Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 22 février 2012

Crédit à la consommation et endettement Nouveau règlement pour la Centrale des risques

Un nouveau projet de règlement portant modernisation et développement de la Centrale des risques de la Banque d’Algérie (BA) vient d’être approuvé par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC), à l’issue d’une session ordinaire tenue avant-hier. Selon un communiqué de la BA, ce projet de règlement qui porte sur l’organisation et le fonctionnement de la Centrale des risques pour les entreprises et les ménages vise notamment «à consacrer la protection des bénéficiaires de crédit», en améliorant surtout la qualité de l’information partagée entre les participants, c’est-à-dire les intervenants sur la place bancaire locale. Dans cet ordre d’idées, il convient de rappeler que la réactivation du rôle de la Centrale des risques de la Banque d’Algérie est jugée par les pouvoirs publics comme une condition sine qua non pour une éventuelle réintroduction du crédit à la consommation, suspendu depuis 2009. «La réintroduction du crédit à la consommation se fera au bénéfice de la production nationale après que le problème de la Centrale des risques soit réglé», avait en effet signifié récemment le ministre des Finances, Karim Djoudi, lors d’une intervention au Conseil de la nation. L’Algérie, avait alors justifié le ministre, fait face à deux problèmes en ce domaine précis, à savoir «l’emballement constaté pour les importations financées par le crédit à la consommation, surtout les véhicules, et l’endettement des ménages avec l’absence d’une centrale au niveau de la Banque d’Algérie pour centraliser les risques liés aux crédits». Aussi, le nouveau projet de règlement, qui vient d’être approuvé par le CMC, devra permettre d’accélérer le processus de réorganisation de la Centrale des risques, de façon à prémunir les bénéficiaires de crédit contre les risques de surendettement et les banques contre l’accumulation de créances non performantes. Reste à savoir si l’aboutissement de cette démarche aura effectivement pour effet de favoriser à court terme le retour au crédit à la consommation.       Akli Rezouali  

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