Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 16 juillet 2012

Selon une enquête de l’ONS La qualité des produits commercialisés est bonne


L’activité commerciale en Algérie a augmenté durant le dernier trimestre de l’année 2011, selon l’avis de l’ensemble des commerçants (grossistes et détaillants) touchés par l’enquête menée par l’Office national des statistiques (ONS) durant le 4e trimestre. Cette tendance devra être maintenue durant l’année en cours, selon les grossistes des matières premières et demi-produits ainsi que ceux des machines et matériels pour équipement. Outre cela, l’enquête de l’ONS relève que la qualité des produits commercialisés sur le marché algérien est bonne, selon des professionnels, à l’exception de ceux de l’agro-alimentaire qui jugent que la qualité de leurs produits reste moyenne. Cette enquête qui a touché 533 entreprises commerciales dont 255 publiques et 278 privées met en relief, également, que près de 80% des commerçants détaillants ont de « bonnes » appréciations sur le conditionnement des produits, alors que 57% des grossistes le trouvent « moyen ». Pour ce qui est de la demande en produits commercialisés, malgré la hausse des prix, elle a continué sa tendance haussière, selon les grossistes, contrairement à celle des détaillants qui reste « relativement stable ». Cette hausse a concerné principalement les matières premières et demi-produits, l’agroalimentaire, les machines et matériel pour équipement ainsi que le commerce divers. Cependant, elle a baissé, selon les commerçants des combustibles et lubrifiants et des produits de droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie. Les prix de vente ont relativement augmenté, selon les grossistes et sont restés stables, de l’avis des détaillants. Cette hausse a touché essentiellement les combustibles et lubrifiants, les machines et matériels pour équipement et le commerce multiple. La hausse a concerné, en outre, le commerce des matières premières et demi-produits et le commerce des produits de droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie, ainsi que le commerce divers. L’état de la trésorerie est jugé « moyen » par 59% des grossistes et pour plus de 77% des détaillants. En revanche, près de 36% des commerçants des combustibles et lubrifiants et plus de 40% de ceux du machinisme et matériels pour équipement enquêtés estiment que l’état de leur trésorerie est « mauvais ». Environ 60% des grossistes et 20% des détaillants ont déclaré avoir recouru à des crédits bancaires, dont 75% des premiers et plus de 15% des derniers ont eu « des difficultés à les contracter ». Les délais d’approvisionnement qui sont longs, en plus de la lourdeur des formalités d’acquisition de la marchandise ont été déplorés par les commerçants dont la plupart déclare avoir enregistré des ruptures de stocks. C’est ce qui explique que le taux de satisfaction des commandes soit inférieur à 50% par rapport aux besoins exprimés.
Synthèse W. O. H.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire