Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 30 septembre 2013

Le Sud, quelles alternatives ? : les pays du Sud appelés à repenser leurs relations



Les participants à la rencontre sur le thème "Le Sud, quelles alternatives ?" ont appelé, dimanche à Alger, à repenser les relations entre pays du Sud et à unir leurs actions pour des alternatives à même de contrecarrer la "pensée unique" imposée par le néolibéralisme.
Ils ont exhorté les pays de l’hémisphère sud de la planète à réorganiser et à approfondir leurs relations et actions pour sortir de l’emprise de la pensée unique du système du néolibéralisme "prédateur", lequel "détruit" les relations sociales.
Intervenant à l’occasion de cette rencontre qu’abrite la Bibliothèque nationale d’Algérie du 25 au 30 septembre, l’universitaire et économiste sénégalais Cherif Salif SY a cité l’exemple de son pays où "le système de libéralisation a détruit les filières agricoles, paupérisant ainsi davantage les populations rurales".
En ce sens, il a estimé que l’agriculture au Sénégal et en Afrique devait apporter une valeur ajoutée. Or, a-t-il fait observer, les pays africains "sont pris dans l’engrenage des institutions financières internationales qui dictent des plans d’ajustement structurels profitant beaucoup plus au néolibéralisme".
A ce propos, les participants ont préconisé, au cours de leurs interventions, de "ne plus laisser les institutions internationales penser et décider à la place des pays du Sud", car "il y va de leur souveraineté", ont-ils souligné.
Abondant dans le même sens, l’universitaire mexicain, Pavel Blanco, a indiqué que le néolibéralisme a déstructuré l’agriculture et les relations sociales, "ce qui a encouragé la corruption, soutenue par les narcotrafiquants au sud du Mexique".
Pour sa part, l’économiste et sociologue marocaine, Hassina Drissi-Chalbi a estimé que les élites du Sud "ont une grande responsabilité" en ce sens qu’elles doivent susciter un débat sur l’économie spéculative, imposée par le néolibéralisme".
Pour cette consultante au sein des organisations internationales, ce débat doit aboutir à des "alternatives à l’économie spéculative en repensant le système de production et de consommation des pays du Sud".
Elle a suggéré, pour les pays musulmans, l’alternative de la "finance islamique" basée sur "la régulation de la finance, la réduction des risques et la suppression des surprimes qui incitent à la consommation".
Toutefois, elle a relevé que "l’échec" de l’islam politique n’a pas permis à la finance islamique de se développer et d’aller vers un nouvel ordre économique alternatif au néolibéralisme, citant, à cet effet, l’exemple de la Turquie et de l’Indonésie.
La rencontre "Le Sud, quelles alternatives ?" entre dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance. Elle réunit des penseurs de 25 pays, engagés et connus pour leurs publications et leur rôle d’animateurs de centres de recherches "influents".
La rencontre est organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), les éditions APIC et le ministère de la Culture, en collaboration avec le Forum mondial des alternatives (FMA) et le Forum du tiers-monde (FTM).
Elle intervient à un moment de questionnements théoriques pressants sur l’avenir du monde, dans des directions associant le progrès social, l’invention des formes de la démocratisation et l’affirmation des souverainetés nationales, relèvent ses organisateurs.

TSA

Le président Bouteflika instruit le gouvernement à préparer minutieusement la prochaine tripartite : REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES



Le président de la république Abdelaziz Bouteflika a instruit dimanche le gouvernement à préparer ’’minutieusement’’ la prochaine rencontre de la tripartite, prévue le 10 octobre prochain, lors du Conseil des ministres.
’’Le Gouvernement devra minutieusement préparer la prochaine rencontre tripartite’’, a insisté M. Bouteflika selon lequel cette rencontre ’’sera consacrée à la dynamisation du développement économique national’’.
Pour lui, ce développement est ’’fondé sur le renforcement du cadre de promotion de l’entreprise nationale qui constitue la source première de création de richesse, d’emploi et d’impulsion de la croissance’’.
Il ajoute que ’’ces assises devront permettre, par ailleurs, le renforcement des vertus du dialogue et de la concertation entre l’ensemble des acteurs concernés par l’oeuvre de renouveau de la sphère productive du pays’’.
Par ailleurs, le président Bouteflika a ’’instruit le Gouvernement de poursuivre les efforts de l’Etat en vue de renforcer la démarche de développement économique et social à travers la dynamisation de la réalisation des projets d’équipements, la stabilisation des cadres réglementaire et fiscal et le maintien des transferts sociaux’’.
Il a également rappelé, précise le communiqué du Conseil des ministres, que ’’le développement de notre sphère productive constitue un axe majeur, autour duquel, doivent s’inscrire l’ensemble des démarches sectorielles’’.
’’L’agriculture est, dans cette démarche, un segment nodal pour lequel l’Etat a déjà consenti des efforts importants censés se traduire par des résultats tangibles en matière d’amélioration qualitative et quantitative de la production, à même d’assurer, la sécurité alimentaire du pays’’, a-t-il dit.
En outre, il a rappelé que ’’l’émergence d’une base industrielle nationale moderne et compétitive passe nécessairement par le soutien de l’Etat à l’entreprenariat et à la promotion de l’investissement.
Tous les secteurs devront faire preuve de plus de dynamisme et d’initiative pour favoriser la création de la croissance de nos entreprises et encourager les projets innovants créateurs de richesse et d’emplois pérennes’’.
Il a, d’autre part estimé que ’’l’Algérie a les capacités d’être un bon concurrent’’ dans un monde dominé par la compétition.
’’Pour ce faire, nous devons mobiliser davantage notre potentiel national et l’ensemble des acteurs économiques et financiers pour une économie structurée et pérenne, à même de commercer avantageusement avec le reste du monde’’, a encore relevé le président Bouteflika.
TSA

Le projet de loi de finances 2014 approuvé par le Conseil des ministres

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2014 a été examiné et approuvé dimanche par le Conseil des ministres, sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République.
Le PLF 2014, qui prévoit une croissance économique de 4,5% (contre 5% en  2013) et une inflation à 3,5% (contre 4% en 2013), "vise le maintien  des grands équilibres budgétaires et la poursuite de la dynamique de  réalisation du programme présidentiel de développement économique dans  le cadre d’une vision cohérente de la poursuite de la relance dans tous  les domaines", a précisé un communiqué du Conseil.Les dispositions  législatives proposées par le projet de texte s’inscrivent dans "une  démarche globale visant, entre autres, à encourager l’investissement,  l’emploi des jeunes, la promotion de la production nationale, réduire la  pression fiscale, poursuivre la simplification des procédures  administratives, le soutien au logement et continuer à encadrer  l’investissement et le commerce", précise-t-on de même source.Le  projet de loi de finances 20014 vise ainsi à "poursuivre et renforcer  les efforts en vue de répondre aux besoins des citoyens et notamment à  leurs attentes les plus urgentes, à savoir : l’emploi et le logement",  selon le communiqué du Conseil des ministres.Le PLF prévoit également la poursuite de la politique de solidarité nationale, selon le communiqué.M.  Bouteflika a rappelé dans son intervention aux membres du Gouvernement  qu’il attendait d’eux " davantage d’engagement pour conduire, dans les  délais et les conditions de qualité requises, les projets de  développements inscrits à l’indicatif de chaque secteur"."Les  opérations inscrites dans le plan quinquennal ne doivent pas être  appréhendées comme de simples tâches d’allocation budgétaire ou des  exercices de planification : il s’agit d’atteindre les objectifs de  développement humain que nous nous sommes fixés", a averti M.  Bouteflika.Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2011.Ce  texte détermine les résultats de l’exécution des lois de finances  initiale et complémentaire de l’exercice 2011 et arrête les données  comptables centralisées à cette fin au titre du mécanisme instauré pour  le contrôle a posteriori de la conduite des opérations budgétaires.

Le Temps d'Algérie

mercredi 25 septembre 2013

La situation financière est restée confortable au 1er semestre (Banque d’Algérie)

Avec des réserves de change de près de 190 milliards (mds) de dollars à fin juin, une dette extérieure de seulement 3,4 mds usd et une épargne financière du Trésor de plus de 6.000 mds de DA, la situation financière de l’Algérie demeure "confortable" au premier semestre, en dépit d’un léger déficit de la balance des paiements, a indiqué mercredi le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci.
Les réserves de change, or non compris, ont tout de même diminué à 189,75 mds de dollars à fin juin, soit une baisse de près d’un milliard de dollars par rapport à la fin 2012 lorsqu’elles étaient de 190,66 mds usd. Elle sont restées quasi-inchangées par rapport à la fin du premier trimestre de l’année, a précisé M. Laksaci en présentant à la presse la note de conjoncture financière du premier semestre.
"La stabilité des avoirs extérieurs conforte la position financière extérieure nette de l’Algérie", s’est-il réjoui en soulignant les bienfaits de la "gestion prudente" des réserves de change menée par la BA.
Le stock d’épargnes financières du Trésor, c’est à dire les épargnes sur ses comptes ouverts à la BA, a en outre augmenté de 288,58 mds de DA au cours des six premiers mois de l’année.
Ainsi, le solde du Fonds de régulation des recettes (FRR) et le compte courant du Trésor s’est élevé à 6.002,04 mds de DA (près de 80 milliards de dollars) à fin juin contre 5.713,46 mds DA (plus de 75 milliards usd) à fin 2012.
Par ailleurs, le prix moyen mensuel du pétrole algérien fluctuait entre 101,45 usd et 115,72 usd au premier semestre, soit une moyenne semestrielle de 108,65 usd contre 113,37 usd au cours de la même période en 2012.

Après une hausse à 112,5 usd au 1er trimestre, le prix trimestriel de pétrole avait fléchi au 2ème trimestre à 104,6 mds usd, selon la Banque d’Algérie qui relève un recul de 10,6% des quantités exportées au cours durant tout le semestre et de 12,55% au second trimestre, a relevé le gouverneur.
En valeur, les exportations d’hydrocarbures de l’Algérie se sont contractées de 14,3% à 32,14 mds usd ce qui a "affecté négativement la balance commerciale", a-t-il regretté. Et alors que les importations de biens augmentaient de 20% à 23,54 mds usd au premier semestre, les exportations hors hydrocarbures restaient faibles, à quelque 682 millions usd seulement au premier semestre.
M. Laksaci n’a pas manqué de relever la hausse continue des importations de véhicules ces deux dernières années, ce qui a boosté les importations des produits pétroliers, les faisant croître de 90,2% au premier semestre par rapport à la même période en 2012.
La balance des paiements soutenable mais toujours vulnérable
Le compte courant de la balance des paiements extérieurs a ainsi enregistré un déficit de 1,2 md usd à fin juin contre un excédent de 10 mds usd au premier semestre de 2012.
Même si ce déficit pouvait être interprété comme "un choc pour la balance des paiements extérieurs en 2013, en référence au 1er semestre de 2009", ce choc reste "à relativiser" vu la stabilisation des investissements directs étrangers nets et l’amélioration du compte capital, a commenté le gouverneur.
Ces deux derniers éléments ont contribué donc à conforter le solde global de la balance des paiements qui a affiché un léger déficit de 150 millions de dollar, au premier semestre, a-t-il encore détaillé.
En fait, c’est le déficit du compte courant extérieur enregistré au 2ème trimestre qui a alimenté cette contre-performance : il s’est chiffré à 1,78 md usd contre un excédent de 530 millions usd au premier trimestre.
Cette situation confirme encore une fois, pour la Banque d’Algérie, la "vulnérabilité de la balance des paiements extérieurs aux chocs externes subis par le secteur des hydrocarbures", a dit M. Laksaci.
Le taux de change effectif réel du dinar s’est par ailleurs déprécié de 1,28% au premier semestre après une appréciation moyenne de 5,89% sur toute l’année 2012, mais il est resté supérieur de 7% à son niveau d’équilibre.
Les six premiers mois de l’année ont enfin connu un phénomène de "désinflation manifeste", selon lui, même si les prix des produits alimentaires continuaient à croître.
Le taux d’inflation, en moyenne annuelle, reculait à 6,59% à fin juin 2013 contre 7,29% à la même période en 2012, selon les chiffres de la Banque des banques.

mardi 10 septembre 2013

Industrie, PME et promotion de l’investissement, et ressources en eau : Deux protocoles d’accord signés



L’objectif de la mise en œuvre de ces protocoles est d’œuvrer conjointement à travers des partenariats stratégiques visant la conquête du marché local en plein essor, notamment la promotion et le développement des entreprises algériennes, ainsi que le renforcement des capacités des production des parties concernées.
Deux protocoles de projets de partenariat, dans le domaine de la filière industrielle de l’eau et de l’épuration ont été signés hier entre le ministère de l’Industrie, des PME et de la Promotion de l’investissement, et le ministre des Ressources en eau, en présence des deux ministres du secteur,  MM. Cherif Rahmani et Hocine Necib.
Le premier protocole est entre l’entreprise de pompes et de vannes (POVAL), relevant de la SGP Équipage, et l’Office national d’assainissement (ONA) du secteur des ressources en eau. Il a pour objet la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées. Ce projet porte sur l’union des compétences de POVAL et de l’ONA pour la réalisation d’une station pilote des eaux usées avec répartition des tâches, l’ONA prenant en charge les études de conception, le procédé de traitement, ainsi que le génie civil de la station et POVAL assurant, à son tour, la fourniture et la pose de tous les équipements nécessaires à la station. Les deux parties élargiront le champ de partenariat sur d’autres stations d’épuration, au fur et à mesure des progrès réalisés sur le plan de la maîtrise de la chaîne.
Le second protocole a été signé  entre l’entreprise de pompes et de vannes (POVAL)  et l’Algérienne des eaux (ADE), en matière de sous-traitance de pièces spécifiques et dispositifs au profit de l’ADE. Il sera porté sur la conception et la réalisation de pièces spécifiques et/ou dispositifs nécessaires au branchement de particuliers au réseau d’eau portable selon des certaines modalités.
L’ADE élaborant le schéma des pièces et des dispositifs de branchement et assurant les travaux de pose. POVAL se chargeant de la confection et de la réalisation des pièces et dispositifs en y apportant une assistance technique lors de la phase conception. Quant au volet de la formation,  POVAL assurera au profit des agents de l’ONA et de l’ADE, la formation dans la maintenance des équipements hydrauliques intervenant directement sur les réseaux de l’assainissement et d’eau potable. L’objectif de la mise en œuvre de ces protocoles est d’œuvrer conjointement à travers des partenariats stratégiques visant la conquête du marché local en plein essor, notamment la promotion et le développement des entreprises algériennes, et le renforcement des capacités de production des parties concernées, à faire face ensemble aux défis de la concurrence, au développement de la sous-traitance privée nationale et au développement. Lors d’un  point de presse organisé en marge de la cérémonie de signature de ces accords, M. Rahmani a déclaré que «le plus important est d’augmenter le contenu de l’industrie algérienne».
Et d’ajouter : «Ces accords ne sont que le début d’une autre série d’initiatives similaires dans les domaines du bâtiment,  de la ville et du développement durable, ou encore dans les travaux publics.» De son côté, M. Necib a indiqué que «le secteur de l’eau a consenti en 10 ans, des investissements de 3.000 milliards de DA, et qu’il est temps de sortir de la dépendance vis-à-vis des importations». Le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a, quant à lui, félicité l’initiative, et estimé qu’«il faut redonner sa place à l’entreprise et la confiance au gestionnaires, car, sans la confiance, rien ne se fera».
Wassila Benhamed
M. Rahmani : « La stratégie industrielle du gouvernement sera présentée lors de la prochaine tripartite »
Lors d’un point de presse organisé en marge de la cérémonie de signature de ces accords, le ministre de l’Industrie, des PME et de la Promotion de l’investissement, M. Cherif Rahmani, a expliqué qu’«il s’agit de créer, dans le cadre de cette tripartite, une dynamique industrielle et une équipe cohérente d’acteurs avec conviction d’aller et d’offrir une place à l’industrie nationale comme elle le mérite dans le sens, notamment, de remonter la chaîne afin de faire en sorte que l’industrie nationale ait une place dans le produit intérieur algérien». Et d’ajouter : «Il est attendu, dans ce sens, de profonds changements législatifs.»     
W. B.   

El Moudjahid

dimanche 8 septembre 2013

Usine Renault d’Oran : la construction entamée à un rythme satisfaisant (wali)


Les travaux de réalisation de l’usine Renault-Algérie avancent à un rythme satisfaisant, a affirmé dimanche le wali d’Oran lors d’une visite d’inspection de ce site implanté à Oued Tlélat.
L’évolution des travaux qui ont démarré la semaine dernière avec l’installation de la base-vie et le terrassement du terrain s’effectue de "manière satisfaisante", a indiqué Abdelmalek Boudiaf.
L’état d’avancement fera également l’objet d’un suivi régulier programmé avec les différentes entités concernées, ont indiqué de leur côté les responsables du chantier qui s’apprêtent à accueillir les branchements en réseaux divers (eau, gaz, électricité, et télécommunications).
La sortie de la première voiture Renault-Algérie de l’usine d’Oued Tlélat est prévue en novembre 2014, avec le modèle récent de la "Symbol", dévoilé au dernier Salon de l’automobile d’Alger.
D’après les responsables du projet, l’usine algérienne de la marque au losange fonctionnera dans une première phase à un rythme de production de 25.000 véhicules/an.
Cette première phase générera 350 emplois directs, tandis que d’autres compétences seront forgées à la faveur d’un programme de formation théorique et pratique qui sera mis en œuvre au niveau du Centre de formation professionnelle d’Oued Tlélat.
La construction de l’usine Renault-Algérie matérialise l’accord signé en décembre dernier à Alger à l’occasion de la visite du président français, M. François Hollande.
Cet accord a permis la création de la société Renault Algérie Production (RAP) regroupant trois grands partenaires avec, côté algérien, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d’investissement (FNI), et la marque au losange côté français.

APS

Rahmani invite la firme britannique Rolls Roys à investir en Algérie



Le ministre de l’Industrie, des PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a exprimé dimanche le souhait de voir la firme britannique Rolls Roys délocaliser vers l’Algérie une partie de sa chaîne de production.
"Nous voulons que Rolls Roys puisse délocaliser vers le marché algérien une partie de sa chaîne industrielle", a déclaré M. Rahmani à des journalistes à l’issue d’une audience qu’il a accordée à Lord Richard Risby, représentant du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie.
"C’est une opération que nous comptons réaliser d’une manière graduelle et pragmatique", a indiqué le ministre.
Lors des entretiens, Lord Risby a fait part à M. Rahmani de la disponibilité de la firme britannique Rolls Roys d’assurer la fourniture à la compagnie Air Algérie de moteurs et de pièces de rechanges destinés aux avions Airbus.
Par ailleurs, les deux responsables se sont mis d’accord de promouvoir l’enseignement de la langue anglaise au profit des opérateurs économiques algériens.
"Pour nous, la manière de se rapprocher entre les deux économies est la maîtrise de l’anglais. Nous avons donc décidé de consacrer une partie des moyens de l’Algérie pour financer la formation de nos jeunes hommes et femmes d’affaires sur les pratiques de cette langue", a dit M. Rahmani.

APS