Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 1 juin 2011


«  Une entreprise qui n’exporte pas est appelée à terme à disparaître (…) Si nous ne réussissons pas à nous imposer sur le marché extérieur, nous serons battus sur notre propre marché. Les chefs d’entreprises, notamment du secteur public, le savent. Et ceux du privé sont en train de l’apprendre souvent à leur détriment », a déclaré, mercredi, Mohamed Bennini, directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), invité de la Chaîne III de la radio nationale.
 
M. Bennini a annoncé la tenue du troisième Salon algérien de l’exportation (Djazairexport) à partir de jeudi 2 juin et jusqu’au 5 juin. Une manifestation qui se tient en marge de la 44e Foire internationale d’Alger (FIA) qui s’ouvre aujourd’hui, mercredi 1er juin, au Palais des expositions (Safex) aux Pins maritimes à Alger. « Ce salon vaut surtout par les rendezvous d’affaire et les contacts avec les institutionnels, les banques et les partenaires étrangers. Des rendezvous B to B sont prévus pour toutes les entreprises qui le souhaitent », a‑t‑il déclaré.
 
Il a plaidé pour l’encouragement de vente à l’étranger des services pour améliorer le niveau des exportations hors hydrocarbures. « Lorsque nous exportons des services, il y a une forte valeur ajoutée. Cela doit faire l’objet d’une attention particulière puisqu’il n’est pas suffisamment pris en charge. Nous avons un potentiel de matière première et un potentiel humain », a‑t‑il dit. Selon lui, il est nécessaire de mener des processus de certification, de mise à niveau et d’emballage pour booster les exportations. « L’entreprise algérienne n’est pas suffisamment présente à l’étranger. C’est une défaillance. Il ne s’agit pas de vendre dans l’immédiat mais de se comparer aux autres pour s’améliorerIl faut des idées nouvelles », a‑t‑il indiqué plaidant pour un positionnement en Asie et aux Amériques.
 
Mohamed Bennini a annoncé une mise à niveau prochaine d’Algex. « Cela ne peut que se répercuter positivement sur l’accompagnement des exportations. Nous n’avons pas cessé de dire que les institutions en charge de cet accompagnement n’avaient pas suffisamment d’écoute ou de professionnalisme », a‑t‑il noté. Il a précisé que la mise à niveau ne signifie pas moyens financiers et matériel. « Il s’agit d’expertise et d’amélioration des capacités »a‑t‑il souligné. La promotion des exportations est, selon lui, un mouvement d’ensemble qui implique toutes les institutions, banques et départements ministériels. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire