Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 29 janvier 2014

L’élaboration d’un plan national d’orientation des structures commerciales sera lancée en 2014


Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé le lancement dans le courant de l’année 2014 d’un plan d’orientation des structures commerciales qui fait office de route en matière de réalisation des différentes structures commerciales.
Le gouvernement a consacré 100 millions DA au titre du budget 2014 pour la mise en œuvre de ce plan en vue de renforcer la planification régionale des structures commerciales, a indiqué M. Benbada lors d’une rencontre d’évaluation avec les directeurs de wilaya et régionaux du secteur.
L’année 2014 sera marquée par le développement et la modernisation des structures commerciales à travers la réalisation de 8 marchés nationaux et régionaux par l’entreprise nationale de gestion des marchés de gros (Magro).
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que la phase expérimentale du registre de commerce électronique sera lancée en février prochain avant que ce document en vigueur durant les mois suivant cette étape.
Lors de la présentation du bilan du secteur en 2013, le ministre du Commerce a assuré que 835 marchés anarchiques ont été éliminés tandis que pas moins de 1.000 nouvelles structures commerciales ont été parachevées et affectées à quelque 20.000 jeunes.
Par ailleurs, les interventions des services de contrôle ont progressé de 19% soit près de 1,2 million d’interventions, selon le ministre qui a souligné que le nombre d’infractions a atteint 23% tandis que les intoxications alimentaires ont régressé de 18% avec 4.235 cas en 2012 contre 3.455 en 2013.
Dans un souci de renforcer et diversifier les moyens de contrôle commercial durant l’année en cours, 95 inspections régionales ont été mises en place selon M. Benbada.
Pour ce qui est des perturbations enregistrées sur le marché du lait ces derniers jours, le ministre a fait savoir que les équipes d’inspection relevant du ministère du commerce ont procédé à des opérations d’inspection et d’évaluation dont les résultats ont révélé les causes.
"Il n’y a pas de contradiction", a-t-il dit dans l’explication des motifs à l’origine de la perturbation de l’approvisionnement du marché national du lait et dérivés.
"Nous avons présenté en toute transparence et objectivité les résultats obtenus" dans le cadre d’une enquête réalisée par le secteur au niveau des laiteries, a-t-il soutenu. Selon l’enquête, les perturbations sont dues à une "pression" sur l’offre du fait d’une "forte" demande.
Des responsables du ministère ont expliqué la hausse du prix du lait en boîte et des produits dérivés en général à l’envolée des cours de la poudre de lait sur les marchés internationaux depuis l’année dernière.
Les consommateurs de lait en boîte se sont rabattus, en raison de la hausse du prix, sur le lait pasteurisé en sachet d’où la pression sur ce dernier, ont-ils fait observer.

APS

Le FMI félicite l’Algérie pour ses bonnes performances économiques


Le Conseil d’administration du FMI a salué mardi l’Algérie pour ses bonnes performances économiques, tout en soulignant que la position financière extérieure du pays, qui demeure toujours ’’très forte’’, commence, toutefois, à s’affaiblir.
Dans son communiqué publié mardi soir à la suite de la réunion de son Conseil d’administration dans le cadre de l’évaluation annuelle de l’économie de l’Algérie, le FMI a félicité les performances économiques du pays dont notamment ’’la baisse de l’inflation, du chômage et des inégalités’’.
Dans ce sens, l’institution de Bretton Woods a noté que les performances économiques réalisées par l’Algérie en 2013 ont été ’’satisfaisantes’’ avec une inflation ’’qui a ralenti considérablement’’ grâce à la consolidation budgétaire et à une politique monétaire prudente.
Néanmoins, le FMI a indiqué que l’excédent du compte courant devrait se réduire à 1,1% du PIB en 2013 du fait de la conjugaison de la baisse des prix de pétrole et de l’augmentation de la consommation interne de l’énergie, pesant ainsi sur les exportations des hydrocarbures alors que la hausse des importations reste importante. Par ailleurs, le Fonds a considéré que les faiblesses de la compétitivité et de la productivité pesaient sur la croissance économique qui reste en deçà des potentialités et du niveau requis pour réduire sensiblement le chômage, en particulier celui des jeunes et des femmes.
Dans ce contexte, le Conseil d’administration du FMI a encouragé l’Algérie à prendre des mesures visant à consolider la stabilité macroéconomique et financière, à assurer la viabilité budgétaire à long terme et à promouvoir une croissance forte du secteur privé dirigé vers le secteur hors-hydrocarbures et permettant une forte création de l’emploi.
APS

vendredi 24 janvier 2014

Un projet de réalisation d'une centrale électrique à Blida

La direction de l'énergie et des mines de la wilaya de Blida vient de signer le plus grand contrat pour la réalisation d'une centrale électrique qui produira 700 MW.
Ainsi, le  secteur de l'énergie et des mines à Blida devrait se doter, avant la fin de l'année en cours, de cette  nouvelle centrale électrique, a-t-on appris mardi du responsable local du secteur.  La réalisation de cette nouvelle centrale électrique s'inscrit dans le cadre du programme d'urgence pour l'année 2014, a indiqué à l'APS le directeur  de l'Energie et des mines de la wilaya, M. Bibi Moussa, ajoutant qu'une enveloppe  de quatre (4) milliards DA a été allouée à ce projet d'envergure.  Les travaux de réalisation de cette centrale électrique, d'une capacité  de production de 700 Mw, sont en cours au niveau de la commune de Boufarik,  a indiqué le même responsable, précisant que ce projet vise à renforcer l'approvisionnement  de la wilaya de Blida et certaines wilayas avoisinantes en cette énergie.  Une fois le projet achevé, la capacité de production de l'électricité dans la wilaya de Blida devrait atteindre, selon lui, 1.360 Mw, sachant que les centrales de Boufarik et de Larbâa produisent respectivement 100 et 560  Mw.  Les responsables locaux du secteur ambitionnent de réaliser une autre  centrale électrique à El Affroun (ouest) afin de répondre aux besoins, sans cesse croissants, exprimés par les habitants de cette région.  La Direction de l'énergie et des mines de la wilaya a réceptionné 103  centres de transferts d'électricité en 2013, a rappelé le même responsable,  ajoutant que 80 autres structures similaires sont en cours de réalisation dans  les différentes communes. Pour rappel, cette centrale électrique est la troisième réalisée à Blida. En termes de capacité de production, elle est la première après celle de Boufarik et de Larbâa.
Le Maghreb

mardi 21 janvier 2014

IL A RÉALISÉ UN RECORD HISTORIQUE DE 74 350 VENTES : Peugeot Algérie, leader de l’année 2013

C’est fait, Peugeot Algérie est à la tête du podium dans les ventes du véhicule neuf, avec un record historique de 74 350 ventes, soit 12% de croissance VS 2012 et 17% des parts de marché. Hier, Pierre Foret, le directeur général de Peugeot Algérie, a expliqué les mécanismes qui ont propulsé la marque au Lion sur notre marché, à commencer par le succès de Peugeot 301, la star des ventes dans son segment, avec 23 686 unités écoulées et un leadership perceptible sur la version diesel par rapport à toutes ses concurrentes, d’une part, et une suprématie indiscutable sur la trois cylindrée dans toutes ses versions, d’autre part. Mais pas seulement, puisque Peugeot 208 a cartonné avec 17 462 nouveaux clients et 20 311 ventes réalisées en 2013, et ce, aux côtés des véhicules utilitaires qui ont cumulé 11 336 ventes durant la même année. Une année prolifique, et durant laquelle, Peugeot s’est essentiellement basée sur un réseau de service après-vente, des promotions et des opérations de sponsoring, le développement de qualité et la formation et autres investissements consentis, afin de détrôner son compatriote et concurrent direct, Renault. Il est vrai que l’objectif de vendre 400 autres véhicules transformés, à travers son unité basée à Dar El-Beïda, n’est pas encore atteint (344 unités vendues), mais M. Foret promet, pour l’année 2014, des surprises dans le sens où les jeunes promoteurs ont découvert les produits et leur qualité irréprochable. On citera, entre autres, Boxer et Expert Isotherme, Boxer grand volume et Bennes et enfin expert Ateliers, tous homologués et prêts à un usage strictement professionnel. La devise de Peugeot étant de “prendre au sérieux le client algérien” et “ses exigences”, comme l’a souligné le conférencier, la firme française en Algérie a ainsi confirmé sa volonté d’investir à long terme et d’offrir des produits aux normes Euro-5.
M. Foret le dira autrement et subtilement, certes, mais le succès est là. “Notre arrivée en puissance sur le podium est le fruit d’un travail en continu et de longue haleine. C’est aussi la preuve de notre sérieux et de notre effort à faire toujours mieux et à répondre aux attentes de nos clients de plus en plus exigeants. L’arrivée de la 301 a totalement bouleversé le marché et a révolutionné son segment. C’est le cas de Peugeot 308 qui a atteint les 5 173 ventes, soit une croissance de 49% ! Mais l’année 2014 sera aussi fructueuse et promet d’autres surprises”, soulignera-t-il. En plus d’une vaste campagne de communication qui sera dédiée à la Peugeot 2008, dès février prochain, Peugeot Algérie annonce l’arrivée de trois nouveautés, à savoir la nouvelle et la très attendue 308 (événement-clé de l’année 2014 sur le marché), la RCZ-R de 270 CH et le nouveau 4008, un 4X4 de 140 CH dans la version diesel. “La marque Peugeot est connue, appréciée, voire aimée en Algérie. Raison pour laquelle, nous avons dédié ces dernières années beaucoup de sportivité, de modernité, d’actions orientées vers la sécurité routière, la SAV, l’équipe nationale de football qualifiée au Mondial du Brésil et au handisport”, développera encore M. Foret. Cela va sans dire, et pour aller vers plus de proximité, Peugeot Algérie compte ouvrir, en 2014, 9 nouvelles Bleu-Box, restyler son site Internet, multiplier jusqu’à 15 000 heures ses sessions de formation. Enfin, M. Foret a rassuré les propriétaires de Peugeot 301 en affirmant qu’il s’agit d’un petit quota lié au premier lot sorti de l’usine et qui n’ont aucune incidence sur la motorisation. “Leurs propriétaires peuvent circuler en toute tranquillité. Au contraire, cette opération de rappel, qui n’est pas la première au monde et qui n’est pas le propre de Peugeot, vise à moderniser des pièces, sans plus.”

LIBERTÉ

mercredi 15 janvier 2014

Hugh Robertson, ministre chargé de la région MENA, à “LIBERTE” : “Les entreprises britanniques veulent apporter leurs compétences en Algérie”


Hugh Robertson, le ministre britannique aux Affaires étrangères chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, est aujourd’hui à Alger pour une visite de deux jours. Il coprésidera le dialogue de haut niveau entre l’Algérie et le Royaume-Uni avec Madjid Bouguerra, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Les ministres discuteront de la coopération sur plusieurs volets, y compris la sécurité, le commerce, la promotion de la langue anglaise, le renforcement des liens culturels et universitaires et la circulation des personnes entre nos deux pays.
Liberté : En visite en septembre 2013 à Alger, Lord Risby, envoyé du Premier Ministre britannique pour le Partenariat économique avec l'Algérie, a réaffirmé la volonté de Londres de renforcer ses investissements hors hydrocarbures en Algérie. Qu'en est-il exactement ?
Hugh Robertson : D'abord, permettez-moi de dire que je suis ravi d'être en Algérie pour la première fois. Ma visite intervient un an après la visite du Premier Ministre, David Cameron, et il est clair pour moi que nos relations bilatérales se sont considérablement approfondies au cours des dernières années dans le domaine de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, les questions politiques, les liens parlementaires, la langue anglaise, l'enseignement supérieur et les liens culturels. Lors de cette visite, j’inaugurerai une école privée de langue anglaise (British Institute for English) gérée par la société britannique Alligan et je signerai un accord visant à soutenir 100 doctorants algériens à poursuivre leurs études dans les universités britanniques. Le Royaume-Uni s'est engagé à un partenariat solide et durable avec l’Algérie. C'est une amitié qui continuera à croître pendant de nombreuses années au profit de nos deux pays dans un esprit de partenariat et de soutien mutuel. En ce qui concerne notre partenariat économique, le Royaume-Uni estime que l'Algérie détient un énorme potentiel en dehors des possibilités évidentes du pétrole et du gaz. Il est maintenant temps d'investir dans d'autres secteurs. Comme l'infrastructure de l'Algérie continue de se développer, stimulée par les plans du Président pour les infrastructures, les entreprises britanniques de construction veulent de plus en plus apporter leur expérience et leurs compétences en Algérie. Dans l'agriculture, nous soutenons un grand investissement par des entreprises britanniques et irlandaises dans la région de Ghardaïa, qui vise à aider l'Algérie à devenir autosuffisante dans la production de lait. Nous tenons également à soutenir les investissements dans le secteur de la santé, y compris la construction et la gestion hospitalière. Nous soutenons les investissements dans le secteur de l’éducation, par exemple, nous allons accueillir une délégation algérienne lors du Forum mondial de l'éducation et de la Foire internationale de Londres qui se dérouleront ce mois-ci. Nous encourageons un grand nombre d'entreprises britanniques et institutions qui œuvrent à promouvoir la langue anglaise. Beaucoup de sociétés hors hydrocarbures sont présentes ici, comme HSBC, GSK, Astra Zeneca et Unilever. Lord Risby joue un rôle important en travaillant à améliorer le partenariat économique entre nos deux pays et en collaborant étroitement avec son homologue, le  ministre Yousfi. Pour la première fois, le commerce bilatéral est estimé à plus de 5 milliards de livres, mais nous sommes convaincus qu'il y a un réel potentiel pour augmenter les exportations britanniques de ce faible, mais croissant niveau. Lord Risby va intervenir lors d'une conférence sur l’Algérie (Algeria Investor Window) dans la City de Londres le 10 février prochain afin d’attirer l'attention sur les opportunités en Algérie avec la participation des entreprises du secteur privé. Lord Risby tient à organiser, dans la seconde moitié de cette année et avec le soutien des deux gouvernements, une conférence sur l'investissement majeur à Londres.

Malgré la visite, la première du genre, d'un Premier Ministre britannique en Algérie au lendemain de la prise d'otages terroriste de Tiguentourine et les assurances données par M. Cameron quant à la poursuite du partenariat gazier entre les deux pays, nous avons l'impression que British Petroleum fait dans la résistance, aussi bien quant au retour de ses cadres sur le site gazier que sur le respect des délais de livraison des projets en cours. Avez-vous un commentaire à faire sur ce dossier ?
BP a clairement indiqué qu'elle était pleinement engagée en Algérie. Les décisions concernant le déploiement de son personnel et de ses projets en cours sont de sa responsabilité, et non pas du gouvernement britannique.

Le Royaume-Uni a entamé une politique d'encouragement de l'enseignement de la langue anglaise en Algérie par le biais de la formation de formateurs et de la réouverture à compter de cette année du British Council. Y a-t-il d'autres actions que vous avez envisagées avec le ministère de l'Éducation nationale algérien ainsi que d'autres partenaires en Algérie ?
Le British Council travaille avec le ministère de l'Éducation nationale depuis 2008 et il a développé cette coopération durant l’année précédente. Nous nous concentrons sur l'amélioration de l'enseignement de la langue anglaise, notamment dans les collèges. En septembre 2013, un nouveau programme a été approuvé par le ministre de l'Éducation nationale et Lord Risby, l'envoyé spécial du Premier Ministre britannique pour le Partenariat économique, axé sur la formation des enseignants, l’inspection, l'élaboration des programmes, de l'évaluation et les TIC. Il comprend un nouveau programme d'anglais parallèle pour le niveau secondaire (lycée) et il est soutenu par des entreprises du secteur privé comme Anadarko, HSBC et Hess. Le British Council rouvrira son centre d'enseignement vers la fin de cette année à Alger et il travaille également avec les Chambres de commerce pour soutenir les écoles de langue anglaise à Alger, Laghouat, Oran et Annaba.

L’Algérie est aujourd'hui au centre de conflits dont elle n'a pas été à l'origine : instabilité au Mali, chaos en Libye, insécurité en Tunisie et persistance du conflit du Sahara Occidental. Comment voyez-vous le rôle d'Alger et quelle serait l'assistance que vous pourriez apporter, considérant que l'Algérie est le pays le plus stable d'Afrique du Nord ?
Il est clair que l'Algérie se trouve dans une région instable qui présente de graves et dangereuses difficultés. Le Royaume-Uni s'est engagé à travailler en partenariat avec l'Algérie pour contrer ces menaces.
L'Algérie est un acteur régional incontournable et a une grande expérience en matière de défis sécuritaires. Nous avons donc autant à apprendre de nos amis algériens qu’à apporter.

LIBERTÉ

dimanche 12 janvier 2014

Direction générale des Impôts : Dématérialisation des procédures fiscales pour les contribuables éligibles


Une nouvelle adresse web (www.jibayatic.dz) a été mise à la disposition des contribuables pour qu’ils puissent déclarer et payer à distance via un portail Internet sécurisé.La Direction générale des impôt (DGI) a commencé à dématérialiser les procédures fiscales pour les contribuables éligibles à la Direction générale des grandes entreprises (DGE), indique la DGI dans sa dernière lettre, consacrée à la DGE. Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouya, souligne que “depuis son institution, la DGE n’a pas cessé de progresser tant dans sa gestion permanente des dossiers des grands contribuables qui y sont éligibles que dans la qualité de service qu’elle leur rend”.
En effet, une nouvelle adresse web (www.jibayatic.dz) a été mise à la disposition des contribuables pour qu’ils puissent déclarer et payer à distance via un portail Internet sécurisé. À l’effet de bénéficier de ce nouveau service, les sociétés désirant y adhérer doivent souscrire à un cahier des charges disponible en libre téléchargement sur le site web en question, dédié exclusivement à cette opération.
Une fois la déclaration faite, l’entreprise procédera alors au téléchargement d’un ordre de virement qu’elle transmettra à sa banque dans l’objectif d’effectuer un virement au profit de la DGE. Grâce à une “clé de cryptage” qui sera systématiquement offerte au contribuable membre, après avoir obtenu, auprès de la DGI, un “code d’accès” à la zone privée du nouveau site, toutes les données échangées avec l’administration fiscale seront cryptées et donc absolument confidentielles. Depuis sa création, le nombre de dossiers gérés par la DGE a connu une évolution significative, passant de 988 dossiers en 2006 à 2 125 dossiers en 2012. La gestion des dossiers s’effectue au niveau de deux sous-directions.
La sous-direction de gestion gère 142 dossiers relevant du secteur du BTP, 272 du commerce, 302 de l’industrie et 217 prestataires. La sous-direction des hydrocarbures gère 757 dossiers relevant du secteur parapétrolier et 141 du secteur pétrolier. En l’état actuel, la population fiscale est composée de
1 017 sociétés de droit algérien, 949 sociétés non installées et 147 sociétés pétrolières.  Les sociétés pétrolières regroupent les sociétés nationales, les sociétés étrangères associées de Sonatrach, les succursales, les différentes divisions Sonatrach et holdings ainsi que les groupements pétroliers.
Afin d’améliorer la qualité de service fourni aux contribuables, une évaluation du respect des engagements du référentiel qualité de service a été établie par la Direction des relations publiques et de la communication (DRPC), au cours du premier trimestre 2013. Cette évaluation porte sur le constat matériel, les appels mystères et les enquêtes d’opinion.
Le taux global satisfaisant a enregistré 68,33%. Le résultat global des appels mystères a fait ressortir une moyenne de performance de 81%, interprétant l’attention observée par le service d’accueil téléphonique de la DGE, aux nouvelles normes d’optimisation d’accueil téléphonique énoncées dans l’instruction générale sur le référentiel qualité de service. Des enquêtes d’opinion sur la qualité de service ont été réalisées par la DRPC lors des missions d’audit relatives à la mise en œuvre des engagements du référentiel qualité de services effectuées auprès des contribuables éligibles à la DGE. “Sur les
15 contribuables audités sur les conditions de l’accueil qui leur est réservé, 35,83% ont affiché leur satisfaction quant à l'amabilité, la courtoisie et la disponibilité de nos agents, l'aménagement des espaces d'accueil et d'attente ainsi que les indications pour s'orienter dans nos locaux et identifier les différents interlocuteurs”, relève la DGI.
46,17% des contribuables ont jugé que les conditions de l’accueil sont peu satisfaisantes alors que 18% d’entre eux estiment que la qualité de l’accueil n’est pas du tout satisfaisante. Le niveau de satisfaction des contribuables enquêtés sur l’accueil téléphonique est de 53,84%. Les contribuables peu satisfaits de la qualité de l’accueil téléphonique représentent 32,16% et ceux qui ne sont pas du tout satisfaits constituent 6,66%. Pour la correspondance écrite, 28,75% des contribuables ont exprimé leur satisfaction.
Les contribuables peu satisfaits représentent 44,25% et ceux qui ne sont pas du tout satisfaits représentent 23%. Les recouvrements de la fiscalité ordinaire réalisés par la DGE ont évolué de 265 milliards de dinars en 2006 à 614 milliards de dinars en 2012, soit une croissance globale de 131%.

Liberté

jeudi 9 janvier 2014

Métro d’Alger : avis de présélection de bureaux d’études pour l’extension de 2 lignes


L’entreprise de travaux publics Cosider vient de lancer par voie de presse un avis de présélection national et international de bureaux d’études pour la réalisation des études d’exécution des travaux d’extension de deux lignes du métro d’Alger.
Il s’agit de la présélection de bureaux d’études spécialisés dans les études d’exécution de génie civil de tunnels, des stations et ouvrages en ligne de métro urbain.
Les travaux qui portent sur l’extension des lignes Ain Naadja-Baraki et El Harrach-Aéroport, s’adressent aux bureaux d’études et groupements de bureaux d’études ayant une expérience avérée dans l’exécution de génie civil, stations et ouvrages en ligne de métro en site urbain durant les dix dernières années.
Trois extensions de la première ligne (Grande Poste-Hai El Badr) sont en cours de réalisation. Il s’agit de l’extension Grande Poste-Place des Martyrs (1,69 km), de l’extension Hai El Badr-Ain Naâdja sur une distance de 3,7 km et d’un autre prolongement de Hai El Badr vers El Harrach, d’une longueur de 4 km.
D’autres extensions sont programmées en vue d’atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria à l’horizon 2020, selon les projections de l’Entreprise métro d’Alger (EMA).
Le métro de la capitale a enregistré plus 21 millions de passagers jusqu’à fin juin 2013.

APS

mercredi 8 janvier 2014

CAGEX-banques publiques : une convention pour lancer le système de notation des entreprises


La Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (CAGEX) a signé mardi à Alger une convention avec les banques publiques pour le lancement du système de notation des entreprises en vue d’anticiper l’existence d’un éventuel risque de défaillance des entreprises.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Karim Djoudi.
Ce nouveau produit relatif à "la notation des entreprises" a été mis en place dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réforme financière et des actions d’appui au développement de l’intermédiation financière mené sous l’égide du ministère des Finances.
Piloté par la CAGEX, en collaboration avec l’ABEF et les banques publiques, ce projet vise à consolider et à améliorer les capacités techniques des banques en matière d’évaluation des risques.
Ce système contribue également à développer de nouveaux réflexes chez les managers pour le bénéfice de leurs entreprises et de leurs partenaires.
En pratique, il constitue une méthode automatisée d’évaluation de la solvabilité, destiné à apprécier et à anticiper le risque de défaillance d’une entreprise, au moyen d’une analyse rigoureuse et exhaustive de données historiques et prévisionnelles, des risques crédit susceptibles d’avoir un impact sur la capacité d’une entreprise à faire face à ses obligations financières.
Conçu en full web, le système de notation mesure la solvabilité d’une entreprise cliente de la banque et évalue sa capacité de remboursement sur le court et moyen terme.
Le processus, entièrement automatisé et accessible via le net, permet d’évaluer une demande de crédit dans un délai très court.
Les critères d’évaluation expriment les différents risques liés à la stratégie de l’entreprise, son modèle économique, son mode opératoire, son management, sa chaîne de valeurs, ses financements, ses ressources humaines, ses dispositifs juridiques, son positionnement sur le marché et son environnement.
"La notation des entreprises consiste en l’évaluation des défauts de paiement dans le commerce", a indiqué à l’APS, le P-DG de la CAGEX, Djilali Tariket, précisant que cette démarche permettrait de procéder à leur classification à travers l’examen de certains ratios sur la base de critères professionnels.
La notation, a-t-il poursuivi, accroît le niveau de confiance entre les partenaires commerciaux dans un environnement où se développent les échanges interentreprises.
"C’est en quelque sorte une note d’excellence qu’on donne aux opérateurs qui gèrent leurs entreprises dans la transparence et conformément aux critères de bonne gouvernance", a-t-il ajouté.
Le PDG de la CAGEX a souligné, en outre, que la notation des entreprises vise l’estimation du risque de défaillance d’une société à travers ses relations commerciales et non pas l’appréciation du risque de solvabilité financière d’une entreprise comme le font les agences de notation financière.

APS

Les indices du développement économique de l’Algérie sont "au vert" : LE PREMIER MINISTRE EN VISITE DE TRAVAIL DANS LA WILAYA DE MASCARA


Les indices du développement économique de l’Algérie sont "au vert" et elle poursuivra sa politique de développement économique et social, a affirmé mardi à Mascara le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
M. Sellal a indiqué, dans une allocution devant les élus locaux et les représentants de la société civile de cette wilaya, que grâce aux efforts de l’Etat et au développement de l’économie nationale, "l’inflation n’a pas dépassé, à la fin 2013, le taux de 3,4%".
Il a mis en exergue, dans ce sens, le niveau "acceptable" de l’économe nationale "reconnu par les institutions internationales dont le FMI".
A propos de l’emploi et de la lutte contre le chômage qui constituent la "priorité du gouvernement", le Premier ministre a souligné que l’Etat "encourage l’investissement productif et la création de la petite et moyenne entreprise", ajoutant que "la bonne gouvernance prônée par l’Algérie a permis de ramener le taux du chômage, pour la première fois dans l’histoire du pays, à 9,8% en 2013, alors qu’il était de 10% en 2011 et 11% en 2012".
Evoquant la prochaine présidentielle, M. Sellal s’est dit convaincu que le peuple algérien sera "à la hauteur de l’événement".
"Le corps électoral sera convoqué la semaine prochaine en prévision de l’élection présidentielle et les Algériens voteront la tête haute, dans la sérénité et la dignité", a indiqué M. Sellal lors de la rencontre avec les élus locaux et les représentants de la société civile de la wilaya de Mascara.
"Le gouvernement et le président de la République sont sereins dans la mesure où le peule algérien sera à la hauteur de l’évènement", a souligné M. Sellal, ajoutant que "grâce à sa stabilité et à ses potentialités humaines et matérielles, l’Algérie est sur la bonne voix".
L’Algérie demeure une "référence" en matière de stabilité, a affirmé par ailleurs le Premier ministre qui a invité, par ailleurs, les responsables au niveau local à "ne pas décevoir" les jeunes.
Auparavant M. Sellal a présidé au nouveau pôle universitaire du quartier de "Sidi Saïd" une cérémonie de remise d’arrêtés de logements de fonction à des enseignants de cet établissement de l’enseignement supérieur dans le cadre d’un quota de 50 logements livrés dernièrement.
En outre, au cours d’une visite d’une exploitation agricole privée des "Frères Sahraoui", M. Sellal a rappelé le soutien de l’Etat aux fellahs victimes de la surproduction de la pomme de terre à travers un soutien des prix à raison de 5 dinars pour chaque kilogramme. Le Premier ministre a également réitéré la disponibilité de l’Etat à aider les agriculteurs pour développer la production et la mise en valeur des terres.
M. Sellal a procédé également à la mise en service du projet d’aménagement et de rénovation du réseau d’irrigation du périmètre irrigué de la plaine de Sig, dans la commune éponyme.
A cette occasion, des explications ont été fournies au Premier ministre sur ce projet, lancé à la mi 2012 et réceptionné au mois de janvier en cours.
Ce projet permet l’irrigation de 4.993 hectares de terres agricoles à partir du barrage "Chorfa 2" proche de la ville de Sig, par le biais de canalisations souterraines pour éviter l’évaporation de l’eau et la détérioration rapide du réseau.
Le projet d’aménagement et de rénovation du réseau d’irrigation du périmètre agricole de la plaine de Sig revêt une grande importance en matière de protection et de relance de l’oléiculture qui fait la réputation de la région, à travers l’élimination du problème de fuites d’eau en raison de la vétusté du réseau, l’évaporation et le pompage illicite.
Sur place, M. Sellal a suivi des explications sur la situation du secteur de l’hydraulique dans la wilaya et les plus importants projets en cours de réalisation.
Il s’agit, entre autres, des travaux de désenvasement du barrage de Bouhnifia.
Les travaux portant extraction de 6 millions de mètres cubes de vase ont atteint un taux d’avancement de 60 pour cent.
De nouveaux équipements seront acquis pour accélérer la cadence des travaux devant s’achever à la fin de l’année en cours. Les chargés du secteur ont, par ailleurs, présenté une étude visant l’acheminement des eaux du barrage de Bouhnifia vers celui de Fergoug pour éviter les pertes dues à l’évaporation de ce précieux liquide.
M. Sellal a procédé aussi au lancement des travaux du projet d’alimentation en eau potable de 11 communes de la wilaya à partir de la station de dessalement de l’eau de mer d’El Mactâa (Oran) et par le biais du couloir Mostaganem-Arzew-Oran (MAO).
Ce projet est destiné à alimenter environ 300.000 habitants de onze communes par un quota de 122.000 mètres cubes d’eau potable par jour.

APS

mardi 7 janvier 2014

IMPACT DE LA LOI DE FINANCES 2014 SUR L'ENTREPRISE : Le système fiscal n'est pas bouleversé

La reconduction des exonérations de l'impôt sur la plus-value aux produits boursiers.
La Loi de finances 2014 est directement orientée vers le soutien de l'emploi et l'encouragement à la production, c'est ce qu'ont souligné, hier à Alger, différents intervenants lors d'une journée d'information axée sur «La Loi de finances 2014 et son impact sur l'entreprise» initiée comme chaque année par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci).
Cette journée annuelle, à laquelle présidait souvent le ministre des Finances, a été dirigée cette fois-ci par le président de la Caci, Tahar Khelil. Se sont succédé à l'adresse des nombreux participants représentant des entreprises et des cadres de différents secteurs des finances et des Douanes, Mustapha Zikara, directeur de la législation fiscale à la direction générale des impôts (DGI), qui a présenté les nouvelles dispositions de la LF 2014, Kouider Benahmed, directeur des recherches et vérifications à la DGI qui a disséqué les rouages du contrôle fiscal et ses évoluions récentes alors que le contentieux fiscal a été présenté par Arezki Ghanem, directeur du contentieux à la DGI.
Dans son intervention, Zikara a déclaré que la LF 2014 a apporté peu de changements radicaux à la précédente, si ce n'est un encouragement manifeste à la production nationale et un soutien à l'emploi. L'autre point qui mérite d'être signalé réside dans l'exonération de taxes consenties pour l'importation de véhicules neufs, (hors de tourisme), et qui concerne les semi-remorques, les engins et les camions.
Pour ce qui est de la production locale, Zikara a cité, entre autres exemples, les engrais azotés produits localement et devant contribuer «positivement sur les prix». Le conférencier a, par ailleurs, évoqué la limitation de la franchise de TVA aux projets initiés dans le cadre de l'Ansej et de l'Angem pour promouvoir la construction d'équipements en Algérie et limiter les importations.
La reconduction des exonérations de l'impôt sur la plus-value aux produits boursiers pendant cinq ans au prorata de l'ouverture de capital pour les sociétés entrant en Bourse, a été aussi soulignée. Abordant l'épineux dossier du Credoc (Crédit documentaire) tant contesté par les opérateurs économiques, Zikara a indiqué que les modes de paiement sont désormais variés avec la reconduction de paiement par remise documentaire qui diminue, a-t-il précisé, les surcoûts sans altérer l'objectif recherché de traçabilité. En effet, en vertu de la LF 2014, les opérateurs disposent de deux modes de paiement de leurs importations: le Crédoc et la remise documentaire.

L'expression

samedi 4 janvier 2014

Raffinerie de Berre et Fagor-Brandt : Deux entreprises françaises que Paris aimerait voir rachetées par Alger

Les Français veulent voir des entreprises algériennes, publiques et privées, investir en France. Lors du dernier sommet algéro-français, deux dossiers ont été particulièrement évoqués. Ils concernent deux entreprises françaises en difficulté. La première est la raffinerie de Berre, située dans le sud de la France. La seconde est la société d’électroménager Fagor-Brandt qui vient d’être déclarée en cessation de paiement, avec un délai de six mois pour trouver un repreneur.
Le cas de la raffinerie de Berre, qui emploie 370 personnes et a été mise à l'arrêt il y a plus d’un an, est dans les mains du ministère du Redressement productif dirigé par Arnaud Montebourg. Le gouvernement français a proposé à son homologue algérien d’encourager Sonatrach à reprendre la raffinerie.
Les Français ont mis en avant plusieurs arguments. Parmi eux : la situation de la raffinerie, non loin de l’Algérie. Pour les Algériens, qui importent beaucoup de carburants (4,5 milliards de dollars par an), une telle acquisition permettrait de réduire mécaniquement les dépenses. Enfin, Paris serait prêt à autoriser Sonatrach à ouvrir des stations-service dans le sud de la France, à proximité de la raffinerie.
Mais, selon nos sources, les Algériens sont très réticents. « Le sujet a été évoqué. Mais Sonatrach a d’autres soucis à gérer en ce moment. La compagnie est confrontée à la baisse de production en hydrocarbures, à la hausse de la consommation interne et à d’autres problèmes internes », reconnaît une source proche du gouvernement algérien. Alger n’a pas clairement dit « non » mais la proposition française a peu de chances d’aboutir.
Autre dossier d’investissement mis sur la table : la reprise de Fagor-Brandt qui fabrique notamment des lave-linges. La société intéresse le groupe privé Cevital. Selon nos informations, Issad Rebrab serait prêt à débourser près de 100 millions d’euros pour l’acquérir. Il entend garder une partie de la production en France pour sauvegarder des emplois et transférer la technologie en Algérie. Le projet est soutenu par le gouvernement français. Mais il se heurte à un problème de taille : la loi algérienne n’autorise pas les entreprises locales à investir à l’étranger. Et il est peu probable qu’une dérogation soit accordée à Cevital dans ce dossier. 
 TSA

Rencontre sur l’investissement en février : Les Britanniques ciblent le marché algérien

Les opportunités d’investissement et de partenariat en Algérie captivent de plus en plus les opérateurs économiques britanniques, notamment à la faveur du vaste programme d’équipement, mis en place par l’Etat, pour la réalisation de divers projets dans les domaines de l’habitat, la santé, l’eau et autres infrastructures de base.
Afin de mieux explorer le marché algérien, une importante rencontre économique, intitulée «Algeria Investor Window 2014», sera organisée le 10 février prochain à la Bourse de Londres en Grande-Bretagne, indique la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), citée hier par l’APS. Initiée conjointement par l’agence gouvernementale britannique chargée de la promotion de l’investissement, UK Trade and Investment, l’ambassade d’Algérie à Londres et l’ambassade britannique à Alger, cette rencontre, qui réunira des représentants gouvernementaux, des experts et des professionnels industriels en vue d’échanger sur les opportunités d’investissement en Algérie, indique la même source, sera consacrée à l’investissement, le partenariat et le transfert technologique.
Aussi, précise la CACI,  cet évènement sera une opportunité pour les opérateurs algériens et britanniques d’avoir des discussions et des réunions d’affaires permettant de fournir une plate-forme idéale pour les entreprises intéressées par l’investissement en Algérie, l’objectif principal étant de promouvoir la coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne en vue de lancer, notamment, des projets d’investissement qui favorisent le développement économique en Algérie.

EL WATAN

jeudi 2 janvier 2014

L’assureur-crédit Coface dresse un bilan positif de l’économie algérienne en 2013


L’assureur-crédit Coface a mis en exergue, dans son bilan annuel par pays, la solidité des performances de l’économie algérienne durant l’année 2013, lui accordant la notation A4 pour l’évaluation du pays et B pour l’environnement des affaires.
La Coface révèle dans son bilan un léger rebond de la croissance de l’économie algérienne, toujours tirée principalement par le secteur des hydrocarbures et la dépense publique, apprend-on mardi auprès du groupe français.
Moins forte que prévu en 2012 en raison notamment d’une conjoncture internationale peu favorable, la croissance du pays est susceptible de rebondir légèrement en 2013 grâce à une augmentation modérée de la production d’hydrocarbures et à la poursuite du vaste programme d’investissements publics (construction de logements, de routes et de voies ferrées), ajoute-t-on.
Par ailleurs, la hausse des salaires dans le secteur public ainsi que les subventions des produits de base permettront de soutenir la consommation des ménages, alors que la progression des investissements privés pourrait être encore lente en raison d’une insuffisance de financement.
L’inflation devrait s’atténuer par le biais de plafonnements des prix de produits alimentaires, d’une baisse des droits de douane sur ces produits et d’une meilleure gestion de leur distribution.
Faible endettement public et solide position financière extérieure
En dépit de la hausse des revenus pétroliers - représentant plus de 70% des recettes de l’Etat - le déficit budgétaire s’est accru en 2012, en raison de l’augmentation des dépenses (salaires du secteur public, mesures sociales, modernisation des infrastructures).
De ce fait, la vulnérabilité des comptes publics aux prix des hydrocarbures s’est accrue. Le déficit budgétaire devrait, cependant, baisser en 2013 grâce à une gestion plus prudente, avec l’assainissement prévu des dépenses courantes et la hausse des recettes hors hydrocarbures, a souligné la COFACE.
En outre, les revenus des hydrocarbures placés dans le Fonds de régulation des recettes permettront de financer ce déficit, et le pays bénéficie d’un faible endettement public.
Grâce aux exportations d’hydrocarbures - représentant plus de 95% des recettes en devises - et à des cours devant rester élevés, les balances commerciale et courante seront encore excédentaires en 2013, malgré un effritement.
Ces exportations sont soutenues par la mise en service, depuis 2011, du gazoduc Medgaz entre l’Algérie et l’Espagne, d’unités de gaz naturel liquéfié, en 2012, ainsi que par des capacités additionnelles de production de pétrole dès 2013.
Par ailleurs, les importations resteront limitées par les mesures restrictives prises par les autorités depuis 2009, en dépit d’importants achats de blé, dont l’Algérie est l’un des plus gros importateurs au monde, et de biens d’équipement liés au développement des infrastructures.
Le bilan annuel de la COFACE également relevé que les importantes réserves de change de près de 192 milliards de dollars soit près de trois ans d’importations renforcent une situation financière extérieure déjà solide.
Afin de diversifier ses avoirs, l’Algérie a apporté fin 2012 une contribution de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Le pays entend également ainsi s’affirmer sur la scène internationale, dans le contexte de son laborieux processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce.
De plus, la politique active de désendettement extérieur, via notamment l’interdiction pour les entreprises d’emprunter à l’étranger, maintient le ratio dette/PIB à un niveau très faible (3%).
Par ailleurs, des restrictions visant les importations et les investissements étrangers, dans le but de protéger l’économie du pays et de promouvoir les industries nationales, ont été introduites par la loi de finances complémentaire de 2009 et globalement reconduites depuis, en dépit de quelques assouplissements.
Selon l’assureur crédit, le cadre des affaires paraît donc désormais stabilisé, mais reste peu propice à l’expansion du secteur privé et des investissements étrangers, et s’y ajoute l’inadaptation du secteur bancaire.
Filiale de la banque Natixis, la banque de financement, de gestion et de services financiers de BPCE (Banque populaire Caisses d’épargne), la Coface contribue au développement de 35.000 entreprises dans le monde dont elle veille au développement et couvre les risques dans 200 pays.(APS)

TP : La liste des marchés (études et service) dispensée de la caution de bonne exécution fixée par arrêté (JO)

La liste des marchés d’études et de services entrant dans le cadre du partenariat avec le ministère des travaux publics vient d’être fixée par un arrêté interministériel publié au journal officiel no62.
Ce nouveau texte vient en application des dispositions du décret présidentiel d’octobre 2010 modifié et complété portant réglementation des marchés.
Il précise que le ministre des travaux publics dispense ses partenaires contractuels de la constitution de la caution de bonne exécution du marché pour certains types de marchés d’études et de services.
Il s’agit des marchés relatifs aux dépenses d’hôtellerie, notamment la location de bureaux, de salles de conférences et la prise en charge en matière d’hébergement et de restauration, des marchés relatifs aux frais de transport à passer avec les compagnies aériennes.
Il concerne également les marchés ayant pour objet la distribution de l’électricité, de l’eau, du gaz et des moyens de télécommunication, des marchés relatifs à la reprographie de documents.
Par ailleurs, l’arrêté précise que des retenues de bonne exécution, peuvent être substituées à la constitution de caution de bonne exécution pour les marchés d’études et de services cités.
Un précédant arrêté interministériel publié en mars dernier était venu compléter une liste de marchés, d’études et de services élaborée en février 2011 et qui porte sur l’exemption de la caution de bonne exécution actuellement de l’ordre de 5 % et que doit supporter l’entreprise.
Il s’agit notamment des marchés relatifs aux frais de redevance téléphonique, eau, électricité et gaz et ceux relatifs aux frais d’insertion et de publicité dans la presse, les marchés relatifs aux frais de transport maritime.

APS

Journée d’information sur la loi de finances 2014 lundi à Alger (CACI)


La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organisera lundi à Alger une journée d’information sur la loi de finances de 2014 et son impact sur l’entreprise, apprend-on jeudi auprès de la CACI.
Cette rencontre qui sera animée par des hauts responsables de la Direction générale des impôts (DGI) et de la Direction générales des douanes (DGD) vise à informer les opérateurs sur les nouvelles dispositions introduites par la loi de finances 2014 concernant les entreprises, précise la chambre.
La Loi de finances (LF) pour 2014, signée lundi dernier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est consacrée essentiellement à l’encouragement de l’investissement productif, à la maîtrise des importations et à l’amélioration de la qualité du service public.
Entré en vigueur le 1 er janvier, le nouveau texte, qui n’introduit pas de nouvelles taxes ni d’augmentation d’impôts, prévoit des dépenses de 7.656,2 milliards de DA (mds DA), dont 4.714,5 milliards pour les dépenses de fonctionnement et 2.941,7 milliards pour les dépenses d’équipement, alors que les recettes se situeraient à 3.455,6 mds de DA, en hausse de 10,4% comparativement à 2013.
Cette loi table également sur une croissance économique de 4,5% globalement et de 5,4% hors hydrocarbures et sur une variation de l’indice des prix à la consommation de 3,5%.

APS