Les bourses ont été boostées par le plan de sauvetage adopté
Les marchés asiatiques saluent l’accord européen pour la Grèce
Rafik Elias
Les marchés financiers asiatiques ont accueilli positivement, hier, le nouveau plan d’aide européen à la Grèce, endettée, articulièrement pour la zone euro, menacée de contagion. La Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,22%, celle de Sydney de 1,09% et celle de Séoul de 1,11%. Vers 06h00 GMT, Hong Kong gagnait 1,82%. Shanghai ne grappillait en revanche que 0,27%, en raison d’inquiétudes spécifiques à propos de l’éventuel ralentissement de la croissance chinoise, et Bombay perdait 0,36%. Sitôt connues les grandes lignes du projet d’accord européen, les places financières européennes puis Wall Street avaient applaudi la nouvelle, clôturant dans le vert jeudi dernier. Les dirigeants de la zone euro se sont entendus sur un nouveau plan d’aide de près de 160 milliards d’euros pour sauver la Grèce et empêcher une contagion de la crise de la dette à d’autres pays européens (Portugal, Irlande, Espagne, Italie). Ils sont parvenus à un accord pour alléger la dette grecque -d’un montant de près de 350 milliards d’euros actuellement- et impliquer les banques. «C’est positif, car un échec des négociations aurait bouleversé les marchés financiers», a estimé Toshiyki Kanayama, économiste à Monex market, cité par l’AFP. En Asie, les valeurs financières profitaient à plein du soulagement des investisseurs et de la remontée de la prise de risque : à Tokyo, Séoul ou Sydney, plusieurs banques ont gagné de 2 à 4%. «Il y a eu deux autres bonnes surprises lors de ce sommet : un plan Marshall pour les nations périphériques de la zone euro afin d’y doper la croissance (et) l’autorisation accordée au Fonds européen de stabilité financière (FESF) de prêter de façon préventive à des pays comme l’Espagne et l’Italie», a souligné Luca Jellinek, de la banque Crédit Agricole. Dès hier matin, le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, a assuré que son pays était prêt à acheter davantage d’obligations du FESF, créé au printemps 2010 pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro. «Nous voulons continuer au même rythme si cela peut aider à stabiliser les économies de l’Union européenne», a expliqué M. Noda, alors que le Japon, deuxième plus important détenteur mondial de devises, a acheté environ 20% des obligations émises par le fonds depuis le début de l’année.
Les marchés financiers asiatiques ont accueilli positivement, hier, le nouveau plan d’aide européen à la Grèce, endettée, articulièrement pour la zone euro, menacée de contagion. La Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,22%, celle de Sydney de 1,09% et celle de Séoul de 1,11%. Vers 06h00 GMT, Hong Kong gagnait 1,82%. Shanghai ne grappillait en revanche que 0,27%, en raison d’inquiétudes spécifiques à propos de l’éventuel ralentissement de la croissance chinoise, et Bombay perdait 0,36%. Sitôt connues les grandes lignes du projet d’accord européen, les places financières européennes puis Wall Street avaient applaudi la nouvelle, clôturant dans le vert jeudi dernier. Les dirigeants de la zone euro se sont entendus sur un nouveau plan d’aide de près de 160 milliards d’euros pour sauver la Grèce et empêcher une contagion de la crise de la dette à d’autres pays européens (Portugal, Irlande, Espagne, Italie). Ils sont parvenus à un accord pour alléger la dette grecque -d’un montant de près de 350 milliards d’euros actuellement- et impliquer les banques. «C’est positif, car un échec des négociations aurait bouleversé les marchés financiers», a estimé Toshiyki Kanayama, économiste à Monex market, cité par l’AFP. En Asie, les valeurs financières profitaient à plein du soulagement des investisseurs et de la remontée de la prise de risque : à Tokyo, Séoul ou Sydney, plusieurs banques ont gagné de 2 à 4%. «Il y a eu deux autres bonnes surprises lors de ce sommet : un plan Marshall pour les nations périphériques de la zone euro afin d’y doper la croissance (et) l’autorisation accordée au Fonds européen de stabilité financière (FESF) de prêter de façon préventive à des pays comme l’Espagne et l’Italie», a souligné Luca Jellinek, de la banque Crédit Agricole. Dès hier matin, le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, a assuré que son pays était prêt à acheter davantage d’obligations du FESF, créé au printemps 2010 pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro. «Nous voulons continuer au même rythme si cela peut aider à stabiliser les économies de l’Union européenne», a expliqué M. Noda, alors que le Japon, deuxième plus important détenteur mondial de devises, a acheté environ 20% des obligations émises par le fonds depuis le début de l’année.
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