Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 31 mai 2014

La loi relative à la promotion de l'investissement sera amendée



Le plan d'action du gouvernement pour la mise en oeuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, prévoit l'amendement de la loi relative à la promotion de l'investissement pour consacrer la liberté de l'acte d'investir et faciliter la création d'entreprises.
"La loi relative à la promotion de l'investissement sera amendée à l'effet de consacrer la liberté d'investissement et de facilitation pour la création d'entreprises", selon ce plan d'action, qui sera présenté dimanche à l'Assemblée populaire nationale (APN) par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Il s'agit également de "moduler" les avantages et du soutien aux projets d'investissement en fonction des priorités de la politique économique de l'Etat et d'énoncer dans la loi, l'ensemble des avantages sectoriels à octroyer.
Dans le chapitre de la refonte de l'investissement, le plan d'action du gouvernement prévoit aussi la transformation de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) en "pôle spécialisé" pour orienter les investisseurs potentiels vers des projets porteurs, les accompagner dans leur réalisation et leur fournir des conseils en matière d'organisation et de gestion.
Par ailleurs, "l'apport et le recours à des partenariats avec des opérateurs étrangers continueront à être sollicités pour accompagner et intensifier notre développement national sur la base de l'intérêt mutuel ainsi que du transfert de savoir faire et de technologie", souligne le texte.
L'amélioration du climat des affaires ainsi que l'environnement de l'entreprise comptent parmi les priorités du gouvernement qui compte "dynamiser la mise en ouvre de sa démarche visant à encourager et à développer l'entreprise et l'investissement".
Le gouvernement poursuivra, à ce titre, "la levée des contraintes" qui entravent une croissance forte et soutenue à travers l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et de l'investissement au triple plan des procédures, des délais et des coûts ainsi qu'a travers la concrétisation de politiques rénovées de promotion de l'entreprise.
Dans ce cadre, "des mesures de facilitation seront mises en place pour le développement de l'entreprenariat et l'accompagnement des jeunes entrepreneurs dans la création et la gestion des entreprises (Start up)", est-il annoncé dans le plan d'action du gouvernement.
Conscient que l'offre du foncier pour l'investissement demeure un obstacle pour les opérateurs économiques, le gouvernement s'est engagé à "faciliter l'accès au foncier industriel et à l'augmentation de la disponibilité du foncier économique".
Ces actions seront réalisées par la poursuite de la réalisation de nouvelles zones industrielles, le développement et la création des zones d'activités, la réhabilitation des sites économiques ainsi que la mobilisation des actifs excédentaires et résiduels des entreprises publiques.

APS

vendredi 30 mai 2014

La règle 49/51 "n'est pas un frein" pour l'investissement britannique en Algérie

La règle 49/51 "n'est pas un frein" pour l'investissement britannique en Algérie

La règle 49/51, adoptée en 2009, régissant l'investissement étranger en Algérie "n'est pas un frein" et ne pose "aucun problème" à l'investissement britannique, a indiqué jeudi à Alger la présidente du Conseil d'affaire algéro-britannique, Lady Olga Maitland, soulignant que les "obstacles" étaient d'"ordre bureaucratique".
"La règle 49/51 n'est pas un frein et ne pose aucun problème à l'investissement britannique en Algérie. Toutefois, les grands obstacles au développement des investissements britanniques en Algérie sont d'ordre bureaucratique", a déclaré, lors d'un point de presse, Mme Maitland, en marge de la tenue la 47ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA).
La règle 49/51 a été instituée par la Loi de finances complémentaire de 2009 en réaction à la cession d'Orascom construction de sa cimenterie à un entrepreneur français sans avis préalable du gouvernement alors que le projet avait bénéficié de facilitations liées à l'encouragement de l'investissement.
Mme Maitland a ajouté que les relations entre les deux pays avaient connu une amélioration "exceptionnelle", soulignant qu'en 10 ans, la différence était "énorme".
Mme. Mailand a précisé que parmi les problèmes entravant les investissements figuraient les "difficultés" pour rapatrier les dividendes, relevant cependant la "nette évolution et progression" des échanges commerciaux entre la l'Algérie et la Grande Bretagne, sans pour autant en fournir les chiffres exactes.
Elle a également évoqué la difficulté "de temps à autre" d'avoir un visa pour l'Algérie, ajoutant toutefois que ce problème se posait aussi pour les Algériens voulant se rendre en Grande Bretagne.
Evoquant l'attractivité touristique de l'Algérie, elle a relevé que c'était un pays "très intéressant" et "aux grandes" potentialités, soulignant la nécessité de faire la promotion de cette destination "peu connue" des britanniques.
De son côté, le chargé d'affaire de l'ambassade du Royaume-Uni à Alger, Bernhard Garside a indiqué qu'il y avait un changement "important" dans les relations entre les deux pays, mettant en évidence "l'amélioration" de leur partenariat.
"Depuis la visite du Premier ministre britannique, David Cameron en janvier 2013, nous avons constaté un changement important dans nos relations économiques. Nous avons ainsi amélioré notre partenariat", a-t-il estimé, relevant que l'Algérie était le quatrième marché en Afrique pour les exportations britanniques, après l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Nigeria.
M. Garside a relevé que les sociétés britanniques commençaient à découvrir le marché algérien, soulignant leurs volontés de "faire plus encore".
"Notre mission est d'expliquer dans les régions d'Angleterre, d'Ecosse, des pays de Galle et de l'Irlande du Nord, qu'il y a vraiment des opportunités très importantes en Algérie", a-t-il dit.
Il a indiqué qu'il faudrait travailler ensemble pour établir un partenariat "durable", précisant que les sociétés britanniques étaient en Algérie pour "le long terme".
M. Garside a annoncé que le nouvel ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Noble sera à Alger le 7 juin prochain, en remplacement de Martin Roper.

APS

jeudi 29 mai 2014

Saisir l'occasion de la FIA pour faire connaître le produit algérien

Saisir l'occasion de la FIA pour faire connaître le produit algérien (Benyounes)

Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a appelé, mercredi à Alger, les entreprises et producteurs algériens à saisir l'occasion de la Foire internationale d'Alger pour faire connaître le produit algérien auprès des opérateurs étrangers.
M. Benyounès, qui s'exprimait à l'ouverture de la 47e édition de la FIA, a estimé que la participation de plus de 450 entreprises nationales à ce rendez-vous économique constituait une occasion pour faire connaître leurs produits auprès des opérateurs et firmes étrangères présentes et examiner les opportunités de partenariat dans la perspective de mise en place de projets d'investissement en Algérie.
Selon le ministre, plusieurs accords et contrats de partenariat seront conclus entre les entreprises algériennes et étrangères, notamment américaines.
Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, de hauts responsables et de représentants du corps diplomatique accrédité à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait procédé à l'inauguration de la FIA, placée cette année sous le signe "une Algérie forte et sereine".
Des représentants de délégations étrangères ont saisi cette occasion pour  exprimer à M. Sellal leur désir de mettre en place plusieurs projets et usines en Algérie, souhaitant bénéficier de facilités de la part des autorités locales, notamment pour ce qui est du foncier industriel.
Le Premier ministre a, dans ce contexte, affirmé que le gouvernement algérien allait accorder les facilités nécessaires à ces firmes afin d'encourager la production locale.
1.045 entreprises nationales et étrangères prennent part à cette manifestation économique et s'emploient à établir des contacts de partenariat multiforme entre elles. Les quelque 600 entreprises étrangères présentes à la FIA viennent de 37 pays, dont 27 sous pavillons officiels: 8 pays d'Europe, 8 pays arabes, 4 des Amériques, 5 d'Asie et 2 d'Afrique.
Une cinquantaine de firmes étrangères venant d'Espagne, d'Italie, d'Inde, d'Iran, d'Afrique du Sud, de Belgique, d'Ukraine, du Burkina Faso, du Yémen et du Mali participent à titre individuel à cette édition.
Les Etats-Unis d'Amérique, invité d'honneur de la 47e FIA, est le premier pays du continent américain à bénéficier de cette qualité.
Des matinées professionnelles réservées exclusivement aux hommes d'affaires sont au programme de cette foire qui s'étalera sur six jours (jusqu'au 2 juin), consacrant ainsi le cachet de plus en plus professionnel de l'événement.

APS

mercredi 28 mai 2014

Société Générale Algérie : Activités en hausse, résultats en baisse


Société Générale Algérie (SGA) a vu son chiffre d’affaires et ses résultats financiers se contracter au terme de l’exercice 2013 en comparaison à 2012 alors même que son volume d’activité a continué de croître, notamment en termes d’encours de crédits.
C’est du moins ce qu’ont indiqué hier les responsables de cette banque privée lors d’une conférence de presse à Alger. SGA, a ainsi souligné le tout nouveau président du directoire de la banque, Eric Wormser, a bouclé l’exercice 2013 avec un chiffre d’affaires (produit net bancaire) de 14,66 milliards de dinars, en baisse de 5% par rapport à l’exercice précédent, et un résultat net de 4,02 milliards de dinars, en régression de 20% par rapport à 2012.
«Ceci alors que le volume d’activité de la banque a globalement progressé de 10%, tiré par l’encours des crédits octroyés», précise la directrice financière de SGA, Laurence Tolck. Selon elle, la baisse enregistrée sur le chiffre d’affaires et le résultat financier de la banque sont essentiellement le fait d’une contraction, relativement importante, de la rentabilité sur les financements au commerce extérieur, suite aux nouvelles directives édictées l’année dernière par la Banque d’Algérie, portant plafonnement des commissions bancaires sur ce type d’opérations.
«Quoi qu’il en soit, tempère Eric Wormser, la SGA continue de voir son activité et sa profitabilité évoluer très favorablement, la banque enregistre même des niveaux de liquidité plus qu’appréciables ce qui l’incite à chercher à dynamiser encore plus son activité crédit. Aussi, la SGA active en tant qu’acteur bancaire et économique algérien à part entière, explique-t-il, et sa stratégie est orientée davantage vers l’investissement que vers le commerce extérieur qui ne constitue qu’un segment parmi d’autres de sa gamme d’activités.»
Dans cet ordre d’idées, avance le directeur commercial de SGA, Matthieu Vacarie, en termes d’allocation de ressources, «notre portefeuille est constitué à 50% de crédits aux grandes entreprises et 25% aux PME», tandis que le dernier quart va aux professionnels et aux particuliers. Interrogé enfin sur l’existence de contraintes réglementaires qui freinent le développement de l’activité bancaire et d’investissement en Algérie, le nouveau président du directoire de SGA s’est contenté d’indiquer que l’établissement qu’il dirige est une banque algérienne qui applique la réglementation en vigueur «comme tout le monde et qui peut en pâtir ou en bénéficier comme tout le monde». Et d’estimer en ce sens que la relance attendue des crédits à la consommation est de nature à booster considérablement l’activité de la sphère bancaire locale.

EL WATAN

Une convention d'impulsion économique entre les Chambres de commerce algérienne et barcelonaise


Une convention d'impulsion économique a été signée mardi à Alger entre la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone (CCINB), visant à concrétiser les grands axes de la coopération algéro-espagnole dans le domaine du commerce et de l'industrie.
La convention a été paraphée par M.Tahar Kellil, président de la CACI et son homologue espagnol, Miquel Valls, président de la CCINB lors d'un forum d'affaires algéro-espagnol, organisé dans le cadre de la visite en Algérie d'une délégation d'hommes d'affaires espagnols.
"Cette convention vise à revaloriser et dynamiser les échanges commerciaux et industriels entre nos deux pays, le rapprochement des opérateurs économiques à travers la multiplication des rencontres et leur accompagnement afin de créer un climat de confiance et favoriser l'investissement", a expliqué M. Kellil.
Selon lui, "l'Espagne est présente en Algérie dans le secteur commercial, mais le plus important est la relance du partenariat durable entre les deux pays pour le transfert de la technologie, la création de l'emploi et des richesses dans plusieurs secteurs et domaines d'activités".
Actuellement, environ 270 entreprises espagnoles activant dans différents secteurs notamment dans la sidérurgie, l'agroalimentaire, les travaux publics, l'habitat, les transports, les ressources en eau, les médicaments et le textile sont installées en Algérie.
De son côté, M. Miquel Valls, président de la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone, a indiqué que son pays est à la recherche de "coopération industrielle avec les entreprises algériennes" et aspire au "développement du partenariat" pour encourager les entreprises espagnoles à s'installer en Algérie.
Présent à la signature de la convention, l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Alejandro Polanco Mata, a estimé que cette convention permettra de "développer le partenariat entre les deux chambres de Commerce, surtout qu'il y a un intérêt croissant des entreprises espagnoles pour l'Algérie"       
L'ambassadeur a promis en outre de "faciliter" l'octroi des visas aux entrepreneurs algériens, qui représentent selon lui 15% du nombre total des demandes de visas enregistrées, estimées à 100.000 demandes par an.
Alejandro Polanco Mata s'est aussi félicité de la qualité des relations économiques entre l'Algérie et l'Espagne, dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur de l'énergie.
En termes de volume des échanges commerciaux effectués entre les deux pays en 2013, l'Espagne est le principal client de l'Algérie avec 7,47 milliards de dollars (soit 15% des 49,5 milliards de dollars de ventes algériennes à l'étranger), et le quatrième fournisseur de l'Algérie avec 3,93 milliards de dollars, soit 9,52% du montant global des importations algériennes.
Au premier trimestre 2014, l'Espagne est classé premier client de l'Algérie avec des achats de 2,5 milliards de dollars (13,68%) et  quatrième fournisseur avec 1,21 milliard de dollars (8,78%).

APS

Inauguration de la 47ème Foire internationale d'Alger

 Inauguration de la 47ème Foire internationale d'Alger
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inauguré mercredi au Palais des expositions des pins maritimes à Alger la 47ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA). Le Premier ministre était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, de hauts responsables et de représentants du corps diplomatique accrédité à Alger.
Placée sous le signe "une Algérie forte et sereine", cette manifestation économique a réuni 1.045 entreprises nationales et étrangères et focalisera sur les opportunités de partenariat multiforme entre les opérateurs économiques.
Les quelque 600 entreprises étrangères présentes à la FIA viennent de 37 pays, dont 27 sous pavillons officiels: 8 pays d'Europe, 8 pays arabes, 4 des Amériques, 5 d'Asie et 2 d'Afrique.
Une cinquantaine de firmes étrangères venant d'Espagne, d'Italie, d'Inde, d'Iran, d'Afrique du Sud, de Belgique, d'Ukraine, du Burkina Faso, du Yémen et du Mali participent à titre individuel à cette édition.
Les Etats-Unis d'Amérique, invité d'honneur de la 47ème FIA, est le premier pays du continent américain à bénéficier de cette qualité.
Des matinées professionnelles réservées exclusivement aux hommes d’affaires sont au programme de cette foire qui s'étalera sur six jours (jusqu'au 2 juin), consacrant ainsi l’aspect de plus en plus professionnel de l’événement.
Ces matinées prévues les 29 mai, 1 et 2 juin devront permettre aux visiteurs professionnels attendus d'avoir des relations d’affaires qui pourront aboutir, à terme, à des partenariats mutuellement bénéfiques, ont estimé les organisateurs.
La 47ème Foire internationale d'Alger (Fiche technique)
ALGER - La 47ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), inaugurée mercredi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, regroupe plus de 1.040 entreprises nationales et étrangères.
- Durée de la manifestation : du 28 mai au 2 juin 2014.
- Thème: "une Algérie forte et sereine".
- Entreprises participantes: 1.045 dont 592 étrangères.
- Participants : 37 pays dont 27 sous pavillons officiels et 10 pays à titre individuel.
- Pays arabes : Egypte, Tunisie, Irak, Palestine, Libye, Koweït, Jordanie, Soudan.
- Pays européens : Turquie, Allemagne, France, Portugal, Grande-Bretagne, Russie, Pologne, République Tchèque.
- Pays d'Amériques : Etats-Unis, Argentine, Cuba, Venezuela.
- Pays asiatiques: Japon, Chine, Vietnam, Malaisie, Indonésie.
- Pays africains : Cameroun, Sénégal.
- Superficie globale occupée: 48.347 m².
- Superficie occupée par les exposants nationaux : 36.926 m² (76%).
- Superficie occupée par les exposants étrangers : 11.421 m² (23,6%).
- Invité d'honneur : Les Etats-Unis
- Nombre d'entreprises américaines: 75
- Principaux secteurs présents : Energie et pétrochimie, agroalimentaire, industries électriques et électroniques, textile, la mécanique, la sidérurgie, la métallurgie, BTPH, l'ameublement et les services.

APS

lundi 26 mai 2014

Les entreprises algériennes invitées au 2e forum économique arabo-portugais à Lisbonne

Les entreprises algériennes invitées au 2e forum économique arabo-portugais à Lisbonne

Les entreprises algériennes sont invitées à participer au 2e forum arabo-portugais qui se tiendra les 3 et 4 juin prochain à Lisbonne, indique dimanche la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci).
Les entreprises algériennes intéressées peuvent participer à cette rencontre qui a pour objectif de renforcer les relations de coopération, de partenariat et d'explorer les opportunités d'affaires et d'investissement au Portugal, précise la Caci.
Ce forum, organisé par la Chambre Arabo-portugaise de commerce et d'industrie, vise ainsi à renforcer les relations de partenariat entre le Portugal et les 22 pays arabes.
Plusieurs sujets seront abordés tels que les stratégies de développement des affaires entre le Portugal et le monde arabe et les opportunités d'affaires notamment dans les secteurs du tourisme, de l'énergie, les infrastructures et l'agroalimentaire.
Des ateliers seront organisés durant la première journée alors que la deuxième journée sera consacrée aux rencontres d'affaires business to business (B to B).

APS

Début "effectif" de concrétisation de projets de partenariat algéro-français

Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet

Le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, s’est félicité, jeudi à Paris, d’un début "effectif" de concrétisation de projets de partenariat signés récemment entre l’Algérie et la France.
A l’origine de ces premiers résultats "provisoires", M. Levet a cité, lors d’un point de presse auquel ont également pris part différents intervenants dans la relation économique Algérie-France, une "bonne compréhension" des besoins et des attentes de ses interlocuteurs algériens, mettant l’accent sur l’instauration d’un climat de confiance "authentique" avec eux, climat sans lequel, a-t-il soutenu, aucune avancée sérieuse dans la durée n’est possible.
Tout en relevant une "dynamique qui s’amplifie", il a signalé l’identification, dans cette relation de partenariat "gagnant-gagnant", d’opérateurs français de "premier rang" et leur mobilisation "effective" par sa mission. Pour lui, la réalisation de projets d’exemplarité, fiables et évaluables, inscrits dans la durée entre opérateurs français et algériens, peuvent contribuer à construire un "partenariat d’exception" entre les deux pays.
M. Levet s’est réjoui, à cet effet, de la nomination, en mars dernier, par le ministère algérien du développement industriel et de la promotion des investissements des chefs de projet correspondant aux protocoles d’accord signés à Alger dans le cadre de la 1ère conférence intergouvernementale de haut niveau pour la mise en œuvre "effective" de ces projets.
Il a rappelé, à cette occasion, les trois axes de travail de sa mission à savoir : une formation professionnelle de qualité au service du développement industriel de l’Algérie, des infrastructures technologiques, techniques et d’innovation sociale en lien avec les activités industrielles et des partenariats productifs entre les entreprises des deux pays.
Evoquant les "résultats provisoires" de cette relance du partenariat économique algéro-français notamment à la lumière de la visite du président Hollande en Algérie en décembre 2012 et des accords signés, une année plus tard, entre les deux pays lors de la 1ère conférence intergouvernementale de haut niveau, il a cité notamment la création, en cours, d’une Ecole algérienne supérieure des métiers de l’industrie, d’un Institut national de logistique et d’une Ecole d’économie industrielle.
Des perspectives "enthousiasmantes"
Le responsable français a également évoqué la signature, en avril dernier, d’un protocole d’accord entre la Société de gestion des participations de l’Etat industrie manufacturière (SGP-IM) et le Conservatoire français des arts et métiers (CNAM) relatif à la création d’un Etablissement supérieur de formation dans l’industrie manufacturière (ingénieurs, cadres, techniciens intermédiaires etc..).
Selon le responsable des relations internationales au Cnam, Laurent Perez, cette opération pour laquelle son établissement est pour la première fois sollicité, sera concrétisée au 3ème trimestre 2014.
Autres projets phare de cette relation, la création "très prochainement" du Centre algérien de calcul intensif et de simulation numérique, en collaboration avec le groupe Bull, l’Institut français de recherche en informatique et en automatique et le ministère algérien de la recherche et de l’enseignement supérieur, ainsi que le lancement, en mars dernier, du 1er site internet dédié aux entreprises engagées dans le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en Algérie.
Prenant acte des perspectives "enthousiasmantes" de la coopération algéro-française, M. Levet a relevé qu’au croisement des besoins de la société algérienne et des savoir-faire français, cinq domaines structurants pour l’avenir des deux pays sont des sources potentielles "considérables" de partenariats technologiques et productifs, à savoir l’agriculture, l’agroalimentaire-ville durable, l’environnement, la santé et le numérique-énergie.
Il a fait part, à cette occasion, de nouveaux acteurs français intéressés par cette relation algéro-française, dont la Fédération des industries mécaniques et l’Association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires (ADEPTA).
Basée à la délégation interministérielle à la Méditerranée (DiMed), la mission de M. Levet a pour objet de préparer et de mettre en œuvre une coopération pour "un partenariat industriel et productif" entre la France et l’Algérie fondé sur un "modèle de coopération qui sera appelé à devenir un moteur pour la Méditerranée de demain".
Rattachée au service du Premier ministre, la DiMed est en charge de l’animation et de la coordination des actions entreprises dans le cadre de la politique de la France en direction de la rive sud de la Méditerranée. Elle est présentée comme l’instrument souhaité par le président Hollande pour promouvoir la "Méditerranée de projets".

APS

dimanche 25 mai 2014

28 entreprises belges en mission de prospection à Alger

Une mission économique et commerciale belge sera à  Alger du 30 mai au 6 juin prochain pour prospecter de nouvelles opportunités  de partenariat notamment dans les domaines des banques, de la construction et  de l'ingénierie, apprend-on jeudi auprès de l'ambassade de Belgique à Alger.        
Cette mission multisectorielle a pour objectif de "renforcer les relations  de partenariat et d'identifier de nouvelles opportunités de coopération bilatérale  entre les opérateurs des deux pays notamment dans les secteurs des banques,  de la construction, de l'architecture et de l'ingénierie", a précisé à l'APS  un responsable à la section économique de l'ambassade.          Outre les rencontres prévues avec plusieurs départements ministériels  (énergie, ressources en eau, formation professionnelle, etc), il est attendu  la signature d'une convention et d'un protocole d'accord dans le secteur des  transports, indique-t-on de même source.        

Au menu de cette visite qui conduira les hommes d'affaires belges à  Oran pour examiner avec leurs homologue oranais les opportunités d'affaires  dans cette région, des rencontres bilatérales seront organisées entre des entreprises  algériennes et les vingt huit (28) entreprises belges composant la délégation. Cette mission est initiée par l'ambassade de Belgique à Alger en coopération  avec deux agences bruxelloises à l'exportation et aux investissements étrangers.        

En 2013, les échanges commerciaux algéro-belges ont atteint près de  2,63 milliards d'euros, alors qu’ils se sont établis à 3 mds d'euros en 2012. Dominées par les hydrocarbures, les exportations algériennes vers la  Belgique durant l'année dernière ont été estimées à plus de 1,55 mds d'euro,  en baisse de 20% par rapport à 2012, mais en hausse de 5,6% en comparaison avec  2011 et de 65% par rapport à 2009.        

Les importations algériennes -composées essentiellement de produits  chimiques et d'équipements industriels- en provenance du même pays se sont établies  à 1,07 mds d'euros en 2013 gardant ainsi presque le même niveau avec l'année  qui l'a précédée (+0,1%), alors qu'elles ont augmenté de 6,5% en comparaison  avec 2011 et de 10,5% par rapport à 2009.          En conséquence, l'excédent commercial entre l'Algérie et la Belgique  a baissé de 44% en 2013 sur un an.        

Toutefois, l'Algérie demeure le deuxième client de la Belgique en Afrique  et son premier partenaire commercial parmi les pays du Maghreb arabe, devançant  de loin le Maroc (802 millions d'euros d'échanges commerciaux), la Tunisie (368  millions d'euros) et la Libye (231 millions d'euros).        

Environ 80 entreprises belges sont implantées en Algérie, dont une dizaine  à travers des investissements directs étrangers (IDE). Les secteurs d'activités ciblés le plus par les opérateurs belges en  Algérie demeurent les travaux publics, la santé, l'environnement et particulièrement  le domaine maritime dans lequel la Belgique est leader mondial.        

Début avril dernier, un mémorandum d'entente a été signé entre deux  entreprises, algérienne et belge, pour la création d'une société mixte pour  le dragage des ports. Cette société dotée d'un capital de 5 milliards de DA  devra générer jusqu'à 500 postes d'emplois directs et indirects.
 

APS

jeudi 22 mai 2014

Usine Renault d’Oran : La dernière ligne droite…

Les délais sont respectés et la première voiture montée en Algérie sortira bien début novembre 2014 de l’usine de la société Renault Algérie Production (RAP) de Oued Tlélat.
C’est ce qu’a confirmé le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, en visite de travail hier à Oran.
Le site d’implantation de ce complexe industriel a été la première étape de son périple, ce qui lui a permis de constater de visu l’avancement du projet. L’atelier de formation, une véritable chaîne de montage de dimension réduite, est déjà opérationnel et l’espace de montage proprement dit est en phase d’aménagement. Mais «tout sera prêt dans les délais», indique Bernard Sonelec, PDG de RAP qui annonce que «la zone de formation située à l’intérieur de l’usine occupe déjà 140 personnes et les chefs d’atelier et d’unité sont capables de monter une voiture». Dans quelques jours les premiers ouvriers entreront en scène et seront initiés à leur tâche par ces mêmes cadres déjà formés. La production passera graduellement de 25 000 à 75 000 puis à 150 000 véhicules par an, pour un effectif de 15 000 employés.
Des extensions sont prévues et les responsables comptent également sur le réseau de sous-traitance, qui est aussi en train de se mettre en place de manière graduelle. «Un chemin difficile», précise Bernard Sonelec. Ajoutant : «En collaboration avec le partenaire SNVI, quelques sous-traitants sont déjà identifiés avec une priorité accordée à la fabrication de pièces en plastique.»
On en connaît au moins un, qui a d’ailleurs été visité par la délégation ministérielle. Il s’agit de l’entreprise Joktal, implantée dans la même localité, spécialisée dans la fabrication de seaux en plastique, mais qui est en mesure de répondre à la demande de Renault pour au moins trois pièces.
Evidemment, les chaînes sont aujourd’hui automatisées, d’où la mise en place d’un service informatique dirigé actuellement par Ramine Rahbari, à la tête d’une équipe de 8 personnes à laquelle il faut ajouter trois sous-traitants. Le centre de formation professionnelle et d’apprentissage de Oued Tlélat est dédié aux spécialités de la sous-traitance avec des ateliers réservés exclusivement à l’industrie automobile.
Depuis 2013, 14 millions de dinars ont été investis pour le rendre opérationnel et si, aujourd’hui, il s’occupe de la formation préliminaire (la formation se poursuit sur site) pour le compte de Renault, demain sa vocation s’étendra pour concerner tous les projets de l’industrie mécanique initiés à Tiaret, Rouiba et Constantine. Le nouveau parc industriel de Béthioua va, par ailleurs, accueillir d’autres projets destinés initialement pour Oued Tlélat, une localité dont on veut finalement préserver un certain cachet agricole.

EL WATAN

CNIS : L'Algérie enregistre un excédent commercial de 3,3 milliards de dollars

L'Algérie a enregistré un excédent commercial de près de 3,31 milliards de dollars (mds usd) durant les quatre premiers mois de 2014 contre 3,14 mds usd à la même période en 2013, en hausse de 5,41%, a-t-on appris hier auprès des douanes algériennes. Selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis), les exportations de l'Algérie ont atteint 22,03 mds usd durant les quatre premiers mois de l'année en cours contre 22,69 mds usd à la même période en 2013, en baisse de 2,91%, due essentiellement à un recul de 3,8% des exportations des hydrocarbures. Les importations algériennes ont également reculé de 4,21% pour totaliser 18,72 mds usd contre 19,55 mds usd durant la même période de comparaison, a précisé le Cnis. Le taux de couverture des importations par les exportations a atteint 118% contre 116% durant la même période de référence, a-t-il encore ajouté.

L'expression

mercredi 21 mai 2014

Industrie automobile: mesures incitatives et facilités pour les investisseurs en sous-traitance

Industrie automobile: mesures incitatives et facilités pour les investisseurs en sous-traitance (ministre)

Des mesures incitatives et des facilités seront accordées prochainement aux investisseurs dans le domaine de la sous-traitance liée à l’industrie automobile et mécanique, a annoncé, mardi à Oran, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.
Dans une déclaration à la presse en marge d'une visite à l’usine automobile "Renault Algérie" à Oued Tlélat (sud de la wilaya), le ministre a souligné que le gouvernement est décidé, à travers un ambitieux programme qui sera mis en oeuvre bientôt, à accorder des mesures incitatives et des facilités de qualité aux opérateurs désirant investir dans la sous-traitance en industrie automobile
et mécanique et autres branches industrielles.
Il a ajouté que la sous-traitance "est devenue une priorité du gouvernement en tant qu'un des fondements de la réussite des projets de partenariat".
S’agissant de l’usine automobile "Renault d’Oran", M. Bouchouareb a affirmé que son département ministériel "ne ménagera aucun effort pour soutenir l’émergence d’un tissu de sous-traitance pour accompagner ce grand projet".
Il a indiqué que l'installation de cette usine dans le cadre d’un investissement de partenariat algéro-français ne vise pas seulement la fabrication d’automobiles, déclarant "nous aspirons créer une base solide en industrie mécanique à travers des sociétés de fabrication de voitures et de camions à Tiaret, à Rouiba et à Constantine".
Visitant un atelier aménagé au niveau du centre de formation professionnelle de Oued Tlélat destiné à la formation de personnels de l’usine "Renault d’Oran", le ministre a souligné que le renforcement de la formation en matière d’industrie mécanique représente un maillon essentiel dans la stratégie nationale de développement de l'industrie automobile, en plus de mecanismes adéquats pour faciliter le transfert technologique.
Abdeslam Bouchaouareb a inspecté l’usine Renault dont les structures et les ateliers sont en réalisation "avec un taux d’avancement des travaux atteignant 80 pc", a déclaré à l’APS le directeur général de l’usine, Bernard Sonelec.
Un modèle de véhicule dont la forme se rapproche à celle de la première voiture qui sortira de l’usine "Renault Algérie" en novembre prochain a été présenté au ministre.
Il s’agit de la "nouvelle Symbol" aux caractéristiques meilleures que celles du modèle Symbol 1 et 2, selon M. Sonelec.
Le projet est réalisé dans le cadre du partenariat entre la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), le Fonds national d’investissement (FNI) côté algérien, et la firme Renault coté français.
Cet investissement prévoit la réalisation de 25.000 voitures dans une première étape puis 75.000 et enfin 150.000 dans une dernière étape.
Ce projet structurant d'un coût de 650 millions d’euros devra générer 15.000 postes d’emploi.
 APS

Amendement prochain des codes de l’investissement et des PME

Amendement prochain des codes de l’investissement et des PME (ministre)

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb a annoncé, mardi à Oran, l'amendement prochain du code de l’investissement et de la loi régissant l’activité de la petite et moyenne entreprises (PME).
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite d’inspection à Oran, le ministre a souligné que des modifications seront opérées sur ces lois au titre du programme du gouvernement visant à établir un cadre législatif et règlementaire s’adaptant aux exigences de développement et de modernisation du secteur industriel et économique en Algérie.
L'amendement de loi portant sur la petite et moyenne entreprise vise à placer ces entités au coeur de tous les plans de développement économique du pays.
Le gouvernement tend également à travers cette ordonnance à améliorer le niveau des PME, leur mise à niveau et à l'instauration d'un climat créateur de la richesse, de la valeur ajoutée et des emplois, a ajouté le ministre.
L'amendement du code de l'investissement vise plus d'opportunités à la croissance du secteur industriel, a encore souligné M. Bouchouareb.
Parallèlement, le gouvernement s’attèlera à amender des textes régissant l’économie publique en vue de redynamiser des branches industrielles dont celle du textile.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que l’Etat veille à réduire le déficit en matière de foncier industriel, qui constitué un handicap pour les investisseurs, annonçant la programmation de 49 zones industrielles à travers le pays dont 22 lancées en travaux, soit une suprficie de 5.800 sur un total de 12.000 hectares.
Le ministre de l’Industrie et des Mines a inspecté plusieurs infrastructures industrielles à Oran dont l’usine de production de produits médicaux dans la zone industrielle d’Es-Sénia, celui de produits de peinture dans la même zone et d’autres entreprises.
 APS

lundi 19 mai 2014

Développement des principales filières agricoles, l’une des priorités du plan quinquennal 2015-2019

Développement des principales filières agricoles, l’une des priorités du plan quinquennal 2015-2019

Le développement des principales filières agricoles (viandes, céréales et lait) est au centre des priorités du plan quinquennal 2015-2019 tracé par le ministère de l'Agriculture et du développement rural, a indiqué dimanche à Alger le Secrétaire général du ministère,  Fodil Ferroukhi.
La mise en oeuvre de ce programme exige une coordination entre les différents secteurs du commerce, de l'industrie, des finances, de l'enseignement supérieur, de la formation et des ressources en eau, a précisé M. Ferroukhi dans une déclaration à l'APS en marge de la clôture du 14e salon international de la production agricole et agroalimentaire (SIPSA-AGROFOOD).
Ces priorités, a-t-il dit, s'inscrivent dans le cadre des projets que le ministère n'a pu atteindre lors du plan quinquennal 2010-2014. Il s'attellera au développement des filières agricoles, à la structuration et à l'organisation des branches afin d'éviter l'envolée des prix à l'image de la filière des viandes rouges qui connaît plusieurs problèmes.
Les problèmes liés à la commercialisation et aux prix et le règlement des difficultés dans la filière lait marquée par une baisse de la production figurent parmi les principales préoccupations qui devront être traitées.
L'intervenant a, par ailleurs, souligné la nécessité de mettre en valeur les terres agricoles dans le sud du pays, créer des exploitations agricoles et d'élevage et moderniser les équipements d'irrigation complémentaire.
Pour sa part, le sous directeur des techniques d'irrigation au ministère de l'Agriculture et du développement rural, Mohamed Kessira a souligné l'importance d'encourager les agriculteurs à acquérir des équipements nouveaux pour l'irrigation.
Les besoins atteindront 12 milliards de mètres cubes jusqu'en 2019, a-t-il indiqué, soulignant que l'objectif d'atteindre les deux millions d'hectares "requiert l'acquisition d'équipements d'irrigation subventionnés par l'état à hauteur de 50 %".
La stratégie de rationalisation de la consommation des eaux tracée depuis 2010 a donné des résultats positifs, les superficies agricoles étant passées de 75.000 ha dotés d'équipements d'irrigation en 2000 à 518.000 ha en 2014 et celles irriguées de 350.000 ha en 2000 à un 1.100.000 ha actuellement.
Le ministère de l'Agriculture a entamé, en collaboration avec le ministère des Ressources en eau, la mise en place d'une stratégie pour doter les agriculteurs de compteurs pour évaluer les quantités exploitées.
Cette stratégie sera examinée dans le cadre d'un programme commun avec les ministères concernés pour trouver les moyens de la mettre en oeuvre.
De son cote, M. Aflihaou Abderrahmane, sous directeur au ministère des Ressources en eau chargé de la petite et moyenne irrigation a souligné la nécessité de renforcer les ressources en eau, à travers la réalisation de barrages et puits supplémentaires et la réutilisation des eaux traitées.
Le ministère des Ressources en eau peut placer des compteurs au niveau des puits pour évaluer les quantités exploitées et encourager les agriculteurs à estimer les quantités utilisées et à économiser l'exploitation des eaux, a-t-il déclaré à l'APS.

APS

dimanche 18 mai 2014

L’Algérie, un marché à gros potentiel pour les entreprises françaises

Forte de 200 Mds de dollars en réserve et d'un plan quinquennal de 286 Mds de dollars, l'Algérie a tout pour représenter un  nouvel eldorado pour les PME française...

     Forte de 200 Mds de dollars en réserve et d'un plan quinquennal de 286 Mds de dollars,  l'Algérie a tout pour représenter un nouvel eldorado pour les PME française...

Maintenant que Bouteflika a pris la tête du pays, la France doit profiter du renouveau politique pour faire des affaires avec son ancienne colonie. Un terrain propice, à très très fort potentiel...

L'élection présidentielle algérienne vient de se terminer avec la victoire, sans surprise, du président sortant, M. Abdelaziz Bouteflika. Si le climat politique se distingue par une certaine torpeur, il en est différemment des relations économiques entre l'Algérie et la France.
Sonnée par la fulgurante progression des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Chine qui est devenue le premier partenaire commercial du plus grand pays d'Afrique (12,4% de part de marché), la France (11,4% de part de marché) semble avoir pris la mesure du terrain perdu et réorganise son offensive commerciale.
En effet, l'Algérie pourrait représenter  un formidable débouché pour la production hexagonale.  Forte de 200 Mds de dollars en réserve et d'un plan quinquennal de 286 Mds de dollars, l'Algérie a tout pour représenter un  nouvel eldorado pour les PME française.

Avec la France, des liens anciens et puissants

Colonisée  en 1830, l'Algérie fut française pendant 132 ans. De nombreux liens ont ainsi été créés notamment linguistique et commerciaux.  Des succès commerciaux français ont même vu le jour en Algérie comme la marque de boisson Orangina.
L'indépendance du pays ne signe pas la fin de la présence française en Algérie. De nombreux coopérants demeurèrent dans le pays, notamment pour accompagner l'école algérienne. Aujourd'hui encore, le français reste une langue largement partagée et l'Algérie détient le plus grand nombre de titre de presse en langue française en dehors de la France. C'est aussi le premier pays francophone en termes de locuteurs devant la République démocratique du Congo (RDC).
Les Français résidant en Algérie sont estimés à environ 30.000 dont plus de 90% sont des binationaux. Les Algériens  en France constituent la première communauté étrangère en France  et est évaluée  à environ 2 millions de personnes selon des chiffres difficilement vérifiables. De ce fait, les liens historiques entre les deux pays constituent un atout unique pour les entreprises françaises désireuses de s'implanter en Algérie.
 

Un pays en plein boom

L'importante manne financière issue des hydrocarbures a permis au pays de se désendetter rapidement (2 Mds de dollars en 2013) et amasser un réserve en devises estimée à 200 Mds de dollars. Le lancement de grands chantiers comme le programme « 1 million de logements » et la construction de nombreuses infrastructures n'ont cependant pas profité aux entreprises françaises. Celles-ci sont peu présentes dans la construction, or l'Algérie investit massivement dans ce secteur. Les entreprises chinoises surtout mais aussi japonaises, turques et désormais portugaises raflent la plus grande partie des contrats de construction.
L'immensité du pays  et la taille de sa population (38 millions) en font par exemple le plus gros marché méditerranéen pour le développement des technologies de l'information  et de la communication. L'emplacement de l'Algérie est stratégique face au marché européen et à la jonction des Etats d'Afrique et de Méditerranée.
Certains groupes français  ont néanmoins décroché de gros contrats comme Alstom pour le tramway et le métro ainsi que Total ou Lafarge qui est leader en Algérie avec une croissance des ventes de 8,9% en 2013 (600 millions d'euros). Si les grandes entreprises nationales ont pu investir et gagner des marchés en Algérie, les PME demeurent faiblement représentées pour des raisons diverses. Des opportunités existent pourtant pour celles-ci, au regard notamment du manque de savoir-faire technique et industriel des entreprises algériennes.
 

Un manque d'expertise que pourraient exploiter les entreprises hexagonales

L'université algérienne peine à former des ingénieurs de haut niveau. Les diplômés sont issus majoritairement des sciences sociales. Or, les besoins en expertise technique sont immenses.  Pour cela, l'Algérie a recours à l'expertise étrangère. Les chinois ont ainsi réussi à se positionner rapidement sur ce marché. Toutefois, la qualité de leurs travaux est décriée et suscite beaucoup de méfiance.
Les malfaçons de l'autoroute est-ouest et les forts soupçons de corruption pour obtenir des marchés font que les Chinois sont aujourd'hui de moins en moins appréciés et beaucoup d'Algériens se demandent pourquoi les Français, qui sont leurs partenaires traditionnels,  demeurent absents ?

Confiance dans le savoir-faire français 

Dès lors,  la proximité linguistique, mais également le savoir-faire français sont des éléments  que les entreprises françaises doivent exploiter. Les voitures françaises jouissent ainsi, à l'inverse du désamour hexagonal, d'une solide réputation de ce côté-ci  de la Méditerranée.  De même, les Algériens ont une tendance naturelle à préférer un produit français jugé plus fiable.  Cette confiance  se rencontre également dans les services et la gestion.
La RATP gère ainsi le métro d'Alger et son tramway, Suez, une grande partie de l'alimentation en eau potable d'Alger alors qu'Aéroports de France (ADP) gère l'aéroport de la capitale. L'expertise française ne doit toutefois pas se limiter au domaine industriel.
Le savoir-faire français en matière de tourisme par exemple  pourrait trouver en Algérie une terre vierge où l'investissement pourrait se révéler rentable. Selon l'organisation mondiale du tourisme, l'Algérie est la quatrième destination la plus populaire en Afrique après le Maroc, la Tunisie et l'Afrique du Sud. Le pays a ainsi reçu plus de 2,6 millions de touristes en 2012. même si les trois-quarts étaient des expatriés de retour en Algérie. Un tourisme local pourrait ainsi être parfaitement rentable en attendant un retour au calme dans le Sud algérien au potentiel touristique très fort. Les Algériens voyagent de plus en plus. L'année dernière près d'un million d'Algériens se sont rendus en Tunisie pour les vacances, en grande partie à cause du manque de structures touristiques dans le pays.
 
Un rapprochement entre les deux pays qui pourrait favoriser les affaires
Nommé en 2010, Jean Pierre Raffarin est le représentant de la France pour les questions économiques en Algérie. Il a œuvré pour un rapprochement  entre les deux pays dépassant les passions et facilite désormais les investissements qui tardent à se concrétiser.
La visite du président Hollande en Algérie a par ailleurs permis de débloquer de nombreux dossiers notamment celui de l'installation de l'usine Renault en Algérie qui devrait produire sa première voiture à la fin de cette année.
Les investissements français en Algérie se chiffrent aujourd'hui  à 1,94Md d'euros. En 2013, près de 450 entreprises et entrepreneurs français étaient implantés en Algérie, employant environ 40.000 personnes.
L'amélioration de la conjoncture politique entre les deux pays pourrait ainsi ouvrir davantage les marchés publics locaux aux entreprises françaises. Même si la règle fixant une part majoritaire (51%) pour le partenaire algérien (règle du 49/51) n'a pas été abrogée comme cela était souhaité par de nombreux investisseurs, la France pourrait faire encore de juteuses affaires dans de nombreux domaines.

Un relais de croissance pour les PME françaises

La frilosité qui caractérise l'investissement français en Algérie est de moins en moins justifiée à l'heure où de nombreux pays, disposant de beaucoup moins d'atouts que la France, décrochent des marchés lucratifs. Pourtant l'Algérie est l'un des rares pays avec qui la France possède encore une balance commerciale positive.
Le nouveau plan quinquennal accordera encore une large part à la réalisation d'infrastructures et offrira sans nul doute davantage de facilités aux investisseurs étrangers à l'heure où l'Algérie a  un besoin vital  de diversifier son économie.
L'Algérie pourrait constituer un véritable relais de croissance pour de nombreuses PME, voire TPE en panne de contrats. La définition d'une véritable stratégie en partenariat avec les différents services français d'appui à l'investissement à l'étranger apparaît aujourd'hui nécessaire pour accompagner les entreprises hexagonales dans ce marché prometteur.

La Tribune

samedi 17 mai 2014

Donner une dimension "plus territoriale" à la relation franco-algérienne (Levet)

Donner une dimension "plus territoriale" à la relation franco-algérienne

Le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, a plaidé jeudi à Paris pour une dimension "plus territoriale" de la relation France-Algérie, jugeant la coopération décentralisée entre les deux pays encore déséquilibrée.
« Les jumelages sont souvent inégaux entre des villes algériennes et françaises. Il faut que les agglomérations françaises intègrent davantage encore une fois les besoins des wilayas (départements) algériennes », a-t-il plaidé, lors des 8emes Rencontres Algérie qu’a abritées le siège du Sénat français, en étroite collaboration avec Ubifrance.
Pour le responsable français, ce qui est recherché dans cette relation est que les agglomérations françaises ne partent pas en Algérie avec leurs propres entreprises, mais d’y créer des partenaires.
« A travers cette démarche, nous cherchons à mettre réellement en place le triptyque université-territoire-entreprise», a-t-il recommandé, rappelant que dans tous les territoires de l’Ocde, cette logique est développée.
M. Levet a encouragé, dans ce sens, les PME françaises à se rendre « en masse » en Algérie, d’autant plus, a-t-il fait remarquer, que le pays souhaite créer des pôles industriels dans différentes régions (l’automobile à Oran, la mécanique à Constantine, l’électromécanique à Sétif et Bordj Bou Arréridj, l’agroalimentaire à Bejaia, et de nombreuses entreprises de mécanique à Annaba et Ghardaia).
« Quand nos amis et concurrents chinois, allemands, italiens ou autres vont au Maghreb et en Algérie, ils y vont à plusieurs. Il est important que la France s’y attache pour que nous, Français, puissions y aller à plusieurs », a-t-il préconisé, signalant que trois segments sont actuellement à prioriser dans cette relation avec l’Algérie, à savoir la chaine de froid, le matériel d’irrigation et la sécurité alimentaire.
Le président du Directoire de la SGP Equipag et responsable à la coopération industrielle et technologique algéro-française, Bachir Dehimi, s’est félicité, pour sa part, des nombreuses concrétisées ou en voie de l’être à la faveur de cette relation, citant notamment l’usine Renault d’Oran et le projet de fabrication d’embarcations de pêche avec un partenaire breton, Perriot.   Il a précisé que l’accord final pour le lancement de ce partenariat est « ficelé».
« Ce n’est ni un achat de licence, ni de l’assistance technique, ni un savoir-faire bête et méchant, mais un projet de partenariat, de co-localisation, prévoyant la fabrication en Algérie d’embarcations de pêche et de servitude avec l’opérateur breton», a fait savoir M. Dehimi, signalant que l’accord prévoit, d’ici 2016, un taux d’intégration du produit labélisé de 80 %.
Il a annoncé, à cette occasion, être venu à Paris avec ½ 35 projets » qui feront l’objet de discussions vendredi au siège d’Ubifrance avec des partenaires français.
"Il s’agit notamment de 12 projets de partenariat industriel, de 17 projets concernant la sous-traitance et de six autres opérations collectives », a-t-il révélé.
Intervenant à l’occasion, la Vice-présidente du Sénat français, Bariza Khiari, a relevé que le colloque Sénat-Ubifrance est intervenu à un moment "stratégique : la réélection du chef de l’Etat algérien pour un nouveau mandat». "Une réélection présentée comme l’opportunité d’engager, de poursuivre ou d’accélérer des réformes importantes dont l’Algérie et les Algériens ont encore besoin", a-t-elle commenté.
Pour la sénatrice,  il "nous ne revient pas, ici, de qualifier les causes de cette stabilité algérienne, mais simplement de la constater". "Si on veut donner corps à une coopération en Méditerranée occidentale, et pour un Maghreb prospère, l’axe Paris-Alger est un peu ce que fût l’axe Paris-Berlin en Europe", a-t-elle dit.
Les Rencontres Algérie sont désormais perçues, dans la capitale française, comme une véritable plateforme d’échanges et d’apartés entre les chefs d’entreprises algériens porteurs de projets et leurs homologues français. Elles sont aussi un moment pour débattre des potentialités du marché avec des experts sectoriels, des prestataires de services dans les domaines juridique, fiscal, bancaire, des ressources humaines, de la formation, et des partenaires institutionnels d’UBIFRANCE aux services des entreprises.

APS

vendredi 16 mai 2014

Président du Sénat français : l’Algérie, plus qu’un marché prometteur, une puissance d’avenir

Président du Sénat français : l’Algérie, plus qu’un marché prometteur, une puissance d’avenir
Le président du Sénat français, Jean-Pierre Bel, a affirmé jeudi à Paris que l’Algérie est plus qu’un marché économique prometteur, c'est une "puissance d’avenir" et un partenaire "essentiel" pour la France. "L’Algérie est plus qu’un marché prometteur, c’est incontestablement une puissance économique d’avenir", a-t-il déclaré à l’ouverture, au Sénat, des Rencontres Algérie, un rendez-vous économique qu’abrite pour sa huitième édition la capitale française.
"Tout en jugeant "judicieux" le choix de l’Algérie pour cette première rencontre Sénat-Ubifrance concernant ce pays, M. Bel a signalé que cette journée d’échanges entre opérateurs économiques et institutionnels algériens et français s’inscrit dans une phase "particulièrement dynamique" des relations entre les deux pays.
Il a rappelé, à cet effet, la visite d’Etat qu’avait effectuée le président François Hollande en Algérie en décembre 2012 et la première réunion intergouvernementale de haut niveau en décembre 2013 à Alger.
"L’Algérie est un partenaire économique essentiel pour notre pays. Dans la foulée de cette visite, plusieurs projets de coopération, de recherche et de développement ont été identifiés et de nombreux accords sectoriels signés", a signalé le président de la Chambre haute française, citant les grands projets d’investissement engagés ou en voie d’achèvement dont celui de l’usine Renault d’Oran, qui sera inaugurée dans les prochains mois.
A ses yeux, les nombreux "atouts" dont dispose l’Algérie donnent de la capacité au pays à assurer de nouveaux investissements et à devenir un "pôle de développement" pour l’ensemble de la région méditerranéenne.
"L’Algérie est un beau pays avec lequel nous avons des liens particuliers, une population nombreuse, à la fois jeune mais aussi qualifiée, ainsi que des ressources considérables", a-t-il estimé, se félicitant du travail du Groupe d’amitié France-Algérie au Sénat, présidé par Claude Domeizel, dans le développement d’une diplomatie parlementaire en faveur des deux pays.
Le colloque Sénat-UbiFrance, à l’ouverture duquel a pris part l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjama, se décline sous formes de témoignages d’acteurs économiques, politiques et institutionnels des deux pays sur l’évolution récente du marché algérien et sur les opportunités offertes aux entreprises françaises.
La situation et les perspectives économiques entre les deux pays, les dernières évolutions de l’environnement des affaires en Algérie et les partenariats franco-algérien (de l’accord commercial au partenariat industriel), l’Algérie, un marché pour les PME, sont les principaux axes sur lesquels interviendront une quarantaine d’opérateurs économiques des deux pays.
Le colloque sera suivi vendredi, au siège d’UbiFrance, de rendez-vous individuels entre partenaires de services privés implantés en Algérie et entreprises françaises intéressées par ce marché.
Les Rencontres Algérie sont désormais perçues, dans la capitale française, comme une véritable plateforme d’échanges et d’apartés entre les chefs d’entreprises algériens porteurs de projets et leurs homologues français.
Elles sont aussi un moment pour débattre des potentialités du marché avec des experts sectoriels, des prestataires de services dans les domaines juridique, fiscal, bancaire, des ressources humaines, de la formation, et des partenaires institutionnels d’Ubifrance aux services des entreprises.

APS

Colloque Sénat-Ubifrance : exceptionnel après les changements politiques en France et en Algérie (président

Colloque Sénat-Ubifrance : exceptionnel après les changements politiques en France et en Algérie (président d’Ubifrance)

Le président d’Ubifrance, Jean-Paul Bacquet, a jugé "exceptionnelles" les 8èmes Rencontres Algérie qui se sont tenues jeudi à Paris car intervenant quelques semaines après les derniers changements politiques en France et en Algérie.
"Il y a un caractère exceptionnel dans cette rencontre qui se produit quelques jours après une élection présidentielle en Algérie -avec un nouveau gouvernement- et il y a en France un nouveau gouvernement", a-t-il déclaré à l’ouverture, au siège du Sénat, des Rencontres Algérie, un rendez-vous économique qu’abrite pour sa huitième édition la capitale française.
Pour le président d’UbiFrance, institution considérée comme le "bras armé" du ministère français du Commerce extérieur, les changements de gouvernements en général apportent une vision "quelque peu nouvelle" sur les relations diplomatiques, certes, mais surtout sur les relations économiques que l’on peut avoir entre les deux pays.
"L’intérêt d’UbiFrance n’est plus à démontrer. Il consacre à l’Algérie une grande partie de ses activités", a-t-il affirmé, signalant que 396 entreprises françaises ont été accompagnées, en 2013, sur le marché algérien, tandis que 18 opérations collectives ont été déjà montées en 2014.
Pour le président d’Ubifrance, il s’agit, à travers les Rencontres Algérie 2014, de sortir avec une "véritable plateforme" d’échanges porteurs pour l’avenir du partenariat algéro-français.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjama, a relevé que cette rencontre intervient au moment où l’Algérie vient de vivre un "moment fort" de sa vie politique avec l’organisation de l’élection présidentielle à l’issue de laquelle, a-t-il soutenu, les Algériens ont choisi, dans leur majorité, la "stabilité politique".
Tout en se félicitant de "l’empathie politique" que les deux pays n’ont pas connue depuis des années, l’ambassadeur algérien a signalé que le "stock" des problèmes qui existaient entre les deux pays, a "grandement diminué".
Cela a permis, selon lui, d’approfondir et d’élargir les relations commerciales, mais surtout économiques entre Paris et Alger. Des relations qui, a soutenu le chef de la mission diplomatique algérienne en France, ne pourraient s’inscrire que dans le seul cadre de "l’intérêt partagé".
Seul "bémol" à cette relation, il a relevé que l'Algérie n’aurait pas suffisamment su comment attirer les PME françaises, déduisant que celles qui y activent déjà sont "peu nombreuses".
Les Rencontres Algérie sont perçues, dans la capitale française, comme une véritable plateforme d’échanges et d’apartés entre les chefs d’entreprises algériens porteurs de projets et leurs homologues français. Elles sont aussi vues comme un moment pour débattre des potentialités du marché avec des experts sectoriels, des prestataires de services dans les domaines juridique, fiscal, bancaire, des ressources humaines, de la formation, et des partenaires institutionnels d’UbiFrance aux services des entreprises.

APS

mercredi 14 mai 2014

Amélioration du climat des affaires en Algérie: le ministre promet des mesures "révolutionnaires"

Amélioration du climat des affaires en Algérie: le ministre promet des mesures "révolutionnaires"

De nouvelles mesures "révolutionnaires" pouvant permettre d'améliorer le climat des affaires en Algérie seront annoncées prochainement, a affirmé mardi à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.
"Des mesures révolutionnaires seront annoncées dans le programme du gouvernement pour prendre en charge les préoccupations des entreprises algériennes et les recommandations des différentes réunions tripartites (gouvernement-UGTA-patronat)", a-t-il déclaré lors de la 3ème session du comité national de suivi des engagements du pacte national économique et social de croissance.
Ces mesures, a-t-il poursuivi, visent à accélérer la mise en oeuvre de l'engagement du gouvernement à lever toutes les contraintes qui entravent l'investissement notamment en matière de législation et d'accès au foncier.
Selon le ministre, ces mesures toucheront également l'organisation du secteur économique public et la gestion des participations de l'Etat ainsi que le processus d'élaboration des lois qui doit impliquer les différentes parties concernées à travers "la concertation avec les entreprises publiques et privées et même étrangères".
"Il ne s'agit pas seulement d'une volonté du gouvernement mais d'une nécessité extrême", a-t-il fait remarquer.
M. Bouchouareb a affirmé que la règle 51/49 sur l'investissement étranger en Algérie, "sera maintenue" sans exclure une éventuelle modification "pragmatique".
"La règle 51/49 nous a permis de maîtriser sensiblement la sortie de capitaux en devises. Si nous devons la démanteler, nous devrions organiser notre économie et toute la législation qui la régit pour que les bénéfices de sa suppression soient totalement en notre faveur", a-t-il souligné.
"Toutefois, tout ce qui n'a pas de conséquences directes sur la sortie massive de devises pourrait faire l'objet de modification", a-t-il ajouté.
Le prochain programme quinquennal 2015-2019 apportera des "mutations profondes" dans les différents secteurs économiques afin de "maintenir la stabilité du pays", a soutenu le ministre selon qui ce nouveau programme quinquennal sera le premier à prendre en charge "les causes réelles du dysfonctionnement de l'économie algérienne".
"Le souci majeur est de ne plus perdre du temps pour trouver le chemin de la croissance", a-t-il assuré.

APS

mardi 13 mai 2014

FILIÈRE LAIT : Les Turcs arrivent en force

Osman B. Karabacak, gérant de Turkuaz Events
 
C'est vers l'Algérie que les entrepreneurs turcs tournent désormais leurs regards.
Les producteurs de lait turcs lorgnent le marché algérien. L'on annonce l'arrivée imminente d'industriels turcs, lesquels auront à effectuer des rencontres avec leurs homologues algériens en vue de prospecter les voies d'un partenariat dans la filière laitière.
Une filière qui a le plus grand mal à décoller dans notre pays et ce d'autant que les dernières statistiques révèlent que l'Algérie ne produit en moyenne qu'un tiers de sa consommation annuelle, alors que quelque 2 milliards de litres par an proviennent de l'importation. C'est donc vers l'Algérie que les entrepreneurs turcs tournent désormais leurs regards. Asud ou Association des industriels turcs des produits laitiers, laquelle représente plus de 75% des producteurs de la filière lait, vient en effet de diligenter en éclaireur son secrétaire général, le Dr Ismail Mert, sur le sol algérien en vue de préparer le terrain à ces importantes rencontres d'affaires. Ces dernières étant prévues pour le 9 juin prochain, verront la présence de pas moins d'une vingtaine de sociétés turques.
Le Dr Ismail Mert précise: «Ce rendez-vous très attendu permettra de dégager les possibilités de coopération avec la partie algérienne, surtout que nos entreprises sont très confiantes et prêtes à investir dans ce domaine stratégique.» 17e puissance économique mondiale, la Turquie ne peut qu'être très bien accueillie par l'Algérie qui la compte déjà comme second partenaire économique et commercial en importance.
L'agro-industrie turque s'est particulièrement imposée sur la scène internationale, notamment depuis 2009 et arrive à exporter les produits laitiers vers de nombreux pays. Cette orientation vers l'export intervient après une large satisfaction de sa consommation interne. Membre du G20, la Turquie se tourne finalement vers l'Algérie, dont les importations de lait de transformation ont atteint 463,71 millions de dollars, durant le premier trimestre 2014, contre 325,41 millions de dollars à la même période de l'année écoulée, en hausse de 42,50%.
Les quantités importées de lait sont estimées à 92 092 tonnes durant les trois premiers mois de cette année contre 86 751 tonnes à la même période de l'année écoulée, également en hausse de 6,15%, selon des chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
L'importante hausse de la valeur des importations par rapport aux quantités importées qui n'ont augmenté que de 6,15%, s'explique selon les professionnels par une hausse des prix de la poudre de lait sur le marché mondial, dopée essentiellement par une forte demande de la Chine, premier importateur mondial.
En effet, les prix de la poudre de lait sur les marchés internationaux ont enregistré en 2013 une hausse sensible.
Entre septembre et décembre, le rythme s'est accéléré, variant entre 32 et 47%, a-t-on indiqué. Rappelons que la production nationale du lait pasteurisé conditionné en sachet (LPC) connaît, bien que de manière épisodique, des perturbation dans la distribution.
L'Algérie produit actuellement environ 3,5 milliards de litres de lait cru par an et en importe l'équivalent de 1,5 à 2 milliards de litres, alors que la consommation est estimée à plus de 5 milliards de litres/an, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Selon les estimations de l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), l'Etat consacre annuellement plus de 46 milliards de DA au soutien de la filière lait pour encourager la production et réduire la facture d'importation qui avait atteint l'année écoulée 1,13 milliard de dollars. Afin d'atteindre cet objectif, l'Etat a mis en place un dispositif de développement de la production laitière nationale qui prévoit entre autres une prime de 4 DA/litre pour l'intégration du lait cru dans le processus de transformation, alors que les laiteries qui utilisent totalement leurs capacités pour la production de lait en sachet à partir de lait cru ont une prime de 7 DA/litre. Ce dispositif prévoit également plusieurs mesures incitatives «importantes» au profit des éleveurs, des collecteurs, des transformateurs et récemment même des producteurs de certains aliments de bétail comme le maïs et la luzerne. Le développement de la filière lait s'inscrit dans le cadre de la politique agricole, dont l'objectif est de mettre en place une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant, soit en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants).

APS

lundi 12 mai 2014

4ème Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable mardi à Oran

4ème Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable mardi à Oran

Le 4ème Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable débutera, mardi à Oran, pour deux journées d'échanges scientifiques regroupant une centaine de chercheurs algériens et étrangers, ont indiqué lundi les organisateurs.
Cette nouvelle édition a pour objectif de mettre en relief "les efforts déployés par les universités, centres de recherches et industries dans le secteur stratégique de l'énergie et du développement durable", a précisé le président de la rencontre, Amine Boudghène Stambouli.
La manifestation se tiendra à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (USTO) avec la participation d'une dizaine de pays, à l'instar du Japon qui constitue le partenaire majeur de cet évènement.
Une majorité d'experts algériens et japonais seront présents à ce Forum scientifique coïncidant avec le 6ème Workshop international sur le programme "Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires.
Lancé en 2010 dans le cadre de la coopération algéro-japonaise, le programme "Sahara Solar Breeder" (ou "élevage de stations solaires au Sahara") a pour objectif l’étude de faisabilité, à l'échéance 2015, d’un projet d’envergure de production électrique à partir du rayonnement solaire capté au Sahara.
Trois établissements algériens sont partenaires de cette opération, à savoir l’USTO, l’Université "Tahar Moulay" de Saïda (UTMS) et l’Unité de recherches en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (URER/MS).
La partie japonaise est formée, quant à elle, d’un consortium de huit Universités et Instituts de recherche.
Le programme "SSB" bénéficie du soutien financier de deux agences japonaises pour la coopération internationale (JICA) et le développement scientifique et technologique (JSTA), pour un montant de cinq (5) millions de dollars.
Le 4ème Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable s’inscrit, selon la même source, dans la continuité d’un agenda établi avec le partenaire japonais pour qu’une rencontre ait lieu chaque année en alternance en Algérie et au Japon.
Les trois premières éditions s'étaient tenues en août 2011 à Nagoya (Japon), en mai 2012 à Oran, et en mai 2013 à Hirosaki (Japon).

APS

Foire internationale d'Alger: 36 pays prendront part à la 47e édition

Foire internationale d'Alger: 36 pays à la 47e édition

La 47ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), qui se tiendra du 28 mai au 2 juin 2014 au Palais des expositions à Alger, verra la participation de 36 pays dont les Etats-Unis, invité d'honneur de cette manifestation économique, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.
Placé sous le thème "Algérie forte et sereine", le salon se veut être "un véritable rendez-vous économique pour multiplier les contacts et promouvoir les opportunités d'investissements du pays auprès des partenaires nationaux et étrangers", a indiqué à l'APS la Société algérienne des foires et des expositions (Safex), organisatrice de l'évènement.
Cette importante manifestation économique se déroulera sur une superficie totalisant 40.060 m2 pour accueillir 8 pays arabes, 8 européens, 3 d'Amériques (du nord et du sud), 5 d'Asie et 2 d'Afrique, selon des données préliminaires de la Safex.
Les 51 firmes qui participent à titre individuel viennent d'Espagne, d'Italie, d'Inde du Mali, d'Iran, du Burkina Faso, d'Afrique du sud, du Yémen, de la Belgique et de l'Ukraine.
Les principaux secteurs représentés par les pays étrangers à la FIA 2014 sont essentiellement les services et les équipements industriels.
L'une des plus importante foire de l'Algérie, la FIA devrait accueillir plus de 400 exposants nationaux activant notamment dans les secteurs d'industrie chimique et pétrochimique, d'équipements agricole, des industries industrialisées et des services.
Les Etats-Unis, invité d'honneur de cette 47ème édition, seraient représentés par 75 entreprises.
"Le choix des Etats-Unis comme invité d'honneur de la FIA traduit les fortes relations économiques et commerciales existant entre l'Algérie et ce pays", estime la Safex.
La 46e édition de la FIA avait connu la participation de près de 1.000 entreprises nationales et étrangères venant de 32 pays. Cette édition, tenue sous le signe du "renouveau économique", avait été marquée par une forte affluence et de multiples contacts entre opérateurs nationaux et exposants étrangers, selon la Safex.
"Au moins 200.000 personnes et quelque 50.000 professionnels ont pu visiter la foire qui a regroupé 567 firmes étrangères venant d'une trentaine de pays et plus de 409 entreprises algériennes", avait-elle indiqué.

APS

vendredi 9 mai 2014

Amélioration en avril de la confiance des chefs d'entreprises en Algérie

Amélioration en avril de la confiance des chefs d'entreprises en Algérie

L'indice de confiance des chefs d'entreprises en Algérie s'est amélioré au mois d'avril de 3 points, pour atteindre -7 points par rapport au mois précédent, révèle l'enquête mensuelle du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
L’indice de confiance des chefs d’entreprises tous secteurs d’activités confondus passe de -10 en mars à -7 en avril soit une légère progression de 3 points.
L'indice de confiance des chefs d'entreprises qui reste, toutefois, dans la zone négative depuis un an est calculé sur la base de trois critères portant sur les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks, résulte d'une comparaison avec ceux des principaux partenaires de l'Algérie, précise le FCE.
"Cependant, le fait que cet indicateur évolue dans la zone négative depuis maintenant une année (de mai 2013 à avril 2014) traduit pour cette catégorie d’agents économiques (exclusivement les chefs d’entreprise producteurs de Biens ou de Services) l’existence d’un climat morose persistant", note le FCE.
Par ailleurs, l’examen de l’évolution de l’indice de confiance durant ces douze derniers mois, fait ressortir deux périodes distinctes.
La première période qui va d’avril à décembre 2013 est caractérisée par un indice de confiance des chefs d’entreprise se rétractant régulièrement du fait de la détérioration de l’activité économique, il passe de +11 en début de période (avril 2013) à -22 en fin de période (décembre 2013), précise l'étude.
La seconde période, bien qu’elle soit plus courte (les 4 premiers mois de 2014), est par contre caractérisée par une évolution mensuelle de l’indice de confiance discontinue avec cependant une tendance à la hausse significative d’une amélioration graduelle de l’activité économique résultant probablement d’une meilleure visibilité.
Ainsi, la progression de cet indice est le fait d'une progression dans deux secteurs à savoir les industries agroalimentaires (IAA) et le BTP qui affichent en avril des valeurs positives, en progression respectivement de 13 et 11points.
Quant au secteur des Services et celui des industries hors IAA, leurs indices ont baissé respectivement de 1 et 3 points.
Pour ce qui est de l’Union européenne et de la France, le climat évolue très lentement pour ne pas dire qu’il se stabilise en avril, leurs indices de confiance, respectivement, de -2 et -7 soit une progression de 1 point.
 APS

OMC: l'Algérie compte accélérer le processus de son adhésion

OMC: l'Algérie compte accélérer le processus de son adhésion

Déterminée à accéder à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'Algérie compte accélérer en 2014 le processus d'adhésion à ce temple du commerce international, entamé en 1987.
Mercredi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a souligné dans ses orientations au nouveau gouvernement, l'urgence de "poursuivre les négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce en veillant à la sauvegarde des intérêts de l'économie nationale".
"La mission fondamentale, essentielle, prioritaire que m'a fixée le président de la République est l'accès à l'OMC. Il faut trouver un moyen d'accélérer le processus", avait affirmé le nouveau ministre du Commerce, Amara Benyounes qui a pris mardi ses nouvelles fonctions, exprimant ainsi la ferme volonté de l'Algérie de conduire à terme le processus de négociations.
Le président du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à l'OMC, l'argentin Alberto D'Alotto, avait indiqué en mars à Genève que l’Algérie avait réalisé des "progrès substantiels" pour devenir membre de cette organisation et qu’elle devrait maintenir son rythme de travail pour atteindre cet objectif.
"Les discussions ont été très intenses et techniques. Toutes les délégations ont exprimé leur soutien pour l’accession de l’Algérie à cette organisation mondiale, et se sont félicitées des progrès réalisés par le gouvernement algérien", avait-t-il estimé.
L’Algérie qui s'apprête à recevoir les observations et les questions des pays membres de l'organisation au cours du mois de mai pour répondre avant fin juin avait déjà mené 12 rounds de négociations multilatérales, durant lesquels elle a traité 1.933 questions liées essentiellement à son système économique.
Le 12e round des négociations multilatérales a été consacré à la présentation des transformations législatives et réglementaires opérées en Algérie et à l'examen des réponses aux questions des pays membres de l'organisation.
Il a permis également d'examiner, concomitamment avec les réponses de l'Algérie aux questions additionnelles des Etats membres, le projet de rapport actualisé du groupe de travail chargé de l'accession de l'Algérie à cette organisation ainsi que les offres algériennes révisées relatives à l'accès au marché des biens (offres tarifaires) et celui des services, transmises par l'Algérie en octobre et novembre 2013.
L'Algérie a aussi tenu près de 120 réunions bilatérales avec une dizaine de pays et qui se sont soldées par la conclusion de cinq accords bilatéraux avec Cuba, le Brésil, l'Uruguay, la Suisse et le Venezuela.
En prélude à son adhésion à l'OMC, l'Algérie devrait signer "prochainement" des accords commerciaux avec Argentine et un autre avec la Nouvelle Zélande.

Une longue marche entamée en 1987
L'Algérie est engagée dans le processus d'intégration au système commercial mondial depuis juin 1987, date du dépôt de la demande officielle d'adhésion au GATT (accord général sur les tarifs et le commerce, ancêtre de l'OMC).
Toutefois, les négociations n'ont commencé concrètement qu'à partir de juillet 1996. La première réunion du groupe de travail a eu lieu en avril 1998.
En janvier 2008, le groupe du travail a examiné le projet de rapport révisé sur le commerce extérieur de l'Algérie et sur les réformes engagées par les pouvoirs publics pour rendre le cadre juridique et institutionnel conforme aux règles de l'OMC.
L'Algérie a ainsi, adopté de nouvelles lois en matières d'obstacles techniques au commerce, de mesures sanitaires et phytosanitaires, de propriété intellectuelle, de pratiques anti-dumping, de sauvegarde et de mesures compensatoires, de politique des prix, d'évaluation en douane, d'importation de produits pharmaceutiques et de boissons alcoolisées et d'exportation de viandes bovine et ovine et de palmiers. Pas moins de 40 textes ont été révisés.
Cependant, l'Algérie butte, depuis, sur plusieurs obstacles dans ce processus notamment dans le secteur de l'Energie, des Finances, de l'Investissement ou encore de la Culture.
Lors de la Conférence de l'OMC tenue début décembre 2013 à Bali, l'Algérie avait appelé à "une plus grande diligence" dans le traitement de son dossier d'accession à l'OMC.
L'Algérie avait considéré que le processus d'accession "était long et trop exigeant", car "aucune limite n'est définie pour ce qui est des modalités d'accession, ce qui ne garantit pas un équilibre des droits et obligations". Le processus exige d'importants engagements des candidats, allant au-delà de leur niveau de développement et des règles de l'OMC.
"Il impose même aux pays en développement candidats des concessions plus importantes que celles auxquelles ont souscrit les Etats membres eux-mêmes y compris les pays les plus développés", avait estimé l'Algérie.
Des exigences toujours plus rigoureuses sont imposées aux candidats de telle sorte que chaque accession qui suit est plus astreignante que celle qui la précède.
La longue marche de l'Algérie pour son adhésion à l'OMC avait été expliquée, en outre, par le directeur du commerce extérieur au ministère du Commerce, Chérif Zaâf, par la volonté du gouvernement algérien de mener, d'abord, des réformes internes, de réussir la mise à niveau de certains secteurs susceptibles d'être menacés par la concurrence et d'arriver à une diversification de son économie.
"Un aide mémoire du gouvernement algérien a été envoyé aux membres de l'OMC pour revendiquer des périodes de transition afin de permettre à nos entreprises de se préparer à l'ouverture", avait-il fait savoir. Selon M. Zaâf, des études sur les filières sensibles à protéger ont été déjà faites dès 2002.
APS

L’ANBT attribue les marchés de réalisation d'études d'expertise pour le confortement de plusieurs barrages

L’ANBT attribue les marchés de réalisation d'études d'expertise pour le confortement de plusieurs barrages

L'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) a annoncé jeudi l'attribution provisoire de marchés portant réalisation d'études d'expertise pour le confortement de trois barrages à trois bureaux d'études étrangers.
Trois marchés portant étude d'expertise pour le confortement des barrages de Erraguene (Jijel), Medjez B'gar (Guelma) et Ighil Emda (Bejaia) ont été attribués aux bureaux d'études Eurostudio (Espagne), ISL Ingénierie (France) et Coba (Portugal), a indiqué l'Anbt par voie de presse.
Le premier marché a été attribué pour un montant de 78,6 millions de DA, le second pour 69,6 millions de DA alors que le dernier a été attribué pour 66,8 millions de DA , pour des délais d'exécution de 7, 15 et 14 mois, a souligné encore la même source.
Deux autres avis d'attribution de marchés ont été publiés par l'Anbt le premier portant sur l'étude de faisabilité du barrage de Ain Babouche (Tébessa) et le second sur l'étude d'avant projets détaillé du barrage de Sidi Naceur (Al Bayadh).
Ces marchés ont été attribués respectivement à un groupement algéro-suisse Stucky Enhyd/Stucky pour un montant de 88,19 millions de DA et Energoprojekt (Serbie) pour 119,66 millions de DA, pour des délais d'exécution de 14 et 15 mois.
Par ailleurs, un autre appel d'offres a été lancé par l'Anbt pour la réalisation des travaux de confortement du barrage K'Sob situé dans la wilaya de M'Sila.
Les travaux consistent en la stabilisation de la fondation de la chambre de commande, protection de la berge amont droite, protection et confortement de la station d'irrigation et protection de la berge gauche en aval, réaménagement de la piste d'accès et réalisation des accès au barrage.
 APS

Pharmaceutique: une convention entre Saïdal et Jalfar pour la gestion d'une usine en Algérie

Pharmaceutique: une convention entre Saïdal et Jalfar pour la gestion d'une usine en Algérie

Un pacte d'actionnaires entre le Groupe Saïdal et la compagnie émiratie "Jalfar" spécialisée dans l'industrie pharmaceutique a été signé, jeudi à Alger, pour la gestion d'une usine de production pharmaceutique en Algérie.
La convention a été signée lors de la réunion de la 12ème commission mixte algéro-emiratie présidée par les ministres des AE des deux pays, Ramtane Lamamra et Cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane. Six autres conventions liées à l'enseignement, à la jeunesse et à l'information ont été également signées lors de cette réunion.
La convention a été signée du côte algérien par le Directeur général du Groupe Saïdal, Derkaoui Boumediène et du côte émirati par le Directeur exécutif commercial de la compagnie émiratie, Saoud Al Naïmi.
Lors des travaux de cette commission, il a été convenu de la tenue, aux Emirats Arabes Unis (EAU), de la première réunion du Conseil des hommes d'Affaires algériens et emiratis et de la redynamisation du mémorandum de coopération sur la gestion et le contrôle des opérations boursières.
Les deux parties ont convenu de la tenue à Abou Dhabi de la deuxième réunion de la Commission mixte algéro-émiratie installée en 2012 pour le suivi des dossiers d'investissements en partenariat et l'évaluation des projets d'investissements entre les deux pays.
Il a également été décidé de la tenue de la réunion de la commission douanière algéro-émiratie à Abou Dhabi et de l'installation d'une commission mixte chargée de suivre la mise en oeuvre de la convention de coopération touristique bilatérale.
Lors de la réunion, les participants ont souligné la nécessité de hisser le niveau des investissements entre les deux pays.
Dans ce contexte, le ministre algérien des Affaires étrangères a réitéré la volonté de l'Algérie d'élargir et de promouvoir la coopération avec les Emirats Arabes Unis, notamment à travers l'appui aux investissements, au partenariat, et à l'action commune.
L'Algérie et les Emirats Arabes Unis ont réalisé des acquis "considérables" dans les différents domaines, à l'instar de l'énergie, des services, des finances, de l'industrie et du tourisme, a rappelé le ministre, soulignant qu'ils recèlent des potentialités matérielles, techniques et humaines, pouvant leur assurer une meilleure exploitation des opportunités d'investissement offertes, à la faveur de lois favorables et incitatives qui donnent des garanties à l'investisseur et prennent en charge ses principales préoccupations.
Il a appelé à intensifier les contacts entre les institutions en charge des investissements dans les deux pays, pour encourager la circulation des investisseurs, aplanir les difficultés qui entravent l'investissement et instaurer un climat de confiance chez l'investisseur.
Le ministre émirati des Affaires étrangères a pour sa part affirmé que les opportunités de coopération et de partenariat entre l'Algérie et les Emirats Arabes Unis étaient "importantes" dans plusieurs domaines, soulignant qu'il était possible de les développer notamment en matière d'échanges commerciaux qui restent "très faibles", car ne dépassant pas les 0,5 milliard de dollars, selon les chiffres avancés.
Par ailleurs, Cheikh Abdallah Ben Zaid Al Nahyane a proposé d'augmenter le nombre des vols directs entre l'Algérie et les Emirats Arabes Unis, pour encourager les échanges commerciaux.
Les opportunités d'investissement en Algérie sont "importantes", ainsi que ceux de la coopération qui sont nombreuses dans les différents domaines, a-t-il estimé, citant certaines sociétés émiraties qui ont réussi en Algérie notamment dans les domaines de l'énergie et du transport maritime.
La 13ème session de la commission mixte algéro-emiratie se tiendra l'année prochaine à Abou Dhabi.

APS

mercredi 7 mai 2014

Reprise d’Ascométal en France : Cevital lorgne la sidérurgie européenne

 
 Après Oxxo et FagorBrandt, Cevital désire avoir le sidérurgiste Ascométal dans son escarcelle .

Le groupe algérien Cevital veut une nouvelle fois s’aligner parmi les repreneurs potentiels d’une unité industrielle en France, en l’occurrence Ascométal, sidérurgiste spécialisé dans les aciers spéciaux.
Le groupe privé algérien Cevital continue de nourrir de grandes ambitions à l’international. Saisissant l’opportunité de la crise en Europe et mettant à profit les avantages financiers qu’il vient d’acquérir via la cession de ses parts dans Djezzy à Vimpelcom, le patron du groupe, Issad Rebrab, veut une nouvelle fois s’aligner parmi les repreneurs potentiels d’une troisième unité industrielle en France. Après le leader européen de portes en PVC, Oxxo, et la non moins incontournable entreprise d’électroménager FagorBrandt, Cevital lorgne un autre fleuron. Cette fois dans la sidérurgie. C’est ainsi que le groupe algérien s’est invité à la dernière minute aux négociations pour la reprise d’Ascométal, sidérurgiste spécialisé dans les aciers spéciaux. Le quotidien régional Le Républicain lorrain révèle ainsi que l’industriel algérien a été auditionné hier à Paris par le syndicat d’Ascométal.
S’il est vrai que l’homme d’affaires algérien dispose d’un capital sympathie en France, souvent présenté comme le sauveteur de FagorBrandt, l’offre de Cevital s’invite parmi de nombreux poids lourds en lice pour la reprise des six unités du sidérurgiste. Ainsi, l’entreprise mise en liquidation judiciaire au mois de mars dernier a déjà suscité l’intérêt de deux fonds d’investissements.
Il s’agit en premier lieu d’Apollo, l’ancien actionnaire d’Ascométal, qui a mandaté Anne Lauvergeon, ex-présidente d’Areva, pour piloter l’opération. Le Fonds d’investissement américain Anchorage est également intéressé par cette reprise et semble bénéficier de l’appui des créanciers du sidérurgiste français, à savoir Bank of America et Morgan Stanley.
Cependant, dans l’Hexagone, tout porte à croire que l’on souhaite privilégier une reprise par un industriel des unités Ascométal. Les repreneurs industriels, Cevital et le Brésilien Gerdau, sont de leur côté plus intéressés par des sites tel celui de Fos-sur-Mer (Marseille). Les Brésiliens auraient d’ailleurs visité le site en question.
Par ailleurs, un groupe d’industriels et d’investisseurs français conduit par l’ex-directeur d’Airbus a annoncé lundi son intention de déposer une offre d’ici vendredi minuit, dernier délai pour les dépôts. Le tribunal de Nanterre devra se prononcer mercredi prochain. Il faut noter enfin qu’Ascométal peut représenter pour un industriel une acquisition stratégique. C’est un leader européen dans la production d’aciers longs spéciaux destinés aux marchés Automobile, Roulement, Ressort, Pétrole/Gaz et Mécanique. L’entreprise compte trois unités sidérurgiques (Fos-sur-Mer, Hagondange en Moselle et Dunkerque), trois unités de parachèvement et un centre de R&D. Ascométal a réalisé un chiffre d’affaires de 969 millions d’euros en 2011. Cependant, en raison de la crise, la production d’acier d’Ascometal s’est effondrée de 40% entre 2011 et 2013.
 EL WATAN

L'Algérie et l'Espagne ont un rôle à jouer dans la construction d'un partenariat euroméditérranéen

L'Algérie et l'Espagne ont un rôle à jouer dans la construction d'un partenariat euroméditérranéen (diplomate)

L'Algérie et l'Espagne ont un rôle à jouer dans la construction d'un partenariat euroméditérranéen, a indiqué mardi à Alger l'ambassadeur d'Algérie dans ce pays, Mohamed Haneche.
Développant la thématique des "relations algéro-espagnoles dans un contexte euroméditérranéen", l'ambassadeur d'Algérie dans la péninsule ibérique, a estimé dans une conférence diplomatique au siège du ministère des Affaires étrangères que "l'Algérie et l'Espagne ont un rôle à jouer dans le partenariat euro-méditérranéen d'autant qu'ils disposent d'un fonds de partenariat et de plusieurs accords".
Mohamed Haneche, qui était également secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en 1993, a expliqué que cela "permet d'envisager aussi à l'avenir un partenariat dans les deux directions, bilatérale et multilatérale".
La conférence a traité d'abord des différentes facettes historiques des relations algéro-espagnoles, avant de les situer dans un cadre euro-méditéranéen.
Dans ce sens, l'ambassadeur a souligné que l'Espagne est "le seul pays européen où la coopération méditerranéenne est inscrite au programme du gouvernement".
Les relations entre les deux pays ont toujours étaient frappées du sceaudu "partenariat" et de "l'amitié", a précisé l'ambassadeur, sans pour autant s'ériger en "relations étroites" ou en "relations privilégiées", et ce jusqu'aux années 90 à la faveur du confortement démocratique qu'a connu 'Espagne et son ouverture vers d'autres pays notamment ceux du Maghreb.
Les deux parties, a-t-il encore relevé, ont éprouvé des difficultés à trouver des ancrages économiques et politiques pour un véritable partenariat,continuant à chercher la vitesse de croisière à imprégner aux relations bilatérales.
"La visite d'Etat effectuée par le Président Bouteflika en octobre 2002 en Espagne, a constitué le point de départ d'un véritable partenariat", a noté le conférencier, rappelant que des accords de coopération avaient été signés, découlant d'une approche commune entre les deux pays.
Il a cité, entre autres, le traité d'amitié et de bon voisinage ainsi que les accords liés respectivement à l'entraide judiciaire, la coopération consulaire, le transport des personnes et des marchandises.
M. Haneche veut pour preuve du développement de cette coopération "le volume des échanges commerciaux enregistrés par l'Espagne en 2013 estimés à 15 milliards de dollars l'érigeant, pour la première fois de son histoire, en premier partenaire commercial de l'Algérie", a-t-il dit.
A cela, l'ancien secrétaire général du ministère des Affaire étrangères a ajouté que les entreprises espagnoles sont présentes en Algérie en nombre, observant qu'il existe encore un potentiel intéressant de secteurs à explorer par la partie espagnole notamment l'agro-industriel et le tourisme dont "l'Espagne recèle d'une expertise unique dans le monde".
La conférence animée par Mohamed Haneche constitue la première d'une série qui entre dans le cadre du programme de diplomatie publique qui permettra entre autres la consolidation de la relation entre la diplomatie et la société civile et la création d'une interactivité ainsi que de faire découvrir l'Algérie aux représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.
Il s'agit, selon le chargé de ce programme, Antar Daoud, de tout un programme qui sera déroulé dans les jours qui viennent et qui comprend des conférences animées par des ambassadeurs d'Algérie, des membres du gouvernement qui seront conviés à intervenir sur des thèmes précis ainsi que des déplacements organisés en direction des ambassadeurs étrangers.
"Outre le fait d'apprécier l'art culinaire de l'Algérie, ils permettront de découvrir les belles régions du pays", a-t-il expliqué.
 APS

Appel à la restructuration du système financier et bancaire en vue d'accélérer le rythme de croissance économique

Appel à la restructuration du système financier et bancaire en vue d'accélérer le rythme de croissance économique

La nécessité d'introduire des reformes "profondes" dans le système financier et bancaire, en vue d'accélérer le rythme de la croissance économique a été soulignée mardi à Alger par les participants au colloque international sur "le système financier et la croissance économique: le développement du système bancaire".
Lors de cette rencontre, organisée par l'Ecole supérieure de commerce (ESC), les intervenants ont affirmé que la croissance économique en Algérie connaissait un certain ralentissement par rapport aux réformes engagées dans le domaine bancaire, allant ainsi à l'encontre des prévisions des gouvernements et des experts dans le domaine financier.
A cet effet, Latreche Tahar, enseignant à l'ESC a indiqué que la croissance économique connaissait un certain ralentissement par rapport au niveau de l'activité économique et à la diversité de l'économie nationale, en dépit des réformes engagées dans le domaine financier et bancaire.
Il est nécessaire d'approfondir ces réformes en introduisant de nouvelles réformes structurelles visant à relancer l'offre, à résoudre les problèmes entravant la croissance économique et à lutter contre le chômage en Algérie jusqu'en 2030, a-t-il estimé.
"Les précédentes réformes n'étaient pas globales ou conçues pour aboutir à des résultats positifs au niveau sectoriel, voilà pourquoi il faut exploiter toutes les ressources financières allouées à la réalisation d'une croissance économique proche de son niveau d'équilibre à court terme", a-t-il précisé.
Ces réformes doivent toucher les entreprises et les agents économiques, dans le cadre de la diversification de l'économie pour hisser le niveau de la croissance à long terme notamment à travers la relance du marché du travail, a-t-il dit.
Parmi les solutions proposées, M. Latreche souligne la nécessité d'une politique de l'emploi fondée sur des normes économiques strictes et non sur des normes sociales.
"Le financement excessif des projets et l'investissement ne suffisent pas pour la réalisation de la croissance", a-t-il estimé, car le taux des crédits bancaires alloués à l'activité économique est très élevé en Algérie, soit 15% par an contre 2,5% pour le taux de la croissance économique hors hydrocarbures.
Ould Sidi Mohamed Mustapha, docteur en économie et finance à l'université de Nouakchott (Mauritanie) a pour sa part évoqué "la faiblesse" du système financier dans les pays arabes et sa contribution insuffisante à la croissance économique qui n'a pas atteint le niveau escompté".
Le système bancaire actuel se caractérise par l'octroi de crédits très élevés et une mauvaise orientation des ressources vers les projets d'investissement, influant négativement sur la croissance de ces pays, a-t-il dit.

APS