Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 31 mai 2011

Communiqué de presse

A l’issue de 14ème tripartite

Le patronat satisfait des facilitations à l’investissement


image
Bahia Aliouche 
Les organisations patronales se sont félicitées des résultats de  la tripartite économique, couronnée par une série de décisions au profit de l’entreprise et de l’activité économique.  En effet, Boualem M’Rakech, Président de la Confédération algérienne du  patronat (CAP) s’est dit «satisfait» quant aux résultats de cette réunion.«Le gouvernement, à travers les résultats ressortis de la dernière tripartite a crée les mécanismes menant au développement durable des entreprises publiques», a-t-il indiqué.De l’avis du Président de la CAP, le rééchelonnement par l’Etat des créances bancaires des PME, le paiement différé de la dette bancaire et la bonification des taux d’intérêt bancaires  pour les projets d’investissement constituent des décisions «sans précédent».M. M’Rakech a, également, mis l’accent sur plusieurs mesures jugées «importantes». Il s’agit de la décision ayant trait au remplacement du crédit documentaire (Crédoc) par la «remise documentaire» pour les importateurs producteurs de biens et services et  le relèvement du plafond du paiement libre des importations à 4 millions DA au lieu de 2 millions DA précédemment. Selon ce patron, «bien que la dernière tripartite n’ait pas eu des réponses favorables à toutes les préoccupations des entreprises nationales, néanmoins et dans l’ensemble, les plus importantes ont été satisfaites».   Un point de vue partagé par, Rédha Hamiani, Président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), qui, faut-il le souligner,  a participé pour la première fois aux travaux de la dernière tripartite.En somme, selon M. Hamiani, les préoccupations des organisations patronales quant  à  la promotion de l’entreprise nationale «ont trouvé l’écho favorable des pouvoirs publics».
Ces décisions, ajoute-t-il traduisent la bonne volonté des pouvoirs publics d’améliorer  les modes de gestion et de règlement des problèmes économiques du pays.«Nous valorisons, notamment l’orientation de l’Etat vers l’instauration de l’équité entre les  deux secteurs productifs (public et privé)», s’est t-il réjoui.Les résultats ressortis de la 14ème tripartite, conclut M. Hamiani, «nous permettrant d’accentuer notre participation à la prochaine tripartite, en septembre prochain, consacrée aux questions sociales».          
A titre d’information, la 14ème tripartite (Gouvernement, UGTA et organisations patronales)  qui s’est achevée samedi, a débouché sur quatre grandes mesures. Il s’agit de l’allègement du Credoc pour l’importation d’équipements et de matières premières. Les patrons ont, aussi, obtenu du gouvernement le rééchelonnement de la dette fiscale des PME, le paiement différé de la dette bancaire et des taux d’intérêts bancaires bonifiés pour les projets d’investissement. 

Algérie-France

Le temps du réalisme économique



L’organisation du Forum de partenariat Algérie-France, qui rassemble depuis hier près de 500 PME à Alger, devrait marquer le début d’une nouvelle étape de la coopération économique entre les deux pays.

Les discours des responsables présents à la séance d’ouverture et l’optimisme affiché semblent plaider en faveur d’un développement de cette coopération. En plus des trois ateliers-débats,
près de 4500 rendez-vous
bilatéraux étaient programmés. «Si 10% de ces rendez-vous réussissent, ce seront
450 projets», pour reprendre un calcul sommaire fait par l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.

Du côté français, le point de vue sur le plan stratégique est que l’Europe et l’Afrique ne peuvent plus s’ignorer, car c’est une question de survie et pour reprendre les mots de Jean-Pierre Raffarin, «l’Europe a besoin de l’Afrique et l’Afrique a besoin de l’Europe, c’est une vision partagée par les autorités des deux pays».
De ce point de vue, la relation ou l’alliance entre l’Algérie et la France représente une donnée stratégique pour l’avenir, selon Jean-Pierre Raffarin qui intervenait à l’ouverture du Forum.

Selon les déclarations faites, on souhaite construire à long terme au lieu de développer des affaires à court terme. La même analyse a été développée par Pierre Lellouche, le secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur, qui a relevé que la France avait perdu des parts de marché en indiquant : «La part de marché de la France tourne autour de 15%, alors qu’elle était il y a 20 ans environ de 25%. On a subi une érosion. Le mythe de la chasse gardée est terminé. La Chine nous talonne et j’ai vu plus de Chinois que de Français.»
Il a été aussi question de géopolitique dans le discours lorsque le secrétaire d’Etat français a indiqué : «Dans un monde arabe en recomposition, l’Algérie est au cœur de l’échiquier du fait de son poids démographique, de son statut de 3e pays producteur de pétrole en Afrique et de 6e producteur mondial de gaz.» Et d’ajouter : «L’Algérie a un destin et une responsabilité de puissance régionale» et que la France avait «tout à gagner d’une Algérie forte et pleinement intégrée dans la communauté euroméditerranéenne». Reconnaissant l’instabilité qui a caractérisé les relations entre les deux pays et prônant un regard tourné sur l’avenir, Pierre Lellouche a préconisé qu’il s’exprimait comme «un ami de l’Algérie» et que «ceux qui regardent dans le rétroviseur se trompent» en évoquant la jeunesse de la population algérienne qui cherche à regarder l’avenir.

Selon le membre du gouvernement français, «pour la France, l’Algérie est un partenaire respecté, que nous sommes prêts à accompagner sur le chemin du développement dans un rapport équilibré et mutuellement bénéfique».
S’adressant aux dirigeants de PME présentes, M. Raffarin a estimé qu’ils doivent savoir que «le choix est stratégique» et il y a «une logique d’intégration économique». «Il y a un nouveau climat, on a vu des lignes bouger», a-t-il ajouté. De son côté, le ministre de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, s’est dit persuadé que «la réussite de ce forum sera de nature à impulser une nouvelle dynamique à la promotion du partenariat économique algéro-français et dans ce cadre, les opportunités d’affaires qui seront identifiées ainsi que les actions à mettre en œuvre pour leur concrétisation feront l’objet d’un suivi particulier par les deux parties». Reconnaissant que «l’environnement nécessite encore des améliorations», le ministre a précisé que «les décisions arrêtées en faveur des entreprises du secteur privé lors de la réunion de la tripartite témoignent de la volonté des pouvoirs publics à approfondir le processus de relance économique du pays fondé sur l’entreprise comme entité créatrice de richesses».
Liès Sahar

lundi 30 mai 2011

UN MARCHE EN PLEINE CROISSANCE


Les centres d’appels en Algérie
Depuis que l’ARPT a, fin novembre passé, modifié et complété le cahier des charges fixant les clauses particulières à la création et à l’exploitation des centres d’appels, le marché a connu une sorte de rafraîchissement. L’objectif assigné au nouveau document est de mettre de l’ordre dans le secteur. Les spécialistes en la matière estiment que cette nouvelle activité commence à toucher d’autres secteurs. Après les opérateurs de téléphonie mobile, plusieurs organismes financiers ont eu recours à ce genre de sous-traitance. Le dernier à avoir opté pour cette activité est le CPA. Cette banque a, en effet, annoncé avoir mis en service un centre d'appel. Le développement de l’économie et l’ouverture des marchés économiques mondiaux en Algérie ont induit le développement de la sous-traitance qui, de son côté, a connu un essor important à travers lequel plusieurs nouveaux horizons ont vu le jour. Quelques entreprises ont déjà commencé à exploiter cette nouvelle forme de sous-traitance à l’exemple de l’entreprise Kenza Call Center, spécialisée dans les relations entre client en émission et récepteur d’appels à destination des professionnels et des particuliers, autrement dit, les centres d’appels. Depuis, le nombre des centres d’appels ne cessent d’augmenter. Ainsi, le marché national des calls center est passé de 6, en 2006, à 26 en 2008, et plus d’une cinquantaine en 2011. Cette nouvelle activité commence à toucher d’autres secteurs. Après les opérateurs de téléphonie mobile, plusieurs organismes financiers ont eu recours à ce genre de sous-traitance. Question de base : Pourquoi un centre d’appels ? Il faut dire que lorsqu’on est client d’une banque, d’un opérateur télécom, ou d’une grande entreprise quelconque, il est toujours souhaitable d’avoir un accès rapide et personnalisé à l’information. Le téléphone est le moyen le plus rapide et le plus direct pour cela. A ce sujet, un expert précise qu’un centre d'appel est un service dont le rôle consiste à traiter les appels en grand nombre d'une entreprise. «Les appels peuvent être entrants (service de support après-vente ou de prévente), sortants (prospection téléphonique, télémarketing). Le centre d'appels peut être interne (salariés de l'entreprise) ou externe (prestataire spécialisé dans l'accueil téléphonique). Le centre d'appels joue un rôle important dans la relation avec la clientèle. Pour qui ce dernier (le centre d'appel) est un service de télécommunications dont l'établissement et l'exploitation sont subordonnés à l'octroi d'une autorisation délivrée par une institution, ou une autorité (l'ARPT dans le cas de l'Algérie). «Le call center assure tous les services de vente et de marketing à distance, avec le concours notamment de nouvelles technologies informatiques. Actuellement, le monde, marqué par une évolution technologique très rapide, a fait que les clients, (dans le cas des entreprises) demandent, voire exigent un meilleur service. Cette nouvelle donne est appelée, dans le jargon des commerciaux, «la relation clientèle», ajoute la même source. Un centre d’appels a pour fonction de répondre aux demandes d’informations du public. «Une personne désire parler à un attaché commercial. Un numéro est donc mis à la disposition du public et plusieurs attachés commerciaux doivent traiter les appels qui y arrivent», simplifie-t-il plus loin. 
 

2 000 PROJETS DE RECHERCHE RENOUVELES



Energies renouvelables 
Plus de deux mille projets de recherche ont été retenus par les commissions intersectorielles dans le cadre des programmes nationaux de recherche (PNR). Le Professeur Mokhtar Sellami, directeur de la programmation de la recherche, de l’évaluation et de la prospective auprès de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique a indiqué, dans une déclaration rapportée par l’APS que ces 2 000 projets seront lancés, dès le mois d’avril prochain, après la signature des contrats avec les chercheurs. «Ces premiers projets concernent principalement les domaines des sciences fondamentales, car ils ne nécessitent pas de partenaires socioéconomiques comme il est exigé pour tous les chercheurs. Ces projets doivent contribuer aux connaissances universelles de la science et contribuer à une meilleure classification de l’Algérie dans le domaine des sciences fondamentales», a-t-il souligné. Le Professeur Sellami a indiqué que la liste définitive des projets retenus sera arrêtée, une fois toutes les informations complémentaires demandées par les membres des commissions intersectorielles seront communiquées. Les projets dits «à reformuler» feront l’objet d’une réévaluation. Ce responsable a insisté sur l’obligation d’un partenaire socioéconomique dans tout projet de recherche. «Il y a des attentes de la part de la société quant à l’impact direct ou indirect de ces projets. Nous travaillons pour que ces projets puissent apporter une plus-value aux secteurs socioéconomiques», a-t-il précisé.
Concernant la nature des projets jugés prioritaires, le professeur Sellami a expliqué qu’en plus de ceux ayant une valeur académique et scientifique, une attention particulière a été accordée aux recherches touchant le citoyen comme la santé, l’éducation, l’habitat, le cadre de vie. «Nous avons privilégié des projets dans le domaine des sciences sociales et humaines qui nous permettront d’avoir une meilleure connaissance de la société, de l’environnement et des comportements de type sociétal. Les résultats attendus permettront de prendre les décisions adéquates», a-t-il ajouté en citant également des priorités stratégiques comme la poursuite du programme national spatial, le développement du nucléaire civil et les énergies renouvelables.5, 6 milliards débloqués pour le financement La réunion tenue récemment à Oran a regroupé les membres des commissions intersectorielles émanant de 24 ministères impliqués dans les PNR. L’appel d’offres pour les PNR a mobilisé plus de 18 000 chercheurs à travers 3 998 soumissions de projets examinées par 15 organismes pilotes, qui ont eu à évaluer la pertinence de ces propositions, a-t-on rappelé.
La signature des contrats programmée 
Les porteurs des projets acceptés sont tenus de remettre la copie originale de leurs propositions lors des prochains regroupements ou la déposer au niveau du vice-rectorat chargé de la recherche, a rapporté le site électronique spécialisé dans les énergies renouvelables. Elle ne doit porter aucune modification par rapport à la copie soumise par courrier électronique, à l’exception de la grille des dépenses, a-t-on indiqué. Le nouveau montage financier est limité à 1 500 000,00 DA sur les deux années, incluant les rubriques des manifestations scientifiques. Ces dernières et les regroupements thématiques liés aux PNR seront organisés et pris en charge par les organismes pilotes durant la deuxième année des PNR, selon un calendrier et des objectifs précis qui vous seront communiqués par appel à participation. Un planning des cérémonies de signatures entre les organismes pilotes et les chefs de projets et les chefs d’établissements a été élaboré. La signature des contrats avec les chefs de projets pour la région du Centre est programmée pour le 4 juin prochain à l’Université d’Alger. Deux jours plus tard, elle concernera les wilayas de l’Est. Les signatures sont prévues à Constantine. La signature des contrats avec les chefs de projets ainsi que les chefs d’établissements pour les régions de l’Ouest est programmé pour le 9 juin.


Ouverture aujourd’hui du 1er Forum de partenariat algéro-français

Six dossiers de coopération à peaufiner



Samira Imadalou
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, et le vice-président du Sénat français, M. Jean-Pierre Raffarin, inaugureront aujourd’hui le Forum de partenariat algéro-français. Le secrétaire d’Etat  français au Commerce d’extérieur, M. Pierre Lellouche, et le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, seront présents à la cérémonie d’ouverture. Organisée par l’agence française pour le développement international des entreprises UBIFRANCE, cette rencontre verra la participation de plus de 400 entreprises dont 160 algériennes. Les débats seront essentiellement axés sur l’investissement, le transfert de savoir-faire et la relance du climat des affaires. Ce forum de deux jours, le premier du genre, sera animé en une table rond sur l’investissement et trois ateliers thématiques. Le premier sur «Les partenariats publics privés», le deuxième sur «La formation et  le transfert de savoir-faire», alors que le troisième atelier aura comme thème «Les innovations en Algérie». Des entretiens B2B et des rendez-vous individuels sont également au menu de cette rencontre.        Des témoignages seront par ailleurs apportés par des représentants d’entreprises algériennes et françaises qui ont réussi leur joint-venture en Algérie dans des secteurs comme l’eau, le transport, le ciment, les assurances, les banques, la formation, les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires.
Le Forum de partenariat algéro-français sera surtout une occasion pour évaluer le travail du Comité de suivi pour le développement des partenariats et des projets d’investissement algéro-français, mis en place fin 2010, sous la présidence  de Mohamed Benmeradi et de Jean-Pierre Raffarin. Cette évaluation concerne douze projets dont six sont en exécution. Les discussions avancent pour cinq autres.
 Ils sont déjà scellés à plus de 90%, à savoir Alstom-Ferrovial-EMA, Sanofi-Aventis, Saint Gobain-ALVER, Total-Sonatrach et Gica-Lafarage.   Pour le projet de réalisation d’une usine de fabrication de véhicules de Renault en Algérie, il est en attente de finalisation. Les négociations avancent bien. On annonce même un préaccord pour ce projet. La partie algérienne reste confiante quant à l’aboutissement des discussions. «Mes rencontres avec les représentants des entreprises à Paris en avril dernier et avec les institutions françaises m’ont confirmé l’intérêt que porte la communauté d’hommes d’affaires français à l’investissement en Algérie», a souligné à ce sujet M. Benmeradi cité par l’APS.  Les conclusions et les résultats de ce forum seront rendus publics demain  lors d’une conférence
de presse. 

Des facilitations pour les dettes et les crédits bancaires

La remise documentaire remplace le Crédoc pour les producteurs


image
Smaïl Boughazi
L’un des volets qui a bénéficié d’un traitement minutieux de la part du gouvernement lors de la tripartite, qui s’est tenue samedi dernier, est celui des finances des entreprises. Trois décisions importantes ont été prises à l’issue de la rencontre. Elles concernent notamment l’approvisionnement des entreprises de production de biens et de services, les difficultés de remboursement des dettes bancaires et la participation du Trésor public à la bonification des crédits d’investissement, selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du sommet. Pour l’approvisionnement, le gouvernement a décidé d’autoriser les entreprises à recourir à la remise documentaire pour importer leurs équipements, intrants et autres produits destinés à la production. «En cas d’importations urgentes du même genre, ces mêmes entreprises pourront recourir au paiement libre dans la limite maximale de 4 millions DA au lieu de 2 millions DA», signale le même document. Le gouvernement, qui a également examiné la question des difficultés de remboursement des dettes des PME, a donné son accord pour participer au rééchelonnement des créances en défaillance. L’exécutif encourage ainsi les banques à rééchelonner les créances des entreprises en difficulté, avec un différé de trois années durant lesquelles le Trésor public prendra en charge les intérêts. La banque créancière procédera à l’annulation des agios réservés pour l’entreprise bénéficiaire du rééchelonnement, selon la même source. Cette question sera évaluée à travers un premier rapport d’étape qui sera présenté à la 14e session de la Tripartite. La troisième décision, prise en vue d’impulser une nouvelle dynamique d’investissement, a trait à la participation du Trésor public à la bonification des crédits d’investissement aux PME. Ainsi, le gouvernement encouragera les banques de la place à préserver le taux d’intérêts de 5,5% qu’elles appliquent pour les crédits à l’investissement. En outre, le Trésor public prendra en charge une bonification de 2% sur cet intérêt applicable aux crédits bancaires d’investissement aux PME. Les banques de la place sont invitées également à accorder un différé sur les crédits aux PME exclusivement destinés à l’investissement. Ce différé sera de 3 années sur les crédits d’investissement à moyen et long terme (5 à 7 ans), et de 5 années sur les crédits à long terme (plus de 7 ans). Le Trésor public prendra en charge les intérêts intercalaires de ces périodes de différé. Ce dispositif entrera en vigueur dès le mois de juillet prochain. Enfin, le gouvernement a marqué son accord pour une couverture des risques de changes, invitant la Banque d’Algérie à mettre en place dans les meilleurs délais un dispositif opérationnel. 

L’investissement comme thème principal de la manifestation

33 pays à la 44e FIA du 1er au 6 juin prochain


image
Salah Benreguia
La présence massive des entreprises étrangères (33 pays représentés et 33 firmes à titre individuel) à la 44e édition de la Foire internationale d’Alger, qui se déroulera à la Safex du 1er au 6 juin prochain, démontre que le marché algérien conserve intacte son attractivité en dépit de la conjoncture économique mondiale. C’est le message du directeur de la Société algérienne des foires et exportations (Safex), lancé hier lors d’un point de presse organisé au siège de cet organisme.  M. Gacemi, accompagné de l’ambassadeur de la Turquie en Algérie (dont le pays est l’invité d’honneur), a fait savoir que l’édition de cette année se tiendra sous le thème «L’investissement : moteur de développement». «Cette manifestation économique et commerciale d’envergure internationale démontre, chaque année, l’intérêt porté par nos principaux partenaires économiques et commerciaux à notre pays et à ses ambitions  de développement économique basé sur des investissements créateurs de richesses et d’emploi», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que la stratégie nationale de développement économique basée sur la recherche d’un partenariat économique créateur de richesses et d’emploi par le biais d’investissements structurants semble convaincre de plus en plus de partenaires étrangers. Par ailleurs, la même source a mis en valeur la présence massive des entreprises algériennes durant cet évènement commercial. En effet, M. Gacemi a annoncé que sur ces 470 exposants nationaux, plus de 27% sont des entreprises qui déploient des activités en partenariat avec des firmes étrangères. «80% des exposants sont de jeunes petites et moyennes entreprises privées créées à la faveur de la mise en œuvre de la politique nationale de promotion de la PME», a-t-il précisé plus loin. Concernant le nombre de firmes étrangères présentes à la prochaine foire, la fiche technique remise dans le dossier de presse montre que 532 firmes sont présentes sous le pavillon national. La même source indique que 8 pays arabes sont attendus à cet évènement (Egypte, Irak, Jordanie, Koweït, Syrie, Palestine, Maroc et Tunisie). Au niveau du continent européen, on enregistre la présence de la France, l’Italie, la Pologne, l’Allemagne, la Tchéquie, la Serbie et les Pays-Bas. Il est utile de souligner que le continent africain (hors les pays de l’UMA) n’est représenté que par le Sénégal. Par secteur d’activité, le document de la Safex souligne que concernant les entreprises étrangères, leur participation en matière de produit et de secteur d’activité est restée très variée. S’agissant des entreprises nationales, le même document souligne que le secteur des services et l’industrie agroalimentaire occupent les premières places en termes de nombre d’exposants, avec respectivement 61 et 31 exposants.  
S. B.
65 compagnies turques présentes à la FIA, selon l’ambassadeur turc en Algérie65 compagnies turques exerçant, dans la quasi-totalité des cas, dans la construction seront au stand de ce pays à la Safex d’Alger. Etant l’invitée d’honneur pour la présente édition, la Turquie compte profiter durant cet évènement pour accroître ses opportunités d’affaires et de partenariat. Selon l’ambassadeur turc en Algérie, l’objectif final et d’accroître les échanges commerciaux entre les deux pays. Ces derniers avoisinent les 4 milliards de dollars. «Notre présence en tant qu’invité d’honneur va renforcer, à coup sur, la coopération commerciale entre les deux pays», a estimé hier l’ambassadeur de la Turquie en Algérie, lors d’un point de presse tenu conjointement avec le directeur de la Safex. 

dimanche 29 mai 2011

Climat des affaires, règles sur l’investissement…

Les principales annonces du Premier ministre Ouyahia


La 14e session tripartite – gouvernement, UGTA et patronat – dédiée exclusivement au développement de l'économie, de l'entreprise et de son environnement, s'est ouverte, ce samedi 28 mai à la résidence d'État El Mithak. Dans son allocution d'ouverture, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, qui dirige la délégation du gouvernement, est revenu sur plusieurs questions liées au thème de cette rencontre.
 
Améliorer le climat des affaires
« Le gouvernement affirme officiellement que les climat des affaires a besoin d'une amélioration. Pour preuve l'Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d'Algérie », a déclaré Ahmed Ouyahia à l'ouverture des travaux de la tripartite. « Le gouvernement n'a aucun complexe à vous le dire car c'est la réalité (...) vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique... ce sont des vérités », a‑t‑il ajouté. Avant de préciser : « j'ai décidé d'évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s'est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisations dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu'il faudra pallier ».
 
Revoir les mesures sur les investissements
« La règle dite 51/49 a été dans les faits acceptée par nos partenaires. D'importants projets ont été conclus et d'autre sont en voie de l'être avec des sociétés occidentales », a déclaré Ahmed Ouyahia. Elle « veut donner une chance au capital national et l'entreprise algérienne, chez eux, en Algérie ». Mais le Premier ministre n'a pas écarté la possibilité d'une révision des mesures sur l’investissement car, a‑t‑il dit, « ce ne sont pas des articles sacrés ni des obstacles infranchissables ».
 
Aucun projet en attente au CNI
En matière d'investissement, Ahmed Ouyahia a précisé qu'aucun « projet d'investissement privé national de plus de 500 millions de DA, ni aucun projet d'investissement mixte n'est en attente du feu vert du Conseil national de l'investissement (CNI) ». Au 23 mai, « 87 dossiers de ce genre sont en instance au niveau de l'Agence nationale de l'investissement (ANDI), car il leur manque tous une pièce, ou un élément parmi les pièces et éléments exigés par la loi », a‑t‑il ajouté.
 
D’importants investissements consentis
Ahmed Ouyahia a précisé que plus de 1000 milliards de DA ont été concrétisés depuis janvier 2010 dans les investissements d'entreprises publiques et privées de secteurs divers. Citant l'exemple des « 43 investissements totalisant 156 milliards de DA » effectués les entreprises privées durant les 14 derniers mois, M. Ouyahia a assuré que « l'investissement se développe dans notre pays ». Sur la question des investissements mixtes, le Premier ministre a souligné que 120 milliards de DA ont été répartis sur 28 opérations au cours de ces quatorze derniers mois.
 
Mesures en faveur de l’entreprise
Le Premier ministre a reconnu que « des efforts encore restent à faire au profit de l'entreprise »,rappelant que le développement socio‑économique a « sans cesse été un objectif central du gouvernement ». M. Ouyahia a assuré que son équipe sera attentive aux propositions qui seront faites par ses partenaires. Elle leur proposera l'ouverture d'un chantier commun relatif à l'amélioration du climat des affaires, sur la base de critères identifiés par la Banque mondiale (BM). M. Ouyahia a également appelé à l'augmentation de l'investissement et l'amélioration de la productivité ainsi qu'à la diversification des exportations.
 

Le patronat : «Nous voulons être associés à la prise de décisions»




Le patronat plaide pour la levée de toutes les contraintes qui freinent le développement de l’entreprise et la concertation. Il veut être associé aux décisions qui engagent l’économie nationale, tout en déplorant le fait que certaines mesures prises par les pouvoirs publics ne soient pas traduites sur le terrain. Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise, a estimé qu’en dépit des moyens considérables, des investissements colossaux et des actions engagées par les pouvoirs publics, les résultats sont mitigés. « Le paradoxe est saisissant, d’autant qu’il subsiste des poches de pauvreté, alors que des pans économiques ont disparu», a-t-il dit. M. Hamiani a mis l’accent sur la nécessité de recenser les faiblesses et de revoir « nos copies », car les autorités ont, pour des raisons sociales, laissé l’activité informelle pénaliser l’économie nationale. 
Dans le même contexte, il a estimé que l’ouverture de l’économie algérienne n’a pas apporté un plus, car l’entreprise algérienne n’était pas préparée pour supporter cette ouverture. « On se rattrape, mais les dégâts sont faits et on a perdu des parts de marché importantes », a-t-il déploré. Cela étant, le président du Forum des chefs d’entreprise lance un appel pour mettre en place une politique consensuelle afin de reconquérir ces parts du marché. Pour ce faire, a-t-il argumenté, « nous devons mettre l’accent sur l’investissement productif, qui doit être la clef pour la relance économique ». Parlant de la croissance économique, il a précisé que celle-ci est générée en grande partie par les dépenses publiques. En outre, le même orateur considère que le crédit documentaire ne régule pas les importations. 
Autre revendication des patrons : ils veulent être consultés, tout en appelant à ce que les secteurs public et privé soient traités sur un pied d’égalité. En outre, il a déploré l’usage excessif de la loi de finances complémentaire qui « nous perturbe parce qu’elle crée un climat d’instabilité », tout en imputant l’évasion fiscale au commerce informel. Mohamed Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien, a axé son intervention sur la prise en charge de toutes les contraintes qui entravent le développement de l’entreprise, tout en insistant sur l’importance de mettre de l’ordre dans le marché de l’emploi et ce, en assouplissant le dispositif à l’emploi. 
«Il faut assurer aux entreprises publiques et privées un traitement égalitaire et une concertation permanente à chaque débat portant sur les grandes questions économiques», a-t-il soutenu. Concernant les produits agricoles, il a estimé le problème provient du manque de réseau de distribution. Pour sa part, Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entreprises algériennes, veut que la tripartite revoit le secteur productif national.
Dans ce cadre, il a invité les pouvoirs publics à se pencher sur la liberté d’entreprendre dans la constitution, voir dans quelle mesure mettre fin à la dichotomie existant entre entreprises publiques et privées.

Tout en défendant la règle 49-51%

Ouyahia reconnaît la nécessité d’améliorer le climat des affaires


image
Amirouche Yazid
Même si le président du Forum des chefs d’entreprises, M. Réda Hamiani, s’est fortement investi pour défendre un environnement plus favorable à l’entreprise nationale, le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, ne compte pas reculer sur les mesures prises par son gouvernement. Ahmed Ouyahia a défendu la règle 51-49 tout en reconnaissant que le climat des affaires dans le pays a besoin d’être amélioré. Dans son exposé inaugural de la 14ème tripartite, qui se déroule depuis hier à Djenane El Mithak et dédiée aux questions économiques, le premier ministre a esquissé une réunion qui n’accouchera pas de décisions notables. La participation au Forum des chefs d’entreprises, pour la première fois à ce rendez-vous, risque visiblement de rester au stade de la forme. Le fait que la concertation soit exclusivement consacrée à l’entreprise et la promotion du climat de l’investissement n’annonce pas une nouvelle ère pour les entreprises. Les remarques et autres suggestions, formulées dernièrement au sujet du climat des affaires en Algérie- qualifiées parfois de contre-productives ne feront pas changer au gouvernement Ouyahia ses orientations. Dans son intervention d’ouverture des travaux de la tripartite, le premier ministre a évoqué plusieurs questions ayant fait l’objet de critiques de la part des opérateurs. Pour lui, la Loi de finances complémentaire 2009 a favorisé l’investissement et la règle 51/49 a été admise par les partenaires étrangers. «Il a souvent été dit que la Loi de Finances complémentaire 2009 a introduit des mesures contraignantes pour l’investissement alors que cette législation veut donner une chance au capital national et à l’entreprise algérienne chez eux en Algérie. Au demeurant, la règle dite du 51/49 dans l’investissement a été en fait admise par nos partenaires comme en témoignent les importants projets conclus ou en cours avec de grandes entreprises occidentales», a noté Ahmed Ouyahia.Au sujet de la LFC 2009, le premier ministre a lâché, à l’occasion, une brèche d’amendement. Il a soutenu que «lorsqu’il s’agit de questions concernant l’entreprise algérienne, les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 ne sont ni des clauses sacrées, ni des barrières infranchissables». Ahmed Ouyahia a ainsi invité ses partenaires de la tripartite à discuter de la question autour de laquelle, Réda Hamiani, parle d’un «usage excessif» de la LFC 2009. Ce dernier réclame, par ailleurs «la restitution de la vocation principale de la LFC».Entouré de ses ministres (Benmeradi, Benbada, Benaissa, Djoudi, Moussa, Louh), le premier ministre est revenu sur la mesure portant obligation légale de soumettre tout projet d’investissement national de plus de 500 millions DA ou tout projet mixte à un examen préalable du Conseil de l’investissement. Aux critiques émises à ce sujet, Ouyahia a voulu apporter son correctif. Il dira, à cet effet, que «le passage devant le Conseil national de l’investissement des projets entrant dans les catégories évoquées est uniquement destiné à veiller au respect des normes légales». Toujours par rapport à l’investissement, le premier ministre a nié tout blocage de projet. «Aucun projet d’investissement privé national de plus de 500 millions DA, ni aucun projet d’investissement mixte n’est en attente du feu verts du Conseil national de l’investissement», a-t-il déclaré. Pour étayer son propos, Ouyahia a annoncé qu’«au 23 mai courant, il y a exactement 87 dossiers de ce genre en instance a niveau de l’Agence nationale de l’investissement (ANDI) car il leur manque tous une pièce, ou un élément parmi les pièces et éléments exigés par la loi. Les listes de ces 87 dossiers sont disponibles».Ahmed Ouyahia a abordé également la fraude économique. Il a invité «les partenaires économiques à apporter leur concours dans la lutte contre la fraude économique au bénéfice des entreprises, de leurs adhérents, mais aussi au bénéfice de l’économie nationale».La 14ème tripartite a été aussi l’occasion pour le Premier ministre d’appeler les opérateurs économiques à davantage de coopération afin d’améliorer le climat des affaires, sur la base des critères identifiés par la Banque mondiale. «La Banque mondiale, dont le jugement fait autorité dans son domaine, nous classe à la 136ème position sur 183 pays en ce qui concerne le climat des affaires. Cela exige une amélioration sérieuse que nous souhaitons réaliser ensemble», estime le Premier ministre. 
A. Y.

Plus de 1 000 milliards DA d’investissement hors hydrocarbures en 14 moisAhmed Ouyahia, a déclaré, hier, que plus de 1 000 milliards de DA ont été concrétisés depuis janvier 2010 dans les investissements d’entreprises publiques et privées de secteurs divers et hors hydrocarbures. Pour M. Ahmed Ouyahia, cela explique, le taux de croissance hors hydrocarbures de 6% réalisé durant l’exercice 2010. Autre annonce d’Ouyahia : les investissements mixtes associant des entreprises algériennes publiques ou privées et des entreprises étrangères, ont connu, sur 14 mois, 120 milliards DA répartis sur 28 opérations.

 A. Y.
Le gouvernement étudiera les besoins d’«aménager et de corriger» sa démarche économique Tout en écartant un recul du gouvernement sur certaines mesures économiques, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué hier en marge de la tripartie que le gouvernement est disposé à «évaluer correctement» les besoins exprimés par ses partenaires socio-économiques, lors de la tripartite. «Il ne s’agit pas de reculer, mais d’évaluer correctement les choses pour voir s’il y a un besoin d’aménager ou de corriger  certaines démarches.»   

samedi 28 mai 2011

Plus de 500 PME au Forum de partenariat algéro-français lundi à Alger


Le forum de partenariat algéro-français se tiendra  lundi et mardi prochains à Alger avec la participation de plus de 540 PME algériennes  et françaises, ont annoncé samedi les organisateurs de cet évènement qui sera inauguré par le ministre de l'industrie, de la PME et  de la promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, Jean-Pierre Raffarin,  Vice président du sénat français et ancien Premier ministre, ainsi que M. Mustapha  Benbada, ministre du commerce et Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat français  au Commerce extérieur, indique le ministère de l'industrie dans un communiqué.   
En marge de cette manifestation économique, les responsable français  auront des entretiens avec le ministre des finances, Karim Djoudi, à l'issue  desquels il sera procédé à la signature d'un ''pacte d'actionnaires'' AXA-  FNI-BEA (Banque extérieur d'Algérie).   S'agissant du dossier Renault, une autre réunion-bilan entre les deux  parties. Les entretiens porteront également sur les autres dossiers de coopération  en  cours de discussions.     
La visite de la délégation française sera également mise à profit pour  la présentation, lors d'une séance de travail avec le ministre de la Poste et  des TIC, M. Moussa Benhamadi, de trois nouveaux projets de partenariat dans  le secteur des TIC.          
Ceux-ci portent sur un accord entre Alcatel Lucent et la Technopole de Sidi Abdellah sur la licence de quatrième génération (4G), entre   France Télécom-Algérie Télécom et Mobilis, et entre la Banque Postale et Algérie  Poste.
Par ailleurs, Lellouche, selon  son département, inaugurera également durant sa  visite de travail en Algérie, la dernière rame du tramway d'Alger, la 1.200ème rame produite par l'usine Alstom de La Rochelle, et assistera aux premiers essais  techniques du métro d'Alger. 


sommet du g8, Le Président Bouteflika : 

«Le partenariat Afrique–G8 a gagné en efficacité»

Le Président Bouteflika félicite son homologue français pour le bon déroulement 
de la rencontre G8-Afrique



Le partenariat Afrique-G8, en matière de paix et de sécurité après une décennie de son lancement, s’est développé de manière "graduelle" et a gagné en "efficacité", a déclaré, hier, à Deauville  (France), le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ce partenariat a accompagné l’action de l’Union africaine dans "l’apaisement de nombre de tensions et le règlement pacifique de plusieurs situations conflictuelles", a indiqué le Président Bouteflika dans une contribution au débat du segment Afrique du sommet du G8.

Le partenariat Afrique-G8 a été aussi "d’un apport appréciable" dans le renforcement des capacités de l’UA, notamment dans la mise en place de son architecture de paix et sécurité.        
Le Chef de l’Etat a affirmé que ce partenariat est construit autour du principe d’appropriation par l’Afrique du règlement de ses propres problèmes, dans une perspective ouverte au dialogue permanent et à la concertation. L’appui multiforme des partenaires et, plus particulièrement, ceux du G8, est venu renforcer la crédibilité de cette action, a-t-il ajouté.   Il a indiqué que l’Afrique est "consciente" de ses responsabilités en matière de paix et de sécurité et s’engage résolument à renforcer et à adapter les instruments de son action. Elle compte également sur l’efficacité d’un partenariat qui a démontré toute sa pertinence, a-t-il ajouté. Le Chef de l’Etat a précisé que les crises ou conflits inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, à savoir les situations au Soudan, en Somalie, en Côte d’Ivoire et à Madagascar, "sont précisément les lieux d’expression de ce partenariat". "Pour peu que ses partenaires bilatéraux et multilatéraux lui apportent un soutien financier, logistique et politique adéquat, l’Afrique pourra s’acquitte pleinement et efficacement de sa mission de trouver des solutions africaines aux problèmes africains", a-t-il expliqué, ajoutant que l’ONU et les puissances extra-africaines" devraient donc concevoir leur rôle avant tout comme destiné à conforter le leadership africain en matière de paix et sécurité sur le continent". Le Chef de l’Etat a indiqué que l’Afrique attend de ses partenaires du G8 " qu’ils continuent à travailler avec le reste de la communauté internationale pour une meilleure coordination des apports à l’Afrique et pour assurer l’indispensable prévisibilité et la stabilité des financements à l’appui des opérations de maintien de la paix en Afrique". Sur le plan sécuritaire, le Président de la République a affirmé que  les efforts consentis par l’Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions devraient être complétés par un partenariat répondant aux besoins africains. Il s’agit, en premier lieu, de promouvoir un partenariat "renforcé" sous forme de formation et de perfectionnement ainsi que sous forme de fourniture d’appui technique aux institutions africaines, a-t-il dit.   Il s’agit aussi de l’insuffisance des moyens matériels de prévention et de lutte, a-t-il précisé, relevant que les besoins "les plus urgents" dans ce domaine concernent des équipements de surveillance des frontières ainsi que des équipements adaptés pour renforcer les capacités opérationnelles des unités d’intervention et de lutte. Il a appelé, en troisième lieu, à poursuivre et systématiser les échanges de flux de renseignement opérationnel et d’aider à la constitution et la modernisation de bases de données en Afrique, affirmant que le tarissement des sources de financement du terrorisme suppose aussi la criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes preneurs d’otages.  "Cette approche de partenariat en matière de lutte contre les menaces transversales s’inscrit dans la dynamique ouverte par la récente Conférence de Paris qui a adopté un ensemble de mesures pluridimensionnelles pour renforcer la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue", a rappelé le Président  Bouteflika.
Le Président Bouteflika félicite son homologue français pour le bon déroulement de la rencontre G8-Afrique  
Le Président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, a félicité, hier, son homologue français Nicolas Sarkozy, pour le bon déroulement de la rencontre entre le G8 et l'Afrique. "Je tiens à vous adresser mes vifs remerciements pour l'accueil et l'hospitalité qui m'ont été réservés durant mon séjour à Paris. Je vous félicite également pour le bon déroulement de la rencontre entre le G8 et l'Afrique", a écrit le Président Bouteflika dans un message de remerciements. "Cette rencontre a permis des échanges qui contribueront à enrichir notre partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité", a souligné le Chef de l'Etat . "En vous réitérant toute mon appréciation pour le rôle positif que vous avez joué pour faciliter cette nouvelle avancée dans notre partenariat, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma très haute et amicale considération", a conclu M. Bouteflika.

Technologies de l’information et de la communication : Le territoire national couvert à 80% en fibre optique


image
Le ministre de la Poste et des TIC, M. Moussa Benhamadi, a indiqué, avant-hier au Cyberparc Sidi Abdellah, lors de la rencontre nationale des représentants du secteur de 10 wilayas du sud, qu’environ 80 % du territoire national est connecté à la fibre optique. Grâce aux performances avantageuses qu'elle permet, le ministre estime que «sa généralisation ne pourrait influer que positivement sur la qualité des communications et, par ricochet, sur les services offerts aux citoyens». A l’occasion de cette rencontre, M. Benhamadi a insisté sur le fait que «comme les citoyens du nord du pays, les populations du sud avaient le droit, tout naturellement, de bénéficier des avantages des nouvelles technologies».  
Pour le premier responsable du secteur des télécoms, la fibre optique à grande échelle permettra d’améliorer le service public et de mettre un terme aux disparités constatées, entre une zone et une autre en matière de liaisons numériques à la faveur du service téléphonique de qualité et du développement de l’ADSL (Internet haut débit) qu'elle assure. Malgré l’éloignement de ces régions de la capitale où sont, plus au moins, développées les TIC, le ministre a insisté sur l’équilibre entre les régions du pays. «Nous devons refuser la sous-qualité», a-t-il souligné tout en indiquant qu’«il n’existe que des normes internationales auxquelles nous devons nous conformer».     A propos du e-santé, le ministre a indiqué qu’il est nécessaire que les hôpitaux du sud soient équipés de tous les moyens leur permettant aussi d'établir plus facilement des liens avec les établissements hospitaliers du nord du pays. Evoquant les conditions de travail des travailleurs d'Algérie Télécoms et d'Algérie Poste qui exercent au sud du pays, M. Benhamadi a reconnu que ses fonctionnaires travaillent dans des conditions difficiles. Au passage, il a mis l'accent sur l'amélioration des leurs conditions de travail et de la formation des travailleurs laquelle, a-t-il affirmé, aura forcément des répercussions positives sur le rendement général ainsi que sur la qualité des prestations.   Au sujet de la rencontre, les représentants du secteur de 10 wilayas du sud ont débattu, durant la journée de jeudi, avec le groupe de réflexion du ministère, des problèmes que rencontrent les travailleurs de télécoms dans les régions du sud du pays et éventuellement chercher des  solutions adéquates. Le ministre exige l’élaboration d’une feuille de route dans le but de trouver des solutions spécifiques en matière d’équipements, de mobiliers, de conditions socioprofessionnelles et de formation pour «réduire la fracture numérique». 
UN CENTRE ALGÉRO-CORÉEN POUR LES TIC AU CYBERPARC DE SIDI ABDELLAHPar ailleurs, dans l’après-midi et dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et la Corée du Sud, le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, et le vice-ministre coréen de l’Economie et de la Connaissance, M. Kim Jung Kwan ont procédé à l’inauguration d’un centre algéro-coréen pour les TIC (CATIC). «L'Algérie souhaite tirer profit de l'expérience et du savoir-faire sud-coréen en matière de TIC, dans le cadre d'une approche en coopération entre les deux pays», a indiqué le ministre en marge de cette rencontre.  Cette inauguration constitue, pour M. Benhamadi l'«aboutissement logique» de la volonté affichée par les deux pays, celle de renforcer leurs relations bilatérales dans tous les domaines et particulièrement celui des TIC. Le ministre a souligné que ce qui est attendu concrètement des Coréens, «c'est d'assurer l'encadrement des cadres algériens dans le domaine des TIC, et de promouvoir les PME algériennes dans ce secteur». 
De son côté, le vice-ministre coréen de l'Economie et de la Connaissance, M. Kim Jung Kwan a, pour sa part, indiqué qu'à la faveur de cette inauguration, la coopération entre l'Algérie et la Corée du sud était désormais passée à une «étape supérieure».  
L’inauguration d’un centre pour les TIC au Cyberpac Sidi Abdellah a été également suivie par la signature d’un protocole d’accord entre le directeur général de l’Agence nationale des parcs technologiques (ANPT), M. Sid Ahmed Karcouche et le président de l’Université polytechnique coréenne, M. Choi Jun Yeong.

Réunion, aujourd’hui, de la tripartite : Le développement de l’entreprise au menu


image
Consacrée entièrement «aux voies et moyens de soutenir le développement de l’entreprise et de promouvoir un climat propice à l’investissement et à l’activité économique», la tripartite, Gouvernement-UGTA-Patronat, qui aura lieu, aujourd’hui, à Alger, est importante à plus d’un titre.
Une tripartite économique, consacrée au développement de l’entreprise et la promotion de l’investissement se tiendra aujourd’hui à Alger, avec comme objectif la relance de l’activité économique nationale. Outre la délégation du gouvernement qui sera dirigée par le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, et l’UGTA, plusieurs organisations patronales publiques et privées, participeront à cette rencontre, ainsi qu’une délégation des Sociétés de gestion des participations de l’Etat. Lors de la réunion du Conseil des ministres du 2 mai dernier, le président de la République avait chargé le gouvernement de convier rapidement ses partenaires économiques et sociaux à une concertation tripartite exclusivement consacrée aux voies et moyens de soutenir le développement de l’entreprise économique. Les conclusions de cette concertation seront mises en œuvre au cours de cette année. Ainsi, il est prévu la constitution de trois groupes de travail à l’issue de cette réunion. Les thèmes au menu des travaux de ces groupes sont l’entreprise, son environnement et l’investissement. Ils devront déposer leurs conclusions au plus tard à la fin du mois de juin. En prévision de cette tripartite, la première du genre en Algérie consacrée exclusivement à l’économie, les organisations patronales ont tenu quelques réunions pour se concerter, mais sans jamais parvenir à un consensus.
Fait nouveau, cette fois-ci, les revendications socioprofessionnelles des travailleurs ne seront pas sur la table des négociations. Le patronat, qui s’attaquera à cette occasion aux questions fondamentales, en particulier la transition économique qui «s’éternise», évaluera les politiques économiques adoptées par les pouvoirs publics. Une fois le constat établi et le diagnostique fait, il sera question de discuter des moyens à mettre en œuvre pour réunir les conditions nécessaires permettant la construction d’un tissu économique performant. Des propositions susceptibles de relancer l’économie nationale seront proposées, dans cette optique, au gouvernement.
Fort de cinq cents sociétés privées et publiques de droit algérien représentant l’ensemble de l’économie nationale, le Forum des chefs d’entreprise compte mettre l’accent « sur la nécessite de stabiliser le cadre législatif en faveur du secteur des petites et moyennes entreprises et de placer les petites moyennes entreprises, génératrices de 80% des richesses hors hydrocarbures, au cœur des politiques d’investissement et de croissance ».
Mohand-Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien, a affirmé que cette rencontre, au cours de laquelle il sera question de rapprocher les points de vue pour dégager une action collective et consensuelle, sera dédiée au programme de développement économique qui s’articulera autour de l’apport des chefs d’entreprise. La centrale syndicale, qui a tenu plus de trente-cinq réunions avec les fédérations nationales traitant de la question du développement de l’entreprise et de la promotion d’un climat favorable à l’investissement, compte peser de tout son poids à cette occasion.
Une fois n’est pas coutume, elle axera son intervention sur l’importance de la promotion de la production nationale, seule garante du bien-être des travailleurs. Les pouvoirs publics aussi accordent une importance particulière à cette tripartite.
M. Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, qui a affirmé les travaux de la tripartite concerneront des questions en relation avec l’aspect économique et l’amélioration du climat d’investissement, a précisé qu’à cette occasion, les partenaires économiques et sociaux débattront des moyens de promotion des performances de l’entreprise économique et du renforcement de l’investissement en faveur de la création d’emplois. Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, est aussi exprimée sur la tripartite. Elle a invité, sous forme de souhait, la centrale syndicale à soutenir les secteurs public et privé, créateurs d’emplois, estimant nécessaire d’accorder un intérêt accru au secteur public, car « les gains obtenus par chaque entreprise publique vont directement au Trésor public contrairement au secteur privé ». Cela étant, la SG du PT a exhorté les pouvoir publics à encourager davantage les entreprises privées créatrices d’emplois et leur permettre de jouer un rôle efficace dans le développement.

M. Bouteflika au Sommet Afrique-G8 : «Ce sont les fonds qui manquent le plus»

image



«Le plan d’action Union africaine-Nepad 2010-2014 et le Programme-cadre à long terme pour le développement des infrastructures en Afrique constituent des plates-formes crédibles et fiables pour le partenariat et l’investissement » et « l’Algérie est partie prenante à ces initiatives d’envergure », affirme le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans sa contribution au débat du segment Afrique du sommet du G8 où l’importance d’un partenariat « renforcé » a été soulignée. Dans une déclaration conjointe G8-Afrique, une première depuis le lancement de ce partenariat en 2001, on peut lire  que « l’Afrique est en marche et devient un nouveau pôle de la croissance mondiale, en dépit des difficultés restant à surmonter, notamment dans les pays les moins avancés ». La contribution de l’Algérie sur le terrain est illustrée, explique-t-il, par nombre d’initiatives régionales et interrégionales. Comme le projet d’autoroute maghrébine dont le tronçon Algérie est en voie d’achèvement, les réseaux de connexion électrique au Maghreb en cours d’extension, la transsaharienne Alger-Lagos, quasiment achevée sur un parcours total de plus de 4000 km, le seul chaînon manquant de 220 km en territoire nigérien ayant recueilli récemment le soutien des bailleurs de fonds, le projet de gazoduc Nigeria-Algérie, qui renforcera la sécurité énergétique régionale et celle de l’Europe et le projet de liaison par fibre optique Alger-Abuja.
Le chef de l’Etat n’a pas omis de faire cas des contraintes qui freinent l’investissement et la création d’emplois en Afrique. Au nombre des contraintes, il cite les finances qui revêtent « une acuité particulière ». 
« Elles nécessitent, au plan interne, des approches plus adaptées pour une meilleure mobilisation de l’épargne et un accroissement de l’offre de crédit, avec des mécanismes de facilitation de l’accès aux financements, en priorité, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux micro-entreprises », dit-il, soulignant la nécessité, au plan international, de traiter «le décalage » entre la perception du risque pour les investisseurs et la situation réelle en Afrique. 
Dans son intervention, il a indiqué que le débat engagé ces dernières années sur le renforcement de l’efficacité de l’aide publique au développement « devrait se concentrer notamment sur les améliorations à apporter en matière de coordination et d’alignement sur les priorités des pays récipiendaires ». 
Le Forum de Haut niveau prévu à l’automne prochain à Séoul permettra-t-il d’adapter les procédures et les modalités de l’aide aux principes d’appropriation qui fondent la démarche de développement de l’Afrique ? Selon M. Bouteflika, « les financements innovants intéressent particulièrement l’Afrique par leur potentiel de génération de ressources additionnelles pour répondre à l’ampleur des besoins induits par la promotion du développement durable » et « la valorisation du potentiel énergétique vaste et diversifié que recèle l’Afrique » permettra un développement « soutenu » du continent, tout en contribuant au renforcement de la sécurité énergétique dans le monde.