Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 31 octobre 2013

L'Algérie a enregistré des projets d'investissement en hausse à 2,81 milliards de dollars en 2013



 
 
Les projets d’investissement étrangers soumis au Conseil national d’Investissement (CNI) ont connu une hausse sensible en 2013, pour s’établir à 2.81 milliards de dollars, selon le DG de l’ANDI, M. Abdelkrim Mansouri. Mais malgré cette hausse, ils restent modestes.

 
Le Conseil National de l’Investissement (CNI) a enregistré 31 projets d’investissements étrangers durant le premier semestre 2013. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à 2012, durant laquelle 17 projets avaient été enregistrés sur toute l’année, selon M. Abdelkrim Mansouri, directeur général de L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI). Pour M. Mansouri, cette augmentation montre que la règle du 51/49 ne constitue pas un handicap pour l’investissement étranger.
En valeur, la hausse est encore plus significative. Le montant des projets a été multiplié par cinq, passant de 41 milliards de dinars (506 millions de dollars) à 228 milliards (2.81 milliards de dollars), a indiqué M. Mansouri, qui n’a toutefois pas précisé la part des investissements qui ont été concrétisés. Pour M. Mansouri, l’Algérie reste « très attractive », avec une préférence des investisseurs pour l’industrie et les services. Il note aussi un afflux considérable d’Algériens de la diaspora, qui investissent en Algérie. Toutefois, même si ces projets se concrétisaient dans leur totalité, ils représenteraient mois de 0.5% du PIB.
Le Conseil National de l’Investissement, très décrié, est considéré comme une source de blocage par différentes organisations patronales, qui ont demandé un allègement de son fonctionnement, ou sa suppression pure et simple. Il a notamment pour mission de valider les projets d’investissements d’envergure, supérieurs à 500 millions de dinars. Le projet de loi de finances 2014 prévoit de porter ce seuil à 1.5 milliards de dinars.
Améliorer le dispositif
M. Mansouri estime toutefois que le dispositif en place doit être amélioré. La concertation menée entre différentes structures a débouché sur une série de propositions d’aménagement du dispositif, présentées dans le projet de loi de finances 2014. Les changements proposés portent notamment sur l’allongement des délais de réalisation des projets bénéficiant des avantages offerts par les différents dispositifs d’encouragement de l’investissement et la levée de certaines contraintes. Quant à l’Investisseur étranger, il ne sera plus contraint de passer par le conseil national de l’investissement s’il ne demande pas l’aide de l’Etat.
M. Mansouri a déploré que les importations soient « trop élevées ». Elles devraient se situer à « plus de 60 milliards de dollars en 2013 », a-t-il dit. Il a affirmé que l’Algérie, qui importe « beaucoup de produits qu’on peut produire localement », fait face à « deux défis : réduire la dépendance et vendre autre chose que des hydrocarbures ». Pour y arriver, il faut « créer les conditions de relance de l’industrie, ce qui signifie d’abord faciliter l’acte d’investissement ». Selon lui, « la bureaucratie est un obstacle à la bonne gestion ». Il faut « offrir de la souplesse dans la gestion », a-t-il déclaré, ajoutant que les mesures prises vont dans la bonne direction. En 2002, 523 projets ont été officiellement déposés auprès de la défunte APSI. En 2012, on est passé à 7.715 projets.
 
Maghreb Émergent

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