Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

dimanche 11 septembre 2011


Pour appliquer le système d’irrigation économiseur d’eau

Les agriculteurs porteurs de projets bénéficient d’un soutien financier



Ziad Abdelhadi 
Les agriculteurs et les éleveurs porteurs de projets, à titre  individuel ou organisés en coopératives ou bien en groupements d’intérêt communs, relatifs aux systèmes d’irrigation économiseur d’eau à la parcelle vont bénéficier d’une aide financière conséquente. Un dispositif qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la décision n°522 du 12 juillet 2011 fixant les modalités de soutien sur le Fonds national de développement de l’investissement agricole (FNDIA). Ainsi, selon la cellule de communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le financement accordé est situé à hauteur de 60% du coût des équipements d’irrigation acquis pour les coopératives ou groupements d’intérêt communs et à 50% pour ceux exerçant à titre individuel. Par ailleurs et comme souligné dans le  communiqué de presse de cette même source parvenu hier à notre rédaction, les promoteurs de projets domiciliés dans les wilayas du Grand Sud  (Adrar, Tamanrasset, illizi, Béchar, Ghardaïa et Tindouf) bénéficient, au titre de cette décision, d’une majoration  de 10%. Une hausse qui s’explique par «les charges élevées auxquelles font face les investisseurs de ces wilayas», est-il expliqué dans le communiqué. A noter cependant que la superficie irriguée soumise à soutien est limitée sauf pour les cultures stratégiques, à savoir les céréales, les fourrages, légumes oléiculture, phoenicicole, pomme de terre, tomate industrielle et oignon. Une exception qui démontre l’intérêt  particulier accordé à ces filières que l’Etat veut voir leurs productions augmenter. En effet, la cellule de communication cite en exemple la filière céréalière où les gains de rendement enregistrés dus à l’irrigation, au cours de la campagne 2009/2010 sont remarquables. C’est le cas dans la wilaya de Aïn Defla où les gains ont atteint +29 quintaux à l’hectare (q/ha), le rendement est passé de 16 q/ha à 45q/ha, suivi de Saïda : +25q/ha (de 10 à 35 q/ha). A Sétif : +20q/ha (de 15 à 35q/ha) ; Chlef : +24 (de 16 à 40q/ha) ; Tlemcen : +17 (de 11 à 28q/ha) et dernière wilaya citée : Tiaret qui a enregistré  un bond de + 21 q/h car passant de 16 à 35q/ha. Toujours à propos des céréales et de l’extension de sa surface irriguée,  la cellule de communication rappelle que ces dernières années le sole céréalière menée à l’irriguée a connu une hausse significative. Elle est passé en effet de 2 458 ha (campagne 2008/2009) à 62 287ha (campagne 2009/ 2010). Et d’atteindre les 104 969 ha durant la campagne 2010/2011. Le ministère estime par ailleurs qu’à l’horizon 2011 la sole céréalière menée à l’irriguée atteindra 500 000 ha. Le ministère rappelle dans son communiqué que le dispositif de soutien sur le FNDIA vise l’accroissement de la SAU (Surface agricole utile) en irriguée de 981 000 ha existante, à 1,6 million  ha  à l’horizon de 2014, soit une extension de 700 000 hectares. Entre autres, selon cette même source, la généralisation de l’utilisation des systèmes d’irrigation  économiseurs d’eau qui va passer de 412 000 ha existante à 977 000 ha.  Notons enfin  que l’extension de la surface irriguée est devenue possible dès lors que les pouvoirs publics ont décidé que les eaux mobilisées dans les barrages soient beaucoup plus réservées à l’agriculture. Les volumes issus des stations de dessalement renforçant l’AEP des villes côtières.

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