Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 24 mars 2014

Paul van Son. PDG de l’initiative industrielle Desertec (Dii). : «Il faut saisir cette chance»


Dans cet entretien, Paul van Son, PDG de l’initiative industrielle Desertec (Dii), affirme que «les énergies renouvelables engendreront une croissance inclusive en Algérie», avec à la clé «la création d’emplois, la formation de la main-d’œuvre, l’ouverture de centres de production, et des transferts technologiques».
-Le groupe Sonelgaz et l’initiative industrielle Desertec (Dii) ont signé, il y a deux ans, un accord de coopération. Desertec propose d’accompagner le plan algérien de développement des énergies renouvelables. Que gagnera concrètement l’Algérie de Desertec notamment en matière d’emplois durables ?
Au-delà de la production d’électricité, le programme algérien de développement des énergies renouvelables vise à doter l’Algérie d’un tissu industriel compétitif. L’éclosion de nouvelles entreprises et la consolidation du savoir-faire algérien permettra d’augmenter progressivement le taux d’intégration industrielle locale, et donc le nombre d’emplois créés pour les Algériens. D’après l’étude menée par Sonelgaz et Dii, les perspectives d’emplois liées au développement des énergies renouvelables sont particulièrement prometteuses dans le cas de l’Algérie. Deux facteurs favorisent cet impact positif.
D’une part, le pays dispose déjà d’une base industrielle qui lui permettra de fabriquer dès le départ une part importante des composants sur place, les exigences de création de valeur au niveau local étant de toute manière garanties par la loi en Algérie. D’autre part, les technologies solaires concentrées, photovoltaïques et éoliennes mobilisent énormément de main-d’œuvre, que ce soit dans la fabrication des composants, dans la construction des centrales ou dans leur fonctionnement et leur maintenance. Les besoins de compétences dans le secteur des énergies renouvelables sont bien réels. L’Algérie a d’ailleurs déjà commencé à former de jeunes Algériens afin qu’ils acquièrent un métier dans cette filière en pleine expansion.
-Depuis deux ans, qu’est-ce qui a été réalisé de concret ? Quelles sont les obstacles qui se dressent devant le partenariat Sonelgaz-Dii ?  
Concrètement, Sonelgaz et Dii ont finalisé l’année dernière une étude de faisabilité sur le développement des énergies renouvelables en Algérie. En plus de l’impact socio-économique, nos équipes respectives ont déterminé l’importance des gisements en énergies solaires et éoliennes, et ont identifié des sites potentiels pour la construction des centrales. Nous avons évalué les différentes technologies et avons examiné la capacité du réseau électrique à accueillir le surplus d’électricité.
Les coûts de production d’électricité entre énergies renouvelables et combustibles fossiles sur les marchés algérien, italien et espagnol ont été comparés. Nous nous sommes également penchés sur les cadres réglementaires et types de financements dans le but d’attirer plus d’investisseurs. Notre étude propose en outre un modèle économique rentable pour un projet d’exportation d’électricité à long terme de l’Algérie vers l’Italie d’un volume de 1000 MW sous des conditions particulièrement favorables. Ce travail, bien qu’indispensable, ne bénéficie pas toujours d’une visibilité à la hauteur des efforts fournis. Or, les premières réalisations dans le renouvelable en Algérie découlent directement de ces analyses. Sonelgaz a commencé avec une première tranche de 400 MW de projets photovoltaïques dont une grande partie des sites correspondent à ceux identifiés dans l’étude. De nombreux projets suivront.
-Une étude intitulée «Desert Power 2050» produite par Dii, avance que «les pays de la région MENA réaliseraient 63 milliards d’euros en exportant jusqu’à 20% des besoins en électricité de l’Europe.» Mais l’Europe ne veut pas importer de l’électricité. Et quand bien même l’Europe voudra en importer, l’interconnexion du système électrique reste à réaliser avec des investissements colossaux. Est-il intéressant économiquement pour l’Algérie de se suffire de produire de l’énergie renouvelable exclusivement pour sa consommation domestique ?  
Nos analyses montrent que l’électricité d’origine photovoltaïque et éolienne produite et vendue sur place serait dès aujourd’hui moins coûteuse que celle générée par les centrales à gaz algériennes, ce au prix international du gaz naturel. Il est possible d’obtenir un coût moyen actualisé du kWh (LCOE) pour l’éolien se situant entre 6,5 ct€/kWh et 8,5 ct€/kWh et pour le photovoltaïque un LCOE de l’ordre de 8,5 10,5 ct€/kWh. En ce qui concerne le solaire concentré, ses coûts de production qui sont aujourd’hui encore «hors marché» seront amenés à diminuer dans les années à venir pour devenir complètement compétitifs à terme. L’Algérie a intérêt à développer ses capacités de production d’énergies renouvelables dans tous les cas.
En fait, pourquoi mettre en opposition consommation domestique et exportation ? Tout d’abord, les ressources renouvelables algériennes sont abondantes, donc les exporter ne signifie en aucun cas moins d’énergie pour les Algériens. Ensuite, avoir accès à un marché plus important comme l’Europe justifiera d’autant plus l’accroissement des capacités industrielles locales, soit autant d’opérateurs algériens compétents pouvant s’engager sur le marché local. La surproduction électrique espagnole et italienne empêchant des importations du côté européen ne durera pas éternellement.
A long terme, une interconnexion entre l’Algérie et l’Europe sera rentable comme le montre «Desert Power 2050». Le scénario de cette étude prévoit que les coûts de l’électricité de la région MENA soient bien plus bas qu’en Europe et que la demande de cette dernière augmentera fortement dans les prochaines décennies. Ce n’est pas une utopie, mais un scénario bien réaliste. Il faut que l’Algérie saisisse cette chance, sans quoi d’autres pays prendront sa place sur ce marché prometteur.
-Actuellement, la consommation de l’électricité est subventionnée en Algérie. Le gouvernement compte aussi consacrer davantage de subventions pour l’électricité verte. Tout cela grâce à la manne financière issue de la rentre pétrolière. Un tel système est-il viable à long terme ?    
Ce que nous demandons aujourd’hui, ce sont des conditions de concurrence équitables entre énergies renouvelables et combustibles fossiles.Certes, les énergies renouvelables nécessitent généralement des investissements importants, mais il faut les mettre en relation avec les 400 milliards d’euros de subventions aux énergies fossiles qui sont dépensées chaque année dans le monde d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les énergies renouvelables engendreront en fait une croissance plus inclusive : création d’emplois, formation de la main-d’œuvre, ouverture de centres de production, transferts technologiques et de connaissance. C’est un formidable outil de développement local.
-Le projet Desertec promet de «favoriser le développement d’industries locales et un transfert de connaissances au profit des Algériens». Quelle en est la garantie ?  
Nous avons effectué avec Sonelgaz une cartographie des entreprises algériennes, identifiant des opérateurs dans différents secteurs pouvant être associés au programme algérien. L’Algérie compte aussi de nombreux projets de R&D et travaille au développement des filières de formation spécialisées. L’objectif que nous poursuivons, c’est que les pays MENA s’approprient les technologies éoliennes, photovoltaïques et solaires concentrées. Nous nous sommes formellement engagés auprès de Sonelgaz à encourager nos partenaires à faire du transfert de savoir-faire un élément essentiel des services proposées par les entreprises étrangères lorsqu’elles soumissionnent à un appel d’offres en Algérie. Desertec, ce n’est pas un projet européen pour les Européens, mais une initiative dont bénéficieront avant tout les pays MENA.

EL WATAN

Projet Desertec : Quelles opportunités pour l’Algérie ?

L’Algérie doit-elle entamer une transition énergétique vers les énergies renouvelables ? Que gagnera l’Algérie de l’offre de services proposée par l’initiative industrielle Desertec (Dii) ? Est-il intéressant pour l’Algérie de lancer un plan pour faire passer la part des énergies renouvelables de moins 1% actuellement à 40% de l’offre d’électricité en 2030 ?
Sonelgaz avait-elle raison de parapher, fin 2011, un accord de coopération avec le consortium Dii visant à accompagner par son expertise «la fabrication, l’installation et l’exploitation des énergies renouvelables» ?
Le mégaprojet Desertec consiste en la production des énergies renouvelables dans les déserts. Le consortium Dii, qui regroupe 54 actionnaires et partenaires (des opérateurs européens de l’énergie et de la finance) issus de 15 pays se propose d’être facilitateur et accompagnateur des projets portant sur les technologies éoliennes, photovoltaïques et solaires thermiques (CSP). Sonelgaz est le développeur des projets et Dii «apporte son expertise en développant un dossier commercial viable pour ces projets».
Des projets inscrits dans le fameux plan (11 fois plus ambitieux que son homologue marocain) qui mise sur l’exportation de 10 gigawatts (soit l’équivalent du quart de la consommation domestique actuelle) sur un total de production de 22 gigawatts d’électricité verte en 2030. L’électricité verte produite devra bénéficier à court terme à l’Algérie qui en a besoin, Dii devra apporter son savoir-faire en matière de formation sur les énergies renouvelables pour concrétiser le transfert de compétences.
Le projet Desertec promet en effet de «favoriser le développement d’industries locales, la création d’emplois, un transfert de connaissances et impulser la croissance économique». Mais, pour cela, rien n’est cédé gratuitement. La garantie d’un transfert de technologie est à transcrire dans les appels d’offres. Il faudra aussi attirer les investissements dans la fabrication des composants.
Dans un premier temps, Dii et ses partenaires en Afrique du Nord travaillent sur trois projets pilotes de production d’électricité renouvelable en Afrique du Nord. Le premier est le fruit d’un partenariat avec Sonelgaz pour produire 1 GW dont 90% seront destinés à l’exportation et 10% à la consommation domestique. Le consortium transnational a aussi paraphé des accords avec deux partenaires au Maroc et en Tunisie pour produire respectivement 500 MW et 1 GW. Une fois ces projets opérationnels, Dii table sur la mise en place d’un système électrique intégré dans la zone EUMENA.
Une intégration qui nécessite une coûteuse interconnexion pour pouvoir déployer un bouquet énergétique se composant de 9% de gaz naturel et de 91% d’énergies renouvelables (dont l’éolien, le solaire, le solaire thermique à concentration (CSP). L’Algérie se lance ainsi dans la transition énergétique orientée vers le développement durable. Un bon exemple a été donné par la Norvège. Malgré ses réserves d’hydrocarbures, ce pays est le bon élève en termes de transition énergétique : 60% de l’énergie consommée provient du renouvelable. Avec ses 1200 centrales vertes, elle se hisse au premier rang européen et au 6e mondial en matière d’énergies écologiques.

EL WATAN

1,5 milliard de dollars d’investissements en 2013 : L’Algérie, le nouvel eldorado pour les entreprises turques

 
 La Turquie exporte vers l’Algérie de multiples produits, surclassant dans divers secteurs les Chinois.

C’est désormais vers l’Algérie que les investisseurs turcs tournent leurs regards. Pas moins de 110 entreprises de différents secteurs sont présentes. On citera, entre autres, le holding Hayat Kimya avec ses marques bien connues des consommateurs algériens : Test, Molfix, Molped, Papia et Bingo.
Encore un holding, Emin Auto, qui a des lignes de montage en Algérie ; il y a aussi Coccinelle qui intervient dans le secteur du mobilier. Les producteurs de chocolats et biscuits sont également présents en force, à l’instar du groupe Ulker, avec sa célèbre marque Alpella. Sans oublier le complexe sidérurgique d’Oran, dont l’investissement a été évalué à plus de 700 millions de dollars.
D’après l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), le montant global des investissements en provenance de l’ancien empire ottoman en Algérie s’élève à 1,5 milliard de dollars.
Cependant, ces statistiques flatteuses ne doivent pas faire illusion car ce chiffre est loin du potentiel que recèle le marché algérien. Les opportunités sont immenses, selon un responsable au bureau du conseiller commercial de l’ambassade de Turquie à Alger. «Il s’agit d’un marché vierge, il y a une faible concurrence dans la plupart des secteurs, le premier arrivé est le premier servi. La population est jeune et bilingue, sachant qu’en Turquie au plus 5% de la population maîtrise une langue étrangère.
En plus, la main-d’œuvre est moins chère qu’en Turquie, le montant du SMIC en Turquie est de 400 dollars, nettement plus que le double du SMIC algérien», déclare notre interlocuteur. Les entreprises turques ont donc tout intérêt à s’installer en Algérie, surtout qu’il est facile pour elles de s’adapter aux cultures commerciales et sociales. «L’Algérie aussi a tout intérêt à ce que les Turcs s’y installent. Il s’agit d’un partenariat gagant-gagnant», poursuit notre interlocuteur, en ajoutant : «L’Algérie est un pays où le taux de chômage est élevé et nul n’ignore aujourd’hui que la plupart des produits disponibles sur le marché sont importés et que l’économie demeure très fortement dépendante de la rente des hydrocarbures.
Etant donné que les prix ne sont pas stables et qu’ils peuvent chuter, cela pourrait paralyser le pays au point de ne pas pouvoir financer ses importations. Les pouvoirs publics ont donc tout intérêt à dynamiser l’industrie hors hydrocarbures, un secteur dans lequel le savoir-faire et la compétitivité de la Turquie sont indéniables.» La question qui se pose est la suivante : ce savoir-faire est-il transmis, y a-t-il un transfert technologique de la Turquie vers l’Algérie ? La réponse est oui, selon notre interlocuteur du bureau du conseiller commercial de l’ambassade de turquie en Algérie.
D’après lui, au niveau de ce bureau, les demandes de conseils pour pénétrer le marché algérien ne cessent de se multiplier et la plupart des commerçants et importateurs finissent par s’installer ici en Algérie avec leurs unités de production et leurs ingénieurs qui sont constamment en contact avec les ingénieurs algériens. C’est ainsi que s’opèrent le transfeert de savoir-faire et transfert technologique. Qu’en est-il du climat des affaires en Algérie ? Est-il favorable à l’implantation de ces entreprises ?
3e partenaire économique
Bien que le gouvernement ait pris des initiatives pour encourager l’investissement, il y a des freins à l’implantation des investisseurs. Parmi ces derniers, la complexité qui caractérise l’application des lois, c’est ce qui fait que la même loi peut être interprétée différemment par deux institutions, estime notre interlocuteur. Pour lui, les lenteurs administratives coûtent également cher aux entreprises.
Si les procédures de dédouanement en Turquie durent trois jours, en Algérie il faut compter 10 jours de plus.
Sans oublier la règle dite du 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie. D’ailleurs, depuis 2009, le nombre des Investissements directs étrangers (IDE) est resté stable. Toutefois, un partenaire algérien ne doit pas être perçu comme un obstacle mais plutôt comme une opportunité.
«En effet, un bon choix de partenaire peut permettre à l’entreprise étrangère de mieux communiquer avec les institutions locales, surtout avec la bureaucratie qui règne dans le pays. Certaines entreprises sont frileuses par rapport à cette prise de risque que constitue le choix du partenaire. Il est clair que partager son savoir-faire et sa technologie avec un partenaire étranger constitue un grand risque pour une entreprise», estime-t-il.
D’où, dit-il, «l’intérêt des délégations commerciales que nous organisons et auxquelles nous invitons différents investisseurs turcs dans plusieurs secteurs (producteurs et exportateurs)». «Par ailleurs, nous sommes conscients que le choix du partenaire est une décision importante pour un investisseur. D’ailleurs, le groupe Ulker s’est installé en Algérie dans une petite ville entre Alger et Oran, mais une mésentente avec le partenaire local l’a poussé à partir», regrette notre interlocuteur, en ajoutant : «Il s’agit bien d’un obstacle, mais c’est la loi du pays, il faut la respecter ; après tout, chaque pays a ses propres lois et là où il y a un risque il y a une opportunité. Il faut savoir aussi que la présence et le dynamisme de la Turquie en Algérie obéissent à une certaine logique. Ce n’est pas pour rien que l’Algérie est le 3e partenaire économique de la Turquie, après l’Afrique du sud et l’Egypte.En effet, L’Algérie a signé des accords de libre échange avec les pays de l’Union européenne, les pays arabes et maghrébins. Donc, si une entreprise turque investit en Algérie, elle aura la possibilité d’exporter ses produits vers les autres pays, à l’instar des pays africains (Sénégal, Mali, Niger). Ainsi, pour les entreprises turques, l’Algérie ne constitue pas uniquement un marché mais plutôt une porte à travers laquelle elles peuvent arriver aux pays européens et africains.»Et la Turquie, que représente-t-elle pour les entreprises algériennes ? Autrement dit, Algérie-Turquie : est-ce un partenariat équitable ?
Un volume d’échanges de 5 milliards de dollars en 2013
Selon le bureau du conseiller commercial de l’ambassade de Turquie à Alger, les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté ces dernières années (voir tableau), jusqu’à atteindre 5 milliards de dollars en 2013.
On observe donc une tendance à la hausse depuis 2004, à part une légère baisse en 2009 qui se justifie par la crise économique mondiale. Ce volume des échanges comprend aussi les exportations algériennes vers la Turquie, en l’occurrence des matières premières, des produits de textile mais surtout le gaz naturel liquéfié (4 milliards de mètres cubes par an). La Turquie, quant à elle, exporte des produits issus de plusieurs secteurs, «pratiquement tous», nous dit notre interlocuteur qui regrette le fait que le montant des exportations de son pays vers l’Algérie a chuté au cours des 3 derniers mois de l’année dernière. Il explique cela par les derniers événements en Turquie, mais aussi par le climat politique actuel en Algérie. Selon la même source, même si la part du commerce entre les deux pays s’amplifie, celle-ci reste marginale.
À quand la signature d’un accord de libre échange ?
Il est possible d’augmenter les investissements turcs en Algérie et les élargir à d’autres secteurs. Toutefois, l’amélioration des relations économiques doit impérativement passer par l’amélioration des relations politiques. Notre interlocuteur recommande d’augmenter le nombre de délégations de Premiers ministres et visites officielles de Présidents. Ce type de visites oriente, selon lui, les hommes d’affaires, les commerçants et investisseurs vers l’Algérie. La bonne entente entre les deux pays les encouragera à investir. Il faudra aussi faciliter la circulation des hommes entre les deux pays en supprimant les visas.
D’ailleurs, la Turquie a soumis une demande dans ce sens à l’Algérie. Faciliter la circulation des hommes facilitera celle des capitaux. Notre interlocuteur recommande également aux autorités des deux pays de mettre en place une institution à travers laquelle pourront communiquer les hommes d’affaires des deux milieux, en plus des foires et délégations d’hommes d’affaires. Et ce, afin de créer des opportunités de partenariat. Pour finir, notre interlocuteur regrette l’absence d’un accord de libre échange entre les deux pays et reste optimiste par rapport au développement des relations commerciales. Selon ses propos, l’Algérie reste une bonne destination à choisir pour investir étant donné les crises qui ont touché beaucoup de pays européens et arabes.

EL WATAN

Douanes/Banques: lancement d'un nouveau système d'échange d'informations

Douanes/Banques: lancement d'un nouveau système d'échange d'informations

Un nouveau système d'échange d'informations entre les banques et les douanes permettant plus de flexibilité et de transparence dans la gestion des opérations de commerce international a été lancé officiellement dimanche.
La direction générale des Douanes et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (Abef) ont signé un protocole d'accord qui permet aux banques d'accéder au système d'information du Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Ont paraphé ce protocole d'accord, le directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala et le délégué général de l'Abef, Abderrezak Trabelsi en présence du ministre des Finances, Karim Djoudi, et le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Les banques commerciales algériennes peuvent ainsi suivre et contrôler automatiquement les opérations de commerce international notamment relatif à l'importation à travers la consultation de la base de données des douanes (Sigad).
Cette démarche facilitera davantage la gestion des transactions bancaires et les opérations commerciales pour les différents intervenants et de mieux les contrôler.
L'objectif principal de ce dispositif et de corriger les insuffisances en matière de suivi et contrôle des opérations de commerce international, a affirmé M. Djoudi. "Cet accord consacre un mouvement de modernisation permettant plus de rapidité, de sécurité et de transparence grâce à ce nouveau système d'échange automatique et instantané d'informations", a-t-il souligné.
Pour M. Bouderbala, ce nouveau système est "un grand pas dans le renforcement de la coopération entre les banques et les douanes qui permet une relation directe et sécurisée, et une traçabilité des opérations commerciales".
Il intervient suite aux recommandations de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) qui a souligné la nécessité de renforcer la collaboration entre les différentes institutions en charge du secteur du commerce international, a-t-il expliqué.
Selon le directeur général des douanes, une mauvaise coordination entre les douanes et les agences bancaires durant les années précédentes avait favorisé les fraudes à l'importation.
Ce système a été présenté aux banques dès septembre 2013 et des simulations sont opérées depuis afin de tester son efficacité et sa performance dans la gestion de la relation tripartite banques-douanes-opérateurs économiques.

APS

Près de 320 exposants au Salon international "SIEE Pollutec Algérie 2014" à Oran

Près de 320 exposants au Salon international "SIEE Pollutec Algérie 2014" à Oran

La 10ème édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’Eau (SIEE POLLUTEC Algérie 2014) a été ouverte, lundi, à Oran, en présence du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.
Près de 320 exposants de 20 pays sont présents à ce Salon qui se tient au Centre des conventions "Mohamed Benahmed" pour une durée de quatre jours.
Cette manifestation devenue, selon les organisateurs, un rendez-vous annuel incontournable pour tous les professionnels de l'eau en Algérie, propose cette année une offre diversifiée d'équipements, de technologies et de services concernant l'ensemble du cycle de l'eau.
"Cette édition sera aussi l'occasion de faire le bilan d'une décennie exceptionnelle en termes d'investissements et de travaux dans le pays et des besoins restants à couvrir", a-t-on encore souligné de même source.
Le salon sera marqué par l'organisation de la 10ème conférence sur l'eau, élaborée et animée par les cadres du ministère des Ressources en eau sur les thèmes abordant l'assainissement, la gestion et la protection des ressources, l'amélioration du service public et la réutilisation des eaux épurées.
Le programme prévoit des communications traitant, entre autres, des thèmes variés comme "la ressource humaine, levier de développement du secteur", "le Programme Eau II en appui à la modernisation du secteur de l'eau en Algérie", "l’amélioration des compétences dans le secteur de l'eau", "l'expérience algérienne en matière de gestion déléguée de l'eau", qui seront animées par des experts en la matière.
Cette conférence, qui s'étalera sur trois jours, permettra de prendre connaissance des politiques conduites, des projets en cours, des expertises acquises ainsi que l'expression des besoins en matière de technologies, de formation, de partenariat, de financement et autres. Elle constituera également l'occasion d'échanges et de débats sur les expériences diverses et les modèles de partenariat existants ou à créer, a-t-on ajouté.
La précédente édition, organisée en mai 2013 à Oran, a enregistré la participation de 313 exposants nationaux et étrangers, rappelle-t-on.

APS

20 banques et 9 établissements financiers opérant en Algérie

20 banques et 9 établissements financiers opérant en Algérie

Le système algérien des finances compte au 2 janvier 2014 une liste de 20 banques et 9 établissements financiers agrées activant actuellement en Algérie, selon la liste diffusée par la Banque d'Algérie et publiée au journal officiel no 13.
Les banques agrées en Algérie, sont la Banque extérieure d'Algérie (BEA), la Banque nationale d'Algérie (BNA), le Crédit populaire algérien (CPA), la Banque algérienne de développement rural (BADR), la Banque de développement rural (BDL), la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP), la Banque Al Baraka d'Algérie, la Citybank N.A Algeria (succursale),  Arab Banking Corporation-Algeria, Natixis- Algérie,  Société générale-Algérie, Arab Bank PLC-Algeria (succursale), BNP Paribas Al-Djazaïr,  Trust Bank-Algeria, The Housing Bank For Trade and Finance-Algeria, Gulf Bank Algérie, Fransabank Al-Djazaïr,  Crédit agricole corporate et investissement Bank-Algérie,  HSBC-Algeria (succursale) et Al Salam Bank-Algeria.
Les établissements financiers agrées sont au nombre de 9. Il s'agit de la Société de refinancement hypothécaire (SRH),  Société financière d'investissement, de participation et de placement (Sofinance),  Arab Leasing Corporation (ALC), Maghreb Leasing Algérie (MLA),  Cetelem Algérie,  Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), Société nationale de Leasing (SNL-SPA), Ijar Leasing Algerie-SPA et El Djazair IJAR-SPA.

APS

jeudi 20 mars 2014

Forum d’affaires algéro-portugais : Les Algériens appelés à investir au Portugal

Des opportunités d’investissement et de placement de capitaux algériens au Portugal, avec des avantages fiscaux, ont été au cœur du débat organisé, hier, à Alger.
Louverture du forum économique algéro-portugais, qui s’est tenu hier à Alger, a été assez particulière du fait de la tournure prise par le débat sur les opportunités d’affaires. La rencontre a été bien plus orientée sur les investissements algériens au Portugal que sur ceux attendus en direction de notre pays.
Ce volet a notamment été laissé au soin des opérateurs qui devaient en discuter dans le cadre des rencontres «be to be» organisées en marge du forum.
Dès le début de son discours introductif, le vice-Premier ministre portugais, qui dirige l’importante délégation portugaise en visite en Algérie, a en effet préféré plaider longuement et avec force détails en faveur des conditions favorables désormais offertes par son pays aux potentiels investisseurs étrangers. «Ceux qui choisiront le Portugal bénéficieront d’un traitement favorable», a notamment déclaré Paulo Portas qui souhaite voir les Algériens se positionner en tant qu’investisseurs dans le domaine productif, mais aussi dans l’immobilier.
Le vice-Premier ministre énumérera ainsi une série de mesures incitatives prises par son gouvernement dans le cadre de la réforme des lois sur le travail. Il citera notamment une baisse des impôts dans le cadre de nouvelles facilitations fiscales en faveur des étrangers et un permis de résidence spécifique pour les hommes d’affaires qui placeront des capitaux au Portugal. A ce propos, il soulignera que «tout achat de biens immobiliers pour un montant équivalents ou supérieur à 500 000 euros ouvrira droit à un permis de résidence» en vertu de la nouvelle réglementation portugaise. Le responsable politique portugais a évoqué par ailleurs l’ouverture prochaine d’une ligne directe Alger-Lisbonne desservie par la Compagnie aérienne portugaise en vue de faciliter les déplacements des hommes d’affaires qui pourront probablement aussi compter sur des facilitations d’octroi de visa, selon les déclarations faites hier par Paulo Portas.
Le vice-Premier ministre portugais, qui a présidé aux côtés de Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, la 4e réunion du groupe de travail économique algéro-portugais, a par ailleurs souligné que l’Algérie figure parmi «les sept marchés où les exportations portugaises ont connu la plus forte croissance en 2013». Il est à noter, selon des chiffres donnés hier, que les exportations portugaises ont atteint 529 millions d’euros en 2013, en hausse de 23,7% par rapport à 2012.
La délégation portugaise en visite en Algérie compte, en plus du vice-Premier ministre, le secrétaire d’Etat pour les Affaires étrangères et la Coopération, celui de l’Innovation et de l’Investissement ainsi qu’une quarantaine d’hommes d’affaires et de chefs d’entreprise relevant des secteurs des travaux publics et hydrauliques, bâtiment et construction, agro-industrie, hôtellerie, santé, fabrication et construction métallique et acier, ingénierie ferroviaire, emballage, électroménager et télécommunications.     
 EL WATAN

SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET LES DOUANES : Les "règles d'origine" dans le commerce

Sensibilisation des opérateurs économiques à l'import comme à l'export.
«Les règles d'origine» des produits importés ou exportés, tel a été le thème d'un mini-séminaire organisé conjointement par la Chambre de commerce et d'industrie et la direction de la Douane algérienne.
C'est à un véritable cours sur la réglementation douanière que s'est adonné le talentueux expert en douanes Saci Toufik à l'adresse d'exportateurs et importateurs algériens, opérant dans le cadre de la grande Grande zone arabe de libre échange (Gzale), notamment avec la Jordanie et la Tunisie.
Le conférencier a expliqué et vulgarisé les «règles d'origine» relatives à quatre accords signés avec ces partenaires. Celles-ci se résument entre autres aux «généralités» en ce qui concerne les tarifs et valeurs douanières, au «lieu de fabrication» et le «lien géographique» qui unit la marchandise à un pays dont elle est issue, car, souligne-t-il, «le marché a sa nationalité».
L'expert a regretté quelque part, qu'il «n'y ait pas une harmonisation des règles d'origine dans un cadre réglementaire international». Toutefois un comité technique au niveau de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) veille à l'application des accords pour appliquer cette notion «complexe», car chaque pays définit ses droits comme il l'entend, vu que chacun d'eux a ses propres règles. A savoir qu'une quarantaine de pays adhérents de l'OMC n'ont pas de règles d'origine.
Parmi ces règles sont citées les droits antidumping et droits compensateurs ou des mesures de sauvegarde, des restrictions quantitatives et de contingentements, sans omettre les statistiques du commerce extérieur qui sont en cours d'élaboration.
Les règles d'origine doivent attester que le produit est «extrait du sous-sol, récolté et fabriqué» dans le pays d'origine d'une marchandise. Le taux d'intégration devant atteindre au moins 40% comme valeur ajoutée locale dont la main d'oeuvre, sur la valeur globale par produit fabriqué, en Algérie ou avec le partenaire.
Parlant des douanes, Saci a précisé que le code douanier doit être déposé bientôt à l'APN. Il a par ailleurs souligné que dans l'accord d'association avec l'Union européenne, seule la douane est concernée et non la Caci. Les règles d'origine préférentielles ont été établies dans la convention algéro-jordanienne qui prévoit un taux d'intégration cumulé. Saci, qui a conclu sur la nécessaire «confiance» dans le commerce, a souligné que la volonté politique existe après avoir énuméré les critères qu'il faut pour acquérir «les règles d'origine», à savoir un «produit entièrement obtenu, le critère de transformation suffisante et les règles de cumul». Il a par ailleurs indiqué la différence existant entre la notion de «produit d'origine et celle de la provenance», c'est-à-dire le dernier pays où a séjourné le produit en question. Ce point revêt une certaine importance surtout concernant les produits sanitaires et phytosanitaires. Il a également indiqué que certaines réglementations sont acceptées dans le cadre de la Gzale et de même dans l'accord d'association avec l'UE, laquelle compte 27 pays, plus la Croatie qui a rejoint récemment l'Union. La Gzale comprend pour sa part 19 pays.

L'expression

L'Ordre national des architectes va présenter sa vision sur l'urbanisme en Algérie

préserver le cachet architectural national

L'Ordre national des architectes envisage de présenter des propositions dans le cadre de la politique de l'urbanisme en Algérie dans l'objectif de contribuer à préserver le cachet architectural national en associant les entreprises nationales dans différents programmes et projets du secteur, a indiqué son président, M. Djamel Chorfi.
L'Ordre national des architectes a été chargé, lors de la dernière tripartite, d'installer des groupes de travail représentant différents secteurs dont la mission principale consiste en le suivi des aspects techniques, urbanistiques et esthétiques pour le développement de la création de nouvelles villes ou la rehabilitation des vieilles villes en accordant davantage d'intérêt à la phase d'études relative aux dépenses, a t-il précisé dans une déclaration à l'APS.
"Le caractère urgent des projets urbains en Algérie depuis les années 1990 a fait que plusieurs erreurs ont été commises. Il est temps de cesser d'opérer dans l'urgence et de rationaliser les dépenses en accordant plus de temps à la phase d'études", a-t-il poursuivi.
Pour le même responsable, l'Ordre national des architectes a examiné avec le gouvernement, lors de la tripartite, une série de propositions portant attribution des divers projets urbanistiques aux opérateurs qui n'appartiennent pas à l'entreprise ayant remporté la marché pour la réalisation du projet.
L'étude des projets urbanistiques était, auparavant, confié à l'entreprise ayant remporté le marché dont la plupart des "firmes étrangères, ce qui explique la faiblesse de contrôle par l'Etat des phases d'études et de réalisation menées par l'opérateur".
"Il n'y avait pas de contrôle sur les entreprises étrangères ayant bénéficié de contrats principaux leur accordant le droit de prendre en charge le projet".
L'opérateur chargé des études, a-t-il dit, est souvent le conseiller technique du maître d'ouvrage d'où la nécessité de réfléchir à rendre les opérations d'études totalement indépendantes des marchés afin que l'Etat puisse jouir d'une plus grande capacité de contrôle et que la partie chargée de l'étude soit un opérateur impartial et garant de la qualité du projet".
Par ailleurs, M. Chorfi a insisté sur l'impératif de tirer profit des expertises et compter sur les competences et les entreprises nationale dans le cadre de divers programmes de logements.
Il a rappelé que le Conseil national de l'ordre des architectes organisera une rencontre nationale sur l'urbanisme en Algérie les 29 et 30 mars.

APS

L'Aniref lance un appel d'offres pour la réalisation du parc industriel de Biskra

Appel d'offres pour la réalisation du parc industriel de Biskra

L'Agence d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a lancé mercredi un appel d'offres national et international restreint pour l'étude d'aménagement et travaux de réalisation du parc industriel de Biskra.
L'appel d'offres, qui s'adresse aux entreprises justifiant des qualifications requises avec pour principale activité travaux publics ou hydraulique, porte sur l'étude d'aménagement et travaux de réalisation du parc industriel de Biskra qui s'étend sur une superficie de 200 hectares, précise l'Aniref.
Les entreprises intéressées doivent avoir réalisé au cours des dix dernières années un parc industriel ou un espace urbain d'au moins 80 ha, des compartiments techniques pour les réseaux secs et une station d'épuration, précise l'Agence qui fixe à la mi-mai la date de remise des offres.
Ce projet constitue une priorité pour la wilaya de Biskra aux côté de ceux d'Adrar et Béchar, avait indiqué en novembre la directrice général de l'Aniref, Hassiba Mokraoui.
Ces projets sont classés comme "prioritaires" par les pouvoirs publics du fait de leur impact sur le développement des investissements et d'un tissu industriel pouvant contribuer à l'essor économique de ces régions du Sud, avait précisé Mme Mokraoui, en marge des travaux d'une rencontre régionale sur les parcs industriels et le développement local.
Ces sites permettront le renforcement de l'offre en foncier industriel dans ces wilayas.

APS

Concessionnaires automobiles: examen jeudi des modalités d'application des nouvelles mesures

Automobiles: examen jeudi des modalités d'application des nouvelles mesures

Les modalités d'application des nouvelles mesures arrêtées par la loi de finances 2014 pour réglementer l'activité des concessionnaires automobiles seront examinées jeudi à Alger, apprend-t-on auprès d'une source proche du dossier.
Une réunion regroupant, au niveau du palais du gouvernement, différents départements ministériels à savoir celui du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, du Commerce, des Transports et de l'Intérieur se tiendra ce jeudi pour examiner les modalités d'exécution des nouvelles mesures arrêtées par l'article 52 de la loi de finances 2014.
Cet article stipule que "les concessionnaires automobiles ne sont  autorisés à vendre les véhicules importés qui doivent répondre aux normes de sécurité reconnues à l'échelle mondiale que dans le cadre du réseau de distribution pour lequel ils sont dûment agréés par les services habilités du ministère chargé de l'Industrie".
Cet article interdit, aux concessionnaires automobiles d'importer des véhicules pour le compte d'autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution, pour lequel ils sont dûment agréés par les services habilités.
Aussi, les concessionnaires automobiles, sont tenus, à compter de la date de la publication de cette loi au Journal officiel ( le 31 décembre 2013, NDLR) d'installer une activité industrielle et  /ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien avec le secteur de l'industrie automobile, dans un délai maximum de trois ans.
Le défaut d'entrée en production à l'expiration de ce délai entraîne le retrait de l'agrément.
Selon le même article, les investissements réalisés dans ce cadre peuvent bénéficier des avantages consentis dans le cadre de l'ANDI.
"Les modalités d'application de cet article sont définies par un arrêté du ministre chargé de l'Industrie", indique la loi.
Ces mesures interviennent dans le cadre de l'opération d'organisation et d'assainissement de cette activité.
Ces derniers mois, une dérégulation du marché a été observée et une prolifération de revendeurs non agrées, agissant en toute illégalité a été constatée sur les bordures des routes et dans les parkings des cités, renforçant ainsi la spéculation et le secteur informel.
S'inquiétant de la forte croissance des flux d'importation de véhicules, le Premier ministre avait adressé, en novembre 2012, une instruction à quatre ministères (Finances, Commerce, Industrie et Transports) leur ordonnant de mettre en œuvre certaines mesures à l'effet de décourager l'importation des véhicules qui ne répondent pas aux critères de sécurité, veiller au respect, par les concessionnaires, des dispositions du décret 07-390 et s'assurer de l'homologation des véhicules selon le cahier des charges.
D'ailleurs, un projet de loi modifiant et complétant ce décret exécutif n°07-390 du 12 décembre 2007 fixant les conditions et les modalités d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules automobiles neufs est en cours de préparation.

APS

Sonelgaz/General Electric: accord de partenariat pour la création d'un nouveau complexe industriel

Sonelgaz/General Electric : accord de partenariat
La Société nationale de l'électricité et du gaz (Sonelgaz) et l'américain General Electric (GE) ont signé mercredi à Alger un accord de partenariat à long terme pour la réalisation d'un nouveau complexe industriel de fabrication de blocs de puissance à Batna. Ce complexe, dont le montant d'investissement avoisine les 300 millions de dollars, produira à partir de 2017 des turbines à gaz, des turbines à vapeur, des alternateurs et des systèmes de contrôle constituant des blocs de puissance.
Ces équipements fabriqués en Algérie, généreront environ 2.000 mégawatts (MW) annuellement afin de satisfaire la demande croissante en électricité de l'Algérie.
Pour réaliser et exploiter ce complexe situé à Ain Yagout (Batna), une nouvelle société mixte sera créée dénommée General Electric Algeria Turbines (GEAT). Cette joint-venture est détenue à 51% par Sonelgaz et 49% par une filiale de General Electric (GE Industrial).
L'accord entre Sonelgaz et GE fait suite à l'appel d'offre international portant sur la fourniture d'équipements de production d'électricité, dans lequel les soumissionnaires avaient obligation de s'engager à réaliser un complexe industriel pour la fabrication de ses équipements en Algérie.
Constitué de quatre usines, le nouveau complexe permettra de produire les turbines à gaz de dernière technologie de GE, des turbines à vapeur, des alternateurs et des systèmes de contrôle commande pour équiper les turbines fabriquées dans les deux premières usines.
Plus de mille nouveaux emplois directs et indirects seront créés après le lancement de ses usines alors que 2.000 autres postes seront ouverts pour la phase de planification et de construction.
Ce complexe industriel permettra également la création d'un réseau de sous-traitance et l'exportation de l'excèdent de la production.
Les statuts de GEAT ont été signés par le PDG de Sonelgaz, Nourredine Bouterfa et un représentant du groupe General Electric, Steve Bolze, PDG de GE Power & Water.
Pour M. Bouterfa, ce partenariat constitue "une phase décisive dans la concrétisation de notre politique d'industrialisation et d'intégration nationale".         "Oui, le partenariat stratégique est aujourd'hui une réalité", a souligné le premier responsable du groupe Sonelgaz, qualifiant même ce nouveau complexe de "symbole d'une intégration nationale profonde et d'une association étroite profitable à l'Algérie".
Selon lui, ce projet est une "opportunité" pour faire de l'énergie électrique un "moteur de développement et un levier de création de richesses et d'emplois".
De son côté, M. Bolze a estimé que l'Algérie, grâce à ces nouveaux projets, sera un "vrai bon exemple pour le monde des technologies avancées et ses impacts sur la vie moderne". "Nous nous réjouissons de nous engager dans cet important projet en partageant nos technologies de pointe et en mettant à disposition des professionnels algériens une formation approfondie", a-t-il déclaré.
Des sessions de formation seront organisées en Algérie et à l'étranger  au profit des professionnels algériens par GE afin de transmettre  les meilleures pratiques en termes de techniques de production et de contrôle de qualité.
Le ministre du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, Amara Benyounes, présent également à la cérémonie de la signature, a estimé que "ce projet confirme le retour en force de l'investissement étranger en Algérie".

APS

dimanche 16 mars 2014

Le registre du commerce électronique opérationnel à Alger

Le registre du commerce électronique a été lancé  dimanche, dans une première phase au niveau d'Alger, avec pour objectif essentiel  de moderniser les services du Centre national du registre du commerce (CNRC)  et de mettre fin aux actes de falsification des extraits du registre.
L'introduction du nouveau document qui concernera, dans une phase d'assai,  les nouveaux registres du commerce au niveau de la capitale permettra notamment,  selon le ministre du Commerce Mustapha Benbada, de "limiter les cas de falsification  de ce document et d'assainir le fichier national des fraudeurs".        
"La solution a été fournie par un partenaire finlandais présent dans  plus d'une trentaine de pays et qui va nous accompagner dans la formation des  ingénieurs du CNRC. C'est un procédé hautement sécurisé et infalsifiable", a  déclaré le ministre en marge du lancement officiel du projet.         
En format papier, le nouveau registre est doté d'un code crypté sur  l'extrait du document délivré à Alger, a-t-on expliqué.   Il sera généralisé à toutes les wilayas du pays à partir de juin prochain.        
Mais, dès le mois de décembre, le registre du commerce sera sous format  de carte PVC, après l'adaptation du dispositif législatif et réglementaire pour  introduire le traitement numérique et les services en ligne dans la gestion  du registre du commerce.        
La troisième étape verra le lancement, progressif du registre du commerce  électronique en carte à travers toutes les wilayas.        
Les détenteurs de l'actuel registre du commerce vont pouvoir bénéficier  du nouveau registre à partir du début 2015, a encore souligné M. Benbada.        
L'opération du lancement de ce nouveau document a été marquée par la  remise de registres du commerce électronique à deux opérateurs en présence de  la ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication,  Zohra Derdouri et celui du Développement de l'Industrie et de la promotion de  l'investissement, Amara Benyounes.        
"Cette nouvelle formule du registre du commerce est dotée d'un symbole  graphique comportant des données cryptées qui peuvent être lues par tous les  périphériques mobiles pour vérifier les informations contenues sur l'extrait  du registre du commerce", a expliqué Rafik Chitti directeur général du CNRC.         

El Watan avec APS

samedi 15 mars 2014

À la faveur de la reprise de la multinationale Fagor-Brandt par Cevital : Issad Rebrab : “7 500 emplois seront créés en Algérie”


Si cette opération de rachat, en cours de négociation, aboutit, plus de 2 500 postes d’emploi seront également sauvés dont plus de 1 200 en France, plus de 300 en Espagne et environ 750 autres en Pologne, sans compter le personnel des agences de distribution au Royaume-Uni, en Suisse, en Chine, à Singapour et aux États-Unis.
La reprise prochaine de la société multinationale Fagor-Brandt par le groupe Cevital sauvera des emplois et en créera d’autres. Selon le P-DG, Issad Rebrab, “pas moins de 7 500 postes seront créés en Algérie”. Grâce au rachat de cette multinationale, “plus de 2 500 postes d’emploi seront ainsi sauvés dont plus de 1 200 en France, plus de 300 en Espagne et environ 750 autres en Pologne, sans compter le personnel des agences de distribution au Royaume-Uni, en Suisse, en Chine, à Singapour et aux États-Unis”, a-t-il affirmé. Mieux, une fois le groupe multinational “bien redressé”, avoue M. Rebrab, d’autres emplois seront créés même dans les pays évoqués.
“Il y aura des produits qui seront usinés en Europe et commercialisés en Algérie, dans le Maghreb, en Afrique et au Moyen-Orient, alors que d’autres produits, jusqu’à maintenant délocalisés en Chine et ailleurs, seront fabriqués en Algérie et exportés à travers tout le réseau de distribution”, a-t-il déclaré à la presse, en marge d’un colloque sur les investissements étrangers en Algérie, organisé à Paris. Ce qui dénote de la démarche de la colocalisation que compte suivre ce capitaine d’industrie dans son prochain investissement à l’international.
L’objectif de cet opérateur économique, reçu récemment à l’Élysée, par le président français, François Hollande, est de bâtir un groupe “homogène, prospère et lui assurer la pérennité dans tous les pays où il compte des salariés”. Pour Issad Rebrab, il existe une “complémentarité” entre les économies française et algérienne. “Quand il y a une certaine complémentarité avec des activités en Algérie, nous nous intéressons à des entreprises en difficulté en essayant de les restructurer, de garder les emplois et les activités rentables en France. Nous développons ensuite ces emplois après être redressés, et enfin, nous colocalisons (en Algérie) les activités qui ont été délocalisées en Chine ou bien dans les pays de l’Est”, a-t-il expliqué.
Le patron de Cevital a également souligné que l’Algérie présente des“avantages comparatifs beaucoup mieux que la Chine”. Certains pays européens, a-t-il relevé, n’ont pas découvert les opportunités recensées “dans des pays comme l’Algérie où nous sommes à moins d’une heure d’avion, à partir de Marseille”. Le P-DG de Cevital citera, à ce propos, l’exemple des frais d’acheminement de réfrigérateurs entre la Turquie et l’Europe qui seraient de plus de 3 000 euros, alors qu’une même opération, à un volume égal, entre l’Algérie et l’Europe, coûterait moins de 600 euros. “Cela illustre les avantages comparatifs de la logistique et de la proximité, en plus du coût du transport maritime qui serait beaucoup moins cher que le transport routier”, a-t-il précisé. Présent dans une dizaine de filières, dont notamment l’agroalimentaire et l’électronique, le groupe Cevital a réalisé en 2013
un chiffre d’affaires avoisinant les3,5 milliards de dollars.

Liberté

L'industrie et l'agriculture pour assurer un développement économique cohérent

L'industrie et l'agriculture pour assurer un développement économique cohérent

Le développement de l'industrie et l'agriculture a été l'une des priorités des pouvoirs publics durant les trois derniers programmes quinquennaux (2000-2014) qui ont consacré d'importantes enveloppes financières pour relancer les productions et réduire la facture des importations.
A eux seuls, les secteurs de l'industrie et de l'agriculture ont bénéficié, au titre de l'actuel plan quinquennal de développement 2010-2014 d'un financement de 1.566 milliards DA a été destiné à développer la production nationale et les exportations, et à stimuler l'emploi, selon les chiffres du gouvernement.
Plus de 100 milliards DA ont été réservés au développement de PME dont 16 milliards DA pour l'accompagnement de cette catégorie d'entreprises et 80 milliards de DA pour l'appui à la mise à niveau de 20.000 entreprises.
Un financement de près de 400 milliards DA a été consacré, en outre, à la relance des EPE à travers des interventions du Trésor public sous forme d'assainissement et de bonifications des intérêts de crédits bancaires destinés à leur modernisation.
L'Algérie veut réussir sa ré-industrialisation par la redéfinition d'une nouvelle politique basée surtout sur le développement de filières classées prioritaires comme la sidérurgie, la mécanique et la manufacture.
L'installation de la future usine de montage de véhicules Renault à Oran d'une capacité initiale de 25.000 véhicules/an est une illustration de cette stratégie. Ainsi, la sortie du premier véhicule Renault de type Symbol "made in Algeria" prévue en novembre 2014 annoncera certainement le redémarrage de l'industrie mécanique en Algérie.
Cette filière à fort potentiel connaîtra également un nouvel essor grâce au projet de production de cars, de bus et de camions sous le label du leader allemand Daimler/Mercedes Benz. Les premières productions seront commercialisées sur le marché national dès le 1er semestre 2014.
Par ailleurs, la reprise récente par l'Etat du contrôle du complexe d'El Hadjar (Annaba) et la réalisation prochaine d'un nouveau complexe sidérurgique à Bellara (Jijel), un partenariat algéro-qatari, reflètent les efforts consentis pour la relance de cette filière.
Les pouvoirs publics ambitionnent aussi de développer la filière manufacturière, complètement absente ces dernières années au moment où elle a connu de grandes évolutions dans le monde, à travers notamment un projet de réalisation d'un grand complexe dédié aux métiers du textile à Relizane, en partenariat avec les Turcs.
Plus de 1.000 milliards DA pour assurer la sécurité alimentaire
Le développement de l'agriculture a été érigé également parmi les priorités de l'Etat qui a consacré plus de 1.000 milliards DA à ce secteur durant la période 2010-2014 dans le cadre d'une multitude de projets et d'actions visant à assurer la sécurité alimentaire du pays.
Les réalisations importantes de la politique actuelle du Renouveau agricole et rural (RAR), dont les fondements ont été posés par le Chef d'Etat dans son discours de 2009 à Biskra, sont particulièrement le règlement de la problématique du foncier agricole et le financement des activités.
L'enveloppe financière destinée à ce secteur comprend, entre autres, la réalisation de plantations forestières sur 360.000 hectares, de plantations pastorales sur 70.000 hectares ainsi que des plantations oléicoles sur un million d'hectares.
En 2011, d'autres mesures ont été prises dans le cadre de l'encouragement de la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage sur des terres appartenant aux particuliers.
Et pour mieux assurer l'amélioration de la sécurité alimentaire et la création de la richesse, une vingtaine de filières ont été classées stratégiques à l'instar de la production de céréales et légumes secs, du lait, des viandes rouges et blanches, ainsi que de la pomme de terre.
Quant au secteur de la pêche, il a bénéficié entre 2010 et 2014 d'un financement de plus de 16 milliards DA destiné notamment à mieux accompagner le développement de cette activité et la soutenir par la création de nouvelles infrastructures.
Avec une production actuelle moyenne de 120.000 tonnes (t) de poisson/an, le secteur n'arrive toujours pas à satisfaire la demande du marché pour une multitude de raisons dont la forte croissance démographique mais aussi les dysfonctionnements du cycle de commercialisation.
Pour faire face à cette situation, la stratégie du secteur s'articule essentiellement sur l'approvisionnement durable du marché, la préservation de l'emploi, l'amélioration de la qualité des produits, la gestion responsable de la ressource et la régulation participative de l'effort de pêche. Les pouvoirs publics misent dans ce cadre sur une série de mesures en vue d'encourager l'investissement dans le secteur avec un intérêt particulier à l'aquaculture et la pêche continentale.
Depuis l'indépendance, la production des petits pélagiques a été multipliée par 6, la flottille par 3,5 alors que la taille du marché de consommation a été multipliée par 10.

APS

Un "Atelier sur les investissements étrangers en Algérie" mis en place à Paris

Un "Atelier sur les investissements étrangers en Algérie" mis en place à Paris

Un "Atelier sur les investissements étrangers en Algérie" a été mis en place à Paris au lendemain d’un colloque sur le sujet organisé par la Commission juridique internationale Paris-Alger, a-t-on appris vendredi auprès de cette dernière.
Ce sera un "lieu de rencontres regroupant des experts dans tous les domaines qui encadrent le processus d'investissements étrangers en Algérie", a indiqué à l’APS le président de la Commission, Me Chems-eddine Hafiz.
"Sur un thème donné, (douanier, financier, financement, fiscal, etc.), je réunirai des experts dans le domaine concerné, pour disséquer, explorer et analyser tous les aspects de ce thème afin de soumettre aux responsables algériens chargés des investissements, une contribution technique tendant à l'amélioration du cadre Algérien des investissements", a-t-il précisé annonçant que l’atelier se réunira pour la première fois dès le début de mai prochain.
Pour l'avocat, l'Algérie possède un "magnifique potentiel" en matière d'investissements qui mérite, selon lui, d'être mieux mis en exergue à l'étranger.
Il en veut pour preuve "l'engouement" qu’avait suscité le colloque sur les investissements étrangers en Algérie, organisé à la Maison du Barreau de Paris et auquel ont pris part, aux côtés d’avocats des deux pays, de hauts cadres centraux d'Algérie.
"Les participants, qui sont tous des professionnels avisés, ont été agréablement surpris par les multiples avantages que le Code Algérien des investissements accorde aux investisseurs", a relevé Me Hafiz pour qui il est désormais "nécessaire d'assurer une véritable stratégie de communication dans ce domaine".
Un colloque ayant pour thème "les investissements étrangers en Algérie: Bilan et perspectives" s’est tenu jeudi à Paris, à l’initiative conjointe de la Commission juridique Paris-Alger et de l’Association Euro-Maghreb des avocats de Droit des affaires.
Ouvert par l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjama, il a été animé par des acteurs de la relation France-Algérie, dont notamment le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet, des cadres centraux algériens de la Finance et des Douanes, le secrétaire général de l’Andi et un des capitaines de l’industrie algérienne, Issad Rebrab.
La commission juridique internationale "Paris-Alger" visant notamment au rapprochement entre les avocats des Barreaux des deux capitales a été lancée le 17 avril 2013 depuis Paris.
Selon l’ex bâtonnière du Barreau de Paris, Christiane Férel-Schuhl, qui a mis sur pied la Commission, l’objectif essentiel de cette dernière est de croiser les regards en termes de culture juridique, mais aussi de faire du Droit comparé et de réfléchir à la manière d'harmoniser cette approche.

APS

mardi 4 mars 2014

Algérie-Royaume-Uni: accord prochain pour la non double imposition au profit des opérateurs

L’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martyn Roper
Des négociations entre l’Algérie et le Royaume-Uni ont été entamées, récemment à Alger, pour un nouvel accord bilatéral sur la non double imposition au profit des opérateurs économiques des deux pays, a indiqué, dimanche à Oran, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martyn Roper.
Dans le cadre de ces négociations, l'envoyé du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie, Lord Risby, effectuera, dans les prochaines semaines, une visite à Alger, a annoncé le diplomate en marge d’une rencontre sur un programme de partenariat pour soutenir des jeunes promoteurs algériens.
Visant à éviter la double taxation au profit des opérateurs économiques, cet "accord important encouragera mieux les investisseurs des deux pays", a ajouté M. Roper.
L’ambassadeur de Royaume-Uni a présenté, à l’occasion, des chiffres sur le développement des relations économiques entre les deux pays, mettant en exergue l’élargissement des échanges commerciaux hors hydrocarbures.
Les exportations britanniques vers l’Algérie ont augmenté de près de 46 % atteignant 900 millions de dollars par an, alors que les exportations des hydrocarbures de l'Algérie vers le Royaume-Uni représente un taux de 80% du commerce bilatéral.
Le diplomate britannique s’est félicité de la position de son pays qui est devenu le 5ème partenaire économique de l’Algérie, rappelant qu'il était classé 13e en 2010.
APS

Les entreprises turques veulent investir en Algérie (ambassadeur)

Les entreprises turques veulent investir en Algérie (ambassadeur)
Les entreprises turques souhaitent consolider les relations de partenariat et d'affaires avec les opérateurs algériens dans le domaine commercial mais aussi industriel, a déclaré lundi à Alger l'ambassadeur de Turquie à Alger, Adnan Keçeci.
S'exprimant en marge du salon du mobilier et de l'ameublement turcs, le diplomate a affirmé la "volonté" des entreprises de son pays à établir des partenariats sur le marché algérien qui recèle "un grand potentiel".
"Les entreprises turques cherchent des opportunités commerciales en Algérie, mais elles veulent surtout concrétiser ces partenariats par des investissements qui s'inscrivent dans la durée", a déclaré à l'APS M. Keçeci en saluant "la volonté du gouvernement algérien à promouvoir l'investissement étranger".
Selon l'ambassadeur, le climat des affaires en Algérie est favorable et la règle 51/49 régissant l'investissement "ne constitue pas un obstacle".
"Il faut respecter cette règle puisque c'est le gouvernement algérien qui l'a instaurée" a-t-il dit.
Organisé pour la première fois à Alger, le salon du mobilier et ameublement turcs a regroupé une dizaine d'entreprises turques. Des représentants d'environ 1.000 entreprises algériennes exerçants dans l'industrie du meuble sont attendus à ce salon.
Cette manifestation économique constitue une occasion pour les deux parties, à travers des rencontres d'affaires bilatérales (B2B) pour examiner d'éventuels projets communs.
Selon Hasan Karci, membre de l'Association des exportateurs des produits du bois d'Istanbul "le but des sociétés turques en Algérie est de définir les opportunités commerciales et d'investissement et le transfert des technologies".
Il a plaidé, néanmoins, pour l'"assouplissement" des procédures d'investissement étranger et celles relatives au commerce extérieur.
Pour leur part, des producteurs algériens ayant participé à cette rencontre ont affiché leurs intérêts à établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec leurs homologues turcs.
"Nous voulons le partage du savoir-faire des turcs mais eux, ils veulent uniquement nous vendre leurs produits", a déploré un chef d'entreprise de fabrication de mobilier de bureau basée à Constantine.
En 2013, la Turquie était classée 9ème client de l'Algérie avec des exportations algériennes de 2,6 milliards de dollars et son 7ème fournisseur avec 2,07 mds USD d'importations, selon les Douanes algériennes.
Plus de 200 entreprises turques ont investi en Algérie dont 53 dans le domaines de la construction, rappelle-t-on.

APS

Usine Renault d'Oran: une centaine de sous-traitants locaux identifiés

Usine Renault d'Oran: une centaine de sous-traitants locaux identifiés

Cent-treize (113) sous-traitants potentiels algériens ont été identifiés pour accompagner le projet de l'usine automobile Renault de Oued Tlélat (Oran), a indiqué lundi à Alger le président du directoire de la SGP-équipements industriels et agricoles (Equipag) Bachir Dehimi.
"Ces partenaires, entreprises privés et publiques, recèlent un potentiel mais ont besoin d'un accompagnement, c'est pourquoi un travail d'audit et d'évaluation se fait actuellement", a estimé M. Dehimi, en marge du 8éme salon international de pièces, équipements, services et maintenance pour les automobiles et les véhicules industriels "Equip Auto Algeria 2014", qui se tient aux palais des expositions d'Alger (3 au 6 mars).
"Ces sous-traitants interviendront principalement dans des filières prioritaires comme le vitrage, le câblage, la tôlerie et la soudure. Le constructeur français apportera son expertise en vue d'arriver au moins à un taux d'intégration de 42%", a précisé pour sa part Bernard Sonilhak, PDG de Renault Algérie production.
La vision à long terme est d'intégrer des pièces de plus en plus techniques et de développer une industrie automobile en Algérie , a-t-il ajouté.
"Nos attentes vis-à-vis de ces sous-traitants est de faire preuve de la qualité et de la compétitivité des produits car nous travaillons conformément à des normes où on n'accepte que 50 défauts sur 1 million de pièces", a-t-il dit.
L'objectif est de développer une industrie automobile à long terme en Algérie et d'intégrer des pièces de plus en plus techniques, selon lui.
Interrogé sur l'état d'avancement du projet de l'usine d'Oran, M. Sonilhak a affirmé que des hangars sont déjà mis en place, alors que la formation d'une partie du personnel sur le site est en cours.
L'usine est implantée sur une superficie de 151 hectares, 20 hectares seront réservés aux sous-traitants qui seront sélectionnés pour fournir les pièces et composants et garantir ainsi un gain de temps et de coûts, a expliqué M. Sonilhak.
La sortie du premier véhicule Renault de type Symbol "made in Algeria" est prévue le 20 novembre 2014. L'usine devra produire, dans une première étape, quelque 25.000 unités par an avant de passer à une cadence supérieure de 75.000 unités/an à terme.
Avenir prometteur pour l'industrie mécanique en Algérie
D'autres projets sont en cours de réalisation dans l'industrie mécanique notamment avec le groupe allemand Mercedes-Bens pour la production de 15.000 cars, bus et camions/an à Alger, de 8.000 véhicules utilitaires à Tiaret et de 25.000 moteurs à Constantine, a rappelé le PDG de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), Hamoud Tazrouti.
Pour compléter sa gamme, l'entreprise est à la recherche de partenaires pour la production de camions de moins de 5 tonnes puisque avec le leader allemand elle produira des camions d'un tonnage de 8 à 26 tonnes, a-t-il précisé.
Evoquant la reprise par l'Etat en octobre 2013 de l'unité de carrosserie industrielle de Tiaret, un partenariat entre la SNVI et le français BTK, M.Tazrouti a expliqué que le partenariat n'a pas atteint les objectifs escomptés notamment en termes d'investissement prévu à 10 millions d'euros ainsi que la modernisation des produits, la création de l'emploi et l'exportation.
Le même responsable a appelé, par ailleurs, les exposants présents au salon "Equip Auto" à perfectionner la qualité de leurs services pour répondre à la demande des partenaires de l'Algérie et dépasser le taux d'intégration prévu.
M. Dehimi a indiqué, en outre, que les filières mécaniques relevant de la SGP-Equipag avaient réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 520 millions d'euros et prévoient d'atteindre 750 millions d'euros en 2014 et de dépasser 1 milliard d'euros à l'horizon 2016.
Environ 320 exposants prennent part à ce salon professionnel dont plus de 80% sont étrangers et représentent notamment l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne et la France.

APS