Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 13 septembre 2011


Energies renouvelables
 L'Algérie compte réaliser plus de 60 projets d'ici 2020
 

 
Plus de 60 projets en énergies renouvelables seront réalisés en Algérie pour les neuf prochaines années dans le cadre du programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l'efficacité énergétique 2011 - 2030, selon les prévisions avancées par le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). La puissance qui sera installée est estimée à 2 357 MW selon la Commission de régulation de l'électricité et du gaz. Ces projets de centrales seront réalisés dans une vingtaine de wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux mais aussi du Nord. Quatre filières sont visées par ce programme à savoir, le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, l'éolien et l'hybridation entre le solaire et le gasoil ou les turbines à gaz. La filière solaire photovoltaïque totalise 27 projets avec une capacité globale de 638 MW. La plus importante de ces centrales, en matière de puissance, sera installée dans la wilaya de Djelfa avec une puissance de 48 MW. La filière d'hybridation des centrales diesel et turbines à gaz destinée aux régions du Sud, non-connectées au réseau national de distribution, totalise également 27 projets avec une capacité globale d'un peu plus de 100 MW. La plus importante de ces centrales, en matière de puissance, sera installée dans la wilaya d'Adrar avec une puissance de 20 MW. La filière solaire thermique totalise jusqu'à 6 projets avec une capacité globale d'un peu plus de  1 350 MW. La plus importante de ces centrales, en matière de puissance, produira 400 MW. La plus petite centrale de 150 MW sera construite dans la wilaya de Béchar. Enfin la filière éolienne totalise 7 projets avec une capacité globale de 260 MW dont 4 projets d'une capacité de 50 MW et 3 d'une capacité de 20 MW. Les sites devant abriter ces derniers n'ont pas encore été définis, mais devraient être localisés dans la région d'Adrar connue pour son important potentiel en la matière. La concrétisation de ces projets se fera en trois phases d'ici 2020. La première, celle de 2011à 2013, verra le lancement et la réalisation de projets pilotes pour tester les différentes technologies disponibles. La seconde phase qui s'étalera de 2014 à 2015 sera principalement marquée par le début du déploiement du programme, alors que la troisième et dernière phase sera ponctuée par le déploiement à grande échelle du programme. Parallèlement aux projets inscrits dans le programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l'efficacité énergétique, les pouvoirs publics favoriseront toute intervention d'autres opérateurs privés ou publics dans le développement des énergies renouvelables. Et c'est dans cette optique que l'Etat accordera des aides financières et techniques nécessaires dans des conditions devant être définies par la réglementation à mettre en place à cet effet. Adopté par le gouvernement en février 2011, le programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l'efficacité énergétique prévoit de produire 40% de l'électricité à l'horizon 2030 à partir de sources non-fossiles. De prime à bord, cette stratégie devrait permettre à l'Algérie de se positionner comme acteur incontournable en la matière dans la région et fournisseur majeur d'électricité verte en direction du marché européen en se fixant un objectif d'exportation de 10 000 MW en partenariat à la même échéance qui feront partie des  22 000 MW devant être produits d'ici 20 ans, souligne la même source. Au-delà de la satisfaction des besoins en énergie, ce programme permettra de développer une industrie nationale des énergies renouvelables qui s'appuiera sur les compétences algériennes existantes et en mettant en valeur l'effort de recherche et de développement dans les différents domaines liés à cette industrie, affirmait récemment le président de la République. D'autre part, les investissements consentis par les pays arabes pour le développement des différentes filières renouvelables  devraient se situer autour de 430 milliards de dollars pour les quatre prochains pays. En effet, cinq pays arabes se sont taillés la plus grosse part de ces investissements dont l'Algérie, indique l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole dans son dernier rapport.
 Meziane Atmani

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