 60 projets identifiés dans ce domaine vont être développés en partenariat  avec des chercheurs algériens, a indiqué de son côté Mme Bendjaballah, ministre  déléguée chargée de la Recherche scientifique.   
l L'Algérie compte 150 professeurs d'université spécialisés en énergies  renouvelables, qui doivent être associés à ce programme, selon M. Belhamel,  directeur général du centre de développement des énergies renouvelables (CDER).
M. Yousfi :  “La demande en électricité va tripler d'ici à 2030”
La demande d'électricité, en nette progression,  pourrait tripler d'ici à 2030 en Algérie qui doit s'orienter davantage vers  les énergies renouvelables pour varier ses ressources énergétiques, a indiqué  jeudi en fin d'après midi le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi. "A l'horizon 2020-2030, notre demande d'électricité va presque tripler. Il est prévu que nous allons passer d'une consommation de 40 TWH actuellement  à un niveau de 80 TWH en 2020 et 150 TWH en 2030", a déclaré M. Yousfi lors  d'une rencontre sur la mise en oeuvre du programme de développement des énergies  renouvelables. Selon le ministre ces projections incitent l'Algérie à intégrer dès aujourd'hui les énergies renouvelables dans sa stratégie d'offre énergétique  à long terme, tout en accordant un rôle important aux économies d'énergie.

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