Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

dimanche 17 avril 2011

Public, privé à égalité

Une vision nouvelle du rôle qu'auront à jouer les entreprises du secteur privé du fait que le  président de la République n'a pas fait de distinction entre le caractère public et le caractère privé de l'entreprise ? Serait-ce à dire qu'enfin, le patronat privé aura voix au chapitre, compte tenu que cela n'avait pas été le cas à la fois dans les orientations économiques pour le pays et dans les comportements des " politiques " et de l'administration pour ce qui concerne leurs  relations avec ce secteur.  Une des lectures qui seront faites dans ce domaine plus particulièrement,  sera fondée sur le fait qu'il est autant attendu des entreprises publiques que des  entreprises privées leur égale participation à la création de la richesse et de l'emploi, le secteur privé revendiquant que cette mise à égalité avec le secteur public soit consacrée dans les faits.  Les autorités auront donc à réviser certaines des décisions prises récemment,  et qui n'annonçaient pas la conformité avec le discours prononcé le vendredi soir par le président. 
Le patronat se plaignait souvent de n'avoir pas été consulté par l'administration pour une intégration de leurs recommandations dans les différents accords conclus entre l'Algérie et des pays tiers,  en ce qui concerne  par exemple les accords d'association. Le secteur privé invoque le rôle positif qu'il joue dans l'économie nationale pour revendiquer sa pleine participation à toutes les décisions étatiques qui engagent l'économie nationale, et donc fatalement le secteur privé. Pourrions-nous avancer l'idée selon laquelle il  n'existe plus la vision d'un secteur privé "exploiteur", ou plutôt une rémanence qui " pollue " encore les relations avec le secteur privé ? Une décision à prendre a été annoncée par le Premier des ministres qui laissait  comprendre que les projets initiés sur un financement par la dépense publique seront attribués aux entreprises publiques pour donner à celles-ci un plan de charge qui leur permettra de "survivre" ou de se développer. Il est évident que le discours du président incluait le secteur privé productif créateur de richesse et d'emplois ,  et non pas le secteur privé importateur qui continue quand même à activer ; malgré qu'il fasse l'objet de remarques "décridibilisantes".
N. B. 

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