Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

dimanche 26 juin 2011

Secteur de l’hôtellerie

Djilali Mehri plaide pour un désengagement de l’Etat



L’Etat n’a d’autre choix que de s’ouvrir à l’initiative privée et de l’encourager. Et tout particulièrement dans le secteur de l’hôtellerie, estime Djilali Mehri, président du groupe Eponyme. «L’Etat n’a rien à faire dans l’hôtellerie.
Il devient impératif qu’il se désengage de la gestion des structures existantes», a affirmé l’homme d’affaires, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’hôtel Ibis Tlemcen. «Il n’y a plus que Cuba et l’Algérie à appliquer cette politique. Même la Chine s’est transformée», ajoute M. Mehri. Et de poursuivre : «Ce n’est pas le rôle d’un Etat de gérer des hôtels ou autres complexes touristiques. De ce fait, il doit se retirer et passer le relais à des opérateurs privés.» Selon l’ancien député, seule l’initiative privée est à même de rendre efficient et pérenne le secteur, qui accuse un indéniable retard, que cela soit en termes d’infrastructures ou de services. «Des aides et des encouragements doivent être mis en place par les autorités à l’égard des opérateurs privés», insiste M. Mehri.
D’ailleurs, selon ce dernier, les pouvoirs publics se doivent de donner des «signaux» afin de démontrer leur bonne volonté. Car l’hôtellerie n’est pas l’unique secteur qui pâtit du «monopole» de l’Etat. Le transport aérien gagnerait aussi à être libéré. «L’Algérie doit ouvrir son ciel à l’initiative privée», et ainsi laisser des opérateurs offrir leurs services à un secteur qui ne brille pas par sa gestion. Autre point noir déploré par M. Mehri, la politique d’octroi de visas, qui «doit impérativement être assouplie par les autorités», plaide-t-il. «Nous ne pouvons plus nous permettre ces difficultés. Il faut faciliter les visas, groupés, dans les aéroports par exemple. Cela ne coûte rien. Bien au contraire, puisque cette rétention a un impact négatif sur les affaires algériennes ainsi que sur l’attractivité de la destination Algérie pour les investissements ou autres», explique M. Mehri.
Ghania Lassal

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