Eau, gestion des déchets, nouvelles énergies : Les secteurs ciblés par Ubifrance
L’eau, la gestion des déchets, les nouvelles énergies sont des opportunités réelles pour l’investissement des entreprises françaises en Algérie, relève une étude de l’agence Ubifrance, pour le développement international.
Ces données sont spécialement destinées aux entreprises intéressées par l’exportation et l’investissement à l’étranger. D’ailleurs, l’agence française, présente en Algérie, dispose désormais de 66 missions économiques dans 46 pays. Sa mission est l’accompagnement des entreprises françaises dans leur développement à l’international. L’analyse présentée dans ce document concerne l’eau, la gestion des déchets et les énergies renouvelables, trois secteurs porteurs faisant l’objet d’investissements publics importants et présentant des opportunités conséquentes pour les entreprises françaises. L’étude note que «les ressources dégagées par l’industrie des hydrocarbures ont permis à l’Algérie de se lancer dans d’ambitieux programmes de développement», axés notamment sur «la modernisation des grands équipements publics, parmi lesquels figure l’environnement qui, après avoir longtemps été marginalisé, compte désormais parmi les priorités de l’Etat algérien». S’agissant de l’eau, l’Algérie dispose de ressources limitées et de faible qualité, dont elle s’efforce d’optimiser la gestion, dans le cadre de programmes de développement ciblés : alimentation en eau potable, irrigation, assainissement…
L’agence française se réfère à une déclaration d’un responsable de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau, qui a indiqué que d’ici cinq ans, l’Algérie passera de 64 barrages en exploitation actuellement (capacité de 7 milliards m3) à 96 barrages (capacité de 9 milliards m3). Ce dernier a précisé que plusieurs projets, déjà lancés, ont atteint un taux de réalisation très avancé. Autre domaine d’intérêt pour les entreprises françaises : la gestion des déchets qui «constitue un autre défi essentiel de la politique environnementale du pays».
Alors que la gestion des déchets ménagers est perfectible, le traitement des déchets dangereux est encore «quasi inexistant», relève l’agence dans son étude. Enfin, pour ce qui est des énergies renouvelables, l’agence française rappelle l’adoption par le gouvernement, tout récemment, d’un programme de développement qui «devrait faire rapidement de ce secteur aujourd’hui embryonnaire un secteur porteur, notamment pour le solaire et l’éolien».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire