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Le DG du FMI plaide pour l'intégration économique du Maghreb
	"L'Algérie va connaître une embellie financière en 2011"

Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss Kahn a déclaré, jeudi dernier, lors d'une rencontre avec les représentants de la presse locale arabe, accréditée dans la capitale fédérale des Etats-Unis d'Amérique, Washington, que  le Maghreb économique et commercial constitue "une nécessité absolue" dans cette région de la Méditerranée. Le DG de l'institution financière mondiale a souligné en outre que l'Algérie, la Tunisie et le Maroc "ont absolument beaucoup à gagner en travaillant ensemble dans le cadre d'une intégration économique régionale". La coopération économique entre ces pays voisins ne doit pas rester seulement, estime-t-il, au stade des slogans de l'Union du Maghreb arabe, et doit se traduire, par conséquent, dans les faits. Car, en matière de commerce international et d'échanges internationaux, le libéralisme économique et l'économie de marché doivent primer sur toute considération idéologique. Il souligne  par ailleurs que " les bénéfices d'une telle intégration sont tellement énormes, qu'il n'y a pas lieu de choisir et encore moins d'hésiter ",tout en faisant remarquer que "la conjoncture qui prévaut actuellement dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord rend cette intégration économique plus que jamais nécessaire". Strauss Kahn, qui connaît  les économies des pays maghrébins, veut accélérer la construction d'un Maghreb économique performant et crédible dans la région de l'Afrique du Nord, avant les élections présidentielles en France, et contribuer, ainsi, efficacement,  à l'intégration économique et industrielle de cette région, névralgique  pour l'avenir économique de l'Union européenne. Aussi, des observateurs estiment que les pays maghrébins peuvent réaliser cette intégration industrielle dans la mesure où les pays africains cherchent à matérialiser une coopération industrielle, notamment dans l'agroalimentaire, faisant allusion à la récente conférence des ministres africains de l'Industrie organisée récemment à Alger.  Le DG du FMI a déploré, selon son analyse, " les considérations historiques qui tardent considérablement à concrétiser l'intégration entre l'Algérie, le Maroc et la Tunisie ", condamnés, a-t-il ajouté, à accroître leurs échanges et à développer leurs rapports économiques dans un vaste marché de plus de 80 millions d'habitants. " L'Algérie va connaître une embellie financière durant l'année 2011 du fait de l'augmentation des cours de barils de pétrole", a-t-il indiqué à la fin de la conférence de presse.
Meziane Atmani