Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 21 octobre 2013

à deux mois du sommet Ayrault-Sellal : Les Français annoncent de nouveaux investissements

 
Pour l’ambassadeur, le retour en force des sociétés françaises en Algérie est visible, notamment à travers le nombre sans cesse croissant de petites et moyennes entreprises de l’Hexagone qui commencent à tisser des liens avec des partenaires algériens dans différents secteurs d’activité.

L’ambassadeur de France en Algérie, Son Excellence André Parant, a animé, hier, une conférence de presse à l’Institut français d’Annaba, pour évoquer les actions et réalisations de son pays, mais aussi l’état de la coopération bilatérale. Le diplomate a d’abord présenté le cadre général de sa visite dans cette wilaya de l’extrême nord-est du pays qu’il a effectuée en marge de sa participation à la cérémonie d’inauguration des travaux de la basilique d’Hippone, la veille samedi.
André Parant a indiqué qu’il avait pris contact avec les représentants de la société civile et notamment avec ceux en relation avec le consul général de France à Annaba, avant de rencontrer les opérateurs économiques dépendant de la Chambre de commerce et d’industrie locale.
évoquant cette rencontre, justement, il s’est félicité de la qualité des relations qui prévalent entre les opérateurs économiques des deux pays, qu’il a qualifiées d’excellentes et a rappelé que la France demeurait le premier partenaire commercial avec l’Algérie. “Il ne faut pas oublier que les entreprises françaises ont été les premières à investir en Algérie”, a-t-il souligné. Il a toutefois estimé que les relations dans le domaine des échanges étaient “denses” et “variées”, mais qu’elles restaient insuffisantes et demandaient à être intensifiées, de son point de vue. “On peut faire plus”, insistera-t-il.
N’omettant pas de signaler que des efforts sont consentis par des groupes industriels, tels que Lafarge qui compte intensifier son implantation par la réalisation de nouvelles cimenteries en Oranie, ou encore la concrétisation du projet de création d’une usine de fabrication automobile par la société Renault dans cette même région ainsi que de grandes firmes pharmaceutiques, qui afficheraient un intérêt certain, selon ses dires, à l’Algérie.
Le retour en force des sociétés françaises en Algérie est visible, dit-il, notamment dans le nombre sans cesse croissant de petites et moyennes entreprises de l’Hexagone qui commencent à tisser des liens avec des partenaires algériens dans différents secteurs d’activité. Sur le plan politique, André Parant a affirmé que les relations de la France avec l’Algérie étaient excellentes. “Je peux dire que l’esprit qui a prévalu lors de la visite à Alger du président François Hollande, en décembre 2012, est resté le même. Il existe une volonté très forte et partagée, tant du côté français que du côté algérien, de maintenir l’élan impulsé et d’intensifier les relations bilatérales dans tous les secteurs”, se réjouit le conférencier. Et de souligner que beaucoup de facteurs militent en ce sens, à commencer par les forts liens intellectuels qui rapprochent les deux pays.
Ceci en notant que “l’Algérie est l’un des pays, sinon le premier pays francophone, hors de France, qui soit. Je vois à chacune des grandes manifestations qui sont organisées à Alger, par exemple, à l’instar de la Foire internationale de la bande dessinée, qui a vu la participation de gros contingents d’auteurs et d’intellectuels français”.
à une question sur l’assouplissement des procédures de délivrance des visas, il a estimé que les consulats français délivraient beaucoup plus de visas qu’auparavant, “deux fois plus qu’il y a quatre ou cinq ans” et que près des deux tiers des 210 000 visas délivrés, jusqu’à aujourd’hui, le sont par le consulat général d’Alger.
 
Liberté

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