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LE PROGRAMME ATTIRE LES CONVOITISES

Energies renouvelables en Algérie 

Lors de l’ouverture du Salon du développement de la sous-traitance nationale en matière de fabrication de composants de modules et des systèmes photovoltaïques, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a indiqué que plusieurs investisseurs étrangers sont intéressés à participer à la mise en œuvre du programme national des énergies nouvelles et renouvelables (ENR). Le ministre n’a pas donné plus de précisions sur les groupements industriels ou les pays qui en ont fait la demande, mais il s’est contenté de rappeler les ambitions de l’Algérie. Pour le ministre, les portes restent ouvertes à tous ceux qui veulent prendre part au plan mis en place par l’Algérie. «Tout le monde est intéressé à rejoindre notre programme (des ENR) et nous allons travailler avec tous ceux qui veulent participer avec nous à sa réalisation», a indiqué M. Yousfi à la presse en marge de la cérémonie d'ouverture. L’exploitation des énergies renouvelables est une option prise par le gouvernement dans l’espoir de trouver une énergie palliative du pétrole et du gaz. Car, on est convaincu que l'intégration massive des énergies renouvelables dans le mix énergétique constitue aussi, selon le programme national de développement, un enjeu majeur en vue de préserver les ressources fossiles, de diversifier les filières de production et de contribuer au développement durable du pays. Plusieurs projets ont été lancés. Au cours du mois dernier, l’Algérie a mis en exploitation la première centrale hybride de production d’électricité à Hassi R’mel. Implantée dans la région de Tilghemt, à 25 km au nord du complexe industriel de Hassi R’mel, cette centrale hybride, appelée à constituer une source énergétique alternative et propre, couvre une superficie de 152 ha, dont 18 ha servent d’assiette à l’installation des équipements et à près de 3 000 panneaux photovoltaïques. On citera également le projet Desertec. Interrogé justement sur la situation de ce projet remporté par les Allemands, le ministre a également ouvert le champ à d’autres partenaires. «L’Algérie dispose déjà de son propre programme en matière de production d'énergies renouvelables», et «est disposée à étudier toute proposition de partenariat dans ce domaine», a-t-il souligné. «Nous avons un programme national de développement des ENR. S'il y a d'autres partenaires souhaitant entrer dans notre programme, ils sont les bienvenus, que ce soit Desertec ou tout autre partenaire», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, Yousfi a affirmé que le Salon de la sous-traitance nationale dans le domaine de l'industrie des modules photovoltaïques permettra à Sonelgaz de «présenter et d'expliquer aux investisseurs nationaux la consistance du programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables». Organisé par Sonelgaz, ce salon de deux jours, marqué par la participation d’une douzaine d’exposants, vise notamment à impulser une dynamique de création et de développement d’une industrie locale pour la fabrication de produits et composants devant répondre aux besoins de la future usine de modules photovoltaïques de «Rouiba Eclairage». Parallèlement à l’espace de l’exposition, le programme de cette manifestation comprend des communications portant sur la présentation du programme national des énergies renouvelables et la stratégie nationale d’intégration industrielle dans ce domaine. Deux ateliers sont prévus d'autre part sur les perspectives d’émergence de nouveaux métiers liés à l’industrie solaire à partir du photovoltaïque et aussi sur la place des activités de recherche et développement dans la perspective de développer une industrie nationale du solaire photovoltaïque