Pour faciliter l’accès aux crédits aux entreprises algériennes
La Coface délivre des certificats de solvabilité à 150 PME
Bahia Aliouche
Près de 150 petites et moyennes entreprises algériennes (PME) ont été certifiées solvables, selon les critères de l’organisme public français d’assurance-crédit à l’exportation (Coface). C’est ce qu’a indiqué, hier, le Directeur général de la Coface Algérie, Jean-Marc Pons. Les PME algériennes certifiées, depuis le 2e semestre 2007, par le label de solvabilité Coface, opèrent dans divers segments d’activités mais «essentiellement dans l’activité d’import», a-t-il précisé à l’APS. «Ce label a contribué à conforter l’image de ces entreprises. La PME n’a pas beaucoup de moyens pour se valoriser. Souvent face à l’organisme qui lui accorde des crédits, elle a peu d’instruments à sa disposition pour défendre son éligibilité à accéder à un crédit, d’où l’intérêt des PME à suivre ce processus de certification», a-t-il expliqué, soulignant que ce processus a pour objectif d’identifier «les entreprises qui travaillent dans la transparence et sur lesquelles peuvent s’appuyer les opérateurs du crédit». «Certes, nous avons en Algérie un portefeuille d’entreprises assez modeste. C’est parce que nous avons misé sur la qualité et non pas sur la quantité. Nous avons été très restrictifs dans notre démarche», a-t-il affirmé. Le processus de certification par ce label de solvabilité consiste à confier à la Coface Algérie ses informations financières, notamment ses trois derniers bilans, et répondre à un questionnaire qui va permettre à la filiale algérienne de faire une enquête. Une étude technique est alors faite par le bureau local de la Coface. Ces informations sont, ensuite, adressées à une autre personne qui ne connaît pas le dossier pour l’étudier et décider, sur la base des éléments fournis, de la note à attribuer à l’entreprise certifiée, a-t-il expliqué. Cette notation, qui constitue l’une des principales missions de l’établissement, est attribuée depuis novembre 2006, date de son implantation en Algérie. L’assurance-crédit et la protection des créances figurent également parmi les missions de la Coface, qui agit en partenariat avec la Caisse nationale de garantie des exportations (Cagex). Le premier responsable de la filiale algérienne de l’assureur français, qui évalue la situation de 45 millions d’entreprises dans le monde, a affirmé que son objectif est de continuer à être le partenaire des banques en Algérie et des organisations qui participent à la mise à niveau des entreprises algériennes. La filiale algérienne de la Coface offre plusieurs services notamment en matière de recouvrement des créances, de gestion de la trésorerie et d’accès aux informations sur la solvabilité des partenaires. Elle fournit également, en partenariat avec la Cagex, la prestation de «l’assurance crédit» pour couvrir les risques liés aux crédits inter-entreprises et développer les relations commerciales.
Près de 150 petites et moyennes entreprises algériennes (PME) ont été certifiées solvables, selon les critères de l’organisme public français d’assurance-crédit à l’exportation (Coface). C’est ce qu’a indiqué, hier, le Directeur général de la Coface Algérie, Jean-Marc Pons. Les PME algériennes certifiées, depuis le 2e semestre 2007, par le label de solvabilité Coface, opèrent dans divers segments d’activités mais «essentiellement dans l’activité d’import», a-t-il précisé à l’APS. «Ce label a contribué à conforter l’image de ces entreprises. La PME n’a pas beaucoup de moyens pour se valoriser. Souvent face à l’organisme qui lui accorde des crédits, elle a peu d’instruments à sa disposition pour défendre son éligibilité à accéder à un crédit, d’où l’intérêt des PME à suivre ce processus de certification», a-t-il expliqué, soulignant que ce processus a pour objectif d’identifier «les entreprises qui travaillent dans la transparence et sur lesquelles peuvent s’appuyer les opérateurs du crédit». «Certes, nous avons en Algérie un portefeuille d’entreprises assez modeste. C’est parce que nous avons misé sur la qualité et non pas sur la quantité. Nous avons été très restrictifs dans notre démarche», a-t-il affirmé. Le processus de certification par ce label de solvabilité consiste à confier à la Coface Algérie ses informations financières, notamment ses trois derniers bilans, et répondre à un questionnaire qui va permettre à la filiale algérienne de faire une enquête. Une étude technique est alors faite par le bureau local de la Coface. Ces informations sont, ensuite, adressées à une autre personne qui ne connaît pas le dossier pour l’étudier et décider, sur la base des éléments fournis, de la note à attribuer à l’entreprise certifiée, a-t-il expliqué. Cette notation, qui constitue l’une des principales missions de l’établissement, est attribuée depuis novembre 2006, date de son implantation en Algérie. L’assurance-crédit et la protection des créances figurent également parmi les missions de la Coface, qui agit en partenariat avec la Caisse nationale de garantie des exportations (Cagex). Le premier responsable de la filiale algérienne de l’assureur français, qui évalue la situation de 45 millions d’entreprises dans le monde, a affirmé que son objectif est de continuer à être le partenaire des banques en Algérie et des organisations qui participent à la mise à niveau des entreprises algériennes. La filiale algérienne de la Coface offre plusieurs services notamment en matière de recouvrement des créances, de gestion de la trésorerie et d’accès aux informations sur la solvabilité des partenaires. Elle fournit également, en partenariat avec la Cagex, la prestation de «l’assurance crédit» pour couvrir les risques liés aux crédits inter-entreprises et développer les relations commerciales.
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