Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 26 janvier 2011

Pilotage de la performance : Disposer de données fiables et indicateurs pertinents


Devant les mutations opérées de par le monde, notamment au plan économique, l’Algérie est plus que jamais appelée à développer les instruments et mécanismes pour parvenir à une meilleure gestion de ses entreprises. Les intervenants sont, certes, nombreux. Mais l’efficacité s’avère bien en deçà des finalités escomptées. C’est le constat établi hier par le bureau  algérien Ernst et Young. Les rencontres ordinaires des directeurs financiers algériens qu’organise le conseil du bureau tout au long de l’année se sont penchées, hier, sur la problématique du pilotage de la performance dans un environnement économique en crise. Les experts du bureau ont mis l’accent sur les mécanismes à mettre en œuvre pour réussir la mise en œuvre d’un tableau de bord et un reporting efficace dans un environnement hétérogène. Pour offrir les meilleurs services dans les domaines de l’audit, du conseil, des transactions, du droit et la fiscalité,  les experts du bureau doivent connaître le secteur d’activité de l’acteur économique et ses enjeux.  M. Phetsamone Rasphone, directeur exécutif (bureau d’Alger) et M. Gilles Frappier (consultant), n’ont pas manqué de relever les difficultés d’analyses liées à des problèmes de réconciliation entre les données issues de la comptabilité. Ils ont, par la même occasion, évoqué les écarts de règles de gestion concernant les données et indicateurs clés des systèmes d’informations disparates, rendant l’exercice extrêmement complexe. Tout en déplorant la rigidité du système d’information, les intervenants rappellent que la direction générale du groupe exige des directions financières et du contrôle de gestion des données et informations fiables. «L’objectif du bureau est de recueillir les données, avis et expériences pour un meilleur pilotage des activités. Mais les attentes sont rarement satisfaites», ont déploré les experts du bureau. Ils estiment que dans le procédé de reporting, les entreprises, notamment celles en pleine évolution, devraient fournir des données fiables et disposer d’indicateurs pertinents. Les expériences menées jusqu’à présent démontrent que les problèmes de processus résident dans la qualité du reporting. «Il faut qu’il y ait un ensemble cohérent de référentiels, tout en ayant une vision claire des objectifs», ont-ils souligné, relevant la nécessité (pour les acteurs économiques) de couvrir l’ensemble des éléments déterminant la performance. Autrement dit, être clair et bien précis sur sa stratégie. Selon l’expert M. Phetsamone Rasphone, il faut que les données utilisées soient justes. «Parfois, les données comptables sont fausses. Automatiquement, les décisions le sont également» note-t-il.  En Algérie, ces orientations sont d’une importance capitale, surtout en matière de système de gestion de contrôle au profit des PME. Installé en Algérie depuis deux années, le club des directeurs financiers (de la société britannique Ernst et Young) offre un palette de services s’articulant autour de quatre importantes missions (audit, conseil, fiscalité et droit et transactions).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire