Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 31 janvier 2011

Amar Takjout appelle à des assises nationales du textile
 Un marché de 2 milliards de dollars échappe aux entreprises algériennes
 

 
Le secteur des textiles qui tente de renaître de ses cendres après deux décennies de disette fait face à la concurrence féroce de l'importation. S'imposer aujourd'hui sur un marché inondé par des produits importés n'est pas chose aisée tant les difficultés des entreprises algériennes sont à la fois multiples et complexes. Pour le secrétaire général de la fédération du textile affiliée à l'UGTA, les importations représentent quelques "2 milliards de dollars annuellement, un manque à gagner pour nos entreprises". Plus grave encore a expliqué, hier sur les ondes de la Chaîne III, Amar Takjout, la part de marché de ces entreprises s'est rétrécie considérablement pour ne représenter aujourd'hui que "10% alors que le reste est assuré par les importations".
Le SG de la fédération du textile pointe du doigt les importateurs et la politique économique menée jusque là, faite d'ouverture tout azimut qui a porté préjudice au secteur dont les "effectifs sont revus à la baisse, conséquence directe  de la fermeture des unités".
Le nombre de travailleurs est aujourd'hui de "15000" et Amar Takjout regrette que rien ne soit fait pour créer de nouveaux postes d'emplois. Pourtant, poursuit-il, si des marchés comme celui de l'Enseignement supérieur qui compte "400 000 lits ou encore celui de l'éducation avec ses 8 millions d'élèves donc 8 millions de tabliers à fabriquer sont donnés aux entreprise algériennes, le nombre de travailleurs doublera inéluctablement".
Mais, déplore Amar Takjout, la "demande de ces deux secteurs est satisfaite par l'importation". La solution, préconise-t-il, est d'aller vers le marché local et tenter de s'imposer. Un travail de longue haleine qui nécessite des qualifications et justement le secteur du textile en souffre énormément.
A titre d'exemple, il citera le déficit en ingénieurs faisant remarquer que l'institut de Boumerdès n'a pas formé d'ingénieurs depuis 20 ans. Ajouter à cela le départ en retraite des cadres et des travailleurs ayant acquis une certaine  expérience qu'il est encore difficile aujourd'hui de remplacer.
L'état des lieux dressé par le SG de la fédération du textile n'est plus reluisant, et le redéploiement demande du temps et surtout une réorganisation, cela quand on sait que les réseaux de distribution sont également "fermés". "Il faut organiser le circuit de distribution et de commercialisation en ouvrant des magasins témoins à travers le pays pour promouvoir le produit local" a-t-il dit.
La récupération des 4 tanneries au niveau national reste insuffisante si en parallèle on ne règle pas  le problème de la collecte. Pour cela, a-t-il affirmé, il faut "créer de petites entreprises spécialisées dans la collecte de la peau".
Les efforts consentis par les pouvoirs publics via notamment l'annonce d'un plan pour le secteur sont jugés "importants mais pas du tout divulgués sur les contours et les démarches à suivre", a-t-il déclaré.
Amar Takjout appelle ainsi à l'organisation des assises nationales du secteur du textile où des spécialistes seront associés pour exposer les problèmes et proposer les solutions.
Abdelghani M.

Contrôle technique de construction : Un observatoire de la qualité pour appuyer le secteur


Les services du Contrôle technique de construction (CTC) seront dotés d’un nouveau mécanisme à même d’appuyer la mission qui lui est attribuée. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Habitat, Noureddine Moussa, qui a présidé, hier, à Alger, le Regroupement national des agences CTC.
Sans avancer une date pour la probable mise en œuvre du mécanisme envisagé, il fera savoir, devant un parterre de directeurs de CTC, que «le ministère compte lancer un observatoire de qualité des matériaux de construction qui servira pour les autorités publiques ainsi que l’ensemble des intervenants dans le domaine, d’outil scientifique de la veille stratégique nécessaire pour la planification et la prise de décision».
Le ministre explique dans son intervention que l’observatoire en question servira de renfort pour le Centre et d’une «meilleure» mise en œuvre de deux principales missions qui sont la formation des compétences et le développement des veilles réglementaires et techniques. L’exécution des constructions ne se résume pas, ajoute le ministre, au simple aspect commercial, mais «beaucoup plus une culture de l’entreprise», a-t-il soutenu. Ainsi, il n’a cessé d’exhorter les directeurs d’agences CTC, présents au regroupement, à respecter les jalons sur les quels s’articule la construction moderne : la conformité, la qualité et la maîtrise des coûts et délais de réalisation.
En guise d’encouragement aux opérateurs, il a recommandé la mise en place d’un «label qualité» que le groupe CTC délivrera aux meilleurs entrepreneurs et fabricants de matériaux de construction. Par ailleurs, au cours d’un point de presse donné en marge des travaux de la journée, Noureddine Moussa a fait savoir qu’un CTC «unifié» a été mis en place récemment dans le but de généraliser les normes appliquées en la matière. «Les pouvoirs publics viennent de créer le CTC national à travers le regroupement des CTC (Centre, Est, Ouest, Sud et celui de Chlef) sous la bannière d’une seule entité dénommée groupe CTC, placée sous la tutelle du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. Cette procédure vise essentiellement à mettre fin à la concurrence déloyale qui existait entre les centres régionaux et unifier de la sorte leurs efforts, procédures et méthodes de travail», a expliqué le ministre. Sur une autre question relative à la résorption de l’habitat précaire, le conférencier indique que le programme visant l’éradication de 553 000 habitations de fortune recensées, se poursuivra pour un certain nombre d’années.
«Nous comprenons l’attente longue des familles concernées, mais la construction n’est pas un acte facile. Ça demande du temps. On ne peut pas construire un immeuble de 10 étages en 05 mois, il faut au moins 28 jours pour décoffrer une seule dalle», explique encore le ministre de l’Habitat.

dimanche 30 janvier 2011


L’après pétrole : Le grand défi du quinquennat

L’Algérie engrange une bonne note pour les performances économiques notables
 réalisées durant les dix dernières années. Les résultats exceptionnels à son actif,
 ont permis de stopper la régression économique et sociale, voire mettre le cap
 sur une croissance globale dépassant les 3 %.



L’Algérie engrange une bonne note pour les performances économiques notables réalisées durant les dix dernières années. Les résultats exceptionnels à son actif, ont permis  de stopper  la régression économique et sociale, voire mettre le cap sur une croissance globale dépassant les 3 %. L’effort consenti par l’Etat dans le domaine économique est d’autant plus porteur que les pouvoirs publics  ont fait le choix judicieux de la prudence dans les politiques budgétaires et financières, de l’avis même des spécialistes du FMI. La dynamique insufflée par le programme d’investissements publics et le coup de fouet donné dans ce même sillage aux secteurs hors hydrocarbures notamment le bâtiment et les travaux publics et l’agriculture ainsi que la stabilisation du secteur des hydrocarbures n’occultent pas toutefois les défis qui restent à relever.
Cette évolution significative ne dispense pas les dirigeants de prendre le devant pour préserver les acquis les équilibres macroéconomiques, de diversifier l’économie, tout en continuant à opter pour la prudence budgétaire. 
Le plan quinquennal 2010/2014, faut-il le rappeler,  est axé dans ses grandes lignes autour de l’encouragement de «  l’investissement dans les segments du secteur public rendus à la viabilité et à la performance, en œuvrant à éliminer les blocages résiduels qui peuvent freiner l'initiative privée, en encourageant fiscalement les activités à forte valeur ajoutée et celle faisant appel à l'innovation, en réorientant plus fortement nos banques vers le financement des activités de production et des services à contenu technologique, en poursuivant l'ouverture à l'investissement étranger pour autant qu'il contribue effectivement à la production et à la richesse nationale ainsi qu'au développement technologique du pays. »
L’Algérie aura pris le devant en anticipant dans l’application d’une politique financière judicieuse orientée vers le désendettement  pour contourner les effets éventuels de la crise économique mondiale. L’avancée réalisée dans l’application des programmes de développement n’éclipse cependant pas le fait d’avoir à l’esprit  les éventuels retournements de situation et les fluctuations de la conjoncture.
Cette réalité est d’ailleurs toujours rappelée dans tous les discours du Président  la République, qui dans une vision prospective fixe comme objectif fondamental la construction d’une économie libérée de la dépendance des ressources pétrolières. «Nous ne saurions nous dispenser d'une vigilance soutenue quant aux évolutions de l'économie mondiale. Nous ne saurions pas davantage oublier que se rapproche inexorablement, pour notre pays, la fin de l'ère du pétrole.» Les réformes engagées et qui se poursuivent  s’articulent  sur l’adaptation du  cadre de fonctionnement de l'économie aux nouvelles donnes, le renforcement et la modernisation des infrastructures économiques et  des   institutions financières , ainsi que la  redéfinition du  périmètre du secteur public économique dont l’organisation reste à rationaliser.   
S. Lamari

C’est un investissement algéro-français : 7 milliards de DINARS pour réaliser une raffinerie de sucre

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Le groupe agroalimentaire privé algérien, La Belle, et son homologue français Cristal union se sont associés pour la réalisation d’une raffinerie de sucre d’une capacité initiale de 350.000 tonnes par an pour un investissement de 7 milliards de dinars, a appris samedi l’APS auprès du groupe algérien.
Localisé dans la commune de Ouled Moussa dans la wilaya de Boumerdès, ce projet sera d’une capacité de traitement de 1.000 tonnes par jour de sucre roux destinées à la fabrication de sucre (industriel et de bouche) aux normes internationales, en plus de sous- produits exportables comme la mélasse et les écumes, indique la même source.  Sa capacité initiale de 350.000 tonnes/an «sera doublée à partir de la 4e année à travers la mise en place d’une deuxième unité», précise-t-on en ajoutant que le projet prévoit la création de quelque 250 postes de travail.  Selon la même source, la mise en œuvre de ce projet de partenariat «s’inscrit dans le cadre des objectifs fixés par les pouvoirs publics en matière de développement et de mise à niveau de l’industrie sucrière pour la conformer aux standards internationaux et aux normes en vigueur dans le monde».
Il s’agit, à cet effet, de «dégager, dans un premier temps, une capacité de substitution à l’importation et ensuite assurer une offre exportable et contribuer, de la sorte, à la sécurité alimentaire du pays et l’équilibre de la balance des paiements». L’Algérien espère également, à travers ce partenariat, «profiter des opportunités d’accès aux nouvelles technologies, sécuriser les approvisionnements en matières premières et améliorer la qualité des produits fabriqués au bénéfice de toutes les autres industries utilisatrices du sucre». Il aspire aussi contribuer à l’amélioration «des pratiques managériales et aussi développer la pénétration des producteurs algériens aux marchés internationaux. En outre, la concrétisation du projet permettra au groupe français «une entrée sur un marché prometteur avec l’appui d’un partenaire local disposant d’une bonne connaissance de la place et d’un solide réseau de distribution». Les deux partenaires envisagent d’autres projets dans la filière agroalimentaire, indique-t-on.  Le groupe La Belle, dont la contribution au projet est de 65%, est spécialisé depuis une vingtaine d’années, dans le négoce international des denrées alimentaires de première nécessité, précise-t-on. Cette société qui détient environ 35% de la demande nationale, opère notamment dans les domaines de la minoterie, la semoulerie, les pâtes alimentaires, la torréfaction de café, des huiles alimentaires et la margarinerie, selon le groupe.

vendredi 28 janvier 2011


Algérie: Chassé-croisé économique à Alger



A voir le programme des déplacements des businessmen européens à Alger, on comprend que la chasse aux contrats a bel et bien commencé pour la nouvelle année 2011.
Fait délibéré ou hasard du calendrier ? Pas moins de trois délégations d’hommes d’affaires venant de trois pays européens différents se retrouvent simultanément en Algérie pour discuter avec leurs partenaires économiques et des ministres d’Etat des voies et moyens en mesure de leur permettre d’exploiter les opportunités d’affaires que le pays leur offre.
Ainsi, à voir le programme des déplacements des businessmen européens à Alger, on comprend que la chasse aux contrats a bel et bien commencé pour la nouvelle année 2011.
En effet, une délégation commerciale britannique composée de 32 hommes d’affaires est depuis avant-hier à Alger dans le but de dénicher d’éventuels contrats dans différents domaines. Jusque-là très timides, les Britanniques veulent désormais se positionner sur le marché local.
Une volonté motivée par les recommandations de la «Middle East Association», une organisation largement consultée en Grande-Bretagne sur tout ce qui a trait à la promotion du commerce et des bonnes relations avec l’Orient. Cette dernière a émis des bulletins très positifs sur le climat des affaires en Algérie. Les domaines visés par la délégation britannique présente en Algérie sont particulièrement l’énergie, l’éducation, la finance, les télécommunications et l’industrie.
Les délégations se suivent et se ressemblent
Autre nationalité, même objectif ! Les Italiens se sont également dépêchés en ce mois de janvier dans le cadre d’une mission d’entrepreneurs de la région de Lombardie activant dans différents secteurs afin de prendre part à une rencontre avec leurs homologues algériens dans l’objectif de nouer des partenariats entre les deux parties.
Cette rencontre, 4e du genre, vise à créer, selon l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) à Alger et l’Agence spatiale de la Chambre de commerce de Milan (Promos), de nouvelles opportunités commerciales qui bénéficieront des bonnes relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie.
Qualifiée par la représentante de Promos, Giusy Paone, de «marché prometteur», les entreprises italiennes participant à cette rencontre sont spécialisées dans la fabrication notamment de matériels électriques industriels et pièces pour moteurs Diesel, et fournitures mécaniques pour l’industrie sidérurgique et énergétique.
Connus pour avoir fourni l’essentiel des installations de l’industrie lourde algérienne des années 1970, les Allemands restent fidèles à leur réputation de fournisseurs d’équipements de haute qualité et d’une durée de vie très appréciable, leurs partenaires algériens estiment que la technologie «Made in Germany» demeure toutefois très chère.
En réponse aux appréciations des clients algériens, les responsables de la Chambre du commerce et de l’Industrie allemande en Algérie (AHK Algérie) ont de tout temps répliqué que de toute manière «la qualité se paye».
Emboîtant le pas à leurs camarades de l’UE, des chefs d’entreprise allemands devront arriver aujourd’hui à Alger dans le cadre d’un voyage d’affaires ayant pour thème «Chances et possibilités d’affaires pour les entreprises allemandes actives dans les domaines photovoltaïque, énergie solaire thermique et CSP».
Organisé comme à l’accoutumée par la dynamique Chambre, AHK Algérie, pour le compte du ministère allemand de l’Economie et de la Technologie (BMWi), les bourses de coopération conduites par des ministres de l’Economie, Industrie et Commerce des lands traitent particulièrement du domaine des énergies renouvelable, sachant que l’Allemagne est leader mondial en la matière.
Outre le solaire et l’éolien, les chiffres de l’AHK, parlent de quelque 200 sociétés allemandes implantées en Algérie. Elles évoluent dans différents secteurs d’activité entre autres l’énergie, les services, l’hydraulique, le transport et les technologies de la construction.
La France et le partenariat privilégié
Vu la proximité géographique et la dimension historique qui lie l’Algérie à la France, les relations économiques et commerciales ont de tout temps été fortes entre les deux parties. Mais depuis un certain nombre d’années, les Français ont perdu du terrain en Algérie et cela a bien profité aux Asiatiques. En revanche, il semblerait que les Français veulent se ressaisir en mettant en place une politique de rapprochement.
A cet effet, le président Nicolas Sarkozy a été jusqu’à désigner l’ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, comme facilitateur des relations entre les deux pays. Depuis, le sénateur a effectué deux visites en Algérie, en attendant la troisième prévue pour le 20 février prochain, afin de discuter avec de hauts responsables de l’éventuelle installation de Renault, la Macif et autres géants de l’industrie de l’Hexagone.
Il est vrai que cette bousculade d’entrepreneurs européens démontre de l’intérêt que portent les autorités du pays à redorer le blason de l’Algérie après des années de boycott des puissances économiques. Toutefois, ce rush des hommes d’affaires est ciblé, voire chirurgical, puisqu’il concerne en réalité certains secteurs d’activité plus que d’autres et ce, à l’image de l’énergie. Un leitmotiv qui revient dans toutes les rencontres du genre B to B.
Hafid Mesbah "Le jour d'Algérie"

jeudi 27 janvier 2011

Tout en appelant à la diversification : Le FMI salue les performances économiques de l’Algérie

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Le Conseil d’administration du FMI a salué les performances économiques de l’Algérie, mais considère que le pays reste confronté à d’importants défis dont la diversification de son économie. Il se félicite des bonnes performances économiques qui ont été soutenues par des politiques budgétaires et monétaires prudentes. Pour le FMI, «la stabilisation du secteur des hydrocarbures et les performances dynamiques réalisées par les secteurs liés au programme d’investissements publics devraient conduire à une croissance globale de plus de 3% en 2010 et en 2011». Le FMI rappelle, par ailleurs, «la gestion macroéconomique prudente des dix dernières années qui a permis la constitution d’importantes réserves extérieures et d’épargnes budgétaires», tout en maintenant «un très faible niveau de la dette». Cela n’occulte pas le fait que  l’Algérie sera «confrontée à d’importants défis relatifs à la préservation de la stabilité macroéconomique, la restauration de la prudence budgétaire et la diversification de l’économie», selon le rapport du Fonds. Dans ce sens, «un programme de réformes structurelles plus affirmées devrait permettre d’améliorer le climat des affaires, de stimuler les investissements privés et de créer les opportunités d’emplois» car, dit le FMI, pour l’Algérie, la réduction du chômage, surtout parmi les jeunes, demeure un «besoin urgent».   Sur le plan budgétaire, le Conseil d’administration s’est aussi félicité de l’engagement des autorités algériennes de présenter la loi portant règlement budgétaire, considéré comme un « mécanisme de contrôle a posteriori de l’exécution du budget». 

Pour la décentralisation de l’information économique : Un registre du commerce électronique bientôt effectif




Une convention de coopération entre le ministère du Commerce et celui de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a été signé, hier, portant, numérisation du registre de commerce.
Il s’agit de mettre en place un portail Internet qui sera mis au service des commerçants et de tous les opérateurs économiques. Une opération que M. Mustapha Benbada ministre du Commerce de «projet structurel» devant permettre d’assainir le fichier des registres de commerce, d’imposer plus de contrôle et de transparence, dans ce domaine aussi important que sensible. Les deux ministres présents à cette rencontre, en l’occurrence M. Mustapha Benbada et M. Moussa Benhamadi ont expliqué les contours et les objectifs de ce projet dont l’étude a nécessité neuf mois de réflexion, en indiquant que cette convention permettra aux deux secteurs de mettre à contribution leurs moyens humains et matériels pour réaliser des études de faisabilité, l’initiation de projets pilotes pour le paiement par téléphone mobile et terminal de paiement. A cela s’ajoutent la mise en œuvre du registre du commerce électronique et  l’assistance au centre national du registre de commerce pour la mise en exploitation de son réseau.
 Benbada souligne qu’un déploiement progressif a été adopté pour assurer un bon suivi et pour maîtriser la montée en charge du système, avant d’annoncer que ce portail Extranet sera mis en ligne avant la fin du premier trimestre 2011. Après avoir procédé à la signature de cette convention, les deux ministres se sont livrés au jeu des questions réponses dans le cadre d’un point de presse. En annonçant que les immatriculations au registre du commerce ont eu une tendance à la hausse en 2010 avec une augmentation de 5%, Benbada explique qu’à travers ce moyen technologique, il sera plus aisé de radier les registres de commerce. Pour illustrer ses dires, il fera savoir  que durant l’année dernière plus de 84.000 registres de commerce ont été radiés. A ce titre, il  annonce que les textes d’application concernant la limitation du délai de validité du registre de commerce fixée à deux ans seront promulgués prochainement.
MISE EN PLACE DU CONSEIL DE LA CONCURRENCE Invité à se prononcer sur les précédentes hausses des prix de l’huile et du sucre, Benbada confirme qu’il s’agit «d’une secousse fomentée» qui n’a rien à voir avec les prix. Il trouve inadmissible que les prix de ces produits de première nécessité s’envolent en 24 heures avec un taux de 23% alors qu’en six mois, ils ont augmenté uniquement de 29%. En somme, rassure-t-il, le décret exécutif de plafonnement de ces produits est fin prêt et il sera promulgué dans les prochaines semaines. Les mesures décidées sur le tas ont répondu à une situation d’urgence. Pour ce qui est de la possibilité d’élargir cette décision à d’autres produits, Benbada indique que cette éventualité n’est pas à écarter, mais elle ne pourra être effective qu’à la suite «d’une décision politique». A propos du projet concernant le conseil de la concurrence toujours en souffrance, le ministre du Commerce annonce qu’il devra exposer ce problème au Premier ministre. Le but étant de réguler au mieux le marché et remédier surtout à la question de la position de dominance de certains acteurs économiques.
PROBLÈME DE LIQUIDITÉ 1864 MILLIARDS DE DINARS VERSÉS PAR ALGÉRIE-POSTE EN 2010 Pour ce qui est du problème de la liquidité, M. Benhamadi estime que cette question doit être solutionnée avec l’aide des citoyens et avec la contribution de tous. Rien qu’en 2010, indique-t-il, 1864 milliards de dinars ont été versés par Algérie-Poste aux détenteurs de comptes. Un chiffre qui a augmenté de 30% par rapport à 2003. La raison : augmentation des salaires et amélioration du pouvoir d’achat.
Ce qui fait que la Banque d’Algérie se trouve dépassée. Interrogé par ailleurs, ce nouveau système de numérisation du registre de commerce, Benhamadi affirme qu’il est prévu le lancement de campagnes de sensibilisation à l’égard des commerçants. Pour ce qui est des banques, elles sont obligées de s’aligner, note-t-il.

mercredi 26 janvier 2011

Pilotage de la performance : Disposer de données fiables et indicateurs pertinents


Devant les mutations opérées de par le monde, notamment au plan économique, l’Algérie est plus que jamais appelée à développer les instruments et mécanismes pour parvenir à une meilleure gestion de ses entreprises. Les intervenants sont, certes, nombreux. Mais l’efficacité s’avère bien en deçà des finalités escomptées. C’est le constat établi hier par le bureau  algérien Ernst et Young. Les rencontres ordinaires des directeurs financiers algériens qu’organise le conseil du bureau tout au long de l’année se sont penchées, hier, sur la problématique du pilotage de la performance dans un environnement économique en crise. Les experts du bureau ont mis l’accent sur les mécanismes à mettre en œuvre pour réussir la mise en œuvre d’un tableau de bord et un reporting efficace dans un environnement hétérogène. Pour offrir les meilleurs services dans les domaines de l’audit, du conseil, des transactions, du droit et la fiscalité,  les experts du bureau doivent connaître le secteur d’activité de l’acteur économique et ses enjeux.  M. Phetsamone Rasphone, directeur exécutif (bureau d’Alger) et M. Gilles Frappier (consultant), n’ont pas manqué de relever les difficultés d’analyses liées à des problèmes de réconciliation entre les données issues de la comptabilité. Ils ont, par la même occasion, évoqué les écarts de règles de gestion concernant les données et indicateurs clés des systèmes d’informations disparates, rendant l’exercice extrêmement complexe. Tout en déplorant la rigidité du système d’information, les intervenants rappellent que la direction générale du groupe exige des directions financières et du contrôle de gestion des données et informations fiables. «L’objectif du bureau est de recueillir les données, avis et expériences pour un meilleur pilotage des activités. Mais les attentes sont rarement satisfaites», ont déploré les experts du bureau. Ils estiment que dans le procédé de reporting, les entreprises, notamment celles en pleine évolution, devraient fournir des données fiables et disposer d’indicateurs pertinents. Les expériences menées jusqu’à présent démontrent que les problèmes de processus résident dans la qualité du reporting. «Il faut qu’il y ait un ensemble cohérent de référentiels, tout en ayant une vision claire des objectifs», ont-ils souligné, relevant la nécessité (pour les acteurs économiques) de couvrir l’ensemble des éléments déterminant la performance. Autrement dit, être clair et bien précis sur sa stratégie. Selon l’expert M. Phetsamone Rasphone, il faut que les données utilisées soient justes. «Parfois, les données comptables sont fausses. Automatiquement, les décisions le sont également» note-t-il.  En Algérie, ces orientations sont d’une importance capitale, surtout en matière de système de gestion de contrôle au profit des PME. Installé en Algérie depuis deux années, le club des directeurs financiers (de la société britannique Ernst et Young) offre un palette de services s’articulant autour de quatre importantes missions (audit, conseil, fiscalité et droit et transactions).

Favorables aux règles mises en place par le gouvernement

Les entreprises britanniques satisfaites du climat d’affaires en Algérieimage

Photo : APS

Par Smaïl Boughazi
Les hommes d’affaires britanniques, qui séjournent actuellement en Algérie dans le cadre d’une mission économique, n’ont pas caché leur satisfaction quant au climat d’affaires «très favorable aux investissements». «Nous avons une idée claire sur le climat des affaires en Algérie, qui est très favorable aux investissements», a estimé Tita El Amyn Ryad, représentant d’un laboratoire britannique pharmaceutique, selon lequel les entreprises britanniques portent «un intérêt particulier au marché algérien, non pas pour y écouler leurs produits, mais pour y investir en partenariat avec des opérateurs algériens». Tita El Amyn Ryad s’est dit également très favorable aux règles mises en place par le gouvernement pour le développement et l’organisation du secteur de l’investissement avec ses composantes nationales et étrangères. «Il est tout à fait compréhensible que le gouvernement algérien veuille mettre des règles visant à la fois à promouvoir l’investissement et à le réguler», a commenté le représentant britannique. «Depuis notre installation en Algérie en 2007, notre business se porte bien et nous faisons de bonnes affaires», a-t-il reconnu. Un autre responsable d’une entreprise de fabrication de pièces mécaniques utilisées dans le secteur de l’énergie annonce que sa société a déjà identifié un partenaire algérien et compte bientôt lancer un projet en Algérie. «Tout est prêt pour lancer notre projet puisque le créneau et le partenaire local ont été identifiés. Il reste quelques retouches avant de démarrer notre projet en Algérie, qui porte sur la fabrication de pièces mécaniques utilisées dans les industries pétrolière et gazière, notamment», a-t-il fait savoir. Les responsables économiques algériens se sont aussi montrés disponibles pour faciliter la tâche aux investisseurs britanniques. Le chef de division de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Ahmed Aït Ramdane, a réitéré ainsi la disponibilité permanente des pouvoirs publics pour expliquer aux opérateurs étrangers la réglementation en vigueur dans le domaine de l’investissement, et mettre à leur disposition toutes les conditions nécessaires à leur introduction dans le marché national. «Nous sommes à la disposition des opérateurs étrangers intéressés par l’investissement en Algérie. Nous avons accueilli, à cet effet, des hommes d’affaires britanniques et nous leur avons donné un aperçu sur les opportunités d’investissements offertes en Algérie», a-t-il expliqué. Les hommes d’affaires britanniques ont assisté à un forum durant lequel les atouts et les perspectives de l’investissement en Algérie ont été présentés. «L’Algérie privilégie l’investissement dans quatre secteurs particuliers que sont l’urbanisme et l’habitat, les travaux publics, le transport et les ressources en eau», a précisé Mme Fatma Zohra Bouchemla, avocate d’affaires lors de cette rencontre qui s’est tenue à Alger. Ces quatre secteurs vont, à eux seuls, absorber la moitié des 286 milliards de dollars affectés au programme quinquennal 2010-2014, a-t-elle signalé aux représentants des trente-quatre compagnies britanniques présentes à ce forum. Présentant les atouts de l’économie algérienne, l’ancienne ministre de la Communauté algérienne à l’étranger a également souligné les politiques incitatives en matière d’investissement, notamment celles relatives aux avantages fiscaux. Elle est également revenue, dans sa présentation, sur les dernières mesures relatives à l’investissement direct étranger, indiquant que «des solutions seront apportées à certaines contraintes réglementaires». Sur ce point, elle a expliqué aux compagnies britanniques que même en détenant 49% du capital social dans le cadre d’un IDE, elles peuvent se trouver majoritaires en cas de présence de plusieurs partenaires nationaux. En outre, la gestion de l’entreprise créée dans le cadre de ce partenariat sera accordée au partenaire étranger, a-t-elle ajouté, mettant en exergue le dispositif de protection des IDE en Algérie, qui offre même la possibilité du recours à l’arbitrage international. Le chef de cette mission britannique M. Charles Hollis a souligné, quant à lui, que «les entreprises britanniques présentes à ce forum recherchaient des liens d’affaires à long terme». «J’espère que la mission sera couronnée d’un grand succès et que les affaires se concrétisent à travers des réseaux qui seront créés à cet effet», a déclaré M. Hollis, également président de l’association du Moyen-Orient, organisatrice de cette mission.













3 accords de partenariat entre des firmes

 britanniques et des entreprises algériennes


La Grande-Bretagne déterminée à développer ses relations économiques
 avec l'Algérie


Trois accords de partenariats ont été conclus entre  des entreprises algériennes et britanniques à l'occasion de la visite que mène  depuis dimanche une délégation d'hommes d'affaires de Grande-Bretagne à Alger, a annonce hier le chef de cette délégation, M. Charles Hollis. "Trois partenariats ont été déjà conclus (entre des entreprises algériennes  et britanniques) alors que notre visite en Algérie n'est pas encore terminée",  s'est félicité le directeur général de la "Middle East Association", M. Charles  Hollis lors d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec l'ambassadeur  de la Grande-Bretagne en Algérie, M. Martyn Roper.        
Ces partenariats ambitionnent de lancer des projets conjoints dans les secteurs de l'éducation et la formation, de l'engineering et celui de l'industrie  pharmaceutique, a-t-il précisé. Selon M. Hollis, l'"engouement manifesté par les opérateurs britanniques  pour ce déplacement en Algérie témoigne de l'intérêt qu'ils portent pour le  marché algérien''.        
"La forte présence des hommes d'affaires britanniques (36 hommes d'affaires représentant 24 entreprises), qui nous ont accompagnés renseigne sur leur volonté d'investir en Algérie et de s'y implanter dans leurs secteurs respectifs", a-t-il  estimé. La délégation du Royaume-Uni qui séjourne depuis dimanche en Algérie  est composée de représentants de grands groupes industriels leaders dans leurs  secteurs, notamment Rolls-Royce, Cameron, General Dynamics, IHG, Multitone  ou SeerPharm.         
Ces groupes sont présents dans les secteurs de l'énergie, l'industrie,  la formation professionnelle pour les entreprises, le matériel électronique  ou la santé. La Grande-Bretagne veut rebondir en Algérie, et ses investissements  montent en cadence, avec un niveau de 1,4 milliard de livres sterling en  2009. Le partenariat entre les deux pays a encore un grand potentiel d'évolution  et il s'agira d'en mettre en place les mécanismes, à l'occasion des prochaines  rencontres bilatérales, selon les milieux d'affaires britanniques. Il y a de nombreuses possibilités pour les entreprises britanniques  d'investir en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures, dans les infrastructures  de base, la construction, l'environnement, l'eau, les ports, la production pharmaceutique, ou les transports, notamment ferroviaires.  Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient  atteint en 2010, selon les chiffres des Douanes algériennes, plus de 2 milliards  de dollars, dont 1,260 milliard de dollars d'exportations algériennes et 771  millions de dollars d'importations.  En 2010, la Grande-Bretagne a été classée 13è client de l'Algérie et aussi son 13è fournisseur.
La Grande-Bretagne déterminée à développer ses relations économiques avec l'Algérie 
La Grande-Bretagne est déterminée à développer ses  relations, notamment économiques et commerciales avec l'Algérie, a affirmé hier, à Alger l'ambassadeur de la Grande-Bretagne en Algérie, M. Martyn Roper.  "Nous sommes déterminés à développer les relations économiques et commerciales  avec l'Algérie", a indiqué M. Roper lors d'une conférence de presse animée à  l'occasion de la visite d'une délégation d'hommes d'affaires britanniques en  Algérie. Estimant que le niveau actuel des relations bilatérales dans le domaine  du commerce reste ''en deçà des ambitions des deux pays'', M. Roper a  souligné que le Royaume Uni encourage les entreprises britanniques, actives  dans des secteurs hors hydrocarbures, à investir en Algérie. "Les opérateurs britanniques qui mènent depuis dimanche dernier une  visite de prospection en Algérie (36 opérateurs) représentent pour la majorité  des firmes qui exercent dans des secteurs hors hydrocarbures", a-t-il soutenu.        
M. Roper a indiqué, toutefois, que des entreprises britanniques sont  déjà présentes sur le marché algérien. "Une cinquantaine d'entreprises du Royaume  Uni possèdent des représentations en Algérie et activent notamment dans le secteur  de l'énergie". Il a affirmé, dans ce contexte, que "l'Algérie est un marché important  aux yeux des hommes d'affaires britanniques", ajoutant : "je voudrais que les  entreprises britanniques viennent visiter l'Algérie pour s'enquérir des opportunités  d'investissement qui y sont offertes".        
A une question sur la qualité du climat des affaires et de l'investissement  en Algérie, le diplomate a estimé que "la présence de la forte délégation d'hommes d'affaires (36 opérateurs) actuellement en Algérie renseigne sur la qualité  de ce climat. Il s'agit pour la plupart de leur première visite en Algérie".        
Selon lui, d'autres délégations d'hommes d'affaires britanniques visiteront  cette année l'Algérie. M. Roper a souligné, par ailleurs, la "force" des relations  algéro-britanniques notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme,  l'énergie, l'immigration et la défense. "Les relations entre le Royaume Uni  et l'Algérie sont très fortes.
Nous coopérons dans plusieurs domaines", a-t-il  précisé.          "La lutte contre le terrorisme est un domaine important. Nous avons  un comité sur ce sujet. Aussi, l'énergie est un domaine de coopération très important pour les deux pays, qui ont établi une feuille de route pour augmenter  la coopération dans ce domaine. L'immigration aussi est un sujet où nous coopérons  avec le gouvernement algérien. Dans le domaine de la défense, plusieurs contacts  et visites sont effectués pour consolider la coopération entre les deux pays  dans ce domaine", a-t-il expliqué.  Pour sa part, le chef de la délégation britannique en visite en Algérie,  M. Charles Hollis, a indiqué que trois accords de partenariat ont été conclus  entre des entreprises algériennes et britanniques à l'occasion de cette visite  entamée dimanche dernier. M. Hollis, qui est le directeur général de la "Middle East Association", un des organisateurs de cette visite d'hommes d'affaires britanniques en Algérie,  a précisé que ces partenariats algéro-britanniques ambitionnent de lancer des  projets conjoints dans les secteurs de l'éducation et de la formation, de l'engineering  et celui de l'industrie pharmaceutique.        
La délégation du Royaume Uni, dont la visite en Algérie prendra fin  mercredi, est composée de représentants de grands groupes industriels leaders  dans leurs secteurs, notamment Rolls-Royce, Cameron, General Dynamics, IHG,  Multitone, SeerPharm et AstraZeneca.          
Ces groupes sont présents dans les secteurs de l'énergie, de l'industrie,  de la formation professionnelle pour les entreprises, du matériel électronique  ou de la santé.  Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient atteint en 2010, selon les chiffres des Douanes algériennes, plus de 2 milliards  de dollars, dont 1,260 milliard de dollars d'exportations algériennes et 771  millions de dollars d'importations.        
En 2010, la Grande-Bretagne a été classée 13e client de l'Algérie  et aussi son 13e fournisseur.


Algérie - Chine :

 De nouveaux horizons 

pour la coopération bilatérale

A l’occasion du nouvel an chinois, Son Excellence M. Liu Yuhe,
 ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, 
a organisé hier, au siège de son ambassade, une rencontre amicale
 et conviviale avec les représentants de la presse écrite.



A l’occasion du nouvel an chinois, Son Excellence M. Liu Yuhe, ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, a organisé hier, au siège de son ambassade, une rencontre amicale et conviviale avec les représentants de la presse écrite.
Dans le cadre de son intervention, le diplomate chinois a dressé un état de la coopération entre l’Algérie et la Chine,  qui bénéficie d’une volonté réciproque exprimée par les plus hautes autorités des deux pays.
La coopération couvre plusieurs champs d’activité économique, culturelle, sanitaire, hydraulique, énergétique, éducative. Elle se déroule dans un climat favorable et se trouve couronnée de succès probants et encourageants. Une attention particulière lui est manifestée en permanence, à l’effet de la consolider et de la renforcer pour le bien des deux peuples.
Les firmes chinoises sont présentes en Algérie pour réaliser divers projets  dans les domaines de l’habitat, des travaux publics, des télécommunications, de l’hydraulique pour ne citer que  quelques exemples.
L’ambassadeur chinois a noté que les deux pays ont échafaudé depuis 2004, une stratégie de coopération pour l’impulser et l’asseoir sur des bases saines et durables. L’année dernière, la Chine a organisé l’Exposition de Shanghai pour s’ouvrir au monde et cela a été une occasion précieuse pour établir une plateforme de coopération et d’échanges avec l’Algérie qui a remporté la médaille d’or de cette exposition. Malgré une conjoncture économique internationale difficile, la coopération  entre les deux pays n’a pas été perturbée outre mesure. Les statistiques rendent compte d’une progression constante du volume des échanges dont le montant s’élève à 5,7 milliards de dollars et dont la croissance est de 11, 3%. Le chef de la mission diplomatique chinoise, n’a pas manqué de souligner que les projets pris en charge par les firmes de son pays, s’efforcent en permanence, de terminer les travaux dans les délais impartis. Il a indiqué que ces travaux avancent à un rythme satisfaisant.
La langue chinoise sera enseignée en Algérie, compte tenu du fait que les Algériens sont de plus en plus nombreux à manifester leur désir de l’apprendre, en particulier les hommes d’affaires, les étudiants et ceux qui cherchent à se faire recruter par les entreprises chinoises.
Il existe entre l’Algérie et la Chine, un accord de coopération sanitaire datant de 1963, extrêmement fructueux. L’équipe médicale qui exerce actuellement en Algérie, la 26e mission médicale, composée de 86 personnes, exerce dans huit wilayas à savoir, Alger, Saïda, Mascara, Tiaret, Batna, Khenchela, Sétif, Aïn Defla.
L’économie chinoise ne cesse d’enregistrer de bons chiffres de croissance et elle se classe à la seconde position dans le monde.
La Chine est un pays qui attire énormément les investisseurs étrangers à cause de sa politique d’encouragement des IDE.
Le diplomate chinois a évoqué une complémentarité entre les économies des deux nations et le champ de la coopération peut être davantage élargi, ajoutant  que le bilan positif ne doit pas dispenser de le fortifier, eu égard aux défis que les deux pays doivent remporter.
Les médias ont un rôle à jouer pour contribuer à l’effort de compréhension et d’information entre les deux peuples. Il a  annoncé que la télévision chinoise compte ouvrir un bureau permanent à Alger,  et envisage la possibilité d’organiser des visites d’échanges et d’information au niveau des deux pays.
La Chine s’efforce de favoriser les déplacements des opérateurs  algériens en leur délivrant des visas et en leur facilitant le travail. A cet effet, 15.000 visas d’entrée en Chine ont été octroyés en 2010 par les services consulaires.
L’ambassadeur a déclaré  que la mise en eau du projet de transfert hydrique d’In Salah-Tamanrasset se fera dès le mois de mars prochain. La Chine a réalisé en Algérie,  plus de 10.000 logements, 10 cités universitaires et des hôpitaux. Il a indiqué que la législation algérienne ne pose aucune difficulté aux opérateurs chinois dans le partenariat qui est en place.
La présence chinoise en Algérie se caractérise par un volume d’investissements d’un milliard de dollars.
Il existe, cependant, des difficultés qui se situent au niveau des contrats additionnels.
Pour conclure, l’ambassadeur chinois a affirmé que l’Algérie est un pays qui dispose de fortes potentialités. Elle a un grand rôle à jouer et la Chine partage avec notre pays un large consensus fondé sur des intérêts communs.                                                                                                                          
M. Bouraïb
 

Partenariat : Une délégation d’hommes d’affaires italiens ausculte le marché algérien


imagePhoto : Slimene S.A.
Une délégation d’hommes d’affaires italiens séjourne depuis deux jours en Algérie pour nouer des relations de partenariat avec leurs homologues algériens.
La directrice de l’agence spéciale de la Chambre de commerce de Milan pour les activités internationales Promos a qualifié de fructueuse cette rencontre. Beaucoup d’entreprises italiennes, a-t-elle affirmé, sont intéressées par le marché algérien, même si pour l’heure aucun accord de coopération n’a pas été conclu entre les deux parties. «Certaines entreprises  sont déjà installées en Algérie», a-t-elle dit.
De son côté, Giuseppe Agostinacchio, directeur de l’Institut italien du commerce extérieur, affirme que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant le renforcement des rapports existants entre les deux pays. «Nous sommes disposés à mettre à la disposition des entreprises algériennes le savoir-faire et les capacités de rénovation italiennes». Dans ce cadre, il a souligné que les femmes d’affaires algériennes bénéficieront d’une formation en Italie. En outre, cette initiative vise la création de nouvelles opportunités commerciales intéressantes qui bénéficieront de la réussite des précédentes manifestations, mais aussi, des bons rapports qu’entretiennent les deux pays. Soulignons que l’Agence Promos n’en est pas à sa première initiative. Elle a déjà organisé quatre évènements similaires. Le dernier en date, à l’occasion duquel cinq entreprises italiennes opérant dans divers secteurs ont présenté leurs produits, s’est tenu en novembre dernier.
Cette année encore, l’Institut italien pour le commerce extérieur et la Chambre de commerce en question s’affairent à rééditer le succès des précédentes initiatives et ce, en tentant de donner une grande envergure à ces manifestations en misant notamment sur l’importance des entreprises italiennes activant en Algérie.
Il est à souligner que les entreprises italiennes qui participent à cette rencontre sont spécialisées, entre autres, dans la production du matériel électrique industriel de basse tension, poignées en laiton, valves pour tous types de moteurs Diesel et fournitures mécaniques pour l’industrie sidérurgique et énergique.
Les importations de l’Algérie atteignent annuellement 5 milliards de dollars, alors que ses exportations vers ce pays avoisinent les 3,5 milliards de dollars. Durant les premiers mois de 2010, notre pays a importé pour un montant de
2,33 milliards d’euros, soit une augmentation de 9,8% par rapport à la même période en 2009. L’année écoulée, elle a importé pour environ 88 millions d’euros, des moteurs, des générateurs, des transformateurs électriques et des appareils de distribution et de contrôle de l’électricité. Notons que pour la même période, l’importation de tous types de machines et outils a connu une hausse de 25%
LOGOEnergies renouvelables: les investisseurs allemands intéressés par le programme algérien
[Aps 25/1/11]  ALGER- Les sociétés allemandes voudraient contribuer à la concrétisation du programme de développement des énergies renouvelables (ENR) en Algérie, notamment dans les applications liées au solaire, ont affirmé mardi à Alger des responsables allemands. "Etant donné que l'économie allemande est le leader mondial dans le domaine de l'énergie solaire, nous sommes convaincus que les sociétés (allemandes) sauront être un partenaire durable dans le cadre du transfert de technologie et de savoir faire", a indiqué le directeur générale de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK), Alex Dhina, à l'ouverture d'une rencontre sur les opportunités de partenariat bilatéral dans le domaine des énergies renouvelables.
Evoquant les objectifs fixés par les pouvoirs publics en la matière, notamment celui de porter à 40% la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à l'horizon 2030, M. Dhina a souligné que cet ambitieux programme récemment annoncé par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, "encourage fortement" les firmes allemandes à promouvoir le potentiel du marché solaire.
A cet effet, a-t-il poursuivi, les opérateurs allemands "se proposent d'accompagner l'Algérie en vue de relever le défi d'adapter ses systèmes de
production d'énergie solaire aux standards internationaux, et d'exploiter son grand potentiel solaire".
En fait, plusieurs sociétés allemandes sont déjà passées à l'action en soumissionnant pour la réalisation de plusieurs projets en Algérie relatifs
aux énergies renouvelables, comme celui pour la fabrication de panneaux solaires dans la zone industrielle de Rouiba (est d'Alger), qui a vu la participation de trois opérateurs, a expliqué M. Dhina dans des déclarations à la presse en marge de la rencontre. Il a ajouté que les firmes allemandes "sont dans l'attente de voir le contenu du programme de développement des énergies renouvelables (en Algérie) pour savoir comment elles vont contribuer à sa concrétisation''.
Le projet d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques (panneaux solaires) de Rouiba, d'une capacité annuelle de 50 à 120 MW, devrait entrer en production en 2012. Les travaux de construction de cette unité, dont l'investissement est estimé à plus de 100 millions de dollars intégralement financé par le groupe Sonelgaz, seront entamés avant fin mars prochain. L'appel d'offre lié au projet a été lancé fin décembre 2010 et la société retenue pour sa réalisation sera connue en février, rappelle-t-on.
De son côté, Oliver Drücke, consultant au ministère allemand de l'Economie et de la Technologie, a mis l'accent dans sa communication sur l'évolution de la part des énergies alternatives, notamment le solaire et l'éolien, dans le bouquet énergétique, la consommation d'énergie (ménages, industrie et transports) et la production d'électricité en Allemagne et qui constituent d'importantes perspectives de partenariat avec l'Algérie en matière de développement de son potentiel solaire et de l'exportation de l'électricité produite par cette source.
Dans la même optique, M. Drücke a fait part de la volonté de la partie allemande d'accompagner les projets menés par l'Algérie dans ce domaine.
S'agissant de DESERTEC, il a répété en marge de la rencontre que les initiateur de ce méga-projet "souhaitent une participation active de la part de l'Algérie". Sur ce point, il a souligné la disponibilité des firmes allemandes d'assurer pour la partie algérienne un transfert de technologie en matière d'engineering et d'exploitation ainsi qu'une intégration industrielle appréciable. A travers un investissement gigantesque avoisinant 500 milliards d'euros, le méga-projet DESERTEC vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Le programme national de développement des énergies renouvelables, annoncé début janvier par M. Yousfi, sera mis en oeuvre à partir du premier trimestre 2011 et permettra de créer quelque 200.000 emplois.Ce programme, qui devrait être prochainement approuvé par le Conseil des ministres, porte sur 65 projets qui permettront, dans un premier temps, de produire 2.600 MW d'électricité. Une capacité additionnelle de 2.000 MW pourrait être destinée à l'exportation. Par ailleurs, deux projets d'utilisation d'énergies renouvelables pour la production d'électricité ont été déjà initiés par l'Algérie. Il s'agit de la centrale hybride (gaz-solaire) de Hassi R'mel, d'une capacité de 150 MW qui sera livrée prochainement, et d'une ferme éolienne de 10 MW dans la wilaya d'Adrar. L'Algérie dispose d'un potentiel énergétique solaire infini dépassant les 5 milliards GWh/an, avec une moyenne annuelle d'ensoleillement variant de 2.550 heures dans le nord à 3.819 heures dans le Sahara avec une capacité de production respective de 1.700 et 2.650 Kwh/m2/an.

mardi 25 janvier 2011


Recensement des entreprises économiques : Boukrami veut rétablir la confiance



Etablir la confiance entre l’Etat et les opérateurs économiques. Tel est l’objectif de l’opération de recensement de toutes les entreprises économiques qui devra débuter au mois de mars. Pour cela, 3 000 enquêteurs et 2 000 délégués communaux et une enveloppe de 117 milliards de centimes y ont été mobilisés.  
«C’est un chalenge et un défi que de mener à bien cette importante opération et surtout de garantir sa réussite», a précisé, hier, Ali Boukrami, secrétaire d’Etat chargé des Statistiques, lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques à Blida. Ce recensement économique, premier du genre, comporte un formulaire avec, entre autres, des questions sur les difficultés que rencontrent les entreprises. Reste à savoir si tous les chefs d’entreprises répondront avec exactitude à toutes les demandes. Conscient de cette éventualité, M. Boukrami n’a cessé de parler de confiance qui doit régir les relations Etat-entreprises tout en précisant que cette opération est au service des entreprises.  «Le problème chez nous est un problème de confiance. Il faut rapprocher l’Etat du citoyen-agent économique, afin de renforcer la crédibilité de l’Etat et rétablir la confiance entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques afin que ces derniers prennent le relais en matière d’investissement», a estimé le secrétaire d’Etat. Ce dernier a également appelé à établir dans ce sens un consensus élargi tout étant à l’écoute de l’entreprise «car sans la stabilité de celle-ci, il n’y aura pas d’économie forte». 
Mais les chefs d’entreprises présents ont, à l’unanimité, affiché leur méfiance vis-à-vis des pouvoirs publics lesquels, selon eux, ne favorisent pas le développement de leurs entités. «Nous ne pouvons pas continuer à investir dans un climat hostile car aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour faire éloigner davantage l’administration de l’administré», affirme le représentant de la conserverie «Rouiba» qui s’interroge sur la manière de réparer «le cataclysme économique qu’a provoqué la loi de finances  2009». Sur sa lancée, il a tenu à faire part aussi des «entraves administratives» que provoque la Banque centrale qui, par une note de service, a instruit toutes les banques à réduire la durée de l’étude du dossier du crédit à 60 jours. «Nous voulons quelque chose de palpable qui pourra nous rendre plus confiants», ajoute un autre opérateur économique. D’autres problèmes de taille sont soulevés par d’autres intervenants tel le foncier qui freine l’investissement. Pour sa part, le patron du groupe Sim évoque les contraintes de la loi de finances initiale et complémentaire. A ce sujet, il s’interrogera sur les raisons de l’établissement d’une loi de finances complémentaire chaque six mois. «Ailleurs, elle ne se fait que tous les dix ans», relève-t-il avant d’enchaîner : «Ce que nous donne la loi de finances initiale, la loi complémentaire nous l’enlève. Il est temps de réfléchir sur cette question qui ne fait que décourager l’opérateur économique». 
Devant cette batterie de contestations, le représentant de l’Etat a avoué que les imperfections sont connues et liées à la bureaucratie. «L’important aujourd’hui est comment instaurer un début de dialogue et des modalités de concertation entre l’Etat et les opérateurs économiques afin de mettre l’économie national sur les rails».