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jeudi 6 janvier 2011

La BEI veut aider les entreprises européennes à s’installer en Algérie



La Banque Européenne d'Investissement (BEI) ''veut aider les entreprises européennes à s'installer en Algérie'' en leur apportant un soutien financier et techniqueLa Banque Européenne d'Investissement (BEI) ''veut aider les entreprises européennes à s'installer en Algérie'' en leur apportant un soutien financier et technique, a affirmé hier, à Alger son vice-président, M. Philippe de Fontaine Vive.
"Nous voulons que des leaders de l'industrie viennent s'implanter en Algérie. Nous sommes prêts à financer les entreprises européennes qui voudraient s'y implanter, et qui manquent de capitaux nécessaires ", a-t-il indiqué dans une brève déclaration à la presse à l'issue d'une audience que lui a accordée le ministre d'Etat, représentant personnel du Président de la République, M. Abdelaziz Belkhadem.
“Notre souhait est de voir les investissements (en Algérie) se réaliser dans les plus brefs délais", a poursuivi Philippe de Fontaine Vive, également chargé de la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP) au sein de la Bei.
"Nous avons également (à la BEI) des ingénieurs particulièrement compétents dans différents domaines comme les énergies nouvelles, l'aménagement des villes, ou les parcs naturels méditerranéens", a-t-il ajouté en proposant ainsi une assistance technique à l'économie algérienne.
Les discussions avec M. Belkhadem ont notamment porté sur "des sujets d'importance, comme les énergies renouvelables sur lesquelles nous allons ensemble réaliser des révolutions technologiques", ainsi que sur "le financement (par la BEI) des entreprises algériennes notamment les PME, "véritables créatrices d'emploi", selon M. de Fontaine Vive.
"Sur tous ces sujets, nous pouvons avoir une coopération fructueuse avec l'Algérie", a-t-il assuré.
En mars 2009, la BEI avait accordé un prêt de 500 millions d'euros pour le financement du gazoduc Medgaz, qui doit relier l'Algérie à l'Espagne via la Méditerrannée.
"La BEI soutient le gazoduc Medgaz", avait alors déclaré M. de Fontaine Vive en qualifiant ce projet de "stratégique", permettant de "renforcer la stabilité de l'approvisionnement énergétique de l'Union européenne".
L'Algérie et la BEI avaient signé en février 2008 un accord de partenariat pour le développement du secteur privé et de la sphère financière.
Cette institution de l'Union européenne avait accordé au secteur public algérien des prêts d'une valeur totale de 2,2 milliards d'euros depuis 1980. Entre 2003 et 2007, ces financements, accordés dans le cadre de la FEMIP, instrument de la BEI créée en 2002, ont atteint 255,5 millions d'euros.
Suite à l'augmentation de ses revenus, l'Algérie a décidé de ne plus avoir recours à l'endettement extérieur pour ce qui est du financement des infrastructures publiques et des entreprises nationales.
Depuis 2005, la BEI intervient donc exclusivement en faveur du secteur privé, notamment à travers des opérations de capital-investissement.

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