Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 31 octobre 2013

L'Algérie, une solution à la crise industrielle française

L'Algérie, une solution à la crise industrielle française
L'Algérie au chevet des industries françaises ? 50 ans après son indépendance, l'ancienne colonie ne connaît pas la crise : ses dettes payées, elle dispose de plus de 200 milliards de dollars de réserves de changes grâce à son pétrole et son gaz. De quoi faire rêver la France, en crise, qui fait les yeux doux au gouvernement algérien pour encourager l'entrée d'investissements privés dans l'Hexagone et ainsi sauver des entreprises françaises en difficulté.

L'industrie française est en bien mauvaise posture comme en témoigne la détresse des salariés de l'aciérie de Florange qui se battent pour le maintien de leurs emplois. Le déterminisme du ministre du Redressement productif Arnault Montebourg pour éviter les fermetures d'usines est bien vaine sans l'aide d'investissements privés.

La solution se trouve fort probablement de l'autre côté de la Méditerranée, en Algérie. Contrairement à la France, le marché algérien est en pleine forme. Les 200 milliards de dollars (152 milliards d'euros) de réserves de changes du pays, alimentés par les revenus du pétrole et du gaz, font rêver.

Signe de sa bonne santé financière, l'Algérie, désendettée, s'est octroyée le luxe cette année d'effacer les dettes d'une dizaine de pays africains devenus insolvables, pour un total de 3 milliards de dollars, selon El Watan. Plus encore : elle a accordé, en octobre 2012, un prêt de 5 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) au Fonds monétaire international (FMI). La France lui envie cette richesse et souhaite désormais que les fonds algériens soient investis dans ses entreprises en difficulté.

La rumeur, qui a couru fin novembre selon laquelle l'Algérie pourrait devenir actionnaire de PSA-Peugeot Citroën, avait secoué le monde de l'automobile. Une entrée dans le capital du constructeur français - qui a annoncé la suppression de plus de 11 000 emplois dans les deux ans - a depuis été démentie par Jean-Pierre Raffarin, l'envoyé spécial du président Hollande pour les relations économiques entre la France et l'Algérie, mais la rumeur n'a pas pour autant été dissipée. Elle en dit surtout long des opportunités économiques dont dispose l'ex-colonie.

Doux bientôt remplumé par l'Algérie ?

Investir en France : l'idée plaît bien aux hommes d'affaires algériens comme Issad Rebrab, patron de Cevital, le premier groupe privé algérien (12 800 salariés, 3,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2012). Le patron du conglomérat ne cache pas son ambition d'investir dans des entreprises françaises et de reprendre des sociétés en grande difficulté, aidé en cela par le gouvernement français. Il a en effet déjà rencontré Stéphane le Foll, ministre de l’Agriculture, et Arnaud Montebourg, ministre de Redressement productif.

« Nous regardons plusieurs dossiers, dans l’agroalimentaire en particulier, mais aussi dans le textile (la maison de lingerie de luxe Porthault selon des sources, ndlr). Et nous sommes prêts à examiner d’autres secteurs », précise-t-il au Parisien. Doux a perdu bien des plumes mais pourrait ainsi se faire remplumer grâce à Cevital, intéressé par le rachat de l’ancien leader de la volaille en Europe, en redressement judiciaire depuis juin 2012.

Les négociations sont toujours en cours entre les industriels, qui ont signé un accord de confidentialité. « Nous sommes un candidat très sérieux pour le volailler Doux », insiste Farid Belkacemi, un ancien célèbre trader devenu depuis conseiller en France du PDG de Cevital. Issad Rebrab compte ainsi renforcer sa présence en France et espère transférer le savoir-faire de Doux en Algérie, où il veut se lancer dans la production industrielle de la volaille. Cevital pourrait déjà bien prendre 80 % du volailler Duc sous peu.

L'Algerie réticente mais plus pour longtemps

Si les hommes d'affaires algériens se disent prêt à investir dans l'Hexagone, les réticences viennent du gouvernement algérien qui interdit les sorties de capitaux du pays, exception faite à la compagnie pétrolière nationale Sonatrach. Mais cette situation pourrait changer après le voyage d'Etat de François Hollande en Algérie.

Lors de sa visite officielle, les 19 et 20 décembre, il était accompagné d'une petite armée de chefs de grandes entreprises (Alstom, Areva, Bouygues, Orange, Lafarge, RATP…), tous venus faire des affaires avec l’Algérie avec pour objectif non-dit de l'éloigner de la Chine, qui a ravi à la France la place du premier fournisseur depuis 2011.

Cette visite diplomatique, mais surtout économique, a déjà permis à Renault de finaliser un accord pour la création, près d’Oran, d’une usine de montage qui permettrait la création de 25 000 véhicules pour un marché exclusivement local.

Ce n'est que le début. Ainsi, Total et Sonatrach négocient la réalisation d’un projet de 5 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) portant sur la construction d’une usine pétrochimique à Arzew, dans la région oranaise. En outre, Saint-Gobain pourrait s'allier avec le groupe algérien Alver et Lafarge pour la construction d'une cimenterie quand Sanofi espère créer une usine de médicaments dans le pays.

Les différents projets sur la table pourraient permettre la création de 20 000 emplois directs et indirects dans l'ancienne colonie française. 50 ans après son indépendance, l'Algérie apparaît comme un acteur économique incontournable aux yeux d'une France marquée par la crise économique.
 
Saphir News

L'Algérie a enregistré des projets d'investissement en hausse à 2,81 milliards de dollars en 2013



 
 
Les projets d’investissement étrangers soumis au Conseil national d’Investissement (CNI) ont connu une hausse sensible en 2013, pour s’établir à 2.81 milliards de dollars, selon le DG de l’ANDI, M. Abdelkrim Mansouri. Mais malgré cette hausse, ils restent modestes.

 
Le Conseil National de l’Investissement (CNI) a enregistré 31 projets d’investissements étrangers durant le premier semestre 2013. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à 2012, durant laquelle 17 projets avaient été enregistrés sur toute l’année, selon M. Abdelkrim Mansouri, directeur général de L’Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI). Pour M. Mansouri, cette augmentation montre que la règle du 51/49 ne constitue pas un handicap pour l’investissement étranger.
En valeur, la hausse est encore plus significative. Le montant des projets a été multiplié par cinq, passant de 41 milliards de dinars (506 millions de dollars) à 228 milliards (2.81 milliards de dollars), a indiqué M. Mansouri, qui n’a toutefois pas précisé la part des investissements qui ont été concrétisés. Pour M. Mansouri, l’Algérie reste « très attractive », avec une préférence des investisseurs pour l’industrie et les services. Il note aussi un afflux considérable d’Algériens de la diaspora, qui investissent en Algérie. Toutefois, même si ces projets se concrétisaient dans leur totalité, ils représenteraient mois de 0.5% du PIB.
Le Conseil National de l’Investissement, très décrié, est considéré comme une source de blocage par différentes organisations patronales, qui ont demandé un allègement de son fonctionnement, ou sa suppression pure et simple. Il a notamment pour mission de valider les projets d’investissements d’envergure, supérieurs à 500 millions de dinars. Le projet de loi de finances 2014 prévoit de porter ce seuil à 1.5 milliards de dinars.
Améliorer le dispositif
M. Mansouri estime toutefois que le dispositif en place doit être amélioré. La concertation menée entre différentes structures a débouché sur une série de propositions d’aménagement du dispositif, présentées dans le projet de loi de finances 2014. Les changements proposés portent notamment sur l’allongement des délais de réalisation des projets bénéficiant des avantages offerts par les différents dispositifs d’encouragement de l’investissement et la levée de certaines contraintes. Quant à l’Investisseur étranger, il ne sera plus contraint de passer par le conseil national de l’investissement s’il ne demande pas l’aide de l’Etat.
M. Mansouri a déploré que les importations soient « trop élevées ». Elles devraient se situer à « plus de 60 milliards de dollars en 2013 », a-t-il dit. Il a affirmé que l’Algérie, qui importe « beaucoup de produits qu’on peut produire localement », fait face à « deux défis : réduire la dépendance et vendre autre chose que des hydrocarbures ». Pour y arriver, il faut « créer les conditions de relance de l’industrie, ce qui signifie d’abord faciliter l’acte d’investissement ». Selon lui, « la bureaucratie est un obstacle à la bonne gestion ». Il faut « offrir de la souplesse dans la gestion », a-t-il déclaré, ajoutant que les mesures prises vont dans la bonne direction. En 2002, 523 projets ont été officiellement déposés auprès de la défunte APSI. En 2012, on est passé à 7.715 projets.
 
Maghreb Émergent

Construction : entretiens algéro-français sur la participation des entreprises françaises


La participation des entreprises françaises aux projets de construction et d’équipements publics en Algérie et le développement de l’investissement entre les deux pays ont été au centre d’un entretien mercredi entre le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, et David Sourdive, envoyé de la ministre française du Commerce, Nicole Bricq.
Lors de cet entretien auquel a assisté l’ambassadeur de France à Alger, André Parant, l’envoyé français "a exprimé la disposition de son pays à développer tout ce qui est à même de contribuer à l’établissement des entreprises françaises en Algérie", indique un communiqué du ministère.
La rencontre intervient en réponse à la demande de la ministre française du Commerce pour entreprendre des entretiens sur la participation des entreprises françaises aux projets de construction et d’équipements publics et leur encouragement de manière à développer l’investissement entre les deux pays à travers la promotion de la coopération fondée sur l’échange des expériences", ajoute la même source.
Pour sa part, le ministre de l’Habitat a salué la participation des entreprises françaises aux projets du secteur du bâtiment et des équipements publics.

APS

Salon des énergies renouvelables à Oran : contrats d’affaires et de partenariat


Le 4e salon international des énergies renouvelables, propres et de développement durable, qui a pris fin mercredi soir à Oran, a été ponctué par la signature de contrats d’affaires et de partenariat entre opérateurs économiques.
Selon la commissaire de cette manifestation, organisée depuis lundi dernier au centre des Conventions "Mohamed Benahmed", cette quatrième édition a été marquée par des opportunités d’affaires et de partenariat au profit d’opérateurs algériens publics et privés et d’entreprises étrangères participantes.
Ces opportunités se sont traduites par la signature de plusieurs contrats de coopération et de partenariat, tels que celui de création d’une société mixte dans le domaine des énergies renouvelables entre les groupes algériens "SOPREC" et allemand "EUROPSOL", a signalé Linda Oulounis.
Le salon a constitué également une occasion d’échanges entre les experts autour de résultats de recherches et d’études sur les moyens de développement des énergies renouvelables, notamment en Algérie et dans des pays arabes, comme il a été souligné lors de la conférence animée mercredi par le Pr. Stambouli Boudghène et le Pr Samir Felazi de l’université des sciences et technologies d’Oran (USTO) "Mohamed Boudiaf".
Les grandes opportunités de développement dans ce domaine ont été soulignées, tout comme le transfert vers l’exportation de l’énergie solaire à travers l’étendue du Sahara arabe qui peut fournir un taux de 63 % de cette énergie au monde.
Les deux experts ont traité de prévisions à la hausse de la demande sur l’énergie et les technologies pour augmenter les capacités de production et réduire le coût de cette opération.
La présence d’unités de recherche scientifique a été bénéfique pour les opérateurs pour tisser un partenariat efficace entre le système scientifique et le secteur économique et social, selon les organisateurs du salon de l’agence "Myriad.com".
Cette manifestation a drainé environ 4.000 visiteurs en plus de la participation de jeunes universitaires aux conférences organisées en marge de l’exposition.
Cette édition a vu la participation de 90 entreprises d’Algérie, de Tunisie, de Pologne, d’Italie, d’Allemagne et de France.

APS

mercredi 30 octobre 2013

Le CNES prêt à contribuer au renforcement du dialogue interparlementaire algéro-européen


Le Conseil national économique et social (CNES) est prêt à contribuer au renforcement du dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), dans un cadre de concertation et de réflexion collective autour des questions liées au développement socioéconomique intéressant les deux parties, a déclaré mercredi à Alger le président du Conseil, Mohamed Seghir Babès.
M. Babès s’exprimait lors d’une rencontre avec les membres de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, qui effectue une visite en Algérie, en réponse à une proposition émise par Pier Antonio Panzeri, chef de la délégation, qui visait à associer le CNES au dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’UE afin de "le nourrir et le renforcer".
Il a accueilli favorablement cette proposition en se félicitant de cet intérêt accordé au CNES qui "lui permettra de participer d’une manière active" et "efficace" aux discussions et concertations entre les parlementaires d’Algérie et d’Europe autour des questions relatives au développement socioéconomique.
"Cette proposition nous permet d’être des acteurs actifs dans le dialogue interparlementaire entre l’Algérie et l’UE pour discuter des voies et moyens de renforcer la coopération entre les deux parties et d’apporter notre avis et suggestions autours des questions du développement économique, social et même environnemental et culturel", a indiqué M. Babès à la presse à l’issue de sa rencontre avec les membres de la délégation européenne, en visite en Algérie dans le cadre de la 13ème Rencontre interparlementaire Algérie-UE.
La rencontre était aussi une occasion pour évoquer des thèmes d’intérêt majeur qui intéressent le CNES et le Parlement européen dont ceux liés à la place et au rôle de la société civile organisée dans le processus de construction démocratique.
A ce propos, M. Babès a exposé les déclinaisons de la feuille de route du CNES, en prenant appui sur son mandat institutionnel visant la promotion de la démocratie participative et d’un dialogue social inclusif, à travers la rénovation des systèmes de gouvernance et les réformes politiques engagées par les autorités nationales.
Pour sa part, M. Panzeri, s’est félicité de l’évolution des négociations en vue de la concrétisation du Plan d’action Algérie-UE, notamment, par le biais de la contribution du CNES aux questions économiques et sociales dans le renforcement du dialogue interparlementaire.
Dans une déclaration à la presse, le chef de la délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb, a estimé qu"’ il était important pour l’UE que l’économie algérienne puisse se diversifier et ne plus s’appuyer en grande partie que sur l’énergie même si les questions énergétiques restent d’une grande importance", ajoutant que l’UE tient à accompagner l’Algérie en tant que "partenaire à part entière" dans le processus de diversification de son économie.

APS

2e Salon national inverse de sous-traitance : intérêt manifeste d’opérateurs à Oran


Un panel d’opérateurs économiques, conviés mercredi à Oran par la Chambre de algérienne de commerce et de l’industrie (CACI) à une rencontre de préparation du 2ème Salon national inverse de sous-traitance (SANIST), ont manifesté leur intérêt à participer à cet évènement.
"L’objectif de ce 2ème Salon national de sous-traitance, qui se tiendra du 2 au 5 décembre prochain au palais des expositions de Pins maritimes (Alger), est de densifier le tissu industriel national et d’augmenter son intégration technique pour répondre au mieux aux nouveaux enjeux économiques, réduire les importations et protéger l’économie nationale", a déclaré le directeur de l’animation et du développement de l’entreprise de la CACI, Rachid Saï.
Il a rappelé l’importance de cet espace économique pour exprimer les besoins des demandeurs de services aux sous-traitants parmi les fabricants et autres fournisseurs dans différents créneaux tels que la transformation des métaux.
Il a précisé, à ce propos, que ce salon est réservé exclusivement aux industriels et prestataires de services nationaux.
La rencontre d’explication et de préparation, qui s’est tenue au siège de la chambre de commerce et de l’oranie (CCIO), a été mise à profit par les participants ayant adhéré aux objectifs du SANIST pour évoquer leur potentiel de production pour le développement de la sous-traitance.
Le directeur général du "Groupe ouest de maintenance et développement industriel" (GOMI), spécialisé dans l’engineering et construction pour les projets pétrochimiques et autres, M. Habib Ghaffour s’est déclaré prêt à créer 2.000 petites et moyennes entreprises (PME) dans le domaine de la sous-traitance industrielle.
Ce groupe industriel algérien, basé à Béthioua, qui a signé récemment une convention avec l’Agence national de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) entend créer prochainement 35 PME dans la maintenance des équipements automobiles, engins de travaux publics et les accompagner pour créer un réseau de sous-traitants.
Le représentant d’une entreprise publique de peinture relevant du groupe (ENAP), implantée à Sig (Mascara), en quête de sous-traitants pour intégrer davantage ses produits, estime que le SANIST sera une occasion de plus pour proposer une gamme de productions dont celle de la peinture-auto.
Il a indiqué, dans ce sens, que des négociations sont en cours entre ENAP et Renault Algérie pour une éventuelle signature d’un contrat de sous-traitance.
Une cinquantaine de sous-traitants ont participé à la première édition de SANIST qui s’est tenue en avril 2011 à Alger, rappelle-t-on.

APS

mardi 29 octobre 2013

Les procédures de dédouanement simplifiées fixées par décret exécutif


Un décret exécutif fixant les procédures de dédouanements simplifiées autorisées par l’administration des douanes vient d’être promulgué au journal officiel n°48.
Signé fin septembre par le Premier ministre, Abdelamlek Sellal, après approbation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ce nouveau texte vient en application de la loi de 1979 relative aux procédures de dédouanement.
A la faveur dudit décret,  les déclarations estimatives, simplifiées ou globales sont des déclarations initiales qui doivent être régularisées par des déclarations complémentaires. La déclaration complémentaire est réputée constituer avec la déclaration initiale un acte unique et indissociable prenant effet à la date d’enregistrement de la déclaration initiale.Ces deux types de déclarations sont établies sur le modèle unique de la déclaration en détail des marchandises, prévu par la loi.
“Le bénéfice de l’une des procédures simplifiées, est accordé en vertu d’une convention conclue entre les services des douanes et l’opérateur concerné, et qui reprend notamment, la procédure simplifiée accordée, la marchandise sur laquelle elle porte, sa durée, le bureau retenu pour le dédouanement, ainsi que les obligations de l’opérateur”, souligne le texte de loi.
Les déclarations initiales doivent satisfaire aux conditions et aux formalités administratives éventuellement exigibles en matière de contrôle du commerce extérieur et des changes.
L’enlèvement des marchandises dédouanées selon l’une des procédures simplifiées citées ci-dessous, “ne peut s’effectuer qu’après vérification des déclarations initiales et aux conditions prévues”, précise encore le texte.
Les droits et taxes dus sont calculés sur la base des énonciations de la déclaration initiale, ils sont restitués ou remboursés après épuisement de l’opération concernée. Il peut être procédé, le cas échéant à une liquidation supplémentaire des droits et taxes et à leur perception.
Trois types de déclarations assorties d’une déclaration complémentaire. Les déclarations estimatives couvrent, selon le texte, un ensemble industriel objet d’un contrat global, importation, ou exportation, sur plusieurs expéditions échelonnées dans le temps et fractionnées sous forme de parties de même ou de différentes espaces.
Elles sont souscrites pour “les opérations dont les éléments de la valeur devant figurer sur la déclaration en détail prévue par la réglementation, ne sont pas fournis ou ne sont indiqués qu’à titre approximatif et indicatif au moment du dépôt de la déclaration estimative”.
La déclaration complémentaire accompagnée d’un état de décompte général, sur lequel sont portées les références des déclarations estimatives y afférentes, leurs valeurs déclarées à titre indicatif ainsi que le montant contractuel de l’ensemble industriel, doit être souscrite dans un délai de trente (30) jours après l’enregistrement de la dernière expédition et dans la limite de la durée du contrat.
En outre, le contrôle des éléments de la valeur doit s’effectuer sur la déclaration complémentaire et sur la base de la valeur référence du contrat. Le solde du décompte général doit correspondre au montant global de l’ensemble industriel, repris sur le contrat.
Pour ce qui est de la déclaration simplifiée elle couvre “un ensemble d’opérations d’importation ou d’exportation échelonnées dans le temps, effectuées avec un même opérateur et portant sur une même nature de marchandises relevant de la même sous-position tarifaire”.
Elle est souscrite pour les opérations, dont les quantités ou les valeurs, devant figurer sur la déclaration en détail, ne sont pas fournies ou” ne sont indiquées qu’à titre approximatif et indicatif au moment du dépôt de la déclaration simplifiée.
Ce document permet l’enlèvement des marchandises au fur et à mesure de leur présentation à la douane, dans un délai d’un mois, au vu d’un document commercial ou de tout autre document en tenant lieu agréé par l’administration des douanes et repris dans la convention.
Dès qu’elles sont connues et au plus tard avant l’expiration du délai fixé à compter de la date d’enregistrement de la déclaration simplifiée, les quantités ou les valeurs citées doivent faire l’objet d’une déclaration complémentaire périodique. Ce délai peut être étendu pour autant qu’il soit approprié, et justifié, et dont mention du délai retenu est faite dans la convention.
Figure également la déclaration globale qui couvre des importations fractionnées et échelonnées dans le temps de différents éléments ou parties de marchandises relevant de positions tarifaires ou de sous-positions tarifaires distinctes et dont l’ensemble constitué est à déclarer dans une position tarifaire ou sous-position tarifaire unique.
Elle peut être souscrite dès le placement des marchandises sous surveillance douanière, lesquelles faisant l’objet d’envois fractionnés et échelonnés sur des périodes relativement espacées peuvent être enlevées à condition qu’ils demeurent sous surveillance douanière dans des conditions définies, jusqu’à délivrance de la main levée de l’ensemble constitué par ces éléments ou parties.
L’enlèvement des marchandises doit s’effectuer sous forme de l’ensemble constitué, à l’appui d’une déclaration complémentaire, accompagnée de copies de leurs factures, précise encore le décret.(Aps)

Algérie 1

Formation de certification des professionnels du marché (Cosob)


La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB) a lancé une formation de certification des professionnels du marché, a-t-on appris mardi auprès de la Commission.
Cette formation assurée par l’Institut d’économie douanière et fiscale (IEDF) et sanctionnée par une certification de la COSOB, permettra aux apprenants d’acquérir les connaissances minimales de l’environnement réglementaire, déontologique et technique dont doivent justifier les professionnels des activités de marché, indique la même source.
Cette certification répond à "l’objectif réglementaire relatif à l’exigence d’une formation sur le commerce et la gestion des valeurs mobilières", souligne la COSOB qui aspire à renforcer la protection des intérêts des clients et garantir la compétence des professionnels de marché.
D’une durée de quatre (04) mois, la formation se déroule sous forme alternée de trois (03) jours par semaine. Elle est assurée par des professionnels algériens et complétée par des spécialistes des marchés financiers étrangers, précise la Commission.
Le Secrétaire Général du ministère des finances, présent, aux côtés des Présidents de la COSOB, de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) et de l’Union Algérienne des sociétés d’Assurance et de Réassurance, lors de la cérémonie de lancement, a rappelé que cette formation rentre dans le cadre des dernières mesures prises par le ministère des Finances pour le développement et la dynamisation du marché financier.

APS

Encourager le partenariat algéro-français dans le secteur des transports (Ghoul)


Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a insisté lundi à Alger sur l’encouragement de partenariats algéro-français notamment dans la réalisation des projets, de la maintenance des équipements, du management et de la formation.
"Nous sommes là pour encourager ce partenariat dans les quatre volets de la réalisation des projets, de la maintenance des équipements, du management et de la formation", a indiqué M. Ghoul, lors d’un entretien avec l’ambassadeur de France à Alger, André Parant.
Le ministre a cité, à cette occasion, les nombreux projets de modernisation et de densification du réseau ferroviaire qui sera porté à plus de 12.500 km à l’horizon 2020, les projets de tramways et du métro d’Oran.
M. Ghoul a souligné également "l’importance du partenariat entre les deux pays dans les domaines des transports", tout en souhaitant "des efforts accrus, à la mesure des nombreuses potentialités qu’offre le programme de développement du secteur dans les différents modes aérien, maritime et terrestre".
De son côté, M. Parant a mis l’accent sur "la densité et la qualité de cette coopération" dont il a souhaité qu’elle "s’avère exemplaire", affirmant sa détermination à oeuvrer en faveur de la multiplication des joint-ventures à l’instar de la société mixte chargée du montage des tramways. L’entretien a porté aussi sur la coopération bilatérale dans le secteur des transports qui offre d’importantes opportunités pour le renforcement des échanges, tant en ce qui concerne la réalisation des projets que les études.

APS

lundi 28 octobre 2013

Technologies solaires : Workshop sur le programme algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" en 2014 à Oran

Le programme algéro-japonais sur les technologies solaires, intitulé "Sahara Solar Breeder" (SSB), sera au centre d'intérêt lors  d'un nouveau workshop international en 2014 à Oran, a-t-on appris jeudi des organisateurs.

Le 6e du genre à être dédié au SSB, ce workshop,  tiendra dans le cadre de la 4ème édition du Forum Asie-Afrique sur l'énergie durable prévue les 13 et 14 mai 2014 à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO), a précisé à l'APS le président de cette rencontre, Amine Boudghène Stambouli. Il  est à préciser que l'annonce de ce prochain rendez-vous scientifique et technique coïncide avec le lancement de l'appel à communications à l'intention des chercheurs algériens et étrangers désirant enrichir les échanges autour des systèmes énergétiques durables, le développement économique et l'environnement, a indiqué M. Stambouli.

Le programme scientifique "Sahara Solar Breeder" (ou "élevage de stations solaires au Sahara") a pour objectif l'étude de faisabilité d'un projet d'envergure de production électrique à partir du Sahara.

Trois établissements algériens sont partenaires de cette opération, à savoir l'USTO, l'Université "Tahar Moulay" de Saïda (UTMS) et l'Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d'Adrar (URER/MS).

La partie japonaise est formée, quant à elle, d'un consortium de huit Universités et Instituts de recherche qui contribuent avec leur savoir-faire à la concrétisation du développement durable basé sur le concept "SSB" portant construction d'usines de cellules solaires à base de silicium et de stations d'énergie solaire.

Le programme SSB a été lancé en 2010 pour cinq années d'activités scientifiques avec le soutien financier de deux agences japonaises pour la coopération internationale (JICA) et le développement scientifique et technologique (JSTA), pour un montant de cinq (5) millions de dollars.

Professeur à la Faculté de génie électrique de l'USTO, M. Stambouli est le président du Forum Asie-Afrique et le manager scientifique du programme SSB qui doit également permettre l'acheminement de l'énergie solaire à partir du Sud algérien vers la région nord du pays en vue d'alimenter les stations de dessalement de l'eau de mer. L'USTO bénéficie, dans ce cadre, de la création d'un Centre de recherches sur les technologies solaires, tandis que deux plateformes technologiques sont prévues à l'Université de Saïda et au Centre de recherche sur l'énergie solaire d'Adrar. L'USTO avait, pour rappel, abrité la 2eédition du Forum sur l'énergie durable en mai 2012 avec la participation d'une vingtaine de pays, dont une majorité d'experts algériens et japonais ayant pris part, par la même occasion, au 4e workshop sur le SSB.

 La contribution japonaise a permis en outre d'organiser chaque année des stages de perfectionnement au Japon au profit d'une dizaine de jeunes chercheurs algériens. 

Houari B. 
 
Le Maghreb

GDF Suez fait son premier investissement dans le gaz de schiste

Le groupe énergétique français GDF Suez a annoncé son premier investissement dans le gaz de schiste, avec une prise de participation minoritaire dans treize permis d'exploration dans l'ouest de la Grande-Bretagne.

GDF Suez va acquérir 25% des licences possédées jusqu'ici intégralement par le groupe Dart Energy, qui couvrent l'intégralité du bassin de Bowland, selon un communiqué publié par l'entreprise.

Il paiera pour ce faire 12 millions de dollars et participera aux coûts de recherche à hauteur de 27 millions de dollars.

La production de gaz de schiste, qui fait appel à la technologie controversée de la fracturation hydraulique, est bannie en France, alors même que le pays présente un potentiel géologique intéressant.

La perspective du lancement d'une prospection du territoire français s'est éloignée encore un peu plus avec la décision du Conseil constitutionnel, rendue il y a deux semaines, confirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique en vigueur depuis 2011.

GDF Suez, qui s'était contenté jusqu'ici de lister les pays présentant selon lui un intérêt dans le domaine du gaz de schiste, réalisera donc à l'étranger son premier investissement dans le domaine, a indiqué un porte-parole de l'entreprise. Mi-septembre, dans une interview au quotidien L'Opinion, son P-DG Gérard Mestrallet avait cité la Grande-Bretagne parmi les six pays où le groupe envisageait de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste, avec l'Allemagne, la Pologne, le Brésil, l'Algérie et la Chine.

 Nous sommes très confiants sur le potentiel de gaz de schiste au Royaume-Uni et sa future contribution à la sécurité énergétique britannique, a indiqué GDF Suez dans son texte, au lendemain de l'annonce par son grand rival hexagonal EDF de la construction de deux réacteurs nucléaires dans l'ouest du pays.

GDF Suez et son partenaire britannique, qui reste opérateur des licences, vont prospecter une zone couvrant 1 378 kilomètres carrés. Cette superficie représente 38% des permis détenus en Grande-Bretagne par Dart Energy, un spécialiste des hydrocarbures non conventionnels. Dans le cadre du programme initial des travaux, les partenaires prévoient de forer plusieurs puits d'exploration, avec jusqu'à quatre puits ciblant le gaz de schiste dans différentes régions du bassin de Bowland et plusieurs autres puits ciblant le gaz de houille, a expliqué GDF Suez.

 

Une coopération élargie

Dans un communiqué séparé, Dart Energy, un groupe d'origine australienne piloté depuis Singapour, a rappelé qu'une estimation officielle britannique chiffrait entre 822 000 milliards et 2 281 000 milliards de pieds cubes (entre 23 300 milliards et 64 600 milliards de mètres cubes) le potentiel du bassin de Bowland en gaz de schiste.

En marge de l'accord, Dart Energy et GDF Suez se sont mis d'accord pour coopérer dans un ensemble d'activités liées aux gaz non conventionnels, comme le gaz de schiste mais aussi le gaz de houille (grisou).

Nous attachons une énorme valeur à la large coopération stratégique mise en œuvre par nos compagnies, a relevé le directeur général de Dart John McGoldrick, en se félicitant de l'expertise apportée par son nouveau partenaire français.

Cet accord inclut notamment la fourniture de services par GDF Suez et son partenaire Suez Environnement dans les domaines des services à l'environnement et de la gestion des eaux.

Les deux partenaires espèrent finaliser l'opération d'ici la fin de l'année.

A la Bourse de Paris, l'action GDF Suez cédait 1,83% vers 14H50 pour revenir à 18,24 euros dans un marché en légère baisse (-0,23%), mais essentiellement du fait d'une baisse de recommandation dont a été victime le titre. 

Farida B.
 
Le Maghreb

Les Allemands investissent dans les énergies renouvelables en Algérie

EurosolEnergy spécialiste dans le développement de solutions en énergie renouvelable. D. R.

Les Allemands n’attendent pas la mise en œuvre du gigantesque projet «Desertec» pour investir dans le domaine des énergies renouvelables en Algérie. Outre son enviable position stratégique, notre pays regorge de soleil et d’autres énergies alternatives. C’est ainsi que le groupe allemand EurosolEnergy a créé en partenariat avec le groupe algérien Soprec, basé à Chlef, une société mixte spécialisée dans le développement de solutions en énergie renouvelable. Ce contrat de partenariat sera officialisé demain lundi, en marge de l’inauguration du salon des énergies renouvelables «ERA» d’Oran. Le groupe allemand, fort de sa longue expérience et de sa grande maîtrise de la technologie utilisée dans ce domaine, saisit l’opportunité offerte par l’ambitieux Plan national des énergies renouvelables algérien (PNER), approuvé l’année dernière par le gouvernement. Cette société algéro-allemande, Alener Eurosol, au capital social de 20 000 000 DA, est détenue à 51% par les actionnaires algériens du groupe Soprec et à 49% par les actionnaires allemands du groupe Eurosol. Les champs d’activités couverts par la nouvelle entité comprennent la fabrication et la distribution de systèmes et d’applications faisant appel aux énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, la réalisation de centrales photovoltaïques, ainsi que les services et la formation aux professionnels et aux utilisateurs publics et privés dans ce secteur. Cette société mixte interviendra autant dans le domaine des centrales de production d’électricité que dans les applications du solaire : éclairage (public ou individuel), applications relatives à l’eau (pompage, traitement ou désalinisation de l’eau), et les solutions «nomades» permettant aux personnes de générer et de stocker de l’énergie en tout lieu. Pour réaliser ses objectifs, Alener-Eurosol s’appuiera sur la forte complémentarité entre les deux partenaires. La société algéro-allemande, première du genre depuis la mise en œuvre de la politique de diversification énergétique, assoira son développement depuis une double localisation : Alger (Bab Ezzouar), pour son département études et ses bureaux commerciaux, et Chlef pour sa future unité de production, sa plateforme logistique et son centre de formation Alener déjà agréé et actif. Cette société compte accorder une importance primordiale à la formation et à l’intégration industrielle pour réussir le développement du gigantesque potentiel en énergies renouvelables dont dispose l’Algérie.
Sonia B.

Algérie Patriotique

Le recours aux financements des IDE ou investissements en partenariat précisé par décret (JO)


Les modalités de recours aux financements nécessaires à la réalisation des investissements étrangers directs (IDE) ou les investissements en partenariat ont été précisées dans un décret exécutif publié au Journal officiel N°48.
Signé fin septembre par le Premier ministre, Abdelamlek Sellal après approbation par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ce nouveau texte vient en application des dispositions de la loi de 2001 relative au développement de l’investissement.
Le texte de loi souligne qu’un apport en compte courant des associés peut être mis à la disposition de la société créée dans le cadre d’un IDE ou un investissement en partenariat dans des conditions précises.
Ces apports, stipule le décret, ne peuvent, en aucun cas, faire l’objet de rémunération, le délai de transfert des apports des associés ne peut dépasser trois (3) ans à compter de la date de réception des fonds en compte. Au-delà de ce délai, ces apports doivent être transférés au capital de la société, et ce, dans le respect de la législation en vigueur, indique le décret.
En cas de recours à un financement local, l’entreprise créée dans le cadre d’un investissement direct ou en partenariat peut bénéficier, et conformément à la législation en vigueur, de garanties financières émises par les institutions financières multilatérales.
Les primes et commissions payées au titre de ces garanties peuvent donner lieu à un transfert, et ce conformément à la réglementation, précise le texte de loi.

APS

Le projet de loi de finances 2014 vise à promouvoir l’investissement et encourager la production nationale


Le projet de loi de finances (PLF) 2014, présenté lundi par le ministre des Finances, Karim Djoudi, à l’Assemblée populaire nationale (APN), introduit des mesures pour encourager l’investissement productif, promouvoir la production nationale et favoriser la création d’emplois notamment dans le Sud.
Les 90 articles du (PLF 2014) s’articulent aussi autour de dispositions ayant pour objectif, dans l’ensemble, de freiner l’importation, réduire la pression fiscale, faciliter l’accès au logement et encourager l’investissement dans les wilayas du Sud.
Parmi les mesures visant l’encouragement et l’encadrement de l’investissement, le projet de loi prévoit la suppression des dispositions spécifiques relatives aux modalités d’octroi des avantages pour les projets d’investissement dont le montant est supérieur à 500 millions de DA et inférieur à 1,5 milliard de DA.
Le PLF 2014 qui prévoit un taux de croissance global de 4,5% et 5,4% hors hydrocarbures, contient également un allégement des procédures d’agrément en faveur des projets d’investissement étrangers directs ou en partenariat avec des capitaux étrangers, par la suppression de leurs soumissions obligatoires à l’examen préalable du Conseil National de l’Investissement (CNI).
L’encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration supérieur à 60% figure également parmi les mesures de ce projet de loi.
Le (PLF 2014) comprend, entre autres, une autorisation donnée au Conseil des participations de l’Etat (CPE) de fixer le taux de bonification et la période de différé, des prêts accordés par les banques et établissements financiers aux entreprises et établissements publics dans le cadre de leur restructuration et de leur développement.
D’autres mesures sont également proposées comme le développement du réseau bancaire, la solvabilité des PME en matière d’octroi des crédits d’investissement et la reconduction des exonérations des produits boursiers.
L’encouragement et la protection de la production nationale figure aussi parmi les plus importantes mesures, le (PLF 2014) propose, à ce sujet, l’exonération des véhicules ainsi que les remorques produits localement de la taxe sur les transactions de véhicules neufs.
Il s’agit également de l’obligation faite aux concessionnaires automobiles et aux importateurs de véhicules, d’installer une activité industrielle ou de service ou toutes autres activités qui ont un lien direct et indirect avec l’industrie de l’automobile, dans un délai de trois (3) ans. Les investissements réalisés dans ce cadre peuvent bénéficier des avantages consentis dans le cadre de l’ANDI.
Vers la prorogation de l’exonération des micros-entreprises du sud
Au chapitre de l’encouragement de l’emploi des jeunes, le projet de loi propose la prorogation des périodes d’exonération au profit des micros-entreprises bénéficiant de l’aide du Fonds du sud, créés dans le cadre des dispositions ANSEJ et CNAC à dix (10) ans au titre de l’IBS, l’IRG, la TAP, à dix (10) ans au titre de la taxe foncière et à six (06) ans au titre de la taxe foncière sur les immeubles abritant les activités implantées dans les wilayas et les communes bénéficiant de l’aide du fonds des Hauts plateaux.
Pour ce qui est du soutien au logement, le (PLF) pour 2014 institue, entre autres mesures, une bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques publiques dans le cadre de la réalisation du programme de 100.000 logements en location-vente.
Dans ce même cadre, il est prévu aussi une prise en charge par le Trésor public sous forme de prêts et/ou d’avances sans intérêt au profit de la Caisse nationale du logement (CNL), des financement nécessaires à la réalisation du programme des 50.000 logements en location-vente.
Le (PLF) introduit, par ailleurs, l’attribution aux personnes physiques exerçant l’activité de collecte de papiers usagés, la qualité d’artisan et la soumission de leur chiffre d’affaires au taux de 5% ainsi que l’encadrement de l’octroi des avantages dans le cadre des régimes privilégiés (dispositifs d’aide à l’emploi) afin de limiter tous les risques de détournement et d’abus des aides consentis par l’Etat.
Ce texte propose, également, la limitation de l’importation des véhicules aux seules personnes exerçant l’activité de concessionnaire automobile, l’interdiction aux concessionnaires de véhicules d’importer pour le compte d’autres concessionnaires en dehors de leur propre réseau de distribution, pour lesquels ils ont été dûment agrées par le ministère chargé de l’Industrie.
Outre l’encadrement du marché de l’importation de l’or, le (PLF) fixe le seuil de détention du capital par les nationaux résidents à 51% et plus dans le cadre de partenariat pour les activités de commerce extérieur.

APS

samedi 26 octobre 2013

L’investissement en Algérie, ce qu’il faut savoir

Tout jeune porteur de projet, investisseur national ou étranger, désireux d’investir en Algérie, le Ministère des Finances vous invite à découvrir les diverses mesures avantageuses en matière d’investissement. Ces mesures ont trait à la fiscalité, au financement des projets, au foncier et aux règles douanières.
En Algérie l’investissement est encouragé à travers deux grands dispositifs 
  • Un dispositif de soutien aux investisseurs qui leur accorde des avantages et des facilités à travers une agence publique  spécialisée(l’Agence Nationale de Développement de l’Investissement) et le Conseil National des investissements.
  • Le soutien public à la création d’activités d’auto-emploi cible les jeunes à la recherche d’un emploi, les travailleurs ayant perdu leurs emplois et les personnes sans ou à faibles revenus. Des facilités et un soutien exceptionnel leurs sont accordés.

INVESTISSEURS

Pour les investisseurs, le dispositif d’encouragement offre de nombreux avantages en matière de financement, de fiscalité et de droits de douane, de réalisation d’infrastructures, de concession de terrains etc. 
  • AVANTAGES FINANCIERS

Des bonifications sur les taux d’intérêt sont accordées pour les crédits octroyés par les banques aux PME dans la phase de création ou d’extension d’activité et les programmes de soutien public à la mise à niveau des entreprises ;  la réalisation de certains investissements (dessalement d’eau de mer, production d’électricité et de gaz) ; la réalisation des programmes de restructuration et le développement des entreprises publiques ; les investissements d’intérêt public réalisés dans les wilayas du Sud, (grand Sud et seconde couronne),  (Détails...)
Un financement participatif du Fonds National d’Investissement peut être  octroyé aux Sociétés par Actions (SpA) dont le capital est supérieur à 100 millions de DA. La participation peut aller jusqu’à 34% des fonds propres (Détails...) ;
Le financement des équipements par leasing est très avantageux grâce aux nombreuses mesures fiscales accordées aux établissements financiers de leasing (Détails...)
  • AVANTAGES FISCAUX

Lors de l’investissement l’investisseur bénéficie de nombreuses exonérations sur les droits de douane et la TVA frappant les importations ainsi que sur les droits de mutation concernant les acquisitions immobilières (Détails...) ; depuis le 29 décembre 2011 la réalisation de projets d’investissement est exonérée des droits d’enregistrement, des frais de publicité foncière ainsi que de la rémunération domaniale pour les actes  de concession d’actifs immobiliers (Détails...)
Durant l’exploitation, l’investisseur bénéficie pendant trois années de l’exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et de la taxe sur les activités professionnelles (TAP) (Détails...).
Comme toute entreprise résidente, les investisseurs bénéficient en outre des avantages douaniers accordés à certaines activités industrielles et des avantages conférés par les régimes douaniers préférentiels conclus avec l’Union Européenne et la Jordanie[1].
Si l’investissement est réalisé dans une zone à promouvoir ou s’il présenteun intérêt particulier pour l’économie nationale, il peut bénéficier desavantages additionnels du régime dérogatoire notamment de la prise encharge par l’Etat des travaux d’infrastructure nécessaires à la réalisation del’investissement et de l’allongement de la période d’exonération de l’IBS et de laTAP au-delà de 3 années jusqu’à 10 ans. D’autres avantages peuvent être accordés par le ConseilNational des Investissements (CNI) pour les investissements jugés commepouvant présenter un intérêt particulier à l’économie nationale (Détails...).
  • AVANTAGES FONCIERS (Détails...)

    En la matière, des concessions foncières sur le domaine de l’Etat  peuvent être octroyées avec abattements conséquents sur le prix de la concession en fonction de l’implantation du projet pouvant aller jusqu’au dinar symbolique le mètre carré dans les wilayas du Grand Sud. 

AUTO EMPLOIS

Le soutien à la création d’activité d’auto-emploi est organisé à travers 3 dispositifs : le Dispositif ANSEJ ; le dispositif CNAC et le dispositif ANGEM.
Les pouvoirs publics accordent leur appui aux créations d’activités dans le cadre des ces trois dispositifs sous diverses formes : au plan financier, fiscal, foncier,(Détail...);
  • Le dispositif de l’Agence National de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ) s’adresse aux jeunes (âge  compris entre 19 et 35 ans) qui souhaitent créer leur propre activité (Détails...);
  • Le dispositif de la Caisse Nationale de l’Assurance-Chômage (CNAC) intéresse les travailleurs qui ont perdu leurs emplois;
  • Le dispositif de l’Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM) apporte son appui aux personnes sans revenu ou à revenus faibles et instables (petites activités informelles) .
Les pouvoirs publics accordent leur appui aux créations d’activités dans le cadre des ces trois dispositifs sous diverses formes : au plan financier, fiscal, foncier, …
  • AVANTAGES FINANCIERS 

Les promoteurs bénéficient de financements publics jusqu’à hauteur de 99% de l’investissement (lorsque le montant de l’investissement ≤ 5 millions DA) ou de 98 % (lorsque le montant de l’investissement est supérieur à 5 millions DA et inférieur ou égal à 10 millions DA). Ces financements comprennent un prêt non rémunéré à hauteur de 28 à 29% du montant global de l’investissement et des crédits bancaires à taux bonifiés . Pour le microcrédit le financement sous forme de prêt non-rémunéré peut atteindre 100% lorsqu’il s’agit d’achat de matières premières (Détails...)
Des bonifications sur les taux d’intérêt sont accordées pour les crédits d’investissement consentis par les établissements financiers aux chômeurs, (Détails...)
Financement participatif par les Fonds d’Investissement des wilayas chargés de participer au capital des PME créées par les jeunes entrepreneurs (Détails...);
Les promoteurs bénéficient en outre du financement avantageux des équipements par leasing  grâce aux nombreuses mesures fiscales accordées  aux établissements financiers de leasing (Détails...)
D’autres financements avantageux sont accordés (Détails...) : prêts non-rémunérés (PNR) pour l’acquisition de véhicules atelier par les jeunes diplômés du système de formation professionnelle ; prêts non-rémunérés pour la prise en en charge du loyer des locaux destinés à la création d’activités de production de biens et de services par de jeunes promoteurs ; prêts non-rémunérés pour la prise en charge du loyer des locaux destinés à la création de cabinets groupés de jeunes  diplômés de l’enseignement supérieur ; prise en charge des dépenses éventuelles liées aux études et expertises réalisées ou sollicitées par la CNAC au profit des promoteurs ;…
Durant la phase de réalisation du projet, les bénéficiaires  sont exonérés du droit de mutation touchant les acquisitions immobilières qu’ils effectuent en vue de la création d’activités industrielles ;  de tous droit d’enregistrement, des actes portant constitution de socienregistrement, des actes portant constitution de socienregistrement, des actes portant constitution de socienregistrement, des actes portant constitution de sociétés ; de la TVA pour  les acquisitions de biens d’équipement et services entrant directement dans la réalisation de l’investissement. Ils bénéficient du taux réduit de 5 % de droits de douanes dans le cas d’importation d’équipements entrant directement dans la réalisation de l’investissement de création et d’extension…
Durant la phase d’exploitation de l’activité, ils bénéficient de l’exonération totale de l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et ce, pendant une période de trois (3) ans, à compter de la date de mise en exploitation. Cette période peut être allongée dans certains cas…
Ils sont aussi exonérés de la taxe foncière sur les propriétés pour une durée de trois (3) ans, à compter de la date de réalisation du projet. Cette même période peut être allongée lorsque l’activité est implantée dans une zone à promouvoir.
Après extinction de la période d’exonération, ces activités bénéficient d’abattements de l’impôt sur le revenu global ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, selon le cas, ainsi que sur la taxe sur l’activité professionnelle.
 
Ministère des finances

Hausse de 22% du chiffre d’affaires du secteur des assurances au 1er semestre 2013 (CNA)


Le chiffre d’affaires du secteur des assurances algérien a enregistré au premier semestre 2013 une hausse de 22,1% à 60,6 milliards de DA contre 49,6 mds de DA à la même période de 2012, selon les chiffres du Conseil national des assurances (CNA).
Les assurances dommages continuent à produire l’essentiel des primes avec une part de marché de 94% durant les six premiers mois de l’année, totalisant un chiffre d’affaires de 56,2 mds DA contre 46,6 mds DA à la même période de 2012, soit une hausse de près de 21%, indique le CNA dans sa dernière note de conjoncture obtenue par l’APS.
La branche automobile, qui a totalisé une production de 34,3 mds DA au 30 juin 2013 et représente 61% des assurances de dommages durant le premier semestre, a progressé de 25,3% par rapport au 1er semestre 2012.
Les garanties facultatives qui représentent 82,8% du portefeuille de la branche, ont cru de 35,3% contre une croissance de 22,5% de la garantie Responsabilité civile avec une part de 15,8% du portefeuille de la branche.
La production de l’assurance IRD (Incendie, et risques divers), a réalisé un chiffre d’affaires de 17,6 mds de DA durant le premier semestre de l’année, en hausse de 10% par rapport à la même période de l’année précédente.
Les risques incendie et construction occupent près de 62,9% du portefeuille de la branche et marquent une évolution de 22,8%, tandis que les assurances CAT-NAT (contre les effets des catastrophes naturelles), qui représentent 6,5% du chiffre d’affaires de la branche ont progressé de 33,9% comparativement à la même période de 2012.
Les "assurances transport", quant à elles, ont enregistré une hausse de 24,9% au cours du premier semestre 2013. Cette progression est tirée, essentiellement, par la hausse (+28,2%) des revenus de l’assurance transport maritime dont la part dans la branche est estimée à 72,7%.
L’assurance "transport aérien", qui détient 4,7% de parts dans la branche, a enregistré une importante hausse estimée à 88,1%, alors que l’assurance "transports terrestres" a marqué une évolution de, seulement, 17,3% durant le 1er semestre écoulé et détiennent 17% de la branche "transport", selon le document du CNA.
La branche "Risques agricoles" a, de son côté, réalisé une hausse de 32,2% grâce notamment à la performance de "l’assurance animale et végétale " qui a augmenté de 31,5% (soit une part de 51,4% de la branche) et à la hausse de 25,4% de l’assurance des engins et matériel agricole avec une part de 34,1% dans la production de la branche agricole, explique le CNA.
L’assurance-crédit a marqué une hausse de 88,3% par rapport à la même période de 2012, tirée par la production des assurances "crédit immobilier" et "crédit à l’exportation" qui ont enregistré des taux d’évolution respectifs de 187,1% et 31,3% et qui détiennent, dans l’ordre, 53,3% et 44,8% du portefeuille de la branche.
La part de marché des sociétés d’assurance de dommages à capitaux privés était de 26,0% à la fin du semestre écoulé avec des recettes de 14,6 mds DA, en hausse de 19% par rapport à la même période de 2012.
Selon le CNA, le montant des sinistres réglés par les sociétés d’assurances de dommages du 1er janvier au 30 juin 2013 est de 20,4 mds DA contre 17,2mds DA durant la même période de l’année 2012, soit une évolution de 18%.
Les indemnisations au titre de l’assurance automobile ont atteint les 16 mds DA, soit 79% des règlements des sinistres, celle de l’IRD de 3 milliards de DA, alors que les règlements au titre de l’assurance transport étaient de 750 millions de DA.
Les sinistres réglés au titre de l’assurance de personnes ont coûté 16 millions de DA durant le premier trimestre 2013 .
- Assurances de personnes : importante hausse du chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires réalisé par les sociétés d’assurance de personnes au 30 juin 2013 est estimé à 3,8 mds de DA contre 2,6 mds de DA à la même période en 2012, soit une hausse de 45,7% contre une évolution négative (-33%) en 2012 (évolution du 1er semestre 2012 comparativement au 1er semestre 2011), indique le CNA.
En outre le montant des sinistres réglés par les sociétés AP est estimé à 567 millions de DA dont 66% sont consacrés à la prévoyance collective.
Les indemnisations réglées par les sociétés AP au titre des accidents (dommages corporels) étaient de 4%, assistance 16% et vie et décès 14%.
La production des assurances de personnes (AP) est générée à hauteur de 66% par les agences des sociétés AP et les agences des sociétés d’assurances de dommages (AD).
En ce qui concerne la bancassurance, celle-ci est engendrée à 90% par CARDIF El Djazair, le reste est généré par CAARAMA, SAPS et AXA Algérie-VIE, précise le CNA.
Avec l’arrivée de nouvelles sociétés d’assurances de personnes, CAARAMA (Filiale de la CAAR), SAPS (filiale de la SAA et du français Macif) et TALA (filiale de la CAAT), AXA assurance, qui a créé une filiale en Algérie ainsi qu’une joint-venture CNMA-Salama Assurances-Algérie, le marché algérien des assurances est aujourd’hui composé de 22 compagnies.
Il s’agit, outre les assureurs de personnes, de six assureurs publics non spécialisés (CAAR, SAA, CAAT, CASH), deux publics (CAGEX et SGCI) spécialisés respectivement dans l’assurance-crédit et l’immobilier, un réassureur public (CCR), deux mutuelles (CNMA, MAATEC) et sept assureurs à capitaux privés (CIAR, 2A, Trust, GAM, Salama, Al Rayan et Alliance Assurance).

APS

vendredi 25 octobre 2013

Algérie : Appel à la réactivation effective du Conseil à la concurrence


"Instaurer une concurrence régulée parmi les différents intervenants du tissu économique en Algérie va stimuler l’offre, la croissance et par ricochet la compétitivité des entreprises",  c'est ce que l'on a dit à des professionnels réunis ce lundi à Alger.

Cette tâche est confiée au Conseil de la concurrence. En berne depuis une dizaine d’années à cause d’une instabilité juridique, ce dernier, réactivé depuis début 2013, cherche à frayer une place parmi les institutions et s’imposer comme acteur actif dans le domaine, a affirmé M.Amara Zitouni président du Conseil de la concurrence lors d’une conférence intitulée « la concurrence et sa relation avec la croissance, la création d’emplois, la lutte contre la pauvreté et l’innovation ».
Les conférenciers, en l’occurrence M.Zitouni  M.Bruno Lasserre, président de l’Autorité française de la régulation, ont présenté un plaidoyer devant les représentants des ministères et autres institutions pour les convaincre des avantages de la concurrence sur l’économie nationale et dont la nécessité de soutenir  l’organisme chargé de sa régulation.
"En matière de cadre juridique, l’Algérie est aux standards  internationaux mais il faut le faire vivre", a déclaré M.Lasserre. Et d’ajouter que pour parvenir au bout de ses objectifs le conseil doit être perçu comme un partenaire de l’Etat et non un opposé vu qu’il a pour mission principale de faire respecter les lois adoptées dans ce domaine.
Selon lui, investir dans le Conseil de la concurrence n’est pas un investissement perdu. Il cite le cas de la France qui a déboursé en 2012  un budget de 20 millions d’euro pour le fonctionnement de l’Autorité de la concurrence mais a tiré par la suite un gain net de  3,3 milliard d’euro.
M Zitouni a toutefois exprimé son appréhension quant à l’aboutissement de la procédure de régulation. Il met en avant un manque de formation des rapporteurs exerçant pour le Conseil mais aussi des avocats appelés à prendre en charge des affaires relevant du domaine de  la concurrence. Pour remédier à cette entrave un accord de coopération portant transfert du savoir et formation des rapporteurs du Conseil devra être signé avec l’Autorité française de la concurrence avant la fin de l’année en cours.

El Watan

mercredi 23 octobre 2013

L’ENIE développe de nouvelles activités pour résister à la forte concurrence (responsable)


L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) compte reconquérir ses parts de marché perdues, ces dernières années, en développant de nouvelles activités, notamment la fabrication de panneaux photovoltaïques, de cartes électroniques et de nouveaux équipements audio-vidéo, a indiqué un responsable de la SGP-Indelec.
Un ambitieux plan de développement a été mis en place pour porter la part de marché de la filière publique électronique de 16% à 21% à l’horizon 2015 à travers la réalisation de nouveaux projets dont un en partenariat avec une firme étrangère, a précisé à l’APS Ahmed Fetouhi, président du directoire de la "SGP-Indelec" (Industries électroniques et électroménager).
"Faute de partenaire étranger prêt à consentir le transfert technologique et l’exportation d’une part de la production, l’ENIE a décidé de réaliser ces projets seule en se dotant des équipements nécessaires", a-t-il souligné.
Un accord cadre a été, ainsi, signé avec une entreprise chinoise portant sur l’activité de l’intégration électronique pour la fabrication de matériel audio-vidéo et le développement de produits LED ainsi que les produits associés à cette technologie.
Pour le développement de l’activité "intégration électronique" notamment la fabrication de cartes électroniques, considérées comme le cerveau de chaque produit électronique ou machine, les équipements viennent d’être réceptionnés, a fait savoir M. Fetouhi.
L’installation de la ligne de production et la réhabilitation du bâtiment qui va abriter ces équipements au complexe industriel de Sidi-Bel Abbès sont en cours, selon le même responsable.
Vers la création d’un centre de recherche et développement
L’avis d’appel d’offres pour la fabrication de panneaux photovoltaïques solaires d’une capacité de production de 6 mégawatt (MW) a été déjà lancé et une entreprise américaine a été déjà sélectionnée pour la fourniture d’équipements. "Le contrat sera signé la semaine prochaine", a-t-il ajouté.
Les ingénieurs de l’ENIE maîtrisent la technologie de fabrication des panneaux photovoltaïques pour avoir déjà créer en 1983 une cellule solaire, utilisée pour la fabrication de semi-conducteurs( un matériau ayant les caractéristiques électriques d’un isolant).
"C’est le même principe de fabrication pour la cellule solaire des panneaux photovoltaïques", expliqué M. Fetouhi.
Des contrats ont été également signés avec deux entreprises françaises pour la fournitures d’équipements nécessaires au développement de l’activité de maintenance et calibrage électronique. Pour suivre les évolutions technologiques rapides que connaît le secteur, un centre de recherche et de développement a été crée sur le site industriel de l’ENIE à Sidi Bel-Abbès.
"L’avis d’appel d’offres pour l’acquisition de certains équipements a été déclaré infructueux en l’absence de soumissionnaires, par contre les contrats ont été signés pour la réception des équipements de 17 lots de laboratoires avant la fin de l’année", a-t-il indiqué. Un bureau d’architecture a été désigné la semaine passé pour la réalisation des travaux de mise à niveau du bâtiment qui va abriter ce centre.
Créée en 1982, l’ENIE située à la zone industrielle de Sidi Bel-Abbès, est spécialisée notamment dans la fabrication de produits électroniques grand public, de l’étalonnage et de calibrage des équipements de mesures et l’injection de pièces plastiques.

APS

Textile : les entreprises françaises pour des partenariats avec les entreprises algériennes


Les entreprises françaises dans le domaine des machines industrielles destinées au secteur du textile sont prêtes à nouer des partenariats avec les entreprises algériennes de confection, a affirmé, mercredi à Alger, le directeur du bureau Ubifrance d’Alger, Georges Regnier.
"Les entreprises françaises ont l’ambition de renforcer leur présence en Algérie", notamment après la décision des pouvoirs publics de réhabiliter le secteur du textile, a-t-il souligné en marge d’un colloque franco-algérien sur les nouvelles technologies pour l’industrie du textile organisé par UBIFrance.
Le vice-président de l’Union des constructeurs de matériel textile de France (UCMTF), Christian Guinet a indiqué que "les entreprises françaises étudient les offres qu’elles peuvent présenter aux entreprises algériennes dans le cadre du partenariat et dans le respect de la règle 49/51" sur l’investissement étranger.
Selon M. Guinet, les 30 membres de l’association sont très actifs sur le marché international où ils réalisent 91% de leur chiffre d’affaires et comptent renforcer leur présence en Algérie.
Des responsables de neuf entreprises françaises membres de l’Union qui ont participé à la rencontre ont pu rencontrer une trentaine de producteurs privés et publics algériens auxquels ils ont présenté gammes complètes de machines de confection dans le textile.
"Certaines des entreprises présentes ont déjà soumissionné pour répondre à des appels d’offres des fabricants locaux alors que d’autres entreprises ont l’intention de présenter leurs offres dans les mois à venir", a précisé M. Regnier.
Lors de cette rencontre, Ahmed Benayad, président du groupe public Confection et Habillement, a souligné que le groupe est à la recherche de partenariats et d’une offre de formation de ressources humaines dans l’objectif de parvenir à offrir au client un produit local de qualité pour se substituer au produit importé et au marché informel.
"La société est à la recherche de partenariat pour une prise de participation dans les unités existantes et pour la création de nouveaux projets pour satisfaire une demande nationale de 150 milliards Da par an en produits du textile alors que la société ne répond qu’à 6% des besoins du marché", a précisé Slimane Boufrioua, directeur général de l’Algérienne des Textiles.
Le gouvernement a adopté un plan de relance du secteur qui nécessite une mise à niveau des machines de production et des partenariats, a rappelé M. Benayad.
En plus du volet industriel de la rencontre, des structures dédiées à la formation ont été présentes. Il s’agit de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs du sud d’Alsace et de l’Institut textile et chimique de Lyon qui ambitionnent de mettre en place une structure pour la formation dans la filière de la manufacture en Algérie.

APS

Benyounes pour la réduction des importations à moyen terme


Le ministre du développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounes a affirmé, mardi lors de son exposé devant la commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN), que son ministère "œuvrera, à moyen terme, à réduire les importations".
La réduction des importations se fera sur deux principales étapes, la première concernera l’assainissement du climat des affaires et le règlement du problème du foncier industriel, a indiqué le ministre qui s’exprimait dans le cadre de l’examen des budgets sectoriels au titre de la loi des finances 2014, selon un communiqué de l’APN.
Pour M. Benyounes, le relance du secteur passe par la consolidation du partenariat entre les secteurs public et privé, d’une part, et entre les deux secteurs et les partenaires étrangers, d’autre part.
Dans ce contexte, le ministre a passé en revue les réalisations accomplies ces derniers mois dans le cadre d’accords conclus avec les plus grands groupes industriels internationaux dont Arcelor Mittal, Schneider et Mercedes.
Les investissements étrangers directs (IDE) en Algérie ont atteint 138 projets, a-t-il ajouté précisant que ces projets garantiraient plus de 17.000 postes d’emploi.
De leur côté, les députés ont exprimé leurs préoccupations concernant la situation de l’entreprise algérienne des gaz industriels et l’éventuelle réouverture des entreprises fermées outre le recours au droit de préemption avec la société Michelin.
D’autres députés ont estimé insuffisants les 4 milliards DA représentant le budget de fonctionnement alloué au secteur appelant, d’autre part, à lutter contre la bureaucratie qui entrave les investissements industriels.

APS

ANEM : la durée de validité de la carte d’inscription étendue à six mois

 

La durée de validité de la carte d’inscription des demandeurs d’emploi au fichier de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a été étendue à six mois au lieu de trois mois, a annoncé mardi à Alger le ministre du travail de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed Benmeradi.
Au cours d’une tournée à travers certaines structures dépendant de son secteur implantées à Alger, M. Benmeradi qui était accompagné de Mohamed El Ghazi ministre auprès du Premier ministre chargé de la réforme du service public, a déclaré que l’extension de la validité de la carte d’inscription des demandeurs d’emploi est de nature à offrir des ’’opportunités plus grandes à cette frange de la société, et en particulier les jeunes, de bénéficier des offres d’emploi disponibles’’.
Le demandeur d’un emploi une fois inscrit sur le fichier par voie numérique devait renouveler systématiquement son inscription après un délai de trois mois (durée de validité) afin qu’il soit toujours maintenu au fichier des bénéficiaires des offres d’emplois.
L’extension de la durée de validité de l’inscription à six mois constitue un autre avantage pour le demandeur d’emploi qui se voit ainsi offrir davantage d’opportunités pour un emploi.
De son côté, M. El-Ghazi a estimé que cette mesure s’inscrit dans le sillage des démarches tendant à promouvoir le service public dans l’intérêt du citoyen, dans la mesure où elle épargne notamment au demandeur de l’emploi de se déplacer tous les trois mois pour renouveler sa carte.
Selon les chiffres présentés par le ministère du travail, 1.503.271 demandeurs d’emploi se sont inscrits jusqu’au 30 septembre 2013 contre 262.090 offres d’emploi proposées par des entreprises des secteurs privé et public.
L’agence nationale de l’emploi a placé pour sa part quelque 184.887 demandeurs d’emploi dans le monde du travail dont 100.826 dans le cadre de l’aide à l’intégration professionnelle et 35.846 au titre du contrat de travail soutenu.

APS

mardi 22 octobre 2013

L’investissement français en Algérie doit être porteur de savoir-faire (experts)


L’investissement français en Algérie doit être "porteur de savoir-faire et de compétence", ont estimé mardi à Oran des experts français lors d’une rencontre sur le partenariat durable tenue en marge du 4ème Salon de la construction.
"Les entreprises françaises qui viennent chercher de la croissance en Algérie doivent apporter savoir-faire et compétence", a indiqué M. Christian Apothéloz, porte-parole du réseau "Finances et conseil Méditerranée" (FCM) lors de cette journée thématique.
"Une implantation réussie en Algérie exige également des entreprises françaises qu’elles apportent des produits et des services nouveaux", a souligné M. Apothéloz dont l’organisme réunit plusieurs experts-conseil spécialistes de l’investissement dans les deux rives de la Méditerranée.
De son côté, M. Jean-claude Capuono, qui dirige une délégation d’experts comptables participants à cette rencontre, a fait savoir qu’un nombre croissant d’entreprises françaises est en quête d’informations sur les opportunités d’investissements en Algérie.
"Le rôle de l’expert-conseil est de montrer au potentiel investisseur la démarche la plus optimale pour mener à bien son implantation et ce, en conformité avec la réglementation en vigueur", a expliqué M. Capuono.
S’agissant des segments les plus sollicités pour l’investissement, il a révélé que le choix des opérateurs est notamment orienté vers les branches "mécanique", "agroalimentaire" et "informatique".
"Le marché algérien jouit d’une grande visibilité qui permet d’investir et de nouer des partenariats dans de nombreux domaines d’activités", a encore fait valoir M. Capuono, également représentant de l’Ordre des experts comptables de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Pour sa part, Mme Sameh Ben Dhia, chargée de mission au sein du réseau d’experts "FCM" a fait état, pour sa part, de l’intérêt croissant des entreprises françaises qui souhaitent s’implanter en Algérie. Elle a indiqué, dans ce contexte, qu’une vingtaine d’opérateurs français ont récemment sollicité son organisme pour être orientés sur l’aspect réglementaire et fiscal régissant l’investissement en Algérie.
La future usine de construction automobile de Oued Tlélat (Oran) a été également évoquée lors de cette rencontre par le président directeur général de la société mixte "Renault Algérie Production" (RAP), M. Bernard Sonilhac.
A travers cette usine, "Renault apporte son savoir-faire et ses ambitions pour participer au développement durable en Algérie", a fait valoir M. Sonilhac qui prévoit la date de sortie du premier véhicule Renault "made in Algeria" le 20 novembre 2014.
Cette journée a été entamée avec une communication sur "la création d’entreprise en Algérie", présentée par M. Salah-Eddine Bouyacoub, délégué à Oran de l’Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprises (ANDPME).
Dans une déclaration à l’APS, M. Bouyacoub a fait savoir que son organisme a procédé à la mise à niveau de nombreuses PME, dont une dizaine activent dans l’Ouest du pays dans des segments à même de leur permettre d’intégrer le réseau de sous-traitance de la future usine Renault-Algérie.
Une vingtaine de sociétés françaises sont présentes au 4ème Salon international de la construction, constituant la plus importante participation étrangère à cet événement qui se tient jusqu’à mercredi au Centre des conventions Mohamed Benahmed (CCO).

APS

lundi 21 octobre 2013

à deux mois du sommet Ayrault-Sellal : Les Français annoncent de nouveaux investissements

 
Pour l’ambassadeur, le retour en force des sociétés françaises en Algérie est visible, notamment à travers le nombre sans cesse croissant de petites et moyennes entreprises de l’Hexagone qui commencent à tisser des liens avec des partenaires algériens dans différents secteurs d’activité.

L’ambassadeur de France en Algérie, Son Excellence André Parant, a animé, hier, une conférence de presse à l’Institut français d’Annaba, pour évoquer les actions et réalisations de son pays, mais aussi l’état de la coopération bilatérale. Le diplomate a d’abord présenté le cadre général de sa visite dans cette wilaya de l’extrême nord-est du pays qu’il a effectuée en marge de sa participation à la cérémonie d’inauguration des travaux de la basilique d’Hippone, la veille samedi.
André Parant a indiqué qu’il avait pris contact avec les représentants de la société civile et notamment avec ceux en relation avec le consul général de France à Annaba, avant de rencontrer les opérateurs économiques dépendant de la Chambre de commerce et d’industrie locale.
évoquant cette rencontre, justement, il s’est félicité de la qualité des relations qui prévalent entre les opérateurs économiques des deux pays, qu’il a qualifiées d’excellentes et a rappelé que la France demeurait le premier partenaire commercial avec l’Algérie. “Il ne faut pas oublier que les entreprises françaises ont été les premières à investir en Algérie”, a-t-il souligné. Il a toutefois estimé que les relations dans le domaine des échanges étaient “denses” et “variées”, mais qu’elles restaient insuffisantes et demandaient à être intensifiées, de son point de vue. “On peut faire plus”, insistera-t-il.
N’omettant pas de signaler que des efforts sont consentis par des groupes industriels, tels que Lafarge qui compte intensifier son implantation par la réalisation de nouvelles cimenteries en Oranie, ou encore la concrétisation du projet de création d’une usine de fabrication automobile par la société Renault dans cette même région ainsi que de grandes firmes pharmaceutiques, qui afficheraient un intérêt certain, selon ses dires, à l’Algérie.
Le retour en force des sociétés françaises en Algérie est visible, dit-il, notamment dans le nombre sans cesse croissant de petites et moyennes entreprises de l’Hexagone qui commencent à tisser des liens avec des partenaires algériens dans différents secteurs d’activité. Sur le plan politique, André Parant a affirmé que les relations de la France avec l’Algérie étaient excellentes. “Je peux dire que l’esprit qui a prévalu lors de la visite à Alger du président François Hollande, en décembre 2012, est resté le même. Il existe une volonté très forte et partagée, tant du côté français que du côté algérien, de maintenir l’élan impulsé et d’intensifier les relations bilatérales dans tous les secteurs”, se réjouit le conférencier. Et de souligner que beaucoup de facteurs militent en ce sens, à commencer par les forts liens intellectuels qui rapprochent les deux pays.
Ceci en notant que “l’Algérie est l’un des pays, sinon le premier pays francophone, hors de France, qui soit. Je vois à chacune des grandes manifestations qui sont organisées à Alger, par exemple, à l’instar de la Foire internationale de la bande dessinée, qui a vu la participation de gros contingents d’auteurs et d’intellectuels français”.
à une question sur l’assouplissement des procédures de délivrance des visas, il a estimé que les consulats français délivraient beaucoup plus de visas qu’auparavant, “deux fois plus qu’il y a quatre ou cinq ans” et que près des deux tiers des 210 000 visas délivrés, jusqu’à aujourd’hui, le sont par le consulat général d’Alger.
 
Liberté

Jean-Louis LEVET, Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne : “Chacun des deux pays a compris que son avenir passe par l’autre”

Jean-Louis Levet, nommé en mai dernier haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, explique dans cet entretien sa mission. Il estime que pour densifier les relations entre les deux pays, il faut aller à la rencontre de l’autre. C’est ce qu’il fera, cette semaine, en rendant visite aux entrepreneurs de Sétif, de Constantine et d’Annaba, “pour les comprendre et les écouter”.

Liberté : Peut-on connaître l’objectif  de  votre visite ?

Jean-Louis Levet : Je viens régulièrement en Algérie. Cette semaine, l’objectif est d’aller à la rencontre des entrepreneurs algériens à Sétif, à Constantine et à Annaba. Je crois que c’est important, après Alger, de se rendre dans l’est de l’Algérie. Mon objectif est d’écouter les entrepreneurs algériens, de les comprendre, de visiter leurs sites de production, dans le cadre de ma mission qui est de partir des attentes, des besoins de nos amis algériens pour pouvoir multiplier des partenariats entre les entreprises françaises et les entreprises algériennes et plus largement avec les laboratoires, les universités et le monde de la recherche. Aujourd’hui, on est de plus en plus sur un continuum, recherche, formation, industrie et commercialisation. Ma mission consiste à favoriser des projets de partenariat entre la France et l’Algérie dans différents domaines, de la recherche, de la technologie et de l’industrie. Elle s’inscrit dans le cadre de la déclaration signée par le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, et le président de la République française, François Hollande, en décembre 2012.
Je pense que, historiquement, cette déclaration est importante parce qu’elle marque une étape-clé que nos deux pays doivent saisir. Je crois que chacun des deux pays a compris que son avenir passe par l’autre. Une partie de l’avenir de l’Algérie passe par la France et une partie de l’avenir de la France passe par l’Algérie. Moi, je crois beaucoup au développement des relations entre Paris et Alger. Cela me paraît un axe absolument déterminant, si dans les 20 prochaines années on veut travailler à une Méditerranée occidentale prospère. Il est très important que Paris et Alger tirent les enseignements du passé, inscrivent leurs actions dans le présent et surtout se disent maintenant comment peut-on construire ensemble l’avenir.
à nous de faire les bons choix. Parmi les bons choix, le fait que François Hollande et Abdelaziz Bouteflika ont signé cette déclaration dans laquelle les deux pays ont mis l’accent sur les fondamentaux, de ce qui fait la prospérité des nations : éducation, recherche, formation, développement industriel, culture. Ces projets que nous essayons de construire, et je le dis sans langue de bois, tout se joue au niveau des relations humaines et au niveau de la construction d’une relation de confiance.

Ce travail de prospection en amont sera-t-il complété par une mise en relation d’affaires entre les entrepreneurs algériens et français ?
Il y a, déjà, un existant important. Plus de 400 entreprises françaises sont implantées sur le territoire algérien. De grands groupes français y développent leur présence. Nous l’avons vu récemment, avec Sanofi à Sidi-Abdallah (Alger), Alstom qui va créer une usine d’assemblage de tramway à Annaba, Renault à Oran, le succès de l’aéroport et du métro d’Alger. Il y a des réalisations passées extrêmement importantes. Je pense à la gestion de l’eau à Alger. On a, à la fois, de nombreuses entreprises françaises implantées en Algérie qui travaillent avec des entreprises algériennes et en même temps, on a des groupes français qui se développent. Ce qui me paraît important aujourd’hui, c’est de faire entrer nos relations économiques dans une nouvelle étape. L’enjeu n’est pas de dire on va faire 10, 15, 20 ou
50  partenariats. Il n’est pas quantitatif. L’enjeu est de créer des cas d’exemplarité. L’Algérie offre des atouts formidables. L’Algérie a, aussi, des besoins qui sont gigantesques auxquels correspond une grande partie de la spécialisation industrielle française.

Dans votre lettre de mission, il est question d’un bilan d’étape que vous devez présenter ?
Fin mai, à la suite de la déclaration de nos présidents, il a été créé un comité mixte économique franco-algérien (Comefa), un outil institutionnel qui doit se réunir chaque année, au sein duquel nous devons régulièrement faire le point et rendre compte du degré d’avancement de nos projets de partenariat. Le prochain Comefa devrait, normalement, se réunir fin novembre. Il permettra ensuite de préparer la conférence intergouvernementale qui aura lieu mi-décembre. Au cours du Comefa, fin novembre, puis au sein de la conférence intergouvernementale nous aurons à rendre compte des projets de partenariat que nous avons initiés ces derniers mois.

Il y a des projets de partenariat qui sont  en maturation ?

Oui, mais je ne peux pas en parler, pour des raisons que vous comprenez. Un processus est lancé sur différents types de projets. Dans ma mission, j’ai notamment l’objectif de comprendre et partir des besoins de l’économie algérienne. Il y a trois priorités qui nous semblent partager. La première priorité, c’est l’enjeu de la formation professionnelle liée au développement industriel. La deuxième concerne un meilleur environnement technique et technologique aux entreprises algériennes, l’enjeu de la normalisation par exemple. La troisième priorité, évidemment, ce sont les partenariats productifs, entre entreprises françaises et entreprises algériennes.

Est-ce que vous avez perçu à travers vos divers contacts qu’il y a des changements dans la perception que font les opérateurs français du marché algérien ?
Le monde économique français est très divers. Il y a les entreprises françaises implantées en Algérie, je crois que leur situation est plutôt positive. Puis, celles qui font de l’Algérie un enjeu stratégique et qui souhaitent se développer et vous avez une partie du monde économique qui a encore une image controversée de l’économie algérienne. Mais d’une façon générale, au-delà de cette hétérogénéité, de plus en plus, le monde économique français perçoit l’Algérie comme un partenaire et non pas seulement comme un simple marché.
 
Liberté

Les conditions d’investissements énergétiques en Algérie toujours favorables


Le P-dg de la firme pétrolière italienne ENI, Paolo Scaroni, a affirmé à New York que les conditions d’investissements dans le secteur des hydrocarbures en Algérie demeuraient favorables, soulignant que l’Algérie est dotée de ’’très fortes institutions’’.
M. Scaroni s’exprimait lors d’un débat sur ’’l’avenir de l’énergie’’ dans le monde, organisé récemment par le Think tank américain ’’Council on foreign relations’’ (CFR, siège à New York) où il intervenait également en tant que conseiller en énergie auprès de ce cercle de réflexion qui est l’un des Think tanks les plus influents en politique étrangère aux Etats-Unis.
Contrairement aux autres producteurs de pétrole de l’Afrique du nord, ’’tout va bien en Algérie jusqu’à maintenant’’ pour l’investissement pétrolier, a répondu le patron de la firme ENI à la question d’un participant qui l’a interrogé sur les conditions d’investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique du nord dans le sillage de l’instabilité politique et sécuritaire que connaissent certains pays de la région (Libye, Egypte...).
’’Personnellement, je suis confiant et convaincu qu’en Algérie, il existe des institutions fortes, des institutions très fortes’’, a-t-il poursuivi.
’’Nous allons aller de l’avant en Algérie où, jusqu’à présent, nous n’avons pas perdu un seul dollar dans la production. Je dirais que tout va bien et je suis optimiste’’, a-t-il soutenu devant plusieurs participants et experts américains en énergie lors de ce débat.
Toutefois, M. Scaroni s’est montré inquiet de la situation du secteur des hydrocarbures en Libye qui a enregistré une forte chute de sa production pétrolière du fait de problèmes sécuritaires, mais il a avancé qu’il ne pourrait pas croire que ce pays, avec sa capacité de 2 millions de barils par jour, allait continuer ’’à jeter et à détruire’’ ses richesses.
Par ailleurs, dans une interview accordée samedi dernier à la chaîne télévisée d’informations financières américaine CNBC sur les investissements en Afrique du nord dans le contexte géopolitique actuel, M. Scaroni a déclaré que la situation différait d’un pays à l’autre.
A ce propos, il a affirmé que sur le plan institutionnel notamment, ’’si la Tunisie a un syndicat puissant et que l’Egypte a une armée puissante, l’Algérie est, quant à elle, munie à la fois d’une armée et d’un syndicat puissants, tandis que la Libye ne dispose ni de l’un ni de l’autre’’.

APS