Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

dimanche 27 mars 2011

Partout l'impatience
A chaque fois que sort un texte qui concerne le monde de l'économie ou des affaires, C'est l'euphorie parmi les concepteurs des réformes. Nous pouvons dire ça y est, cette fois-ci c'est le grand départ. Puisque c'est ainsi que se conçoit une conviction au sommet, c'est la joie avant même tout le temps qu'il nous faudra attendre pour le vérifier et donc prendre notre part de dividendes. On ne va quand même pas dire que note pays n'apporte pas assez d'avantages aux investisseurs étrangers, alors que toutes les réformes tendent à cet objectif. Les cadres d'investissement ont en principe tous été définis, les lois les accompagnant également. Et pourtant, il s'exprime toujours une insatisfaction de la part des associations du patronat étranger qui commencent toutes par se féliciter de ce que notre pays ait exprimé sa volonté à tout faire pour attirer les IDE , à procéder à un certain nombre de "manifestations d'intérêt", puis à prononcer la sentence selon laquelle il nous faudrait aller encore plus loin dans les réformes ou les comportements, la bureaucratie étant placée au premier rang des obstacles parmi les obstacles, le foncier n'en étant pas en reste. Non pas que le chemin de l'Algérie ne soit pas emprunté par les investisseurs, non pas que le nombre de manifestations d'intérêt pour nos entreprises  n'est pas égal ou légèrement inférieur au nombre de privatisations, mais il faudrait bien prendre en compte que le nombre de prises de participation étrangères dans le secteur public économique national devrait être  fatalement évolutif.  Des diplomates de haut rang affectionnent de répéter que notre pays est attractif pour les investissements étrangers sans qu'ils ne puissent posséder ou tenter d'exercer leur influence sur leurs propres entrepreneurs afin que ceux-ci viennent investir chez nous. On ne les voit même pas les réunir et leur expliquer les avantages qu'il y aura à investir en Algérie. 
A quoi bon alors nous répéter ce  que nous savons, à savoir que les assurances de crédit telle la Coface nous a accordé une meilleure notation par rapport au passé. D'un autre côté, des experts qui analysent l'efficacité des politiques relatives à l'investissement étranger se focalisent sur les mesures de politique générale telles les relations de travail, l'émigration du personnel pour les entreprises et la fiscalité, taux de bénéfices rapatriables, etc. S'agit-il de classer les pays par ordre de mesures mises en œuvre ou par ordre dans l'attirance effective des IDE ? Notre pays a  même consenti un effort particulier pour ce qui concerne la mise en place des infrastructures lesquelles, selon ces experts, influent sur la décision d'investir et même celle du choix de l'implantation des investissements, qui seront ainsi attirés. Et pourtant…

N. B.

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