Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 7 avril 2011


63% des Algériens vivent sur 4% du territoire
 Ce que compte faire Cherif Rahmani pour inverser la tendance




Les grandes villes, quatre au total sont asphyxiées et le flux des populations sur ces régions qui offrent plus de commodités, rend leur développement difficile. Le ministère de l'Environnement qui a la charge d'appliquer le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) avec les autres secteurs et en associations des collectivités locales, espère dans un proche avenir desserrer l'étau sur ces villes. En d'autres termes, tenter de stabiliser les populations dans deux régions précises; les Hauts-Plateaux et le Sud à hauteur de 45% et 55% dans le Nord du pays. C'est d'ailleurs, un des objectifs du SNAT adopté récemment et sur lequel le ministre de l'environnement, Cherif Rahmani, fonde beaucoup d'espoir. Invité hier de la Chaîne III de la Radio nationale, il a d'abord rappelé que "63% des Algériens vivent aujourd'hui sur 4% du territoire national". Mais la question est de savoir comment intéresser ces populations en quête permanente de meilleures conditions de vie ? Selon le ministre Rahmani, le travail a déjà commencé et le Snat qui a nécessité 20 ans de préparation est dans sa phase d'application après un "audit intégral du territoire national suivi d'une expertise des ressources du pays". Mais rien ne peut se faire sans la mise en place de conditions attractives pour les économies locales. Cherif Rahmani a beaucoup insisté sur cet aspect préconisant au passage la "délocalisation des unités industrielles notamment les plus polluantes et aussi l'administration qui doit s'implanter dans ces régions". Aussi est-il question d'offrir les services aux citoyens des Hauts-Plateaux et du Sud et surtout de l'emploi pour "préserver la cohésion sociale", a déclaré le ministre de l'environnement. Le tout est de doter que le pays d'ici 20 ans aura "11 grandes villes de pas moins de 300 000 habitants". A propos de la Capitale, M. Cherif Rahmani refuse de la comparer aux autres villes du pays car il s'agit d'en faire une "métropole qui pourra concurrencer les grandes villes de la Méditerranée". Par ailleurs, le risque sismique a été pris en compte dans la mise en œuvre  du Snat, estime Cherfi Rahmani qui précisera qu'un rapport détaillé de 1 000 pages  a été remis au président de la République après le séisme de Boumerdès. Dans ce sillage il annonce la création d'une "agence pour les risques majeurs dont le but est d'identifier les villes sujettes à ces risques comme le séisme, les inondations et une région rouge où les complexes industriels sont implantés, et interdire toute construction autour de ces complexes".   Le ministre promet enfin d'évaluer le travail accompli dans le cadre du Snat tous les 31 décembre pour "corriger les erreurs". Le rapport sera même disponible sur internet et présenté devant les députés. 
Abdelghani M.  

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