Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 25 mai 2013

Développement des partenariats industriels entre la France et l’Algérie


La France confirme sa place de premier partenaire avec 6,4 milliards d’euros d’exportations vers l’Algérie. Pour les entreprises françaises, l’Algérie est la troisième destination mondiale hors OCDE, la première pour l’ensemble du continent africain.
 

La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, sera à Alger et Oran les 28 et 29 mai 2013 dans le but de développer les partenariats industriels entre la France et l’Algérie, deux pays qui entretiennent des relations d’exception. L’année 2012 a d’ailleurs permis de dépasser un nouveau record – 10,3 milliards d’euros – au niveau de nos échanges commerciaux. La France confirme ainsi sa place de premier partenaire, avec 6,4 milliards d’euros d’exportations vers l’Algérie. Pour les entreprises françaises, l’Algérie est la troisième destination mondiale hors OCDE, la première pour l’ensemble du continent africain. Ces bons chiffres ne doivent cependant pas faire oublier qu’entre 2005 et 2011, le nombre de PME françaises travaillant en Algérie a chuté de 40%.
Afin de renforcer cette présence, Nicole Bricq a demandé à UbiFrance d’organiser – en lien avec plusieurs régions (Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes Côte d’Azur) et le ministère algérien de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement – le  premier forum de partenariat franco-algérien. Celui-ci a pour objectif de traduire concrètement la déclaration sur les partenariats industriels productifs signée entre les deux gouvernements lors de la visite d’Etat du président  français, en décembre 2012. Dans cette perspective, seront réunies, les 28 et 29 mai à Alger, près de 200 PME françaises et algériennes afin de développer conjointement des projets industriels et commerciaux bénéficiant à la création d’emplois dans nos deux pays. Les secteurs visés répondent aux demandes algériennes, notamment dans les domaines de l’automobile et du BTP, ainsi que des priorités d’actions du ministère du Commerce extérieur, autour des familles de produits et services du «mieux se nourrir» et du «mieux se soigner». Nicole Bricq sera accompagnée lors de ce déplacement par Marie-Anne Cantin, récemment nommée par la ministre fédératrice de l’offre française à l’international en matière de produits et d’équipements agroalimentaires et agricoles.
En marge de ce forum, Nicole Bricq rencontrera plusieurs responsables gouvernementaux algériens et lancera les travaux du premier comité mixte économique franco-algérien. Cette instance, qui répond également à un engagement pris par les chefs d’Etat français et algérien dans la Déclaration d’Alger signée en décembre dernier permettra, une fois par an, d’assurer un suivi partagé de la relation économique et commerciale entre les deux pays,  d’identifier les projets à venir, d’encourager de nouveaux partenariats et de prévenir d’éventuelles difficultés. La ministre visitera également le pavillon français à la Foire internationale d’Alger et se rendra enfin à Oran, visiter le pavillon français du salon Pollutec dédié aux technologies de la gestion de l’eau et de l’environnement et qui rassemble plus de 300 exposants.
 Nadjia Bouzeghrane
EL WATAN

mercredi 22 mai 2013

FIA-2013 : 536 firmes étrangères sont attendues


Pour sa 46e édition, la Foire internationale d’Alger (FIA) ouvrira ses portes du 29 mai au 3 juin au Palais des expositions d’Alger, sous le signe du «renouveau économique», ont annoncé, hier, les organisateurs de ce rendez-vous économique annuel.

Une occasion pour «mesurer la performance de l’entreprise algérienne», a estimé Aïssa Zelmati, secrétaire général du ministère du Commerce, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la Safex, à Alger. Plus de 400 exposants nationaux et 536 étrangers, issus de 25 pays, y sont attendus.
La participation locale, seulement 10% du total des exposants, représente particulièrement les entreprises qui ont conclu des partenariats avec des étrangers, les secteurs de l’énergie, la chimie et la pétrochimie, les industries agroalimentaires, les services et les industries manufacturières. «Ce dernier secteur demeure bien en deçà des attentes et des défis malgré tous les efforts menés ces dernières années par les pouvoirs publics pour le relancer», déplore-t-on. Les firmes étrangères, elles, activent dans de diverses industries, y compris les industries mécaniques et les services multisectoriels.
La surface totale prévue, à cette occasion, est de 46 331 m2, un peu moins que l’édition précédente. Environ 50 000 visiteurs professionnels y sont attendus, selon les organisateurs, afin de nouer «des relations d’affaires qui pourront aboutir, à terme, à des partenariats mutuellement bénéfiques».
Pour cette année, le Cameroun est l’invité d’honneur avec la participation de 51 exposants. Un programme d’animation exclusivement économique est prévu avec des hommes d’affaires et des représentants des institutions officielles de ce pays africain. L’ambassadeur du Cameroun à Alger, Claude Joseph Mbafou, a rappelé la volonté de son pays de nouer «un partenariat privilégié avec l’Algérie», comme il a émis le souhait de voir l’accord de 1967 renégocié avec les autorités algériennes.
Le choix de ce pays est porté pour son rôle de «facilitateur» dans le cadre de la mise en place de la zone de libre-échange continentale, prévue en 2017, selon les explications du représentant du ministère du Commerce. On annonce, par ailleurs, et contre toute attente, la présence du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour inaugurer cet événement économique. Un rituel peu probable, d’autant plus que le Président est hospitalisé à l’hôpital du Val-de-Grâce en France depuis trois semaines.

 EL WATAN

mardi 14 mai 2013

Le gouvernement déterminé à soutenir les entreprises pour promouvoir la production nationale


Le gouvernement est déterminé à soutenir les entreprises publiques et privées pour promouvoir la production nationale et relancer le secteur industriel, a affirmé mardi à Alger le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani.
"Le gouvernement est décidé de monter au front pour soutenir les entreprises algériennes publiques et privées dans le but de relancer la production nationale", a déclaré M. Rahmani, lors d’un Forum organisé par le cabinet privé Emergy sur la production nationale.
Selon le ministre, plusieurs actions sont déjà engagées par le gouvernement dans le sens de l’amélioration de la qualité de la production nationale. Il s’agit, entre autres, d’accords de coopération signés par des entreprises nationales et étrangères dans différents secteurs comme l’industrie mécanique, le textile, la chimie et l’agroalimentaire.
Estimant que la relance du secteur industriel constitue "une cause nationale" à laquelle tous les acteurs doivent adhérer, M. Rahmani a insisté sur la nécessité d’améliorer la qualité et la compétitivité du produit algérien.
A cet effet, il a défendu la politique économique de l’Algérie, notamment la règle 51/49% régissant l’investissement étranger contestée par certains investisseurs qui la perçoivent comme "une sorte de protectionnisme".
"Le protectionnisme n’est pas uniquement pratiqué en Algérie, mais les plus grandes économies libérales l’adoptent comme un moyen de patriotisme économique", a-t-il souligné.
De son côté, le secrétaire d’Etat chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, a appelé les producteurs nationaux à "adapter leurs produits au modèle de consommation nationale et aussi les exigences de compétitivité internationale".
Evoquant l’action de son département à l’effet de soutenir le secteur industriel national, M. Messaitfa a indiqué que cette action s’articulait autour de l’amélioration de la gouvernance économique et de l’organisation du management de l’entreprise.
Intervenant à son tour lors de la rencontre, le secrétaire général de la centrale syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, a lui aussi, prôné le patriotisme économique pour soutenir la production nationale "quitte à alourdir la charge fiscale sur certains produits importés et qui peuvent être fabriqués en Algérie".
Le retour au crédit à la consommation a été aussi proposé par le SG de la centrale syndicale comme un moyen pour "stimuler la demande interne".
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Reda Hamiani, a quant à lui, imputé au secteur informel une grande part de responsabilité de la hausse des importations face au recul de la production nationale.
Il a estimé que l’informel a réussi à s’imposer par le biais des réseaux d’importation et de distribution interne, laissant une étroite marge au secteur national formel.
APS