Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

vendredi 30 novembre 2012

Avec 300 millions de dollars: Mobilis premier investisseur en Algérie en 2012

Selon le P-DG de Mobilis, M.Saad Damma, l'opérateur public de téléphonie mobile a réussi à quadrupler ses investissements en 2012 en les portant à 300 millions de dollars, soit 22 milliards de DA, contre 75 millions de dollars en 2011. "Ce volume d'investissements en plein déploiement enregistré de janvier à septembre place Mobilis comme premier investisseur de téléphonie mobile en Algérie" en 2012. L'opérateur historique, qui cherche à se positionner comme leader sur le marché de la téléphonie mobile algérien, dominé jusqu'ici par OTA-Djezzy, avait déjà annoncé qu'il allait investir deux milliards de dollars pour porter ses parts de marché à 45%. Il faut souligner cependant que Mobilis détient actuellement 29% des parts de marché de la téléphonie mobile en Algérie avec presque 11 millions d'abonnés. En plein aisance financière, l'opérateur public a consenti les investissements de 2012 en fonds propres sans même recourir aux financements extérieurs, relève ce responsable. Selon le premier responsable de Mobilis, les financements ont servi essentiellement à moderniser les réseaux et à améliorer la qualité du service. Bien que Mobilis soit une entreprise commerciale, elle consacre l'essentiel de ses investissements pour améliorer ses services proposés aux Algériens en raison de son statut d'entreprise citoyenne et nationale, relève-t-il. Dans la téléphonie mobile, "nous sommes la seule entreprise nationale qui œuvre à absorber le chômage et à générer des dividendes entièrement investis en Algérie", a-t-il dit. Chiffres à l'appui, M. Damma précise que l'opérateur historique est le premier employeur en Algérie dans ce secteur avec 4.300 emplois directs et 70.000 indirects créés depuis la création de l'entreprise. En 2011, l'opérateur public avait réalisé un résultat net de six milliards de DA et un chiffre d'affaires de 53 mds de DA. En 2011, le marché de la téléphonie mobile en Algérie comptait quelque 36 millions d'abonnés. Soulignons enfin que Mobilis dispose d'un réseau de commercialisation de 125 agences, et couvre également grâce à son réseau télécoms 98% du territoire national.
Lamia O.
Le Maghreb

Financement de la PME par la BEA durant les cinq dernières années: Il a atteint 290 milliards de dinars

Le Président- directeur général de la Banque extérieure d'Algérie (BEA), M. Mohamed Loukal, a indiqué, avant-hier à Tlemcen, que le financement de la petite et moyenne entreprise a atteint 290 milliards de dinars durant les cinq dernières années. Le premier responsable de la BEA a souligné que ce financement a touché plusieurs secteurs notamment l'industrie pharmaceutique, les réalisations, l'industrie manufacturière, l'industrie agroalimentaire, la promotion immobilière et diverses autres activités de développement. En marge d'une réunion avec tous les grands clients et intervenants de la région tenue mardi en fin d'après-midi, M.Loukal a précisé  qu'une stratégie globale a été développée pour étoffer le réseau de la BEA à travers le territoire national pour atteindre vers la fin de l'année prochaine 127 agences. Leur nombre était de 80 agences en 2003. La spécialisation du réseau de la BEA selon les divers segments de sa clientèle fait la singularité de cette institution bancaire qui vient de renforcer son réseau par deux nouvelles agences implantées à Tlemcen et Maghnia. C'est dans l'optique de mettre en place un nouveau style de gouvernance que l'ensemble du Conseil d'administration de la banque s'est déplacé à Tlemcen pour y tenir une de ses réunions statutaires "aux fins de s'imprégner des problèmes rencontrés à l'extérieur de la capitale et d'être à l'écoute des projets de leurs clients , d'enregistrer leurs doléances et lever dans la mesure du possible les obstacles soulevés ou rencontrés", a précisé le P-dg de la Banque publique. Il faut souligner que la BEA dont le portefeuille est passé de 377 milliards de dinars à 1.080 milliards de dinars de par la diversification de ses services et l'intensification de son réseau, est devenue la première banque d'Algérie et la troisième à l'échelle de la région de l'Afrique du Nord, a indiqué son premier responsable avant de conclure que celle-ci compte durant les prochaines années élargir les assises de ses interventions.
Rania C.
Le Maghreb

Production halieutique évolution crescendo à Oran


La production halieutique dans la wilaya d’Oran a enregistré pour la troisième année consécutive une évolution appréciable, notamment durant les dix premiers mois de l’année en cours, a-t-on indiqué à la direction de la Pêche et des ressources halieutiques (DPRH).
Une production "considérable" de différentes espèces de poissons a été réalisée durant les dix premiers mois de l’année en cours à travers le littoral de la wilaya d’Oran "comparable à celle de toute l’année 2011, où il a été enregistré un chiffre supérieur à celui de l’année 2010", a souligné la même source.
A la fin du mois d’octobre dernier, la production de la wilaya d’Oran a atteint plus de 5.857 tonnes de produits de mer contre 5.247 tonnes durant toute l’année dernière, a-t-on indiqué.
Un bilan provisoire, établi au courant de cette année dans la wilaya, fait part d’un taux de 86% de poissons pélagiques, tels que la sardine et le saurel, de la production globale.
Ce taux renseigne, selon différents acteurs du secteur au niveau local, du retour, cette année, d’un grand nombre d’artisans "utilisant de petites et moyennes embarcations dans cette activité où la production de la sardine a eu de l’aile, alors que son prix demeure toujours élevé.
La production du saurel et de la sardine, espèces très prisées à Oran et ses environs et dont le prix est nettement inférieur par rapport au poisson blanc et aux crustacés, a réalisé un record cette année atteignant 50 tonnes par jour aux ports de la wilaya (Oran et Arzew).
Le directeur de wilaya de la Pêche et des ressources halieutiques attribue cette croissance à un nombre de facteurs dont les conditions naturelles favorables, l’adhésion des professionnels aux mesures tendant à l’amélioration des ressources halieutiques et leur préservation et à l’augmentation du nombre des gens de la mer qui a atteint 5.500 artisans cette année.
Parmi les plus importantes mesures favorablement accueillies par les professionnels, la période de repos biologique. La direction du secteur n’a enregistré, en matière de respect de cette période s’étalant du 1er mai à la fin août, qu’une seule infraction.
Mieux encore, la mesure portant fermeture de la pêche à l’espadon, du 1er octobre au 30 novembre, n’a enregistré aucune infraction, a indiqué le DPRH, M. Mohamed Bengrina.
Les campagnes de sensibilisation et les médias ont contribué de "manière remarquable" à l’organisation du secteur de la pêche dans la wilaya d’Oran mobilisant les professionnels autour de l’effort de préservation des ressources halieutiques et de lutte contre les pratiques illégales dans ce domaine, a-t-il relevé.
M. Bengrina a fait remarquer, qu’en dépit de l’amélioration significative de production halieutique et des mesures d’organisation et de réglementation du secteur, les prix sur le marché n’obéissent pas à la règle.
"Le prix de gros a baissé au quai d’amarrage plusieurs fois à moins de 110 dinars le kilogramme pour la sardine, mais à chaque fois nous avons enregistré, le même jour, la vente de ce produit à 300 DA/kg et plus dans nombre de marchés de la ville d’Oran", s’est étonné un marin pêcheur.
"Nous avons attiré l’attention depuis longtemps sur la hausse effrénée des prix du poisson et à leur tête la sardine, l’espèce la plus demandée par les consommateurs dans la région. Une envolée due au grand nombre de mandataires et aux spéculateurs qui interfèrent", a souligné un autre marin.
A ce sujet, de nombreux pêcheurs plaident pour la création de marchés organisés de vente de produits de mer, comme meilleur moyen, selon eux, de maîtriser les prix.
Les gens de la mer de la wilaya d’Oran bénéficient de sessions de formation de base, à l’initiative de la direction de la Pêche et des ressources halieutiques en coordination avec la chambre de la pêche, afin de les professionnaliser dans leurs domaines respectifs en améliorant leur niveau et leur qualification pour contribuer efficacement à l’augmentation de la production, a-t-on soutenu.
APS

mercredi 28 novembre 2012

Révision du règlement bancaire Le oui mais..., des économistes


La révision du règlement bancaire, décidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour inciter les banques à financer l’activité économique, a été saluée par des économistes, même si ces derniers estiment que la gestion bureaucratique des banques découle d’une gestion économique désuète. Ainsi, Abdelmalek Serrai, expert en économie, estime qu’il faut revoir la réglementation tout court. « Notre réglementation est trop compliquée, trop bureaucratique, et les spécialistes ont relevé des contradictions. C’est la réglementation qui bloque notre économie, qui gêne nos gestionnaires, des banques, notamment, dans la prise de décision », affirme-t-il. La réglementation liée à l’acte de gestion, indique pour sa part, Abderrahmane Mebtoul, expert également en économie, bloque, en effet, la prise de décision au niveau des banques. « En 2011, nous avions 50 milliards de dollars de surliquidités dans nos banques. Il faut que l’acte de gestion soit dépénalisé pour que ces institutions puissent prendre les décisions sans crainte et n’être plus, par conséquent, de simples guichets administratifs », dit-il, en assurant que les amendements sur la dépénalisation de l’acte de gestion, introduits en 2011, ne sont pas appliqués à ce jour. Le président de l’association des économistes algériens, Saâdane Chebaïki, approuve également la révision du règlement bancaire car, dit-il, « notre système bancaire doit être soulagé de la bureaucratie et doit suivre l’évolution du marché et être à jour de ce qui se passe dans le monde ». Dans le même contexte, l’économiste Mourad Goumiri affirme, toutefois, que le « hic » de l’économie algérienne ne se pose pas au niveau des banques, mais dans le plan de développement. « Certes, il y a des choses à revoir dans les banques. Mais d’un autre côté, les banques internationales sont nombreuses dans notre pays et pourtant, elles ne contribuent qu’à 03% dans l’économie nationale. Pourquoi ? Est-ce la faute de ces banques ? Non, le problème c’est que pour le moment, nous n’avons ni un plan ni une vision économique à moyen terme », constate-t-il. Il faut revoir carrément, selon M. Mebtoul, la politique économique et décider une fois pour toutes si nous sommes dans une économie administrée ou dans une économie de concertation qui permet aux banques et aux entreprises de collaborer en toute quiétude. Mais il ne s’agit pas, seulement, de cela, souligne M. Serrai, la formation qui fait défaut, empêche aussi le développement économique. « Nous avons un problème de formation dans les métiers industriels surtout. 45% des activités industrielles sont dormantes parce qu’il n’y a pas de formation, en manager industriel, notamment. Dans le textile, nous avons besoin de 5 000 employés, spécialisés dans le secteur. Mais ce sera difficile à trouver. Car il n’y a pas de formation spécialisée dans nos écoles », explique-t-il.
Farida Belkhiri
HORIZON

Plastiques et caoutchouc : les entreprises italiennes prêtes à s’installer en Algérie


Les entreprises italiennes sont "prêtes" à s’installer en Algérie à travers des partenariats avec les opérateurs algériens afin de donner "une impulsion nouvelle à la coopération économique entre les deux pays", a indiqué mardi l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Michele Giacomelli.
"Nous voulons lancer des partenariats profitables aux deux parties. Il y a de grandes opportunités d’investissement dans ce domaine où les entreprises italiennes vont apporter leurs savoir-faire et maîtrise des technologies", a ajouté M. Giaciomelli, lors d’un workshop sur l’industrie plastique, à Alger.
Pour sa part, le directeur du Bureau pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie (ICE) à Alger, Guiseppe Agostinacchio, a affirmé que le marché algérien intéressait "fortement" les entreprises italiennes qui sont "en quête de partenariat pour s’y installer".
"Quelque 160 entreprises italiennes sont présentes en Algérie depuis quelques années, mais nous tenons encore à renforcer notre position et donner un nouveau souffle au développement de cette filière", a-t-il ajouté.
Jugeant la règle 51/49%, régissant l’investissement étranger de "pénalisante" pour cette filière, M. Agostinacchio a indiqué, en outre, que les opérateurs italiens vont "tenter de s’adapter, d’autant que la dernière loi de finances comporte des dispositions favorisant les investissements directs étrangers (IDE)".
L’Italie est le deuxième fournisseur de l’Algérie en machines et produits en plastique et caoutchouc, derrière la Chine, a rappelé le même responsable, précisant qu’en 2010, les exportations italiennes vers l’Algérie en la matière ont été estimées à 21 millions d’euros.
Plus d’une soixantaine de chefs d’entreprises algériennes spécialisées publiques et privées ont pris part à cet atelier afin de découvrir les récentes innovations technologiques et tenter de créer des partenariats dans ce créneau.
Le secteur de la plasturgie tarde à atteindre le niveau de développement escompté, en dépit des potentialités existantes et les facilités accordées par l’Etat aux PME, relèvent des professionnels.
Avec une consommation annuelle estimée à 1 million de tonnes de produits en plastique, l’Algérie importe plus de 500.000 tonnes d’Asie et d’Europe. Les importations en produits de plastique sont estimées à 71,2 millions de dollars, alors que celles des machines de conditionnement ont atteint 132,9 millions de dollars en 2011, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS).
Seulement 2.200 entreprises algériennes exercent dans cette filière industrielle et emploient 20.000 salariés, selon des données officielles.
Ce nombre est trop peu. Il faut lancer des investissements importants dans cette filière pour créer davantage d’emplois et réduire les quantités importées, s’accordaient à dire les opérateurs de la filière lors du 2ème salon international du plastique, caoutchouc et composites organisé en septembre dernier.
APS

jeudi 22 novembre 2012

Sellal rencontre aujourd’hui patronat et syndicats : La promotion de l’entreprise au cœur des discussions


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présidera aujourd’hui une rencontre de concertation avec différents partenaires sociaux.

Selon les propos du ministre des Finances, Karim Djoudi, qui intervenait hier en marge d’une plénière du Sénat, cette rencontre est loin d’être une tripartite. Car en plus de réunir le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement avec les représentants du patronat et de l’UGTA, plusieurs organisations seront invitées à cette rencontre, sans donner plus de détails sur la nature de ces organisations. M. Djoudi a précisé aussi que les discussions tourneront essentiellement sur l’entreprise en tant qu’acteur du développement économique. Il s’agira, selon lui, de faire le point sur les facilitations qui ont déjà été accordées par les pouvoirs publics et la manière dont cela a été perçu par les entreprises et le patronat.
Partant de là, les discussions auront aussi à se pencher sur les contraintes et difficultés qu’il reste à lever et tout ce qui reste à prendre en charge. Le ministre de Finances a précisé dans ce sens qu’il s’agit, pour le gouvernement, d’asseoir l’entreprise dans son rôle de créateur de richesse et d’emploi et de la faire participer de manière plus active dans le développement économique. Au final l’objectif est, selon lui, de créer une dynamique de croissance qui aura pour effet d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages via la création de nouveaux emplois.
Le premier argentier explique dans ce sens que l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages est le résultat de l’amélioration des revenus et des salaires, mais elle est également induite par la création d’emplois portée par la promotion de l’investissement et la création d’entreprise d’un côté, et la limitation de l’inflation d’un autre. Le ministre des Finances est également revenu sur l’amendement du code des marchés publics examiné, hier, en réunion du gouvernement. Il dira à ce propos que le nouveau texte reflète la volonté des pouvoirs publics de faciliter l’activité des entreprises publiques en simplifiant les procédures de passation des marchés ou en leur facilitant l’accès aux marchés publics. Il s’agit, selon lui, de limiter les entraves bureaucratiques tout en prenant en considération la nécessité de protéger l’entreprise et la ressource publique.
Roumadi Melissa
EL WATAN

dimanche 18 novembre 2012

Bâtiment : Des mesures pour attirer l’investissement privé


Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a promis des mesures d’assainissement de l’environnement des entreprises du bâtiment pour attirer davantage l’investissement national privé vers ce secteur qui vise à augmenter ses capacités de production à 120.000 unités/an avant 2015.
S’exprimant, hier, lors d’une réunion avec les représentants des organisations patronales du bâtiment, M. Tebboune a indiqué que plusieurs textes réglementaires régissant le secteur étaient en cours de révision. Il s’agit, essentiellement, d’un texte, qui sera soumis « incessamment » au secrétariat général du gouvernement, comprenant des mesures pour lutter contre la bureaucratie dans tous les secteurs, y compris celui de l’habitat, ce qui permettra d’alléger les procédures administratives, notamment pour l’obtention du permis de construction. Le ministre a, également, affirmé que les préoccupations des entrepreneurs, concernant la loi de la promotion immobilière, seront prises en charge, notamment les dispositions relatives à l’obligation de cautionnement et l’exigence d’un diplôme d’ingénieur ou d’architecte pour exercer cette profession. Ces mesures « incitatives » seront accompagnées par des facilitations pour l’obtention des assiettes foncières, ainsi que des cahiers des charges prenant en considération les nouvelles techniques de construction telles que l’utilisation du PVC et de l’aluminium. En outre, le ministère envisage de proposer au ministère des Finances un nouveau dispositif de soutien aux entreprises nationales du bâtiment, à travers des crédits bonifiés destinés au renouvellement et à la modernisation des équipements. Le ministre a promis également de régler les contentieux avec les entrepreneurs privés, une situation qui « menace » leur équilibre financier à cause des retards dans le paiement de leurs factures. « Toutes les entreprises recevront leur argent dans les plus brefs délais sur la base du montant minimum dans le cas d’un contentieux sur la somme à payer. Quant à la différence, elle sera payée plus tard après le règlement du litige », a rassuré le ministre. Il a également rappelé qu’une circulaire sur l’évaluation administrative des soumissions portant sur la définition des notions de base d’attribution de marchés était en cours de préparation. Quant aux bureaux d’études, le texte réglementaire régissant cette activité sera aussi revu, pour encourager davantage les bureaux dotés de la personnalité morale. Les représentants des organisations patronales ont partagé, lors de cette réunion, le même constat sur la situation du secteur du bâtiment qui souffre de difficultés administratives, le rendant parmi « les moins attractifs », ce qui impose sa réorganisation pour attirer les investissements. « Je m’engage à assainir l’environnement des entreprises, les accompagner et ouvrir des canaux de dialogue permanent pour répondre à leurs préoccupations. Nous ferons de notre mieux pour qu’il n’y ait aucun excès, ni abus d’autorité », a promis le ministre aux représentants des associations du secteur. Pour lui, « toutes les conditions sont présentes pour le décollage du secteur de l’habitat » qui mise sur l’augmentation des capacités nationales de production afin de répondre aux besoins du marché du logement. Affirmant que les secteurs public et privé seront mis sur un pied d’égalité, le ministre a appelé les entreprises du bâtiment à se mobiliser pour participer activement à la réalisation des objectifs du secteur, appelé à livrer près de 1,28 million d’unités avant la fin du programme quinquennal actuel. M. Tebboune a rassuré les entrepreneurs algériens que le recours aux entreprises étrangères ne vise pas à privilégier ces opérateurs au détriment de la capacité locale. « Notre programme vise à produire 200.000 unités par an, alors que nos capacités ne dépassent pas les 80.000 unités, ce qui nous met devant la nécessité de recourir aux étrangers, à travers un partenariat qui permet également le transfert du savoir-faire et la formation de nos jeunes », a-t-il soutenu. A cet égard, il a appelé les entreprises privées à s’associer davantage avec les groupes de construction étrangers intéressés par le marché algérien.
HORIZONS

vendredi 16 novembre 2012

Forum lundi à Alger sur la coopération régionale dans le secteur agroalimentaire


Le renforcement de la coopération dans le domaine de l’agroalimentaire sera le thème d’un forum prévu lundi à Alger par le programme EnACT et le ministère du commerce, indique un communiqué du centre du commerce international.
Lors de cette rencontre de deux jours, les représentants des gouvernements et des secteurs privés membres du programme EnACT (Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) se pencheront sur les possibilités de renforcement des liens dans le secteur agroalimentaire.
La rencontre qui regroupera les représentants des secteurs public et privé des pays membres, offrira une plate-forme pour des discussions concrètes sur les défis liés à la promotion du commerce dans cette filière notamment au plan régional.
A cette occasion, il s’agira d’intégrer et de développer le concept de réseaux d’export ou de pôles de compétence et des chaînes de valeurs dans un contexte d’accords commerciaux, ajoute la même source.
Le programme des travaux prévoit ainsi des thèmes portant sur l’émergence du secteur agroalimentaire en Algérie, les opportunités de partenariat avec la Turquie en tant que "hub" régional pour la promotion des exportations vers les pays d’Asie centrale.
Il est prévu également la tenue d’un atelier sur l’adaptation des produits, et le marketing des produits agroalimentaires pour l’exportation vers le marché nord-américain, souligne-t-on.
Le programme EnACT est un programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes membres. Il est financé par l’agence de développement canadienne qui a chargé le Centre du commerce international à Genève de la mise en oeuvre des actions dans tous les pays récipiendaires.
En Algérie, le programme EnAct est géré et dévolu au Ministère du commerce.
APS

mardi 13 novembre 2012

La coopération bilatérale dans un cadre de partenariat renforcé au centre du 2e Sommet algéro-italien mercredi


Le deuxième Sommet algéro-italien prévu mercredi, à Alger, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du président du Conseil des ministres italien, Mario Monti, sera l’occasion de faire le point sur la coopération bilatérale et examiner les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Minutieusement préparé depuis plusieurs mois, à la faveur de la visite à Rome en février dernier, du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et celle à Alger de son homologue italien Giulio Terzi un mois plus tard, ce Sommet a été précédé par la réunion, à Rome, du comité de suivi de la coopération bilatérale dans un cadre de "partenariat renforcé".
Co-présidée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, et la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères italienne, Marta Dassu, cette rencontre a permis aux deux parties d’identifier les secteurs en Algérie qui recèlent des potentialités pour lancer des projets de développement en partenariat.
Ont été cités à ce sujet, notamment les secteurs tels que les PME, l’habitat, les projets industriels et les infrastructures tous secteurs confondus, les volets liés aux secteurs sociaux, de la Culture, et de l’Education, ainsi que le secteur de l’Energie en tant qu’"élément structurant" de la relation économique algéro-italienne.
L’Algérie assure à hauteur de 40%, les approvisionnements énergétiques de l’Italie, faisant de ce pays, son premier client en Europe et son second dans le monde après les Etats-Unis.
Lors de la réunion du comité de suivi, il a été également, examiné la série d’accords finalisés et prêts à être conclus entre Alger et Rome dans tous les domaines, lors du deuxième Sommet.
En outre, a été évoquée la coopération dans sa dimension humaine, notamment la circulation des personnes en tant qu’"élément indispensable" pour le renforcement de la coopération économique et le lancement de projets d’investissement dans les secteurs public et privé.
A ce propos, lors de son déplacement à Rome, M. Medelci avait indiqué à son homologue italien, que le développement des relations bilatérales pouvait "bénéficier d’une conjoncture assez favorable en ce qui concerne l’Algérie qui a lancé un plan de développement très ambitieux".
"Ce plan offre la possibilité aux investisseurs non seulement de trouver en Algérie un marché, mais aussi des sources de financement locales qui permettent de développer des projets communs de partenariat, en tenant compte du fait que les entreprises italiennes ont une grande expérience dans le domaine de la promotion des entreprises de transformation avec des matières premières locales", avait-il souligné.
Le ministre avait estimé que les opérateurs économiques italiens qui accompagnaient M. Terzi, à Alger, avaient exprimé leur "volonté non seulement de rester en Algérie, mais aussi de renforcer leur présence à travers la participation aux projets qui s’inscrivent dans le cadre du plan quinquennal et l’investissement de manière permanente en Algérie".
S’agissant des questions régionales et internationales d’intérêt commun, le Sommet de mercredi se penchera notamment, sur la situation dans la région du Sahel et en particulier, la crise au nord du Mali, à propos de laquelle une réunion venait de s’achever à Abuja (Nigeria) avec la participation de l’Algérie qui y a réaffirmé par la voix de M. Messahel sa position "bien connue", celle d’une solution politique à travers le dialogue.
Récemment à Rome, M. Messahel a exposé la position algérienne pour une sortie de crise dans cette région, soulignant que la délégation italienne a été "attentive" aux arguments avancés sur cette question.
La délégation italienne conduite par M. Monti, à ce deuxième Sommet (le premier s’était tenu en 2007, à Alghero en Sardaigne) est composée des ministres Giulio Terzi (Affaires étrangères), Corrado Passera (Développement économique), Giampaolo Di Paola (Défense) et Mme Annamaria Cancellieri (Intérieur), selon le site internet du ministère italien des AE.
APS

dimanche 11 novembre 2012

LANCEMENT DU PROGRAMME DE MODERNISATION ET DE MISE À NIVEAU DES PME : Rahmani octroie 700 millions DA à 101 petites entreprises

Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a présidé hier à Alger la cérémonie de lancement du programme de modernisation et de mise à niveau des petites et moyennes entreprises. Dans ce cadre, une aide financière de 700 millions DA a été octroyée à 101 entités.
Il s'agit de 40 très petites entreprises, 43 petites entreprises et 18 moyennes entreprises. 
Un grand soulagement pour les chefs de ces entreprises qui envoyaient des SOS en direction de la tutelle. Le ministre a, dans son intervention, précisé que «cet argent sera déboursé pour mettre en œuvre le programme national de modernisation des PME et permettra de disposer d'un développement économique durable à travers ses trois phases d'intervention». L'approbation de ces actions, accompagnées par un transfert de savoir-faire, a-t-il ajouté, permettra la création d'emplois durables.
Ce qui sera traduit par l'insertion des PME dans une économie nationale compétitive et durable. «Quelque 20 000 entreprises sont concernées à l'horizon 2014 par ce programme», a déclaré en marge de la rencontre M. Zaïm Bensaci,  président du Conseil national consultatif de la PME (CNCPME), qui souligne qu'«à l'Agence nationale du développement de la PME (ANDPME), on  prévoit dans le cadre de ce programme d'injecter à l’horizon 2014 une enveloppe financière de 386 milliards de DA aux 20 000 PME. L'ANDPME, à travers ses huit directions et 15 antennes régionales, est chargée de mettre en œuvre ce programme et à veiller également à la réalisation de diagnostics et de pré-diagnostics afin de déterminer les entreprises répondant aux conditions d'éligibilité fixées au préalable.
Il est indiqué que pour  bénéficier de ce plan de mise à niveau, les PME doivent compter entre un et 250 employés et exercer dans les secteurs de l'industrie, du BTPH, de la pêche, du tourisme et de l'hôtellerie, des services, des transports, et des Technologies de l'information et de la communication (TIC). Le nombre des entreprises bénéficiaires du programme de mise à niveau des PME «dépassera 800 unités à la fin 2012», avait indiqué début octobre dernier le directeur général de l'ANDPME, Rachid Moussaoui.
Le nombre de dossiers déposés au niveau de l'ANDPME a atteint «2016 PME à fin septembre dernier», alors que les PME inscrites dans le cadre de la «Task force» ANDPME/ANSEJ sont au nombre de 3441, avait-il ajouté. M.Bensaci a précisé que «l'Algérie vise, à travers les divers programmes de soutien à l'investissement, la création de deux millions de PME à l'horizon 2025, contre 650 000 actuellement».
Un objectif «difficile» à réaliser, vu les contraintes rencontrées durant le premier programme de mise à niveau lancé en 2008. Selon M. Amer Mekhoukh, directeur d'un bureau d'études, «près d'une centaine de bureaux d'études chargés du suivi des PME durant le premier programme de mise à niveau n'ont pas touché leur dû». Il dénonce un manque d’organisation et de sérieux. «Nous (bureaux d'études) avons envoyé des correspondances à la tutelle, mais nous n’avons rien reçu jusqu'à maintenant», déplore-t-il.
Samira A
Le temps d'Algérie.
 

Autoroute Est-Ouest : des appels d’offre pour la réalisation de 55 gares de péage en 2013


Les appels d’offre pour la réalisation de cinquante-cinq gares de péage ainsi que 76 aires de repos et 22 centres d’entretien sur l’autoroute Est-Ouest seront lancés en 2013, a annoncé dimanche à Alger le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.
L’étude technique, économique et financière sur le péage pour l’autoroute Est-Ouest est actuellement au niveau du gouvernement pour définir les éventuels prix à appliquer ainsi que les modalités de paiement, a précisé M. Ghoul lors d’une journée d’information sur le bilan des réalisations du secteur dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014.
Selon le ministre, les prix seront "objectifs et raisonnables", mais ils seront appelés ’’à évoluer’’ avec le temps.
"Le prix de l’accès à l’autoroute Est-Ouest ne sera pas élevé par rapport à nos voisins tunisiens et marocains, ou les pays de l’autre rive de la méditerrané, car l’Algérienne de gestion des autoroutes (AGA) mise sur l’importance du nombre des utilisateurs de cette autoroute", a expliqué le ministre, soulignant que cet axe routier représente plus de 60% du trafic national.
Concernant les modalités du paiement, le droit d’utilisation de l’autoroute Est-Ouest sera payé en espèces ou par carte d’abonnement, mais également par le péage "vert" qui consiste au "flashage" des passagers et la facturation mensuelle de leur utilisation selon le nombre de passages comptabilisés.
Le système des prix contient huit niveaux sur la base du principe de "celui qui dégrade plus paye plus", a-t-il ajouté.
Ces 55 gares de péage seront placées au niveau des échangeurs, loin de l’axe routier de 2 à 3 km, et seront dotées de système d’alerte sécuritaire afin d’interdire le passage des véhicules transportant des produits dangereux ou illégaux.
Introduit en 2007, le péage est devenu un élément "incontournable" dans la nouvelle conception de l’autoroute afin de garantir un retour d’investissement, vu que son financement a été assuré à 50% par un prêt, a rappelé le ministre.
Concernant les aires de services, il a indiqué que les 42 stations programmées seront achevées avant la fin 2013.
Le ministre a rappelé que les études des aires de servies ont duré quatre années, car il a fallu d’abord définir l’emplacement des échangeurs en collaboration avec les services des ministères de l’Energie, de l’Hydraulique et de l’Agriculture, avant de définir l’emplacement précis de ces stations qui seront séparées d’un espace de 50 à 60 km pour garantir leur rentabilité économique.
Justifiant l’octroi du marché à Naftal, M. Ghoul a affirmé que le choix d’un opérateur algérien public pour réaliser ces stations est une décision "stratégique" qui vise à "sauvegarder la souveraineté nationale".
"Nous avions décidé de recourir au gré à gré, car un appel d’offre aurait pris au moins 3 ans, et les travaux ne seront ainsi lancés qu’en 2014. En outre, les opérateurs algériens n’avaient aucune chance devant les grandes firmes mondiales dans ce domaine. Il était hors de question de confier la gestion d’un axe routier majeur et stratégique à des étrangers", a-t-il expliqué.
Ces stations de services seront entrecoupées par 76 aires de repos, qui mettront en valeur le potentiel culturel et historique ainsi que les richesses de chaque région.
En plus, 22 centres d’entretien, de gestion et de sécurisation de l’autoroute seront réalisés. Ils comprendront des administrations de l’AGA qui va nouer un partenariat avec un opérateur étranger d’une durée de 5 à 7 ans pour la gestion de l’autoroute avant que cette gestion ne devienne totalement algérienne.
Au niveau de chaque centre, un peloton de la Gendarmerie national dédié uniquement à cette autoroute sera implanté a coté des services de la Protection civile.
Par ailleurs, cette autoroute sera complètement supervisée par un système de caméras sur tout l’axe autoroutier qui sera également connecté aux données de GPS.
A cet égard, un projet est en cours d’élaboration, en collaboration avec le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication permettant aux utilisateurs de l’autoroute de bénéficier du service de guidage par GPS, qui couvrira tout le réseau de la voirie urbaine.
Le lancement de la réalisation de l’ensemble de ces projets se fera dès la finalisation de ce dossier, notamment sur son aspect réglementaire, pour achever ainsi de façon complète l’autoroute Est-Ouest avec tous les équipements d’accompagnement, d’infrastructures et de commodités.
APS

De nouvelles mesures de soutien à l’investissement : LE TEXTE DE LOI DE FINANCES 2013 ADOPTE PAR L’APN


Adopté dimanche par l’APN, le texte de loi de finances de 2013 propose, sans introduire de nouvelles taxes, de nouvelles mesures d’exonérations fiscales et de lutte contre la fraude fiscale au profit de la production nationale.
Le texte, qui ne prévoit aucun nouvel impôt, décharge ainsi le CNI (Conseil national de l’investissement) des investissements inférieurs à 1,5 milliard (mds) de DA contre un seuil de 500 millions de DA actuellement.
Il propose d’autre part l’habilitation des services des Domaines pour fixer le montant de la redevance annuelle de concession et de décider de l’octroi des avantages financiers introduits par la loi de finances complémentaire de 2011.
Il veut aussi exonérer des droits d’enregistrement, de la taxe de publicité foncière et de la rémunération domaniale les actes portant concession des biens immobiliers relevant du domaine privé de l’Etat, établis dans le cadre de la régularisation du patrimoine immobilier détenu en jouissance par les EPE et les EPIC.
Les investissements des partenaires des entreprises nationales seront, stipule le texte, exclus de l’obligation de réinvestissement de la part des bénéfices correspondant aux exonérations ou réductions accordées ’’lorsque ces avantages consentis ont été injectés dans les prix des biens et services finis produits’’.
Pour relancer davantage les PME algériennes, le texte de loi élargit l’appui financier de la ’’Caisse de garantie des crédits d’investissement aux PME’’ aux entreprises dont une partie du capital est détenue par le fonds d’investissement de l’Etat. Et afin de débureaucratiser l’investissement dans le tourisme, il propose l’octroi en gré à gré des terrains destinés à l’investissement touristique et situés dans les zones d’expansion touristique directement par le wali sur décision du Calpiref.
Les entreprises spécialisées dans l’aquaculture profiteront quant à elles de l’expansion du périmètre des dépenses du Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture pour inclure les aides à la promotion de cette filière au même titre que la pêche.
Concernant la simplification des procédures fiscales et douanières, le texte a décidé de concrétiser le principe de la ’’centralisation’’ du paiement de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) par les contribuables domiciliés à la DGE (Direction des grandes entreprises).
Il propose dans le même sillage de faciliter les procédures d’exportation par l’institution du régime douanier intitulé le ’’draw-back’’ qui permet, lors de l’exportation de marchandises, d’obtenir le remboursement total ou partiel des droits et taxes ayant frappé l’importation des intrants de la production.
L’assouplissement des procédures de dédouanement et l’institution de la ’’déclaration estimative simplifiée ou globale’’ sont également prévus par ce texte.
Et pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale, il est notamment envisagé de réaménager la sanction prévue pour défaut de dépôt de la documentation justifiant les prix de transfert appliqués et de prévoir ’’expressément’’, par ailleurs, les sanctions devant être appliquées suite au constat d’un ’’flagrant délit fiscal’’.
Le texte, prévoit une hausse de 10% des recettes budgétaires et une baisse de 11% des dépenses par rapport à 2012, soit un déficit budgétaire avoisinant les 19% du PIB contre 28% dans la loi de finances complémentaire de 2012.
Le budget pour 2013 est basé sur un baril du pétrole à 37 dollars pour le prix référentiel et à 90 dollars pour le prix du marché (idem pour la LFC 2012), un taux de change de 76 DA pour 1 dollar (74 DA en 2012).
Il prévoit une croissance de 5% (4,7% en 2012) et de 5,3% hors hydrocarbures, un taux d’inflation à 4% (idem pour 2012), une hausse de 4% des exportations d’hydrocarbures à 61,3 milliards (mds) de dollars et une hausse de 2% des importations à 46 mds de dollars.
Le texte table sur la création de 52.672 postes dans la fonction publique, portant son effectif à près de 2 millions d’employés.
APS

Un service "d’investigation fiscale" en Algérie d’ici à la fin de l’année (Djoudi)


 
Un service "d’investigation fiscale" indépendant de la Direction générale des impôts (DGI), doit être mis en œuvre d’ici à la fin de l’année pour jouer surtout le rôle de "déclencheur" d’un meilleur contrôle des fortunes en Algérie, a annoncé dimanche le ministre des Finances Karim Djoudi.
Ce nouveau système va permettre "d’agir plus fortement sur les signes extérieurs de richesse", a-t-il informé en précisant que le texte relatif à la création de ce nouveau service était actuellement en cours d’approbation au niveau du Secrétariat général du gouvernement (SGG).
"Ça va surtout permettre d’avoir une base de calcul (de la fortune) qui correspond avec la réalité et qui aide à avoir le juste taux d’imposition", a-t-il appuyé dans une déclaration à la presse à l’issue de l’adoption par l’APN du projet de loi de finances pour 2013.
Il s’agira de former des "brigades rattachées directement au ministère des Finances et qui s’adresseront directement aux contribuables" en s’appuyant sur différentes sources tels que les services des impôts.
Le nouveau service sera "détaché de l’administration fiscale du point de vue de la gestion mais utilisera les moyens de cette administration", a précisé le ministre.
Interrogé sur la date de mise en place de ce service, il répondra : "nous espérons dans les plus brefs délais, d’ici à la fin de l’année".
Le recouvrement fiscal en Algérie repose actuellement sur le système déclaratif, c’est à dire que le contribuable déclare lui-même son revenu ensuite les services des impôts interviennent pour contrôler et réajuster le cas échéant.
En raison de l’absence d’une base de calcul bien définie, le gros des "fortunes" en Algérie échappe au contrôle fiscal en dépit de l’existence de l’impôt sur le patrimoine, qui représente aujourd’hui une part "insignifiante" dans les recettes fiscales, a reconnu M. Djoudi.
Lors du vote du PLF 2013, adopté par l’APN, les députés ont approuvé un amendement relatif au relèvement des seuils des valeurs nettes des biens mobiliers et immobiliers soumis à l’impôt sur le patrimoine.
Le seuil minimum des biens concernés passe de 30 millions de DA actuellement à 50 millions de DA.
APS

M. Sellal met l’accent sur la promotion de l’activité agricole et le soutien des agriculteurs


 
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent, samedi à Ouargla, sur la nécessité de déployer davantage d’efforts pour la promotion de l’activité agricole et le soutien des fellahs de la région.
M. Sellal, qui a écouté un exposé sur la situation générale des activités agricoles et les perspectives du secteur, présenté lors de la première étape de sa visite de travail dans la wilaya, a souligné la nécessité de davantage d’efforts pour le développement de l’activité agricole dans cette région riche en potentialités, et le soutien des agriculteurs en vue d’assurer le développement des différents genres de cultures.
Visitant une exploitation agricole développée par l’entreprise Eriad-Sétif, dans la zone de Hassi-ben Abdallah (périphérie d’Ouargla), le Premier ministre a exhorté les responsables concernés à œuvrer à l’attribution, dans un délai ne dépassant le mois d’avril prochain, d’une surface de 10.300 hectares dans le cadre de la mise en valeur par la concession, en vue de permettre la fixation des agriculteurs et la contribution au développement de ce secteur vital.
M. Sellal a présidé, à cette occasion, une cérémonie symbolique de remise de titres de concession à un groupe d’agriculteurs actifs au niveau des régions de Ouargla et de Hassi Messaoud. Il a donné également, à partir de cette exploitation agricole spécialisée dans la céréaliculture, le coup d’envoi de la campagne labours-semailles pour la saison agricole 2012/2013.
Une surface de 360 hectares, dont 12 irrigués sous pivots, sera emblavée au titre de cette campagne, dont une superficie de 300 ha consacrée au blé dur et 30 ha au blé tendre, selon la fiche technique de l’opération.
Créée en 1992 au titre du programme de mise en valeur agricole par la concession, cette exploitation agricole, qui occupe une surface de 1.143 hectares, dont 675 ha irrigués sous pivot, compte 16 forages d’irrigation, dont une douzaine mobilisée à l’irrigation de la céréaliculture, au titre de cette saison agricole.
Une superficie de 5.788 hectares a été ensemencée, la saison dernière, en blés dur et tendre au niveau de cette exploitation qui renferme aussi un effectif phoenicicole de 1.400 palmiers dattiers plantés sur une surface de 14 hectares.
Les exposés présentés à cette occasion sur la situation du secteur agricole dans la wilaya laissent apparaître une orientation des investissements vers le développement des cultures stratégiques, dont la céréaliculture, la production de la pomme de terre.
Il est relevé, dans ce cadre, qu’une surface de 80.000 ha a été retenue à travers les communes de Hassi Ben-Abdallah, Hassi Messaoud, Taïbet, El-Hedjira et Ain-Beïda, pour la céréaliculture.
S’agissant de la culture de la pomme de terre, les objectifs fixés portent sur l’exploitation d’une surface de 30.000 ha répartis à travers huit communes de la wilaya, en sus d’autres superficies réservées au développement, avec notamment l’encouragement de l’implication des jeunes, de l’arboriculture fruitière, notamment la phoeniciculture, et les cultures maraîchères.
Concernant la mise en valeur agricole par la concession, le programme élaboré par la direction des services agricoles de la wilaya prévoit la création de quatre périmètres d’une surface globale de 28.000 hectares attribués à 37 céréaliculteurs dans les régions d’Ouargla et de Hassi Messaoud.
Une surface de 16.740 hectares, susceptible de générer 850 emplois, est en cours d’étude, la projection de création de 91 nouveaux périmètres agricoles totalisant 312.000 ha, en plus de la conversion de l’exploitation de plusieurs périmètres en la formule de la concession agricole, a-t-on expliqué au Premier ministre.
Des programmes de développement rural en cours d’exécution dans la région, dans le cadre de contrats de performance, et d’autres projets en cours de réalisation par la Conservation des forêts et le Haut-commissariat au développent de l’agronomie saharienne, ont fait aussi l’objet d’exposés présentés à M. Sellal.
Le Premier ministre, qui a visité une aire consacrée à l’exposition de divers produits agricoles réalisés localement, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction aux initiatives et efforts déployés par les agriculteurs et leur dévouement à cette activité, en dépit des rudes conditions naturelles du sud.
Ces derniers ont mis à profit cette visite pour soulever une série de préoccupations entravant l’exercice de leurs activités, et inhérentes notamment au phénomène de drainage des surplus d’eau d’irrigation, à l’électrification rurale, aux contraintes liés à l’écoulement et la commercialisation des dattes et au manque d’aires de pâturage.
Le Premier ministre a poursuivi sa tournée dans la région par l’inspection des programmes d’habitat en cours de réalisation au titre des différentes formules de construction.
L’exposé présenté fait le point sur les programmes de réalisation de 500 logements et 260 logements publics locatifs, implantés dans la zone de Bamendil, ainsi que sur le projet de 1.000 logements en formule de location-vente, relevant de la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP), en plus d’une présentation du Plan d’occupation du sol (POS) et la réhabilitation des anciens espaces urbains et des ksour de Ouargla et de Témacine.
M. Sellal a, dans ce cadre, mis l’accent sur la nécessité d’accorder la priorité aux occupants des anciennes bâtisses, ceux des ksour notamment, et dont le suivi et le contrôle devront être assurés par les services du ministère de la culture.
S’agissant de l’amélioration du cadre urbain, la wilaya de Ouargla s’est vue accorder, au titres des exercices de 2011 et 2012, d’une enveloppe de 3,8 milliards de dinars pour la réalisation d’une série d’opérations d’embellissement urbain, ont expliqué les responsables du secteur.
Le Premier ministre est accompagné lors de cette visite dans la wilaya d’Ouargla des ministres de l’Intérieur et des collectivités locales, de l’Energie et des mines, de l’Agriculture et de développement rural, du Travail, l’Emploi et la sécurité sociale, ainsi que ceux de la Santé, la population et de la réforme hospitalière, de l’Habitat et de l’urbanisme et de la jeunesse et des sports.
M. Sellal poursuit sa visite d’autres projets socio-économiques, et devra présider par la suite une rencontre avec les membres du Conseil de wilaya et des représentants de la société civile.
APS

Réhabilitation des zones industrielles : un comité ad hoc prochainement installé


Les zones industrielles bénéficieront prochainement d’un programme de réhabilitation que devra mettre en place un comité ad hoc, a annoncé samedi à Rouiba (Est d’Alger) le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, M.Cherif Rahmani.
L’implication de tous les intervenants du secteur, en particulier les industriels, les entrepreneurs et les autorités locales est nécessaire pour remettre en l’état les zones industrielles avec la remise en état des réseaux de servitude comme l’électricité, le gaz et l’assainissement, a souligné le ministre lors d’une visite d’inspection à la zone industrielle de Rouiba-Regahaia, (30 km à l’est d’Alger).
M.Rahmani a appelé dans ce sens les futurs membres d’un comité ad hoc chargé de cette réhabilitation à écouter les industriels et connaitre leurs priorités afin de mettre en place les moyens adéquats pour encourager la production nationale, a-t-il préconisé.
"Je souhaiterai que cette zone redevienne exemplaire pour asseoir une industrie productive et surtout pour développer le made in Algéria", a-t-il dit.
Le piteux état de la zone industrielle Rouiba-Réghaïa, notamment les infrastructures de base et le réseau de servitudes, a été au centre de cette visite de M. Rahmani.
Le ministre a indiqué par ailleurs que l’enveloppe financière consacrée à ce projet devrait être fixée selon l’évaluation des besoins de la mise à niveau de ces zones, ajoutant que ’’la réhabilitation touchera progressivement toutes les zones implantées sur le territoire national’’.
Lors de sa visite, le ministre a montré son entière disponibilité pour mettre un terme au problème d’équipements qui freinent la mise en exploitation de cette zone, privée notamment de l’accès aux TIC, dont l’internet en raison de l’absence d’un réseau de fibres optiques.
A l’ERC (entreprise de récupération de Ferraille du centre), il a exhorté les responsables de cette PME à créer des plates-formes logistiques pour le stockage de cette matière, qui se fait actuellement de façon anarchique sur une superficie de prés de 3 hectares.
En visitant une société privée spécialisée dans la fabrication de produits pharmaceutiques notamment le sérum glucosé et salé et les seringues, le ministre s’est félicité de la compétitivité de cette entreprises qui exporte ses produits à l’étranger notamment au Japon.
Par ailleurs, selon les explications fournis sur place par les responsables de la société de gestion immobilière d’Alger (Gestimal), chargée de la gestion de la zone industrielle de Rouiba-Regahaia, cet espace créée durant les années soixante est considéré parmi l’une des plus grandes zones industrielles d’Algérie.
Elle s’étend sur superficie d’environ 1.000 hectares et est desservie par 9 accès routiers.
Cette zone regroupe 79 entreprises publiques dont la société nationale des véhicules industriels (SNVI) et la société nationale du transport routier (SNTR) sur une superficie de 784 hectares.
Quelque 163 sociétés privées spécialisées notamment dans les industries pharmaceutique, chimique et agro-alimentaire sont implantées sur une superficie de 156 hectares.
APS

vendredi 9 novembre 2012

Projet algéro-qatari pour la réalisation d’un complexe d’engrais à Souk Ahras (ministre)


 
L’Algérie et le Qatar veulent construire en partenariat un complexe d’engrais phosphatés qu’ils projettent d’implanter à Oued Keberit, à 70 km de Souk Ahras, a annoncé le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi.
Le projet de ce complexe, en cours d’examen par les ministères de l’énergie des deux pays, devrait produire des engrais phosphatés et azotés, précise à l’APS M. Yousfi à l’issue de ses entretiens avec son homologue qatari, M. Mohamed Ben Salah Al Sada, qui vient d’achever une visite de travail à Alger.
"Nous avons de grands complexes que nous voulons construire à Oued Keberit, à Souk Ahras pour transformer les phosphates en engrais phosphatés et azotés", dira-t-il.
L’Algérie est l’un des principaux producteurs d’engrais dans le pourtour méditerranéen, et ambitionne de devenir un pole mondial d’exportation de fertilisants, notamment avec la levée en 2012 de la taxe anti-dumping imposée par l’Union européenne sur les exportations de Fertial, une joint venture entre le groupe algérien Asmidal et le leader espagnol en la matière Villar Mir.
Elle se prépare également à lancer deux nouveaux complexes d’ammoniaque et d’urée avec l’égyptien Orascom Industries et le omanais Suhail Bahwan, rappelle-t-on.
M. Yousfi a fait savoir également qu’il avait examiné à Alger avec son homologue qatari, un partenariat dans l’amont pétrolier, plus exactement dans l’exploration.
L’Algérie et le Qatar, grands pays gaziers, veulent aussi asseoir un partenariat dans la pétrochimie. Il a ajouté que les deux parties vont examiner prochainement plusieurs projets susceptibles d’être réalisés dans ce créneau en Algérie.
"Nous discutons aussi de possibilités de partenariat dans le transport maritime des hydrocarbures. Nous sommes en train de voir s’il y a possibilité de travailler ensemble", précise M. Yousfi.
La zone industrielle de Bellara, qui va accueillir le prochain complexe sidérurgique de 5 millions de tonnes/an sera dotée d’une centrale électrique qui sera aussi réalisée en partenariat avec les Qataris.
Dans le domaine des mines, les discussions vont bon train sur l’exploitation en association avec des Qataris des gisements d’or en Algérie, indique encore le ministre, sans communiquer les détails de ce projet.
Qatar Mining a été évoqué par certaines sources à Alger comme futur repreneur de la mine de Tirek-Amesmessa, située dans la riche région aurifère du Hoggar, dans la wilaya de Tamanrasset.
Actuellement, cette mine fonctionne au ralenti après le retrait de GMA ressources, le partenaire australien de Sonatrach dans ce projet.
Toujours dans le secteur minier, les hommes d’affaires qataris sont également intéressés par les mines de plomb, de zinc, de la baryte et de bentonite, des substances utilisées dans l’industrie pétrolière, révèle M. Yousfi.
Une équipe technique qatarie est attendue prochainement à Alger pour poursuivre les discussions sur des projets déjà approuvés dans l’agriculture, l’industrie, la pétrochimie, les engrais, et l’exploration pétrolière et gazière, précise de son côté à l’APS M. Al Sada.
M. Yousfi se déplacera suite à ces discussions à Doha pour peaufiner ce qui a été convenu entre les deux parties, en prévision de la visite en Algérie la première quinzaine de décembre de l’émir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani qui devrait être sanctionnée par la signature de sept accords de partenariat, ajoute M. Al Sada.
Les autorités des deux pays se sont également mis d’accord sur la répartition du capital dans les sociétés mixtes qui vont être créées à cet effet et leur domaines d’activité, selon lui.
M. Al Sada avait, rappelle-t-on, effectué une visite de travail à Alger en compagnie du ministre qatari de l’économie et des finances, M. Youcef Hussein Kamal.
APS

mercredi 7 novembre 2012

Le chiffre d’affaires des assurances en Algérie pourrait quintupler en dix ans (UAR)


 
Le chiffre d’affaires du secteur des assurances en Algérie peut être multiplié par cinq d’ici à 2020 pour passer de 1,2 milliard de dollars/an (90 milliards de DA) actuellement à 5 milliards de dollars (près de 400 milliards de DA) en 2020, a prédit mercredi à Alger le président de l’Union des assureurs et réassureurs (UAR), Amara Latrous.
Cet accroissement potentiel du marché des assurances, possible selon lui grâce à la diversification accrue des intervenants en Assurance et à l’émergence de la bancassurance, porterait la prime d’assurance mensuelle par habitant à 3.000 DA (40,5 dollars) en 2020, un montant "supportable", selon M. Latrous qui intervenait lors d’un séminaire sur les assurances des particuliers.
Vingt trois (23) compagnies d’assurance dont sept d’assurance de personnes activent actuellement en Algérie. Le secteur a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 87,3 milliards de DA en hausse de 7% par rapport à 2010.
Revenant sur le thème du séminaire, M. Latrous également PDG de la SAA, a mis l’accent sur la nécessité de développer les assurances des particuliers en Algérie.
Cette nécessité permettra surtout de contenir les effets du ralentissement, ces trois dernières années, de la croissance des assurances, notamment celles relatives aux entreprises, simultanément avec le ralentissement des investissements étatiques en Algérie.
Aussi, les assurances des particuliers s’avèrent moins "risquées" par rapport aux assurances destinées aux entreprises, selon M. Latrous.
"Un assureur risque plus de perdre sur une grosse affaire d’une seule entreprise que sur des milliers de petits contrats de particuliers", a-t-il argué.
Les assurances des particuliers sont celles qui couvrent directement les personnes physiques ou leurs biens. Il s’agit notamment de toutes les assurances de personnes, de l’assurance automobile et de la Cat-Nat (contre les effets des catastrophes naturelles).
De son côté, le P-DG de la CCR, Hadj Mohamed Seba a soutenu que l’assurance des particuliers était "un marché naissant qui recèle des potentialités importantes en Algérie".
Selon lui, 53% du chiffre d’affaires du secteur des assurances en 2011, soit 46 milliards (mds) de DA sur 87 mds de DA, ont été engendrés par l’assurance des particuliers dont 26 mds de DA pour l’assurance automobile, 16 mds de DA pour l’assurance du patrimoine, 520 millions de DA pour la CAT-NAT et 2,7 mds de DA pour le reste des couvertures.
Mais le développement des assurances des particuliers et du secteur des assurances en général restera tributaire du développement du marché financier lui même, de l’émergence de la bancassurance, qui semble bien avancer, parallèlement à un gros travail de communication, a préconisé M. Seba.
Le patron de la CCR a par ailleurs indiqué à la presse que sa compagnie avait réalisé un chiffre d’affaires de 12,4 mds de DA au cours des 9 premiers mois de 2012. Unique réassureur en Algérie, la CCR a réalisé un chiffre d’affaires de 13,3 milliards de DA en 2011, en hausse de 36% par rapport à 2010.
Le Directeur des assurances au ministère des Finances, M. Kamel Marami a pour sa part précisé que les assurances des particuliers, hors l’assurance automobile, représentaient 15% du marché des assurances en Algérie.
Au cours du séminaire, des assureurs venus de France, d’Allemagne, de la Malaisie, du Liban et du Maroc ont exposé leurs expériences notamment en matière d’assurances de personnes et de bancassurance (commercialisation des produits d’assurance via les banques).
Par ailleurs, M. Latrous, a fait savoir lors d’un point de presse tenu en marge du séminaire que l’accord conclu l’été dernier entre les assureurs pour plafonner les remises sur l’assurance automobile, jugées excessives par les assureurs privés, allait être appliqué "progressivement", soulignant que ça n’allait tout de même pas interdire carrément ces remises.
Quant à la demande adressée cette année par les assureurs à l’autorité de régulation (ministère des Finances) relative à l’augmentation du tarif d’un des composants de l’assurance Auto, à savoir la "Responsabilité civile - RC" actuellement estimée à 1.500 DA, il a assuré que cette démarche, en cours de finalisation, ne fera quand même pas augmenter les prix de l’assurance automobile.
Interrogé sur les cas de fraude enregistrés dans les déclarations de sinistres, le responsable a fait savoir que, sur les dix dernières années, les compagnies d’assurance ont "pu récupérer 800 millions de DA grâce à la détection des cas de fraude". La majorité de ces incidents "ont été réglés à l’amiable même si certains ont été signalés à la Justice", a-t-il précisé.
APS

mardi 6 novembre 2012

Plus de 250 exposants attendus au 8ème Salon international de l’agriculture d’Alger


Le 8e Salon international de l’Agriculture d’Alger (Agro Expo Filaha) prévu du 8 au 11 novembre devrait accueillir plus de 250 exposants venus d’Algérie, des autres pays maghrébins et d’Europe.
Organisé par la Fondation ’’Filaha Innov’’ en partenariat avec la SAFEX, Agro Expo "se tient dans le sillage de la mise en œuvre effective et la consolidation de la Politique du renouveau agricole et rural", soulignent les organisateurs.
Ce salon professionnel s’inscrit dans les différents programmes ayant été lancés par le secteur de l’Agriculture et du Développement rural.
Il s’agit notamment de l’intensification de la production, de la régulation des filières de production, de l’organisation interprofessionnelle, de la recherche et développement, de la formation ainsi que du foncier.
La Tunisie est l’invité d’honneur d’Agro Expo 2012 auquel est réservée une superficie de 9.000 m² de halles d’exposition dont 2.500 m² d’air libre et devrait drainer plus de 16.000 visiteurs, estiment les organisateurs.
En outre, le salon accordera une place prépondérante aux thématiques relatives aux questions et aux innovations de l’heure, selon les organisateurs, qui ont programmé quatre forums interprofessionnels en marge de cette manifestation.
Il s’agit du forum de l’oléiculture (Oleomed) qui se focalisera sur les facteurs structurels de développement de la filière oléicole et les perspectives du programme de plantation d’un (1) million d’hectares d’olivier prévu à l’horizon 2014.
Le volet phytosanitaire sera abordé lors du forum (Phytoferti) qui portera sur la santé et la nutrition végétale. Les experts débattront dans ce forum notamment des molécules bio et de la fertilisation raisonnée.
Le développement de l’irrigation, l’une des priorités du secteur agricole en Algérie, fera objet d’un forum (AGRI-Aqua) durant lequel seront abordées plusieurs problématiques : les objectifs de sécurité alimentaire, l’extension des superficies irriguées et l’accroissement des volumes d’eau mobilisables notamment par la construction de nouveaux barrages.
Le salon prévoit aussi un forum pour la filière fruits et légumes qui débattra du thème : "quelles opportunités de développement de la filière fruits et légumes", avec au menu la certification des produits algériens.
"De nombreuses animations professionnelles" sont prévues en marge de ce salon dont des distinctions des agriculteurs performants dans différentes filières et des dégustations des produits de terroirs.
Agro Expo Filaha 2012 permettra ainsi aux opérateurs de développer des partenariats internationaux eut égard aux potentialités qu’offre le marché algérien dans le domaine agricole.
APS

lundi 5 novembre 2012

Catherine Ashton en visite mardi en Algérie


La haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, effectuera mardi une visite en Algérie, a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
"Cette visite sera l’occasion de poursuivre et d’approfondir le dialogue sur l’Etat et les perspectives des relations entre l’Algérie et l’UE dans le cadre notamment de la mise en œuvre de l’Accord d’association et de la coopération sectorielle en vue de les renforcer davantage dans l’intérêt des deux parties", a précisé M. Belani.
A ce propos, a-t-il indiqué, les relations de l’Algérie avec l’UE ont gagné en "qualité et densité" depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’association, un cadre de coopération globale qui vise à promouvoir un dialogue politique "renforcé, un partenariat mutuellement bénéfique et des liens humains de voisinage approfondis".
"Les deux parties veulent utiliser leurs avantage et potentiels comparatifs pour nouer des relations fortes et diversifiées, comme en témoigne la conclusion prochaine d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie", a-t-il souligné.
Cette visite permettra également d’avoir un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, cette visite permettra aux responsables algériens de s’entretenir avec leur hôte européenne de la crise malienne en particulier et de la situation au Sahel ainsi qu’en Méditerranée orientale en général.
Par ailleurs, il sera procédé, en marge de cette visite, à la signature des conventions de financement de trois programmes de coopération relatifs aux secteurs des transports, de la culture et de l’emploi des jeunes.
Cette visite, la première du genre à Alger, de Mme Ashton "vient témoigner de l’importance accordée par le partenariat européen au renforcement de son dialogue et sa coopération avec l’Algérie".
Mme Ashton, de nationalité britannique, dirige depuis 2009, la diplomatie européenne.
APS

Ouverture à Oran du 3ème Salon international de la construction



Soixante-dix (70) exposants nationaux et étrangers prennent part à la 3ème édition du Salon international de la construction, des travaux publics et de l’hydraulique ouverte lundi à Oran sous le slogan générique "Construire autrement".
Cette manifestation intitulée "Oran Expo" qui se tient quatre jours durant au Centre des conventions "Mohamed Ben Ahmed" (CCO) a pour but de mettre en relief les équipements les plus innovants dans les segments ciblés, ont indiqué les organisateurs.
Ce rendez-vous économique constitue, a-t-on expliqué, une opportunité pour les professionnels du secteur du BTPH (Bâtiment travaux publics hydraulique) de mettre en valeur et de promouvoir leurs produits, équipements et services tout en offrant la possibilité aux opérateurs nationaux et étrangers d’échanger leurs expériences et de nouer des partenariats.
La participation nationale, majoritaire dans ce salon, est représentée par diverses entreprises des secteurs public et privé, investies, entre autres, dans l’importation ou la production des matériels associés à la construction et aux travaux publics, et la réalisation des grands ouvrages.
Une tournée à travers les stands d’exposition de ces sociétés implantées dans différentes régions du pays permet également de noter la prise en considération de la notion environnementale aux niveaux des chaînes d’activités.
Les représentants de ces entreprises ont mis l’accent, en substance, sur le fait que le développement des nouvelles techniques de construction se caractérise aujourd’hui par un plus grand respect de l’environnement et des ressources naturelles.
Les visiteurs du Salon prendront en outre connaissance des divers avantages qu’offre l’utilisation des outillages modernes, du matériel de levage, de manutention, ou encore des produits de maintenance industrielle.
Les activités présentées dans ce cadre s’étendent aussi à l’aménagement et à l’entretien des espaces verts, à la décoration florale, au revêtement de sol, à la réalisation de gazon, à l’installation de fontaines, de jets d’eau et d’arbres fruitiers.
De nombreux architectes et ingénieurs en génie civil figurent parmi les visiteurs enregistrés à cette première journée du salon marqué par la participation de l’Union nationale des ingénieurs de la construction (UNIC).
Les modes de financement destinés aux porteurs de projets, aux professionnels et aux particuliers souhaitant construire une maison individuelle ou réaliser des travaux d’extension, sont également explicités par des organismes bancaires à l’instar du Crédit Populaire d’Algérie (CPA).
L’expérience étrangère est quant à elle mise en relief par une vingtaine de sociétés, françaises principalement, réunies en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille Provence.
La cérémonie d’inauguration de cet événement qu’organise la société "GM Events" basée à Alger, s’est déroulée en présence du directeur général du CCO, Abdelhak Kazi-Tani, du Commissaire du salon, Ali Farrah, et du Consul général de France à Oran, Jean-Louis Soriano.
APS

M. Rahmani réitère l’engagement de l’Algérie pour adhérer à l’OMC


Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a réitéré, lundi à Alger, l’engagement de l’Algérie pour l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
A l’issue d’un entretien avec le Président du groupe de travail chargé du dossier de l’accession de l’Algérie à l’OMC, Alberto D’Alotto, M. Rahmani a déclaré à l’APS que l’Algérie ’’va aller à son rythme pour (son adhésion), mais d’une manière irréversible vers notre engagement à l’égard de cette organisation.
Ceci est dans notre intérêt’’. Il a précisé que l’accession de l’Algérie à l’OMC est de nature à promouvoir l’économie et l’entreprise algériennes.
’’Cela va pousser les entreprises algériennes à se mettre aux normes, et d’être compétitives pour qu’elles puissent être au diapason des entreprises étrangères. Et c’est notre objectif’’, a-t-il précisé.
M. Rahmani a par ailleurs relevé qu’au terme de cette rencontre, il y a eu une ’’convergence de vues pour aller à une convergence vers l’OMC’’, ajoutant avoir abordé avec M. D’Alotto le climat des affaires en Algérie et le dispositif d’encadrement de l’investissement national et étranger pour le rendre ’’attractif’’.
Les moyens de rendre l’Algérie ’’réellement une destination privilégiée’’ pour les projets d’investissement aussi bien locaux qu’internationaux, ont été également évoqués par les deux parties, selon M. Rahmani. Il a affirmé au représentant de l’OMC l’adhésion de l’Algérie à la démarche de l’organisation basée notamment sur la libéralisation des échanges mondiaux, mais ’’il fallait contextualiser la demande algérienne qui a sa spécificité et son histoire’’.
De son côté, M. D’Alotto, qui effectue une visite en Algérie, a émis son ’’souhait’’ de voir l’objectif de l’Algérie d’accéder à l’OMC se concrétiser dans ’’les plus brefs délais’’ à l’issue du processus de négociation. Il a qualifié de ’’très positifs’’ ses entretiens avec les responsables algériens, ajoutant qu’il existe encore des ’’points plus techniques et plus concrets sur lesquels les experts doivent se pencher’’.
L’Algérie est engagée dans le processus d’adhésion à l’OMC depuis juin 1987, date de dépôt de la demande officielle au GATT (general agreement on tarifs and trade). Mais, les négociations n’ont commencé concrètement qu’à partir de juillet 1996. La première réunion du groupe de travail a eu lieu en avril 1998. Depuis, l’Algérie a répondu à plus de 1.600 questions des membres de l’Organisation.
APS

dimanche 4 novembre 2012

M. Dialoto souhaite faire accéder l’Algérie à l’OMC dans les plus brefs délais


Le président du groupe de travail chargé de l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Alberto Dialoto, a indiqué, samedi à Alger, qu’il souhaite parvenir à faire accéder l’Algérie à cette organisation mondiale "dans les plus brefs délais".
"Je suis à Alger pour essayer de coopérer et de voir les moyens et la manière dont on doit agir pour que l’Algérie puisse accéder à l’OMC dans les plus brefs délais", a-t-il déclaré à l’APS à son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene.
Le Conseil général de l’OMC avait publié lors de sa réunion en juillet dernier à Genève la décision de nomination de l’ambassadeur argentin, Alberto Dialoto, nouveau président du groupe de travail chargé de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC en remplacement du belge François Roux, pour finaliser le processus de négociations.
La visite de Dialoto en Algérie s’inscrit dans le cadre de la préparation des prochaines étapes du processus d’accession à l’OMC.
"Je suis à Alger pour écouter, prendre connaissance des préoccupations algériennes, et dialoguer pour avoir une idée plus claire sur le dossier", a-t-il affirmé relevant "la volonté des autorités algériennes à s’engager dans ce processus".
Fin mars, l’Algérie avait réitéré lors de la réunion informelle du groupe de travail, chargé de son adhésion à l’OMC, sa ferme volonté de conduire à terme le processus de négociations.
Le nouveau président du groupe de travail n’a pas écarté, d’ailleurs, la possibilité de tenir le 11ème round des négociations avant la fin de l’année.
Les entretiens avec les autorités algériennes vont porter sur les conditions à réunir pour tenir ce round. "Mon souhait est de le faire le plutôt possible. J’espère qu’on pourra tenir cette réunion avant la fin de l’année", a-t-il ajouté.
Prévue initialement en juin, la 11eme réunion des négociations multilatérales au sein du groupe de travail a été reportée, une première fois à juillet en raison du contexte des élections législatives en Algérie, puis une seconde fois après le changement intervenu à la tête du groupe de travail de l’Algérie à l’OMC.
L’accession à l’OMC n’est pas un "processus facile", a reconnu M. Dialoto, soulignant, toutefois, la nécessité de "se mettre au travail" pour simplifier les modalités et accéder à l’organisation.
"C’est un processus qui est très compliqué. De plus en plus l’organisation se montre très exigeante vis à vis des pays qui veulent accéder à l’OMC. On va essayer d’engager un dialogue, de voir comment on peut avancer dans ce processus. Effectivement, ce processus été très difficile notamment pour ceux qui ont accédé dernièrement. Mais, Il faut se mettre au travail, discuter, analyser tous les aspects et essayer de faire les choses dans les plus brefs délais", a-t-il suggéré.
L’Algérie est engagée dans le processus d’intégration au système commercial mondial depuis juin 1987, date du dépôt de la demande officielle d’adhésion au GATT (accord général sur les tarifs et le commerce, ancêtre de l’OMC).
Toutefois, les négociations n’ont commencé concrètement qu’à partir de juillet 1996. La première réunion du groupe de travail a eu lieu en avril 1998.
Depuis, l’Algérie a répondu à plus de 1.600 questions des membres de l’Organisation.
APS