Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 28 mars 2011


Les notables et les représentants de la société civile du Sud, reçus par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ont tenu à exprimer toute leur gratitude au Président de la République qu’ils gratifient d’un grand hommage pour son intérêt soutenu porté au développement de cette zone, ô combien nourricière mais restée en marge du développement national de longues années durant.

Les notables et les représentants de la société civile  du  Sud,  reçus par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales ont tenu à exprimer toute leur gratitude au Président de la République qu’ils gratifient d’un grand hommage pour son intérêt soutenu porté au développement de cette zone,  ô combien  nourricière mais restée en marge du développement national de longues années durant. Le fait  qui mérite d’être mis en exergue n’est  assurément  pas fortuit d’autant plus que l’hommage émane des témoins des grands bouleversements que connaît la  région dont ils appréhendent, et à juste titre,  un avenir prospère. Dans la vision du Chef de l’Etat, le grand Sud ne doit pas uniquement rattraper tous les retards accumulés pour pouvoir jouer un rôle efficace dans le développement du pays, mais doit surtout conquérir le  rôle stratégique que lui confère sa position frontalière.
Cet  impératif double  trouve une réponse concrète dans le programme du Président de la République visant l’émergence de la région dans son acception véritable et la plus large. Les grands projets dont le Sud a été doté et les moyens conséquents mobilisés pour les traduire dans les faits découlent de cette vision novatrice dont la portée stratégique  n’est pas à démontrer. L’eau acheminée depuis  de très longues distances jusqu’à Tamanrasset et la Transsaharienne qui  rapproche la région du reste du pays et des pays voisins sont des échantillons qui donnent  la mesure des objectifs escomptés par l’action de l’Etat dans ce grand pan du territoire national, tourné aujourd’hui plus vers l’avenir.
La démarche suivie par le Chef de l’Etat  restitue au Sahara  la place et le rôle qui lui siéent. Au-delà des impératifs économiques et stratégiques que prend en charge la politique appliquée dans le sillage du programme présidentiel,  au-delà de la réunion des conditions devant permettre l’émergence de régions productrices de richesses pérennes , il faut dire que l’action de l’Etat est omniprésente  avec l’objectif de régler les problèmes auxquels est confronté le citoyen,   notamment en matière d’habitat, de travail et d’eau potable etc.…ainsi que ceux entravant la promotion des conditions de vie.
Les programmes complémentaires annoncés par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales qui s’insèrent dans cette vision n’occultent pas les dimensions sociales et stratégiques des  grands projets dont le développement de l’économie et la construction et le renforcement de l’infrastructure.  L’attention entourant cette région de l’Algérie se traduit sur le terrain par des projets concrets et de grande envergure devant promouvoir davantage notamment les zones frontalières auxquelles sont destinés des programmes visant la fixation des populations par la réunion de toutes les conditions de vie normales, comme c’est le cas de ce qui est projeté près des frontières avec la Libye et le Niger.
S. Lamari

Une impulsion sans précédent aux régions du Sud
Le sud algérien qui représente les deux tiers du territoire national a connu dans le passé un retard économique et social assez inquiétant, accentuant encore davantage le déséquilibre régional que l’Etat voulait corriger à travers les programmes spéciaux des années 60 et 70.  Du fait de la panne économique de la décennie 80 suivie de la décennie noire, cette partie du territoire algérien, certes la moins peuplée mais aux richesses économiques, culturelles et touristiques incomparables, avait quelque peu sombré dans l’oubli, se débattant dans de grandes difficultés, aggravées par l’isolement géographique et le manque de ressources de l’Etat.
En lançant son premier programme de relance des activités économiques de proximité, dans les communes, le Président Abdelaziz Bouteflika a consacré une part importantes des ressources dont disposait le pays au début des années 2000, aux wilayas du Sud et de l’extrême Sud. C’est, toutefois, le programme spécial sud qui aura donné une impulsion sans précédent aux régions du Sud, grand comme  trois ou quatre fois un pays européen de la taille de la France ou de l’Espagne. Comment sortir Aïn Guezzam, Timiaouine ou Bordj Bajdi Mokhtar de leur isolement, sachant que certaines communes de l’extrême Sud du pays sont à près de 2500 km d’Alger ? Comment assurer la demande  scolaire, sanitaire et sociale dans ces communes ? Il fallait un programme audacieux, nécessitant des moyens colossaux, un effort extraordinaire, beaucoup de volonté politique. Toutes ces conditions ont été réunies grâce à l’attention prioritaire que le Président Bouteflika imprimera tout au long des deux derniers mandats et du mandat en cours pour centrer le développement sur l’intérieur du pays, plus exactement sur les hauts plateaux et le Sud. Là où doit se construire l’Algérie de demain.
L’isolement des communes les plus reculées et les distances les plus longues sont en train de se réduire grâce à la mise en œuvre d’un programme d’infrastructure des plus ambitieux. Des routes durant le dernier plan 2005-2009 entre les villes du Sud, une autoroute en projet aussi importante sinon davantage que celle qui relie l’Est à l’Ouest du pays, des lignes de chemins de fer, de nouveaux aéroports. Voilà pour les grands projets d’infrastructures sur la base desquelles doit s’articuler la percée économique du Sud algérien.
Des secteurs moteurs de l économie vont connaître une impulsion qui changera, à terme, totalement, l’orientation urbaine et économique du pays. L’objectif global du Président Abdelaziz Bouteflika est de promouvoir la nouvelle Algérie qui regarde vers elle-même, sur son intérieur et non plus exclusivement, vers la mer. Le sud est donc l’avenir du pays. Les chiffres sont en soi très éloquents de l´effort en ce sens qu’il a été accompli en si peu de temps pour moderniser le secteur-clé des transports, en particulier celui des chemins de fer vétuste et dont la réalisation remonte en bonne partie à l’ère coloniale. Durant l’année 2009,  445 km de lignes de chemin de fer ont été réceptionnées dans les hauts plateaux, avec notamment les lignes Sétif-Bordj Bou-Arréridj, Aïn Touta-M'sila, Bordj Bou-Arréridj-M'sila et Tébessa-Aïn Mlila auxquelles sont venues s’ajouter les 865 km de voies réceptionnées en 2010, à l’ouest et dans le sud ouest, au centre et dans le sud du pays.  Ce qui est encore en chantier à l’horizon 2014 autorise tous les espoirs de voir s´intégrer, à terme, les réseaux de communication sur l’ensemble du territoire national. Il ressort à la lumière du bilan de l´année dernière, que les lignes ferroviaires nouvelles en cours de réalisation, représentent 1209 km alors que 48 projets, une moyenne de un par wilaya, sont en phase d'études pour un linéaire de 5866 km de voies ferroviaires nouvelles, que l’Algérie sera largement en tête dans le monde arabe pour ce qui concerne aussi  le réseau de chemin de fer. Le programme du Président de la République à l’horizon 2014 permettra de porter le réseau national de voies ferrées de 3.500 km, actuellement,  à 10.500 km en 2014, soit trois plus de lignes de chemins de fer  au nord, au sud et dans les hauts-plateaux
La vie dans cette région, à Tamanrasset, la plus éloignée, a repris avec  l’arrivée de l’eau de Aïn Salah dans les robinets. Un mégaprojet qu’aucun pays n´a encore osé, en y mettant comme la fait le gouvernement algérien, les moyens qu’il fallait et  surtout sa grande détermination à venir à bout des difficultés des citoyens quel que soit leur lieu de résidence. L’eau à Tam signifie, plus de raison encore pour les populations locales de croire au projet de grand pôle économique de la région, d’une vocation internationale. Le tourisme comme l’Agrumiculture, deux piliers de la croissance et de la création d´emplois consolideront l’équilibre régional voulu par le gouvernement changeront radicalement la vie des  citoyens du sud.  Mais le développement se veut intégré. Surtout pour réduire les déséquilibres comme les distances entre le nord et le sud qui doit émerger comme la locomotive de l’économie nationale.

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