Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 2 juin 2011

Trois gros dossiers de partenariat encore à régler

Algérie-France : une nouvelle ère économique ?


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Smaïl Boughazi  
Le Forum de partenariat Algérie-France, clos lundi dernier, a débouché sur un ensemble d’orientations et de positions économiques (et politiques) tendant à remettre «la machine» de partenariat entre les deux pays sur les rails. La présence du secrétaire d’Etat français, M. Lellouche, n’est pas passée inaperçue. Ce dernier a voulu avant tout affirmer la volonté de l’Hexagone à passer à «une nouvelle époque» dans les relations économique (du commerce au partenariat gagnant-gagnant).Jean Pierre Raffarin, le chargé de mission du président français, s’est montré, lui également, satisfait des résultats du travail qu’il a accompli avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, mais aussi du bilan du forum qui a réuni un nombre «qui a dépassé de loin les attentes des organisateurs».Concernant les 12 dossiers d’investissements français en Algérie, discutés par MM Benmeradi et Raffarin depuis l’automne 2010, trois seulement ne sont pas encore totalement réglés. Il s’agit dossiers «Sonatrach-Total», «Gica-Lafarge» et «Renault», qui doivent être réglés à moyen-terme, explique M. Raffarin. Le projet de partenariat entre les groupes pétroliers algérien Sonatrach et français Total «est très important», estimera pour sa part M. Benmeradi soulignant que le projet, toujours en discussion, faisait partie des «dossiers qui vont être réglés à moyen terme». Le groupe Sonatrach, pour faire avancer ce projet, a engagé, selon M. Benmeradi, «il y a 8 mois une étude pour revaloriser les réserves (d’éthane). Et, il est clair qu’il y aura une rectification du coût du projet», a-t-il indiqué.Pour le dossier «Gica-Lafarge, il n’y a aucun obstacle. Les discussions sont très approfondies sur ce projet», a souligné le ministre en confirmant que le métro d’Alger sera livré à la fin du mois d’octobre prochain. Quant au dossier Renault, une réunion entre les parties algérienne et française concernées par le dossier est prévue au cours de ce mois. «Les partenaires sont en train de discuter. C’est un projet qui intéresse tout le monde et à chacune des réunions entre les deux parties, nous avançons et progressons», a déclaré M. Raffarin.S’agissant des dossiers finalisés et définitivement réglés, trois accords ont été paraphés entre les deux parties, lors du Forum. Le Groupe français Axa a ainsi signé, mardi dernier, avec le Fonds national d’investissement (Fni-Bad) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA) un accord pour la création de deux sociétés d’assurances de droit algérien. Le groupe Axa détient 49% du capital de la société, le FNI-BAD 36% et la BEA 15%. Un autre accord a été finalisé entre le groupe français de production de verre Saint-Gobain et le groupe algérien Alver. Saint-Gobain a totalement absorbé Alver, du fait que les négociations, expliquera M. Benmeradi, avaient débuté, en 2007, deux ans avant l’entrée en vigueur de la mesure des «51/49%» introduite en 2009 par la loi de finances complémentaire.Lors de cette rencontre,  une feuille de route a aussi été tracée pour différents partenariats, tels que l’agroalimentaire et les médicaments.Pour les TIC, il s’agit, selon le ministre, d’une «nouvelle piste du travail commun». Quant aux rencontres ayant réuni les opérateurs économiques des deux pays (BtoB), Christophe Le Courtier, DG d’Ubifrance, s’est montré optimiste annonçant plusieurs joint-ventures et un intérêt particulier des entreprises françaises participantes à l’investissement et à la coopération dans plusieurs domaines, comme «la logistique, le conditionnement, les zones industrielles, les conseils, les équipements et l’exportation des dattes». 

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